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    The Canyons
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    89 critiques spectateurs

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    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2014
    Merci à Chris (du Christoblog) d’avoir posté sa petite critique dissonante. Dans la dégomme générale, c’est vrai que ça intrigait, ça a bien piqué ma curiosité : Et si "The Canyons" n’était pas le film affligeant décrit par la presse et les avis spectateurs ? Je suis donc allée voir. Au départ pourtant, je me méfiais moi aussi de l’attelage improbable du projet, son argument marketing sulfureux : Schrader /Ellis /Lohan /Deen, soit un cinéaste hasbeen, puritain fasciné par la transgression, un écrivain cynique et contreversé, chantre de la névrose et des addictions, une starlette déchue, et une vedette du X. James Deen, pour parler de lui, a le regard remarquablement vide, et juste trois expressions : le bel indifférent (je ne ne fais rien), le type inquiétant (je fronce les sourcils) et son chef d’œuvre, le gros crâneur, aidé par une moue dédaigneuse du plus effet. Trois expressions mais cela suffit à Paul Schrader pour faire de lui son Valmont psychopathe, manipulateur qui ne supporte pas de perdre le contrôle. C’est là pour moi le grand mystère du film : Comment avec un budget aussi dérisoire, un dispositif qui sent autant l’amateurisme, Schrader réussit-il à captiver ? Le scénario est bêtement linéaire, une chronique en fait, rythmée par le chapitrage des jours, chacun s’ouvrant sur la photo d’une salle de cinéma abandonnée. Los Angeles n’est plus la cité des rêves, c’est une ville désaffectée. Tara le dit d’ailleurs : on ne va plus au cinéma, tout au plus à des avant-premières. Mais Schradeur, paradoxalement, y croit toujours. Cinéaste opiniâtre (il a financé lui même une partie du budget, misant pour le reste sur le crowdfunding) il affiche une foi assez revigorante dans le travail de réalisateur, dans le découpage notamment… et ça marche ! Il faut dire qu’il a trouvé avec Lindsay Lohan l'interprète idéale. L’actrice donne à Tara, personnage ambivalent, désespérée autant que consentante, une vérité qui tient évidemment de la mise en abyme mais dit aussi la formidable comédienne qu’elle devrait être si ses frasques ne l’avaient effacée du paysage. Son abandon bouleversant fait effectivement penser à Romy Schneider ou à la Marilyn de la fin.
    tony-76
    tony-76

