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ptitmayo
37 abonnés
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1,0
Publiée le 6 juillet 2017
"The Canyons" revendique de dépeindre un côté hollywoodien auto-centré aux moeurs sexuelles très libres, en décrivant des acteurs et producteurs en pleine déchéance et pertes de repères, tombant dans un jeu pervers dangereux où la vie privée n'existe plus. Si l'ambition est louable, la concrétisation est très décevante, la symbolique initiale et finale de la désertion des cinémas et des théâtres étant la seule bonne idée de l'ensemble. Pour le reste, on assiste à un enchaînement de scènes insipides, longues, trop ou mal dialoguées et manquant singulièrement de souffle. Le scénario, faible et bourré de clichés, étire tout ce qu'il raconte jusqu'à obtenir une forme de léthargie ennuyeuse et soporifique. Il y a bien un effort dans la dernière demi-heure pour catalyser l'intrigue et mettre plus de tension mais ça ne fonctionne pas vraiment, le film n'offrant pas de surprises, se ratant sur pas mal de passages spoiler: (comme la mort de Cynthia ou bien le porno sombre du quatuor) et délivrant une conclusion inaboutie. Raté sur le fond, "The Canyons" n'est pas mieux loti sur la forme, entre une réalisation sous somnifère, des cadrages de débutants, un son pourri et une photographie laide (avec des images trop jaunes ou trop sombres parfois). Concernant le casting, Lindsay Lohan est parfaite pour incarner le désastre Hollywoodien, avec sa plastique plus ou moins naturelle, son visage détruit par les excès et son maquillage grossier. Par contre, elle n'a plus d'expressions faciales (ce qui n'aide pas dans le registre de l'émotion), trait qu'elle partage avec Nolan Gerard Funk (très lisse) et le pauvre James Deen, beau gosse mais piètre acteur de cinéma. Avec un tel scénariste aux manettes, j'attendais autre chose que ce film pas à la hauteur de ses ambitions en terme de contenu et complètement torché d'un point de vue technique.
Que pouvait-on attendre d'un film qui à fait sa promo uniquement grâce aux scènes de nue de Lindsay Lohan ? Bah finalement pas grand chose, le film est annoncé comme étant un thriller et bien je cherche encore cette partie pourtant le scénario est écrit par Bret Easton Ellis l'auteur du roman qui a donné naissance au film "American Psycho" mais bon là l'histoire est sans intérêt il ne se passe rien, il n'y a pas de tension et surtout aucun enjeu ce qui est embêtant pour un thriller pourtant faire un film sur l'abus des producteurs ou autres ça aurait pu être pas mal mais là ce n'est pas le cas c'est tellement insignifiant que je me suis même parfois demandé ce que j'étais entrain de regarder et dire que c'est un film produit en partie par les internautes...
Il y a du bon et du mauvais dans ce film. De très bonnes idées surtout mal exploitées, des scènes plutôt hot avec Lindsay. On a des relents des "Les nuits avec mon ennemi" malheureusement, on ne voit pas assez le côté psychopathe et dangereux du principal protagoniste. Des longueurs, bref, pas franchement mauvais, mais pas franchement bon non plus.
