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Votre avis sur La fleur de l'âge ?
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« La fleur de la l’âge », une petite comédie française de 2012, réalisée par Nick Quinn, dont c’est le premier long métrage. Un film qui bénéficie d’une bonne distribution, avec Julie Ferrier, Audrey Fleurot et un duo entre Pierre Arditi et l’immense Jean-Pierre Marielle dans son avant-avant dernier rôle.
Si la distribution est bonne et si le sujet à tout pour faire une bonne comédie, l’écrin n’est malheureusement pas à la hauteur. La réalisation est d’assez mauvaise qualité : cadrages agressifs, plans trop serrés, caméra avec léger tangage, montage trop sec, même la mise au point n’est pas bonne.
Le film est, hélas, désagréable à regarder. C’est dommage.
Si la distribution est bonne et si le sujet à tout pour faire une bonne comédie, l’écrin n’est malheureusement pas à la hauteur. La réalisation est d’assez mauvaise qualité : cadrages agressifs, plans trop serrés, caméra avec léger tangage, montage trop sec, même la mise au point n’est pas bonne.
Le film est, hélas, désagréable à regarder. C’est dommage.
Gaspard un présentateur télé de 60 ans qui commence à échouer dans son travail et sa carrière est en déclin. Son père Hubert est à l'hôpital à cause d'une chute et il est de très mauvaise humeur, il se bat avec tout le monde. Hubert a besoin d'aide, des infirmières et les gardiens sont venus mais personne n'arrive à rester dans la maison. Mais surprise Gaspard rencontre une femme slovène qui travaillait comme serveuse et petit à petit le vieux Hubert et la femme se comprendront mieux et Hubert profitera à nouveau de la vie. Sa relation avec son fils en sera meilleure. Les performances de Julie Ferrier, Pierre arditi et Jean-Pierre Marielle sont très bonnes. Le face à face entre eux est émouvant avec de nombreux dialogues captivants. Et les séquences avec les femmes de ménage sont très amusantes aussi. Une comédie douce et amère qui vous laisse une belle sensation...
Ce n'est pas un grand film, c'est d'abord un film d'acteurs mais il est attachant et profondément humain. Marielle à 80 ans n'a rien perdu de sa gouaille et Arditi nous livre une prestation étonnante, mais la grosse surprise est constituée par le personnage clé interprété par Julie Ferrier, jouant une garde malade lunaire, déjantée et fantaisiste avec une aisance et une gentillesse qui font plaisir à voir. On y voit aussi la belle Audrey Fleurot, trop brièvement, hélas. Petit coup de cœur pour ce film trop court
Avec deux géants du cinéma et du théâtre français, et un scénario développé en atelier à la Fémis, on était en droit de s’attendre à quelque chose de potable. Mais force est de constater qu’on se trouve avec cette Fleur de l’âge face à un produit vraiment mineur, que l’on pourrait éventuellement regarder lors d’une rediffusion sur TF1 un soir de grande pluie mais pour lequel on devrait se dispenser de payer 10 euros 70 à l’UGC du coin.
Certes, c’est toujours un bonheur de retrouver le grand Marielle et son inimitable voix de fût de chêne dont on ne se lassera décidément jamais, mais il faut dire qu’avec cette énième prestation de vieillard irritable on peine à être réellement satisfait … Pareil pour Arditi qui fait son Arditi, en vieux Dom Juan qui se remet en question à l’orée de la retraite. Quant au troisième larron, une Julie Ferrier toute en sourire et fantaisie tiédasse, elle peine à vraiment convaincre dans le rôle d’une femme de ménage slovène dont elle imite avec vain effort le supposé accent.
Certes, il y avait dans tout cela un certain potentiel, et quelques brèves petites étincelles émaillent effectivement le film ça et là : par exemple lorsque Julie Ferrier caresse délicatement les longs cheveux blancs du grand Marielle lors d’un plan resserré d’une sensualité notable ; ou la scène lors de laquelle Arditi rapproche un melon de son coeur car Ferrier lui a fait croire que c’est ainsi qu’on s’assure s’ils sont mûrs ou non.
Mais le problème avec la fantaisie de ce film est qu’elle paraît apposée de manière trop factice et superficielle. Le scénario, pourtant travaillé comme évoqué lors d’un atelier à la Fémis, mélange trop différents fils narratifs sans étayer chacun à sa juste valeur : le personnage du mari de Ferrier alias Zana – qui fait de la contrebande de chaussures – est traité avec trop de désinvolture ; tout comme d’ailleurs les rivalités télévisuelles d’Arditi -Dassonville et des jeunes loups du métier qui maîtrisent parfaitement la langue anglaise et écoutent du rap à haut volume dans leurs bagnoles de luxe. L’histoire d’amour-d’amitié qui se tisse entre la femme de ménage et ces deux vieillards fait sourire, mais à peine plus – elle est en tout cas loin d’émouvoir véritablement. On a l’impression que, quels que soient les sujets abordés, l’ensemble est empaqueté dans un grand papier rose bonbon. En bref tout est trop lisse, trop mignon, trop sage ; les sujets qui fâchent semblent tous consciencieusement mis à l’écart et l’on oublie très (trop) facilement l’ensemble. La légèreté est évidemment louable, mais elle n’est définitivement pas donnée à tout le monde, et elle ne se fabrique pas.
