Basé sur une histoire véridique,se passant pendant la bataille d’Okinawa à Hacksaw Ridge sur la falaise du hachoir, (par ailleurs qui est le titre en VO du film).Tu ne tueras point frappe, de par les choix graphiques de son réalisateur Mel Gibson , que de part ces plans d'une violence cru qui, confirme l’authenticité artistique visuelle du cinéaste qui malgré les nombreuses critiques accumulées sur sa personne ces dernières année ne se laisse pas abattre et continue de nous surprendre .
La mise en scène est redoutable et nous plonge facilement dans l'enfer de la guerre avec une rare et forte intensité qui viennent donner un sacré brin de réalisme cruel à cette sauvagerie barbare .Je dois dire qu'il est impossible de rester de marbre devant un tel déferlement de violence et de sacrifice . Je suis rester totalement captivé pendant cette séquences de guerre imparable ou mon coeur ne cessais de bombardé à fond . Mettant en avant une photographie soignée et dans l'optique de rien nous cachés , c'est comme cela que l'on se retrouve vite saccadé face à tout ces soldats criblés de balles des pieds à la tête , mutilés ,décomposés , démembrés ,écartelés, éventrés , désagrégés ...
Sa en est tellement violent et réel qu'on à l'impression de sentir les chairs brûlés ainsi que la supure infectieuse de tout ces corps putride gisant sur le champ de bataille .Gibson ne fais pas dans la dentelle ni dans l'avarice et compte bien nous montrés les choses tel que lui les as imaginés .Sa tire à tout va et explose dans tout les sens , les balles fusent de partout , les corps eux explosent , brûlant , tout le monde hurlent , jurent en bref c'est apocalyptique , et en plus on a droit à quelques plan au ralentis histoire d'être sur que vous ne loupiez pas le spectacle . Devant tant de violence l'on est en droit de se demander si le film ne tombe pas dans une violence gratuite laissant aucune autre place que celle de la guerre .
Et bien à mon grand étonnement non, car l'élément le plus fort avec ce long métrage c'est que cette violence n'est pas juste gratuite et dénonce au contraire l'absurdité d'un tel déferlement de violence qui prendra la vie à tellement de personnes .Gibson donne une approche émotionnel à l’oeuvre en se basant sur l'innocence du héros plein de conviction paisible confronté à toute cette suranbondance de violence , comme si il voulait crier " Mais arrêter ne voyez vous pas que tout cela est pure folie !"
Tu ne tuera point se révèle donc poignant et efficace à pas mal de niveau ,surtout dans la séquence ou l'on voit Desmond posséder par un besoin insatiable de sauver tout le monde ; c'est à ce moment la que le héros prendra toute sa valeur et vibrera d’une humanité mystique . Outrepassant sa propre force et sa propre peur en chuchotant constamment " Juste un de plus" .Cette séquence qui est de loin ma préféré est magnifiquement développer , le courage humanitaire dont fait preuve Desmond instaure alors une réelle humanité de grandeur qui contraste superbement avec tout le reste et c'est la que le long métrage atteint une épure émotionnelle totale et saisissante .
Jusque la il est pour moi évident que Gibson maîtrise son film ,le faisant atteindre alors au moment du sauvetage ultime du héros une grandeur qui finis malheureusement par redescendre vers le bas à cause d'une séquence finale bâcler et également beaucoup trop empreint d'une foi religieuse . Nous voyons tout les soldats abattue alors à ce moment la guider par la foi du héros qui les rends plus fort et les guides vers le champ de bataille .On vois alors les américains battre les Japonnais avec des scènes au ralentis et une couleur d'image qui à changer et qui est devenue plus lumineuse avec un soleil perçant comme si dieu était avec eux . L'ont voit alors les soldats tous remonter à bloque et motivé et posséder par la lumière que dégage Desmond qui les guide vers la victoire , tel un berger qui guide son troupeau , la force est avec eux , dieu est avec eux ... j'ai trouver sa grotesque !
Après tant d'ingéniosité dans son développement comment Gibson à pu réduire son oeuvre à un truc si étriqué et tellement suréaliste voulant tellement mélanger la victoire américaine à la religion . Sa en a réduit le film qui se retrouve rabaisser par ce vulgaire final qui ne dure pas longtemps d'ailleurs . Sa aurait été beaucoup plus intélligent de faire terminer le film sur le fameux sauvetage ,Gibson aurait du faire en sorte que son héros se fasse blesser à la jambe à ce moment la ou aurait alors du s'en tenir à la réalité des évènements .