    1 073 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2014
    La nouvelle oeuvre de Paul Shrader, The Canyons est avant tout un thriller bancal, avec des intrigues de jalousies et de manipulations. C'est désabusé et cynique comme il se doit mais le film fait le portrait de ce que L.A fait de pire en terme d'êtres humains. Une comparaison tirée par les cheveux, mais cela est finalement le même programme que le dernier film de Quentin Dupieux. Ceux de The Canyons sont assez artificiels. Le casting est convenable, James Deen, Nolan Gerard Funk et la rayonnante Lindsay Lohan. Un scénario, qui était au départ intrresant.. Sur l'écran, cela l'est moins. A cela, il faut ajouter la dernière facette du film, qui est aussi la plus intéressante : le documentaire sur le visage et le corps de Lindsay Lohan. L'ex-ado joufflue est l'exemple typique de ce qui ne va plus à L.A. et à Hollywood. Âgée de 27 ans, elle semble en avoir 40. La drogue et la chirurgie ont totalement détruit le beau brin de fille qu'elle était, et le film est à son égard. La réalité terrifiante de son évolution sert beaucoup plus le propos du film que son scénario facile. Le film souffre également beaucoup de longueurs, mais le récit essaye de nous tenir jusqu'au bout de cette production. Ce qui est déjà un bon point !
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2014
    A force de voir ses romans massacrés au cinéma (à part "Les Lois de l'attraction", parfaitement adapté par Roger Avary), Bret Easton Ellis a décidé d'écrire lui-même un scénario. On reconnaît d'ailleurs facilement les thèmes chers à l'auteur dans ce film où un homme jaloux suspecte sa petite amie de le tromper. Dans un Los Angeles qui semble abandonné et dans des maisons aseptisés, les personnages évoluent juste pour parler ou pour obéir à leurs instincts. A la mise en scène, Paul Schrader nous livre de belles images mais il manque manifestement quelque chose au film. Si le style d'Easton Ellis fonctionne parfaitement par écrit, visuellement c'est beaucoup moins profond et réussi et "The Canyons" a l'air d'un film surfait qui fascine au début mais qui finit vite par lasser. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé, même Lindsay Lohan et James Deen nous livrant de solides interprétations.
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2014
    Comme la plupart des anciennes gamines starifiées par les studios Disney, Lindsay Lohan n’a plus aujourd’hui pour faire parler d’elle qu’à jouer de ses charmes. C’est donc sans surprise qu’on la retrouve au cœur de cette intrigue libidineuse, au côté du harder James Deen, devant la caméra de Paul Schrader qui nous avait autrefois prouvé qu’il aime à capter le potentiel érotique de ses actrices (on se souvient de la scène de Nastassja Kinski dans sa version La féline il y a déjà plus de trente ans) avant d'être banni des réseaux de production et de distribution, ce qui justifie que le film ait dû être financer en Crowfunding. Ce casting électrisant (que le réalisateur dira regretter tant la jeune actrice s’est avérée insupportable sur le tournage) aura été le seul argument de ce long-métrage que le scénario signé par Bret Easton Ellis, qui semble n’avoir plus rien à dire du vice tel qu’il ancré dans la société américaine, ne raconte rien d’autre qu’une banale histoire de jalousie au travers d’une représentation du système hollywoodien destiné à choquer le public puritain outre-Atlantique. Ses plans en extérieur très ensoleillés et la musique composée par Brendan Canning permettent d’apprécier quelques temps la teneur sulfureuse des premiers échanges mais l’absence de suspense et la caractérisation stéréotypée des protagonistes font tout aussi vite retomber la sauce de ce thriller érotique sans ambition.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Alala, The Canyons...
    Rarement j'avais vu un film se faire autant démolir par la presse, pourtant, il était attendu (peut-être trop justement ?), les premières images et le casting attisaient la curiosité, réunir la star déchu Lindsay Lohan, l'acteur porno James Deen et même Gus van Sant pour une apparition (et puis d'autres inconnus) était cul-otté mais c'est surtout du côté de derrière la caméra (pas très français tout ça...) que cela devenait intéressant, à la réal, Paul Schrader, connu pour avoir scénarisé plusieurs films de Scorsese (dont Taxi Driver et Raging Bull) et au scénario, un p*tain de psychopathe, Brest Easton Ellis (auteur d'American Psycho). Avec de tels ingrédients, le cocktail s'annoncait explosif, incisif, violent, trash, un futur film culte était peut-être né...
    Mais c'est à Venise que la presse à commencer à nous refroidir, en crachant sur le film de manière parfois violente comme : "C'est ce genre de film pseudo-arty et sans intérêt qui est en partie responsable de la fermeture et de l'abandon des salles de cinéma, phénomène qui est montré pendant le générique de début et de fin de The Canyons (The Hollywood Reporter)" ou encore "The Canyons donne l'impression d'une série B quelque peu boursouflée (comme Lindsay Lohan ? Désolé, ça, ça vient de moi) qu'un Schrader égaré a réalisé parce qu'il n'avait rien d'autre à faire (London Evening Standard)."
    Mais alors cette haine envers ce film est-elle mérité ? Bah non, pas du tout. Loin d'être un mauvais long-métrage, The Canyons est même plutôt bon et les arguments sortis par la presse sont infondés, c'est comme se mettre d'accord pour s'acharner sur une tête de turc à l'école pour faire passer le temps et pour se marrer un peu, et bien voilà The Canyons EST cette tête de turc. Premièrement, la mise en scène de Schrader est loin d'être mauvaise et offre des plans assez ambigües au message très "sexuel", elle est même excellente lorsqu'on sait que le film s'est fait seulement avec 250 000$ ! Aujourd'hui, c'est à peine de quoi payer le cinquième assistant de la femme de ménage qui nettoye les décors d'un film.
    La simplicité de la mise en scène (dotée d'une photographie très flashy) participe à cette ambiance froide et déshumanisé qui transporte tout le film jusqu'au dernier acte, cruel. Ce n'est pas du grand cinéma mais ça se laisse regarder très facilement et la critique qui y est faite sur Hollywood est vraiment intéressante, l'idée que l'on fasse des films pour s'occuper et pour ramasser un peu de fric montre une facette bien moins glorieuse du cinéma et beaucoup plus perverse (par rapport à l'idée que l'on peut s'en faire), une industrie dépourvu d'ambition ou d'amour. Ici les producteurs, scénaristes (quand il y en a) et acteurs sont des tarés cocaïnomanes, accros aux c*ls prêt à tout pour avoir ce qu'ils désirent et de ce point de vue-là, avoir engager des types comme Lohan et Deen est une merveilleurse idée, ils jouent leurs propres rôles tant leurs vies privées (si ils leurs en restent une, surtout concernant Lohan) se rapprochent de leurs protagonistes (en pire ici).