Franchement grosse surprise avec ce petit thriller pseudo érotique réalisé par Paul Schrader et sorti en 2013 duquel pourtant je n'attendais rien ! Rien en effet car déjà Schrader n'a pas réalisé que des bons films, c'est peu de le dire et puis car le film se tape quand même de sacrés mauvaises notes ! Mauvaises critiques que je ne comprends à vrai dire pas tellement puisque j'ai de mon côté trouvé le film assez riche. Nous suivons ici l'histoire d'une jeune femme qui se fait suivre par son mari producteur très jaloux. Cette dernière entretient effectivement un liaison avec un jeune acteur peu prometteur, ce qui ne va pas du tout plaire au producteur. C'est Hollywood, c'est les paillettes, c'est le monde du cinéma mais c'est surtout les faux semblants qui intéressent ici le réalisateur, ce qu'il se passe littéralement derrière les caméras. Et ça, il nous le fait comprendre dès le générique avec ces plans sur des cinémas abandonnés, comme si le cinéma lui-même était mort ; le cinéma n'étant d'ailleurs ici qu'un décor, qu'un contexte ou un prétexte à mettre en scène ces personnages tous plus toxiques les uns que les autres. D'ailleurs, Tara demande à un autre personnage si elle aime réellement les films, comme si, pour elle, travailler dans le cinéma était juste une manière de briller, de se mettre en avant, bien loin de la passion du cinéma que les divers métiers mis en avant (de manière peu élogieuse donc) dans le film peuvent représenter. Car effectivement, mis-à-part Tara, tous les personnages sont détestables et encore, elle aussi manipule énormément. Difficile alors de s'attacher vraiment à ces derniers mais là n'est pas non plus le but du film. Le but, enfin c'est du moins comme ça que je perçois le film, est de nous montrer cette décadence qu'est devenue le monde du show-business, sans pour autant en avoir un regard moralisateur. La caméra nous montre simplement l'univers du cinéma et des "stars" sous un jour très sombre, rempli de drogues et de sexe, ce qui correspond d'ailleurs très bien à la persona de Lindsey Lohan de l'époque qui subissait ce même déclin. Alors nous n'avons pas sous les yeux un thriller à couper le souffle mais je trouve le film réellement captivant car même si les petits twists sont prévisibles, la psychologie des personnages et leur évolution est quant à elle très bien écrite. Concernant le casting, nous avons donc Lindsay Lohan qui joue franchement très bien (je ne cesse de le répéter mais cette femme savait jouer, ce sont malheureusement ses frasques qui l'ont mise au placard), James Deen (alors la version porno hein) et le très beau Nolan Gerard Funk qui jouent également très bien. Je trouve donc que "The Canyons" est un film injustement détesté et qui possède énormément de bonnes choses !
Un film où les dialogues et les personnages sont d'une faiblesse rare! Le scénario et les interprètes sont inexistants, par contre le néant, lui, est bien présent! Sans aucun intérêt!
Ca m'étonnerait que ce film fasse une grande carrière aux Etats-Unis, pays à la pudibonderie légendaire. Mais soyez rassurés : rien que quelques nichons, rien de plus à voir. Pourtant, malgré un scénario assez "trashy" et des personnages "borderline" ou malsains, l'ensemble du film tient la route et on est pris par une sorte de suspens en filigrane, que l'on devine arriver mais qui en fait n'arrive jamais vraiment. Le personnage de Christian, joué par le sulfureux James Deen (dont c'est sans doute le premier rôle aussi habillé), est inquiétant et détestable à souhait. On regrette vraiment que la fin du film ne le mette pas définitivement et pour longtemps hors circuit... Dommage !
Après avoir défrayé la chronique par un passage par la case prison et ses amours lesbiennes (et alors ? Elle a bien le droit, non ?), "The canyons" semble marquer le retour en force de Lindsay Lohan. La pulpeuse comédienne, également productrice du film, si elle n'en continue pas moins à user de ses atours pour chauffer le spectateur, trouve enfin un rôle plus ambitieux et nous surprend agréablement par son jeu. C'est principalement ce que je retiendrai de cette histoire tordue qui est une sorte de "Mulholland Drive" du (très) pauvre où un fils de riche se prend pour un producteur de génie. "Arrêtez avec votre chic radical de jouer à l'art avec les dollars à papa" s'énervait en son temps Jean-Michel Basquiat. Le réalisateur Paul Schrader semble être bien d'accord, et nous aussi.