Je tient tout de même à souligner que le mec Desmond Doss , le vrai ,est un grand homme et un héros qui à tout de même sauver 75 vies et tout seul . Enfin Desmond à dit dans la vrai vie qu'il en a sauver 50, l’armée dit qu'il en a sauver une centaine : il a donc été décidé de garder ce nombre de 75 , MDR comment ils ont décidés sa.Bon 50,75 ou 100 , on s'en fou ,car en soit c'est juste énorme car le mec à sauver toute ses vies seul et sans armes en plus ! Ce qu'il a fais est juste extra ordinaire alors pourquoi en avoir tant rajouté sur le final et de façon si grandiose car le héros se blesse en renvoyant 2 grenades une avec sa main et l'autre d'un coup de pied dans un seul saut , pour donner un esprit de grandeur .
Je tient à préciser que dans la vrai vie c'est dans le bombardement allié que Desmond c'est fais blesser peu de temps après qu'il est fait son incroyable sauvetage . Bon on le sait c'est le cinéma qui veut sa , les histoires vrai sont souvent grossis et théâtralement exagéré , mais la franchement aux vue de l'histoire vrai qui est quand même déjà incroyable à la base et surtout au vue de ce que Gibson avait déjà fais et mis en avant pour ce film , avait il besoin de partir dans cet aspect divinatoire et exagéré sur son final ?!
Bon sa on le sait Mel Gibson, est toujours catégorique avec tout ce qui se rapporte au christique et ce qui touche à l’incarnation du Christ .Je comprend que cette histoire est captivé le réalisateur surtout quand on sait que Desmond était très croyant et refuser justement de porter une arme à cause de ses croyances. Il est donc normal que le film insiste un minimum sur la conviction religieuse du héros mais fallait il tomber dans une telle exagération et catégorisme pour autant sur le final, à glorifier lourdement les croyances catholiques comme seule voie royale vers le Bien.
SAM WORTHINGTON : "Comme tout homme, je crois en la Bible ".
Et il y a une autre chose que je trouve vraiment regrettable avec ce film , c'est qu'il coupe net après que le héros descende de la falaise du hachoir et j'ai pas u tout compris ce choix car il y avait plein d'autre point encore ouvert et qui mérité un point final et une concrétisation . Par exemple voir le héros enfin avec sa femme , voir le regard de son père sur lui et s'avoir si il est fier de lui , son frère à t'il survécu ? Et le sergent formateur incarnée par Vaughn qu'est il devenu ? et que pense t'il à présent de Desmond ? Trop d'élément sans réponse et qui aurait pu être clôturé en montrant le moment des décorations du héros qui aurait pu pour le coup mettre tout ses points que j'aborde en avant et les clotûrés proprement , et de la on aurait pu assisté à la fameuse vrai vidéo de la décoration de Desmond . Mais non Gibson à préféré laisser l'image se terminer sur Desmond élever vers les cieux en face du soleil qui l'accueille de sa chaleur divine , vraiment dommage .
Andrew Garfield, brille tout du long par une prestation captivante , mais je dois dire que j'ai mis du temps à apprécier ce personnage qui ma surtout agacer dans la première moitié du film à faire constamment ses petit sourires narquois et bête lorsqu'il s'adresse à ses chef . Je trouve sa pour le coup grossièrement utilisé car rien ne justifie qu'il se moque de ses supérieur de la sorte et après il est étonner qu'ils leurs tombent tous dessus , faut dire qu'il na pas aidé à la situation .De plus je trouve pendant la première moitié du long métrage son entêtement plus proche de la bétise que de la conviction .
Car sa conviction est contradictoire et surtout égoiste , car il participe malgré tout au carnage et vient même à être directement responsable de la mort de soldat Japonais . Exemple, quand son pote est sur le point de se faire tuer Desmond saute sur un soldat Jap pour le sauver puis le maintient et le tourne volontairement vers son pote pour qu'il le tue . Pour le coup il est directement responsable de la mort du japonnais et à pensais "il faut le tuer" , donc sa va à l'encontre de tout ce pourquoi il refuse de porter une arme , après à s'avoir si c'est vrai ou si c'est juste pour le film qu'il a fais sa mais je trouve cela mal élaborer .