    On est donc très loin de la bouse annoncée, le film en est même "plaisant" et captivant dans le message qu'il veut nous faire passer, le climat froid (aussi blanc que le tein de Lohan dans le film) voire glauque lorsqu'il s'agit de filmer les scènes érotiques est réussi grâce à une mise en scène efficace et ambivalante ainsi qu'aux très bon acteurs, peut-être le film aurait-il dû aller encore plus loin dans la violence et dans son propos pour réellement marquer les esprits, il en restera juste un film regardable très facilement mais pas inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Ce téléfilm réalisé par Paul Shrader et écrit par Bret Easton Ellis peine à convaincre, d'une part par une trame banale qui manque de tripes, et d'autre part par l'absence d'expression dans l'interprétation de James Deen, même pour exprimer l'apathie caractéristique de son personnage... En revanche, je tiens à souligner la performance de Miss Lohan, que l'on critique beaucoup mais qui, sans doute par miracle, a réussi à se trouver sur un plateau de tournage, montre qu'elle est capable de bien plus que ce que sa réputation laisse paraitre.
    Mais pour le reste, quitte à faire dans l'insipidité, il aurait au moins fallu pousser la provoc' plus loin. Pas étonnant qu'en l'état, The Canyons ait eu l'effet d'un pétard mouillé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 avril 2014
    "The Canyons" ou le prototype du film maudit, sujet de conversation béni dans les dîners branchés : deux auteurs considérés totalement hype ou totalement has-been en fonction des modes ou de leurs propres tendances à l'autodestruction, une actrice réputée trash et imprévisible partageant le haut de l'affiche avec un acteur porno, la galère à tous les niveaux pour monter le projet, un flop abyssal au box-office, des critiques assassines... Bref, le genre de film dont on parle en ricanant sans même l'avoir vu, avec hauteur et une pointe de mépris mais que, 10 ou 20 ans plus tard, quand il aura atteint un statut de film culte, on assurera avoir reconnu dès le début -et avoir été le seul à le faire- à sa juste valeur. "The Canyons" mérite-t-il un tel traitement ? A la vision du premier quart d'heure, clairement, non. Un superbe générique où défilent des photos de vieux cinémas à l'abandon, reliques d'un certain âge d'or, victimes de la crise économique et qu'on imagine aisément transformés en parking ou en fast-food dès que les prémices d'une reprise de la croissance se seront faits sentir, puis une première scène dans un restaurant parfaitement maîtrisée (découpage subtil, acteurs face caméra...) nous font même entrevoir le meilleur. L'ambiance est ellisienne à souhait avec ces personnages zombifiés, bourrés de fric ou qui rêvent de le devenir, obsédés par l'idée de pouvoir et de contrôle sur leurs semblables et cherchant par tous les moyens à l'obtenir, via l'argent, donc, mais aussi via le sexe ou la réussite professionnelle. Et puis malheureusement, plus ça va, moins ça va. Le scénario s'embourbe, accumule les clichés et les invraisemblances (sans déconner, tout le monde connait vraiment tout le monde, à Hollywood ?) et la réalisation s'essouffle scène après scène. En même temps, Bret Easton Ellis est écrivain, pas scénariste et Paul Schrader est scénariste, pas réalisateur (même s'il a un certain nombre de films -et pas tous dégueus- à son actif)... Et puis ils ne sont vraiment aidés par les interprètes. James Deen joue comme une bite (mais ça doit être par déformation professionnelle) et le reste du casting masculin est malheureusement au diapason (non mais, Nolan Gerard Funk, quelle quiche, quand même, même son nom est tout pourri...). Côté filles, c'est un peu mieux et bizarrement, tout le monde a l'air de se rendre compte (moi le premier) que Lindsay Lohan n'est pas juste une série de clichés choc à insérer dans la rubrique "justice et biture" des magazines people mais aussi une actrice avec un certain talent (et un talent certain). Sa performance, l'ambiance générale et quelques fulgurances au début du métrage empêchent "The Canyons" d'être une bouse totale. Pas une réussite mais pas un naufrage pour autant.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Ce film fait du buzz pour de multiples et bonnes raisons. Les retours du romancier Bret Easton Ellis déjà adapté avec les excellents "Les lois de l'attraction" et "American Psycho", du réalisateur-scénariste auquel on doit les scénarios de "Taxi Driver" (1976), "Raging Bull" (1980) et "La Dernière Tentation du Christ" (1988) pour Scorcese et signant les films "American Gigolo" (1980) et "Affliction" (1998), et d'aucun verront le retour également de l'ex-enfant Disney Lindsay Lohan... Bref on nous promets du sulfureux, thriller vénéneux auquel on adjoint la star du X James Deen... Avec un mini-budget de 410000 dollars dont un tiers via le crowdfunding (appel aux internautes) Paul Schrader réalise là un film culotté et pas mal fichu, se reposant entre autre sur le simple prêt (maisons, voiture notamment). Pour le sulfureux on reste pourtant bien sage (quelques scènes de nus masculins semblent pourtant en choquer quelques uns), pas de scènes de sexe hardcore ni de meurtres violents à l'écran. Le scénario est aussi sage qu'il est linéaire. Sur ce point c'est une grosse déception. Par contre l'atmosphère rendue est particulièrement lourde, malsaine et cynique avec un grain d'image idéal. Le couple Lindsay Lohan-James Deen est un mixte entre glamour et banalité parfait pour ces arrivistes matérialistes et inconséquents. Derrière ce simple thriller sensuel se dessine un monde, fossoyeur du cinéma, symbolisé par ce générique où défilent des salles obscures fantômes. On sent l'envie du duo Schrader-Ellis, ce désir d'un cinéma nostalgique mais qui peine à se révéler à l'écran. Il manque finalement une audace réelle qui semble s'être envolée pour les soucis de distribution sur le sol américain et donc d'éviter la censure. Dommage. Néanmoins c'est loin d'être mauvais, il s'agit d'un thriller qui ne manque pas d'atouts à défaut d'être complètement aboutit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mars 2014
    8/20 :
    Cela fait déjà longtemps que Lindsay Lohan n’est plus la charmante demoiselle qu’elle était auparavant. Désormais, la miss a plutôt l’air d’approcher la soixantaine que la trentaine. Son visage a été détruit par la chirurgie esthétique (lèvres emplies de collagène, botox plein les joues) et ses seins sont refaits. Vulgaire et hideuse, Lindsay Lohan n’a aucune grâce. Hors, Lindsay se révèle être convaincante en interprétant Tara, une jeune femme sombrant dans la déchéance totale.

