La qualité maîtresse de ce film est sans aucun doute la segment utilisé pour traiter du tristement célèbre assassinat de JFK puisque ici nul exploitation de la théorie conspirationniste et pas d'attardement inutile sur l'assassinat en lui même mais plutôt la vison de cette événement non seulement à travers des élément pas toujours connu du grand public, comme la tentative de L.H. Oswald de devenir citoyen de l'URSS ou encore le défi qu'a représenté le rapatriement du corps afin de entrer plus dans des détails certes insignifiant mais montrant de façon objective le rôle des nombreuses personnes liées de près ou de loin au 35e président américain dans les heures suivant sa mort, mais aussi en utilisant l’hôpital comme lieu essentiel de la période qui suit l'assassinat de JFK, dans lequel tant de choses semblent s'être passé si l'on en croit se film puisqu'il affiche clairement la volonté de se vouloir le plus fidèle possible à ce qui s'est passé ce jour là, cela concernant même des personnes sans grande importance mais qui pourtant permettent de souligner tout un tas de détails qui mettent en avant l'état d'esprit des américains en ce jour tragique. D'ailleurs le film réussi à jouer habilement entre film et documentaire historique étant donné que l'événement est scénarisé afin de créer un rythme à l'ensemble, chose que l'on remarque aussi à travers un jeu assez faible de l’ensemble des acteurs, P. Giacometti n'étant pas plus convaincant que les autres dans le rôle de Zappruder, dont la vidéo de l'assassinat à faire le tour du Monde, bien que l'intervention de son personnage soit intéressant par la façon dont est exposée sa place essentielle dans ce qui a suivit le meurtre, le plus étonnant étant que même Z. Effron est plus convaincant dans le rôle du docteur archi démocrate qui ne comprend pas même pas ce qui se passe, moment assez interessant et récurant d'ailleurs dans le film afin de montrer à quel point le peuple américain n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles à l'annonce de la mort du président. L'aspect documentaire reste tout de même la partie la plus convaincante puisqu'elle met en scène de manière assez sobre le rôle d'anonymes dans l'engrenage que tout cela a enclenché, alors que la volonté de faire jouer Bobby Kennedy ou encore Johnson est moins appréciable non seulement parce qu'ils sont de simples faire valoir à la réalité sans rien amené de plus, mais surtout à cause du changement inexpliqué pour film Jackie, étant donné que tout le temps que le film jongle entre images d'archives et séquences filmée le réalisateur parvient à faire en sorte que l'on ne voit pas son visage, afin que l'effet de vieillissement de l'image soit la plus crédible possible, pourtant une fois le corps du président posé sur la table d'opération, on repasse sur une vision directe de la 1ere dame, alors que la technique permettant plus facilement l'identification. Par ailleurs, ce film parvient à tendre la perche aux amateurs de la conspiration puisque l'on suit également cette journée à travers les yeux d'agents du FBI, mettant clairement le doigt sur de nombreuses négligences du bureau qui ont permis de répandre su aisément la théorie du complot gouvernemental, mais le plus intéressant est indubitablement les scènes pendant lesquelles l'on suit les membres de la famille Oswald une fois que L.H. Oswald eut été arrêté, aspect très peu pris en compte mais qui met le doigt sur leur réactions et sur le calvaire qu'ils vont vivre à sa mort, partie intelligemment amené dans le film et dans l'esprit de l'idée initiale que souhaite montrer l'événement sous un tout autre point de vue que celui mondialement connu. Après il est clair que le fait que cela soit scénarisé fait perdre beaucoup de réalisme et d'intérêt au film en tant que telle, et il aurait mieux valu assumer le côté documentaire atypique sur le sujet, et il est vrai que du côté du cinéma en lui même, il n'y a pas grand chose à retenir, les scènes sont souvent surjouées et même la musique laisse à désirer, simplement la pure preuve du sentimentalisme de mémoire à outrance des américains face à ce tragique jour de novembre 1963, qui aurait suffit dans un téléfilm ou même un court documentaire.