« The canyons » ne peut pas laisser indifférent. En lieu et sus du thriller sombre et érotique annoncé, voici un film d’une extrême froideur. Mais pas la froideur clinique des derniers films de Steven Soderbegergh (« Contagion », « Effets secondaires ») : une anesthésie émotionnelle, pas loin d’être funèbre, qui contamine la matière-même du film. On reste ébahi devant la mise en scène qui semble brouillonne, amateur, et qui frappe dès la première scène du film – mais plus encore, on reste médusé par la direction d’acteurs extrêmement… aléatoire. Le casting est un concours d’inexpressivité, où personne ne semble à sa place. Le plus stupéfiant est la performance de Lyndsay Lohan, qui ne semble pas être revenue de ses frasques. Son visage abîmé, sa voix rocailleuse et son corps reconstruit la font jouer comme un zombie. De quoi, déjà, faire de « The canyons » un film exceptionnel… mais pour de mauvaises raisons. Cependant, on aurait tort de s’arrêter là. Le film surprend énormément et suscite la réflexion. L’échec est-il artistiquement volontaire ? Le sous-texte du film incite à le penser. Dès sa promotion, « The canyons » se présentait comme un film racontant la mort du cinéma. Le vide du film ne peut donc qu’être l’expression de cette entreprise bizarre : en plus de la raconter, Paul Schrader exprime la mort du cinéma en démolissant sa « dernière » œuvre. Une bien étrange proposition.
The Canyons se trouve être aussi intéressant que le feuilleton Les Feux de l'Amour. Les deux acteurs principaux jouent aussi bien l'un que l'autre, je vous laisse juger leurs prestations. La seule note positive de ce film est la bande originale qui parvient à sauver quelques meubles, notamment l'ambiance. Brendan Canning et Me&John fontt un excellent travail et parviennent à donner une essence à ce long métrage. Voilà je pense que tout est dit.
En adaptant le roman de Bret Easton Ellis, célèbre pour ses Lois de l’Attraction ou American Psycho, Paul Schrader poursuit ses films dans le domaine érotico-thriller. Mais The Canyons reste bien sage. On ne ressent ni violence, ni pulsion sexuelle, ni âme meurtrie. En effet, les acteurs ne sont pas convaincants. Leur interprétation est platonique et égocentrique. Même l’ambiance musicale omniprésente n’atteint pas la tension désirée. Bref, le réalisateur ne dépasse pas la linéarité d’adaptation d’un bouquin en n’y donnant aucune vie et par conséquent perd peu à peu ses spectateurs. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
En arrière-plan de ce film, la mort d'un certain cinéma. Images magnifiques de cette déréliction, des clichés montrant quantité d'anciennes salles abandonnées, dévastées, en ruine, servent de support au générique et aux intertitres. Le scénario de Brett Easton Ellis n'est pas fameux, on se passionne assez mollement pour les turpitudes de ces âmes égarées dans un Hollywood déserté par la moindre parcelle de joie de vivre, de désir, de foi en quoique ce soit. L'amour est un jeu de pouvoir, le sexe, un dérivatif à l'ennui, la technologie, un outil de chantage. On se croit parfois devant une sorte de télénovela douteux (pléonasme), une version un peu trash et non censurée d'"Amour, gloire et beauté", voire un porno sans scènes de cul explicite. Lindsey Lohan, réputée infernale sur le plateau, tire son épingle du jeu et campe une vamp assez touchante. James Deen est souvent horripilant avec ses mimiques d'acteur porno - ce qu'il est effectivement. Les dialogues sont souvent très faibles, ce qui n'aide pas les comédiens. Je ne sais pas à quoi tient le petit charme qui pourtant irrigue le film ça et là. Ce n'est pas du grand art, ce n'est pas pour autant déshonorant. Une curiosité, quoi.
"The Canyons", même s'il comporte quelques imperfections, constitue un bon thriller psychologique, sur le thème du triangle amoureux. Le film dispose de bons acteurs : mention spéciale à James DEEN, qui réussit efficacement son intégration dans le cinéma tout public. En outre, "The Canyons" bénéficie d'une bonne mise en scène, et d'une excellente bande son. Le véritable point négatif demeure son dénouement final... Celui-ci nous laisse vraiment sur notre faim. La conclusion nous donne vraiment le sentiment d'être bâclée... C'est vraiment dommage, lorsque l'on voit l'ensemble du film.