    L’acteur porno James Deen incarne ici Christian (son premier rôle au cinéma, hors de l’industrie du X), un personnage arrogant, pervers, odieux et détestable.

    Nolan Gerard Funk (que nous avions découvert dans les films d’horreur DEAD GIRL et BEREAVEMENT) tient ici le rôle de Ryan, l’ex compagnon de Tara. Fort heureusement, Ryan est là pour adoucir l’atmosphère glauque et malsaine du film. En effet, Ryan est un jeune homme avec lequel nous partageons le même avis : « Christian est une enflure. »
    Puis, Gus Van Sant fait une petite apparition en interprétant le psychologue de Christian.

    Dans THE CANYONS, les acteurs sont globalement convaincants. On pourra aussi remarquer que ceux-ci ne sont pas pudiques, car ils n’ont aucune gêne pour exhiber leurs parties intimes.

    Insatisfaite par le fait que Ryan ne soit pas aussi fortuné que Christian, Tara a décidé de mettre fin à sa relation amoureuse qu’elle entretenait avec Ryan et s’est installée avec ce salopard de Christian. Christian quant à lui, a énormément d’argent et possède donc un grand confort matériel (villa, voiture de luxe, énorme piscine). Tara est malheureuse car elle aime toujours Ryan mais s’efforce de vivre aux côtés de Christian.