C’est dommage, car Marielle m’inspire toujours la plus profonde admiration et le plus profond respect ; mais le voir ici dans le besoin, gâteux et se chiant littéralement dessus n’était peut-être pas non plus la meilleure manière de le mettre en valeur, quoique Marielle ait ainsi pu prouver encore une fois son fantastique sens de l’auto-dérision. De toute façon, quoiqu’il fasse – même participer au déchet que constitue les Seigneurs, on l’excuse. Car c’est un Maître, un vrai, bien qu’il persiste à prétendre qu’il se contente de faire “n’importe quoi”.
Certes, c’est toujours un bonheur de retrouver le grand Marielle et son inimitable voix de fût de chêne dont on ne se lassera décidément jamais, mais il faut dire qu’avec cette énième prestation de vieillard irritable on peine à être réellement satisfait … Pareil pour Arditi qui fait son Arditi, en vieux Dom Juan qui se remet en question à l’orée de la retraite. Quant au troisième larron, une Julie Ferrier toute en sourire et fantaisie tiédasse, elle peine à vraiment convaincre dans le rôle d’une femme de ménage slovène dont elle imite avec vain effort le supposé accent.
Certes, il y avait dans tout cela un certain potentiel, et quelques brèves petites étincelles émaillent effectivement le film ça et là : par exemple lorsque Julie Ferrier caresse délicatement les longs cheveux blancs du grand Marielle lors d’un plan resserré d’une sensualité notable ; ou la scène lors de laquelle Arditi rapproche un melon de son coeur car Ferrier lui a fait croire que c’est ainsi qu’on s’assure s’ils sont mûrs ou non.
Mais le problème avec la fantaisie de ce film est qu’elle paraît apposée de manière trop factice et superficielle. Le scénario, pourtant travaillé comme évoqué lors d’un atelier à la Fémis, mélange trop différents fils narratifs sans étayer chacun à sa juste valeur : le personnage du mari de Ferrier alias Zana – qui fait de la contrebande de chaussures – est traité avec trop de désinvolture ; tout comme d’ailleurs les rivalités télévisuelles d’Arditi -Dassonville et des jeunes loups du métier qui maîtrisent parfaitement la langue anglaise et écoutent du rap à haut volume dans leurs bagnoles de luxe. L’histoire d’amour-d’amitié qui se tisse entre la femme de ménage et ces deux vieillards fait sourire, mais à peine plus – elle est en tout cas loin d’émouvoir véritablement. On a l’impression que, quels que soient les sujets abordés, l’ensemble est empaqueté dans un grand papier rose bonbon. En bref tout est trop lisse, trop mignon, trop sage ; les sujets qui fâchent semblent tous consciencieusement mis à l’écart et l’on oublie très (trop) facilement l’ensemble. La légèreté est évidemment louable, mais elle n’est définitivement pas donnée à tout le monde, et elle ne se fabrique pas.
C’est dommage, car Marielle m’inspire toujours la plus profonde admiration et le plus profond respect ; mais le voir ici dans le besoin, gâteux et se chiant littéralement dessus n’était peut-être pas non plus la meilleure manière de le mettre en valeur, quoique Marielle ait ainsi pu prouver encore une fois son fantastique sens de l’auto-dérision. De toute façon, quoiqu’il fasse – même participer au déchet que constitue les Seigneurs, on l’excuse. Car c’est un Maître, un vrai, bien qu’il persiste à prétendre qu’il se contente de faire “n’importe quoi”.
C'est un premier film? Ét bien quelle réalisation ! Magnifiques plans, cadrages, ét montage. Chapeau.
Le jeu des comédiens est aussi parfait. Tout en finesse.
Une belle histoire
Le jeu des comédiens est aussi parfait. Tout en finesse.
Une belle histoire
Oui Marielle, Arditi, mais Julie Ferrier, touchante, qui fait vivre et revivre ces coeurs qui ne vieillissent jamais. Peut-être faut-il avoir abordé les rives de l'âge pour devenir touché, mais dès lors, quelle vérité.
Un petit film sympathique qui vous donne le sourire. Julie Ferrier, Angélique comme d'habitude.
C'est la toute première fois que Pierre Arditi et Jean-Pierre Marielle tournent ensemble! Les puristes de la pellicule diront que les deux comèdiens ont jouè dans "Les acteurs" de Bertrand Blier sauf qu'ils n'ètaient pas dans la même sèquence. "La fleur de l'âge" est un film dans lequel ils sont père et fils, avec une diffèrence d'âge pas si importante que ça sur le papier! Même si le film n'est pas très rèussi avec un thème de la vieillesse maladroitement abordè, on sent qu'il y a une grande complicitè entre Arditi et Marielle, vieille carcasse de sanglier convoitèe par les vautours! Arditi incarne un producteur et animateur de tèlè qui se retrouve contraint de garder son père (Marielle) à la maison! Un duo qui va vite se transformer en trio avec l'arrivèe d'une jeune femme interprètèe par l'ètonnante Julie Ferrier!
spoiler:
Cette dernière est du genre à faire des bulles de savon avec une paille ou d'entendre la mèthode du coeur qui rèsonne à l'intèrieur d'un melon!
