Lazarus Effect : les secrets du tournage

The Lazarus Effect tient son nom d’un personnage de la Bible, Lazarus, qui fut ramené à la vie par Jésus quatre jours après sa mort. A la fin de la bande-annonce américaine, on peut voir apparaître en flash "John 11" (Jean 11), qui est le chapitre de la Bible dans lequel cette histoire est évoquée.

L’intrigue de The Lazarus Effect n’est pas sans rappeler celle de L’Expérience interdite de Joël Schumacher. Dans ce film, un groupe d’étudiants décide de provoquer un arrêt cardiaque sur l’un d’eux, pour tenter de découvrir l’au-delà. Fan de ce film, David Gelb ne cache pas que The Lazarus Effect lui rend hommage !

Olivia Wilde, qui joue ici une étudiante en médecine, n’en est pas à sa première expérience dans le domaine du médical inexpliqué. En effet, la comédienne jouait 13 dans la série Dr House, une jeune interne qui tente de découvrir de quelle maladie énigmatique souffrent ses patients.

Jason Blum n’en est pas à son galop d’essai dans la production des films d’horreur. En effet, le producteur a déjà pris part à plusieurs projets du genre, comme Paranormal activity, Insidious, Sinister etc.

Deux des acteurs principaux de Lazarus Effect, Olivia Wilde et Evan Peters, avaient déjà joué côte à côte dans un épisode de la saison 5 de Dr.House, série dans laquelle Wilde tenait un rôle récurrent tandis que Peters apparaissait en guest.

En plus de réaliser un véritable film d'épouvante dans la veine du cultissime Re-Animator de Stuart Gordon, David Gelb a voulu pousser le spectateur à la réflexion sur le rôle de la science et des limites qu'elle doit se fixer quand elle joue ainsi avec la vie humaine.

Le film d’épouvante s’est toujours intéressé à la résurrection des morts. Des premiers Frankenstein en passant par les zombies de George Romero jusqu’à Re-Animator de Stuart Gordon, le genre s’est nourri de ces être revenus à la vie. Lazarus Effect apporte ici une nouvelle vision du retour à la vie en lui donnant une caution davantage scientifique.

Lazarus Effect est un film en huis-clos. Le long métrage se déroule entièrement dans un laboratoire où les protagonistes sont enfermés et doivent faire face à une dangereuse Olivia Wilde tout juste revenue à la vie.

Le producteur Cody Zwieg, qui a notamment produit les remakes La Colline a des Yeux et La Dernière Maison sur la gauche, déclare à propos de Lazarus Effect : "Les plus grands films d'horreur ne se contentent pas de chercher à susciter le frisson et à faire couler l'hémoglobine Ils abordent aussi des questions plus fondamentales, et primaires, sur les racines des peurs humaines. Tout le monde a connu un deuil, ou est obsédé par des événements du passé, et je crois que nous sommes tous fascinés par la question suivante : 'si l'on pouvait ramener quelqu'un à la vie, est-ce qu'on le ferait vraiment ?'"

Il s’agit du premier long-métrage de fiction de David Gelb, remarqué pour son documentaire Jiro Dreams of Sushi autour d’un maître japonais du sushi : "Je suivais la carrière de David depuis qu'il s'était révélé un étudiant de cinéma prometteur, et lorsqu'il a réalisé JIRO DREAMS OF SUSHI, j'ai fini par sympathiser avec lui", indique le producteur Matthew Kaplan, en poursuivant : "Je savais qu'il était parfaitement à même de passer à un long métrage de fiction. D'emblée, il nous a proposé de nombreuses idées et trouvailles visuelles. Il a vraiment compris le genre de film qu'on souhaitait faire."