    Le couple de Tara et Christian a la mauvaise habitude d’exercer de l’échangisme avec des inconnus. Christian considère Tara comme « sa chose » qu’il exhibe à la vue des autres pour pouvoir s’en vanter. Il n’y a pas d’amour au sein de ce couple mais seulement des parties de jambes en l’air.

    Dès le premier quart d’heures, nous assistons à une scène plutôt dérangeante, voire même agaçante (il n’était pas utile de filmer autant de détails) : Christian et Tara ont invité un jeune homme pour une partouze. L’invité se met directement à poil, s’assoit sur un fauteuil et regarde Christian faire un cunnilingus à Tara. Le jeune homme mouille alors ses doigts pour humidifier son pénis. Bref, que du bonheur (ironie). Le réalisateur Paul Schrader nous affiche bien trop de scènes portées sur le sexe, ce qui est en devient vite gonflant.

    Cependant, THE CANYONS dénonce certaines réalités, telles les personnes appartenant à un milieu aisé qui utilisent leur argent pour assouvir leur fantasme malsain et qui se dégradent peu à peu dans cette spirale infernale. Il est tout de même préférable de vivre avec peu d’argent mais auprès de quelqu’un que tu aimes et que tu respectes.

    La musique électronique sombre et pesante, composée par Brendan Canning, ressemble fortement à celle de Cliff Martinez (le compositeur de DRIVE et ONLY GOD FORGIVES).

    Le réalisateur Paul Shrader nous expose avec THE CANYONS, une vision péjorative de l’industrie du cinéma actuel, dans lequel, en tant qu’acteur, il est difficile de percer.

    Porté par une Lindsay Lohan compétente, THE CANYONS est un film intriguant, mais qui déçoit par ses scènes de sexe trop explicites, son atmosphère un peu plate et son manque de force scénaristique.

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    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Rassembler une ex-starlette cocaïnomane (Lindsay Lohan) et une star du porno (James Deen) sous la houlette d'un réalisateur de 67 ans dont l'heure de gloire est passée (Paul Shrader) : The canyons sentait le mauvais coup, la fausse bonne idée. Il semblait bien convenu de montrer à nouveau ce monde délétère dans lequel on fait des films sans s'intéresser au cinéma, où tout le monde est la proie sexuelle potentielle de l'autre et où personne n'est heureux. Le plus intéressant dans le projet était peut-être le projet lui-même (un financement en dehors des grands studios, une utilisation novatrice du crowdfunding - lire l'article de Slate

    Heureusement le film est tiré vers le haut par de nombreux éléments, et d'abord par son intrigue façon Liaisons dangereuse chez les riches, parfois brillamment agencée par Bret Easton Ellis, parfois bizarrement... la suite ici :
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Paul Schrader que l'on connait essentiellement pour avoir écrit les scénarios de "Taxi Driver" (1976) et de "Raging bull" (1980) aura eu au final une plus longue carrière de réalisateur que de scénariste. Suite au succès mondial de "Taxi driver", le scénariste prodige a enchainé quelques films remarqués et parfois contestés à défaut d'être de francs succès commerciaux ("Blue collar", "Hardcore", "American Gigolo","Mishima"). Depuis maintenant trente ans, Schrader s'est vu relégué dans une relative confidentialité. De son côté Breat Easton Ellis est l'écrivain sulfureux emblématique de la génération X, réputée désenchantée pour avoir grandi avec les débuts de la crise identitaire qui touche les sociétés occidentales, conséquence entre autre de la première crise pétrolière suivi de l'effondrement du bloc de l'Est. Ses romans dont le plus célèbre reste American Psycho (transposé au cinéma par Mary Hamon en 2000) évoquent une jeunesse sans repère idéologique, asservie au consumérisme à outrance et à la jouissance à tout prix. L'association de ces deux moralistes transgressifs semble à posteriori évidente et l'initiative de Schrader se révèle pour le coup judicieuse. Dans un Los Angeles désaffecté où les cinémas sont en ruines, déambulent Christian (Jimmy Deen) , Tara (Lindsay Dohan) et Ryan (Nolan Gerard Funk) unis pour le montage improbable d'un film d'horreur de série Z dont la vedette sera Ryan pistonné par sa petite amie Gina (Amanda Brooks), secrétaire de Christian fils de milliardaire improvisé producteur et obligé de suivre les séances d'un psy pour ne pas se voir couper les vivre par son paternel. spoiler: On quitte rapidement l'univers du cinéma pour plonger dans la relation destructrice qui va unir le trio entre domination de classe, jeux sexuels pervers, remugles d'amours passées jamais complètement éteintes et jalousie frisant la psychopathie. Êtres désincarnés évoluant dans des villas luxueuses sans âmes et des décors ensoleillés réfrigérants, les trois jeunes gens vont aller jusqu'au bout d'une descente aux enfers programmée
    . Le film a été vilipendé par la critique alors qu'il propose une variante post-modern tout à fait acceptable de grands films noirs comme "Les Tueurs", "Pour toi j'ai tué" ' "Assurance sur la mort" ou encore "Le facteur sonne toujours deux fois". Sans grands moyens et grâce à un casting original et crédible, Schrader montre, au contraire de ce qu'il laisse penser dans son introduction désabusée, que sa foi dans le cinéma est toujours aussi grande. Sa façon de filmer Lindsay Lohan dévoile un mimétisme troublant et émouvant entre l'ex- starlette des studios Disney revenue de l'enfer des drogues et Judy Garland autre enfant star des années 1940 dévorée toute crue par l'ogre tapis derrière le miroir aux alouettes d'Hollywood. Il faut donc réhabiliter de toute urgence le sursaut de créativité de celui qui reste un des esprits les plus féconds d'une industrie hollywoodienne sérieusement anesthésiée par l'abus d'effets spéciaux.
    Hakim1976
    Hakim1976