Gros flop aux États-Unis où il n’a pas réussi à dépasser les 57.000 dollars de recettes, The Canyons a débarqué dans les salles françaises le mois dernier en traînant derrière lui, une sale réputation. Mais avec Bret Easton Ellis au scénario et Paul Schrader à la mise en scène, difficile de pas porter intérêt à The Canyons, d’autant plus quand Lindsay Lohan, en quête d’un énième comeback, décroche le rôle principal. Un choix osé et risqué qui décuple notre curiosité et se révèle au final, être l’unique bonne décision prise par les deux hommes. On se demande même comment l’auteur d’American Psycho et le réalisateur d’American Gigolo ont pu nous pondre un long-métrage aussi insignifiant. Avec l’histoire de Tara, actrice ratée coincée entre un producteur possessif et un ex envahissant, ils signent une oeuvre à l’intrigue aussi insipide qu’un mauvais téléfilm ou l’épisode d’un quelconque soap opera. Sans parler d’un twist final qui n’en est pas vraiment un. Côté casting, Nolan Gerard Funk qui incarne Ryan, le fameux ex, est le pire de tous. Son jeu catastrophique fait peine à voir. Même James Deen, acteur porno sans expérience dans le circuit traditionnel, est meilleur. Ce dernier n’est pas non plus une révélation mais au moins, il essaye d’incarner au mieux Christian, fils de riche complètement barge, hybride du héros de 50 Nuances de Grey et Patrick Bateman. Aux côtés de ces deux personnages têtes à claques, Lindsay Lohan est la seule raison valable de regarder ce pseudo film noir raté. Elle est fascinante dans la peau de Tara, désillusionnée par Hollywood avant même d’avoir tenté d’y percer. Elle a la beauté ravagée de ces anciennes stars de cinéma abîmées par l’alcool et la drogue. Avec le recul, on s’étonne moins qu’elle ait incarné...
Venez découvrir la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !
Un film qui à le mérite de faire passer le temps. Pas vraiment de surprise ni de rebondissements. C'est assez froid dans l'ensemble et l'histoire tourne uniquement autour des 4 personnages principaux. L'action pourrait se dérouler dans une salle de théâtre d'ailleurs. Lindsay est une actrice qui aurait pu aller plus loin. Son jeu reste bon. Mais dans l'ensemble‚ il n'y a rien de bien passionnant.
Avec le buzz qui a entouré cette production sulfureuse (Bret Easton Ellis signant son premier script pour le cinéma, Gus Van Sant faisant de la figuration, la diva trash Lindsay Lohan et l'acteur porno James Deen en têtes d'affiche...) Je me suis demandé pourquoi The Canyons n’avait pas eu droit à une sortie en salle dans nos contrés françaises. Maintenant je ne me pose plus la question et ne serais même pas étonné de voir la phase direct to dvd elle aussi passer à la trappe. C'est simple, techniquement, ça ne vaut pas plus qu'un téléfilm qui passerait en deuxième partie de soirée sur Paris Première (En même temps, avec 250 0000 dollars de budget on ne peut pas aller bien loin). Quant à Lindsay, son visage déformée par les substances illicites la décrédibilise dans son rôle de beauté faisant chavirer le cœur des hommes jusqu’à l'obsession. Ce n'est définitivement pas avec ce rôle que l'ex enfant chérie de l’Amérique va réussir à relancer une carrière totalement au point mort. C'est d'autant plus dommage que son jeu n'est pas si mauvais. Si l'on fait abstraction de la pauvreté de la réalisation, je pense en revanche que niveau script on peut se laisser prendre au jeu. L’écrivain nous propose en gros une variation de son dernier roman Suites Impériales. Avec le même décor (Hollywood) le même type de personnages et les mêmes intrigues. Mais bon sang, au risque de me répéter, qu'est ce que l'ensemble sonne cheap !