Car refuser de porter une arme et vouloir tout de même suivre un entraînement militaire et participer au combat , je veux pas dire mais il est pour ma part facilement discutable de faire la description d'un contestateur de conscience tout en tenant un discours militariste , sa fais assez contradictoire . C'est un peu comme parler d'une personne à fond gauchiste qui vanterais les mérites du front national . Sinon , une fois sur le champ de bataille , je dois dire que c'est la que le personnage de Garfield (Desmond) , va se révélé aux yeux de tous et nous surprendre de part son incroyable ténacité et sa valeur humaine .
Il prendra la pleine mesure de sa conviction mais n'y reviendras malheureusement pas dessus , car le réalisateur lui donne obligatoirement raison ,comme si il n'avait rien appris de cette terrible expérience , alors que chacun aurait pu apprendre des autres . Les soldats apprennent la tolérance et Desmond lui aurait pu apprendre que quelques fois pour protéger ceux qui nous sont cher il faut s'avoir dépasser ses convictions pour défendre les gens qu'on aime , mais c'est sa foi qui lui donne raison et non l'expérience de la vie . Mais je tient à saluer le personnage qu'incarne Garfield .
Hugo Weaving ,ah la la la , bon sang qu'est ce qu'il a pu me faire frémir . Sa prestation est juste la meilleure de tout le film ; j'ai rarement vu une telle crédibilité , ils est complètement habité par son personnage (le père de Desmond) . En ancien soldat traumatisé par la guerre il est devenu alcoolique et violent , et se reproche d'être toujours en vie alors que ses camarades sont eux tous morts . Hugo Weaving est un acteur que j'aime énormément aussi fort et crédible en héros (V for Vendetta) qu'en méchant ( Matrix) , il est juste incroyable . Toutefois je regrette amèrement que son personnage ne soit pas plus exploité que sa , car la première partie du film repose sur lui et la relation ambigue qu'il entretient avec son fils , mais au final tout cela est mis de côté et n'est à aucun moment clôturé , je trouve sa dommage .
Le sergent instructeur incarnée par Vince Vaughn est impeccable , j'adore son personnage d'instructeur sévère et gueulard mais juste . Cela fais depuis un moment que l'acteur Vince Vaughn à quitter la comédie pour ce laisser aller à des films ou série (Voir sa performance dans True Detective saison 2) plus sérieux , et je dois dire que cela lui va comme un gant qu'il continue comme sa , je répondrais à chaque fois présent . Alors la aussi j'ai un problème avec ce personnage qui est tout simplement abandonner et laisser de côté à la fin , la aussi il manque une scène pour clôturé sa relation avec le protagoniste principal .
Sam Worthington le capitaine de la brigade est un personnage que j'ai pas mal apprécier qui est on peut le dire présenter durant la première moitié comme le salaud de l'unité vu qu'il veut faire dégager Desmond de son régiment . Mais le truc est que je comprend totalement son attitude , car en bon capitaine prêt à se sacrifier pour ses hommes et à tout faire pour préserver la vie de ses soldats , avoir dans ses rangs un homme qui refuse de porter une arme peut s'avérer fatal pour votre groupe . Au départ il tente la manière explicative lui faisant comprendre que sans arme il ne peut pas continuer l'armée .Puis voyant que cela ne fonctionne pas , passe à la manière sévère et pénale pour faire dégager Desmond . Puis finis par reconnaître la valeur de celui ci et en vient à un discours de paix et réfléchis d'homme à homme , perso j'adore .
Teresa Palmer que j'ai pu découvrir pour la première fois dans le rôle principal du film d'horreur Dans le Noir , campe la petite amie de Desmond Ross . Alors je dois dire que j'ai trouver son rôle quasiment inutile , j'ai pas trop compris l'intérêt de l'insertion de ce personnage qui ne sert vraiment pas à grand chose car peu utilisé , et qui la aussi est complètement délaisser par le réalisateur . je pense que son personnage aurait pu être beaucoup mieux employer et développer comme étant par exemple celle qui aurait réussi à refaire le lien entre le père et le fils ...
CONCLUSION :
Tu ne tuera point et sans équivoque un grand film du genre qui tombe malheureusement dans la maladresse christique addictive de Gibson . Pour ma part le film prenait des allures de chef d'oeuvre jusqu'à ce que le final viennent me faire retomber sur terre .Impressionnant de violence et de réalisme suivie techniquement d'une mise en scène surprenante. Tu ne tuera point restera une grande leçon humaine et un superbe monument au mort appuyer par des acteurs de qualité .Je ne sais plus ou j'ai lu sa mais sa ma interpeller et je dois dire que je suis d'accord avec cette déclaration :
""Visuellement redoutable, humainement fort, religieusement lourd."" 4/5 Très bien !!!