    95 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2014
    Ecrit par le romancier de American Psycho, ce thriller psycho-érotique laissait présager un pur navet avec sa photographie typique des téléfilms de Hollywood Night qui passaient sur TF1 au début des 90′s, sans oublier la présence de Lindsay Lohan! Ce long métrage réalisé par Paul Scharder (American Gigolo) a vu le jour grâce au crowdfunding, cette méthode pour obtenir des fonds supplémentaires grâce aux internautes, le budget de base n’étant pas suffisant. Et bien malgré une promo zéro, je suis dans le regret de vous dire que j’ai été agréablement surpris par The Canyons et cela pour plusieurs raisons.

    Suite: voir lien .
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2014
    Un bien triste feu d'artifices. Ceux qui pensent que Bret Easton Ellis n'en fini pas de radoter sur le caractère vicié et vide d'humanité, de la société américaine en général et de Hollywood en particulier, seront confortés dans leur conviction. Le scénario de The Canyons est une vague réminiscence des grands films noirs de l'âge d'or mais il n'en a ni la carrure ni l'énergie. Même avec des décors glamour, même avec des lumières tamisées, même avec des personnages malsains, paranoïaques ou franchement dingues, l'intérêt que l'on prend au film va décroissant au fil des minutes, d'autant que son vernis pervers/chic dissimule mal une intrigue banale à mourir. Paul Schrader -il est lointain le temps de La féline ou de Mishima- réalise en pilote automatique et ne semble pas plus y croire que ses interprètes, globalement mauvais. Il reste le générique de début à sauver, comme le symbole d'un eldorado déchu.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Quelle déception devant ce mauvais téléfilm aux allures de porno chic, Lindsay Lohan est juste elle-même, à savoir paumée, vaguement émouvante et bling-bling.

    Le casting est bas de gamme, aucun rôle charismatique, une intrigue à deux balles, des dialogues ringards et tous les clichés d’Hollywood dans le même panier. Bref, trois solutions : Paul Schrader est ruiné, il est atteint de sénilité précoce ou il est totalement has-been. Cette dernière possibilité me semble difficile à croire quand on connait sa filmographie et sans parler de ses plus grands films. Par exemmple, il y a un peu plus de 5 ans « The Walker » était un petit bijou d’élégance et d’écriture à côté de ce nanar. Il y a, peut-être, un message subliminal mais j’en doute.

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    Sildenafil
    Sildenafil

    77 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    The Canyons est un mauvais film style série B - avec une image filtrée genre cinéma des années 90 - qui se veut sûrement provoquant mais qui choque autant qu'un canapé chez Ikea. Côté intrigue, c'est pauvre et rempli de clichés.
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