On reste perplexe face à ce drôle de personnage qui semble venir d'une autre planète [...] On rit parfois, on est touchè en voyant la belle scène de la douche mais finalement le scènario est trop lèger et la mise en scène superficielle, au point que "La fleur de l'âge" a bien du mal à nous tenir en haleine! Seul le talent de Marielle, au regard sage et attendrissant, apporte au film quelques moments d'intensitè dramatique! Avec la participation amicale de Pierre Vernier et la petite figuration de Laurent Luyat! On notera que ce fut malheureusement le dernier rôle au cinèma du regrettè Artus de Penguern...
On reste perplexe face à ce drôle de personnage qui semble venir d'une autre planète [...] On rit parfois, on est touchè en voyant la belle scène de la douche mais finalement le scènario est trop lèger et la mise en scène superficielle, au point que "La fleur de l'âge" a bien du mal à nous tenir en haleine! Seul le talent de Marielle, au regard sage et attendrissant, apporte au film quelques moments d'intensitè dramatique! Avec la participation amicale de Pierre Vernier et la petite figuration de Laurent Luyat! On notera que ce fut malheureusement le dernier rôle au cinèma du regrettè Artus de Penguern...
pierrre s.
Bien qu'assez naïve cette comédie dramatique fait rire.
Le film est parfois ennuyeux (il ne s'y passe pas grand chose) mais fonctionne quand même grâce au duo d'acteurs Arditi et Marielle. Cependant, les deux acteurs ont une différence d'âge qui n'est pas très grande et il est difficile d'imaginer Marielle en père de Arditi. De ce fait , j'ai eu du mal à rentrer dans le film et c'est dommage.
Roub E.
Un film assez malin car reprenant les recettes de quelques grands succès de la comédie française. En effet tout le long du film j ai pensé à Intouchables (ici le handicap est la vieillesse, plus le décolleté d Audrey Fleurot), tatie Daniele (avec Jean Pierre Marielle excellent en vieux acariâtre) et je vous trouve très beau (avec l étrangère qui apporte un rayon de soleil dans une vie morne) Du coup si le film n est pas désagréable à regarder il donne une énorme impression de déjà vu qui fait que je devrais l oublier assez rapidement. Une scène cependant a un peu plus éveillé mon attention la douche donné par Arditi à Marielle est assez réussie.
Une comédie sur et pour les seniors qui fait de la peine,tant le scénario patine dans la semoule et le cabotinage des acteurs,voyant. "La fleur de l'âge" met aux prises Jean-Pierre Marielle et Pierre Arditi,le premier en père dépendant et grincheux,le second en fils immature et blasé. L'arrivée d'une aide-soignante peu conventionnelle(Julie Ferrier,qui a du forcer sur les stupéfiants),va leur faire reconsidérer leurs rapports à l'amour et à eux-mêmes. En manque d'idées permanentes et d'une lenteur étrange pour un film de 83 minutes,il convient de passer son chemin.
De bons acteurs, une bonne histoire bref un bon film
Teuteu8391
Un joli film sur le fait d'aimer, aimer une femme, un parent, un ami. Profiter de tous les petits moments que nous offre la vie. Un trio très bien trouver, il dégage de belles émotions. Ca reste cependant un petit peu trop calme pour moi. Jean-Pierre Marielle est excellent et nous fait sourire tout le long.
Si le film marche pas mal c’est avant tout grâce au duo Jean-Pierre Marielle/Pierre Arditi, leurs scènes sont celles qui ont le plus de force et de comique à l’écran. Julie Ferrier se glisse avec subtilité entre ces deux « monstres sacrés » est campe avec brio cette jeune femme un peu lunaire qui rabiboche grâce à sa gentillesse et son charme ces deux ours qui ne se parlent plus vraiment depuis un moment. Le réalisateur traite dans ce film de la vieillesse qu’elle soit physique ou dans le regard des autres et de la société. À travers le père on parle de la déchéance inéluctable du corps quand l’esprit lui continue de vivre et de se rebeller contre cet injuste déclin. Le fils lui est un moyen de percevoir une vision de la société qui, arrivait à un moment, vous considère comme périmé et vous intime presque l’ordre de disparaître de l’espace public. Le film marche pendant 50 minutes et ce grâce au numéro de ces acteurs, mais la dernière demi-heure ne parvient pas à maintenir le niveau et ce, à mon avis, à cause de la plus faible présence de Marielle qui avec sa gouaille et son caractère faisait beaucoup pour donner de la vie et du nerf à ce drame comique. Une fois qu’il disparaît (un peu) de l’image le film sombre dans une espèce de torpeur romantique peu intéressante dont il ne se remet jamais jusqu’au générique. Un premier film assez bien scénarisé et surtout dialogué qui doit beaucoup à ces interprètes, mais qui peine à rester à la hauteur jusqu’à la fin. À voir pour un Marielle désopilant et en grande forme.
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