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Philippe G.
24 abonnés
168 critiques
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5,0
Publiée le 20 octobre 2023
Quand Jean Yves Lafesse fait des émules, J Yves Lafesse quk aurait aussi été inspiré par I COMME ICARE, à propos des fameuses scènes de test de soumission à l'autorité.
Pou ceux qui ont un peu de logique, l'intrigue sera dès les premières minutes démasquée, ce qui enleve tout suspens , sans compter les longueurs interminable,
Une mise en scène sobre en forme de huis clos mais extrêmement réaliste. L'atmosphère de "compliance" est hautement malsaine et le scénario s’appuie sur plusieurs ressorts : jusqu'ou peut t'on aller par respect de l'autorité ? à quelle vitesse une manipulation un peu intelligente peut t'elle priver quelqu'un de son libre arbitre ? ou encore l'humiliation conduit t'elle automatiquement à la révolte ? Si on en croit les réponses apportées dans "compliance", l'âme humaine n'en sort pas grandie. Un film qui fait froid dans le dos et suscite le malaise mais fort bien réalisé. A classer dans les drames (pas vraiment thriller) psychologiques..... 4 / 5
Un film réellement effrayant, sans qu'il y ai besoin d'artifices. Une simple histoire vraie, complètement dingue, qui prouve que 60 ans plus tard, l'expérience de Milgram n'a pas pris une ride. La mise en scène allie avec maîtrise la vie survitaminée du fast food et l'envers du décor. Elle a même l'ingéniosité de retranscrire les dialogues des protagonistes, qui n'avaient pas pu être enregistrés par la police, en jouant parfois sur l'implicite. Le tout est donc très bien écrit et rapporté à l'écran. Cependant, visuellement, Compliance manque cruellement d'ambition. Entièrement focalisé sur l'efficacité, le film oublie presque que le cinéma est un art, au profit d'une rigueur documentaire. On se retrouve devant un film extrêmement intéressant, maîtrisé, mais laid, proche d'un téléfilm de reconstitution. Les acteurs, souffrant le chaud et le froid, n'aident pas toujours à sortir de ce sentiment et s'abaissent parfois au niveau d'un "le jour où tout a basculé"...
Je ne suis pas convaincu par ce huit clos qui relate un fait réel survenu au usa. Même si le réalisateur arrive à installer le malaise , le mal être avec succès le scénario n’est pas pour autant très intéressant il ne se passe pas vraiment grand chose sauf ces scènes un peu perverses et les réactions diverses des protagonistes , de la manipulation de l’être , et notre acceptation d’agir quitte à faire des choses folles impitoyable face à une forme d ’autorité. Le rythme est vraiment trop lent et j’ai l’impression de tomber dans une forme de débilité quand aux réactions des personnages. Je n’ai pas vraiment aimé.
Certains canulars téléphoniques marchent très bien et peuvent même faire des dégâts. Mais celui-ci a beau avoir été tiré, nous dit le générique, d'une histoire vraie, il parait peu crédible - du moins tel qu'il nous est présenté. De plus, on devine très vite la supercherie, à la différence des personnages qui se conduisent avec une rare stupidité. Tout cela gâche donc un petit film, dont la principale, et la seule, qualité est de nous montrer le fonctionnement interne d'un fasfood.
Il sera très difficile de juger des décisions prises dans un récit si extraordinaire. Mais la réalité rime avec vérité dans ce tourbillon cauchemardesque de la manipulation. Il s’agit du premier carton de Craig Zobel, mettant en place une narration qui pèse par des longueurs que l’on ne regrette pas totalement, au final. Il n’est pas tout à fait question de juger les diverses victimes d’un canular qui va trop loin, ni le manipulateur en question. Il est conseillé de s’interroger sur ce qu’une personne lambda, un inconnu serait capable de faire ou faire faire. Par le biais d’un téléphone, le discours traverse les pensées de personnes troublées. Nous avons notamment un manager, apparemment susceptible comme nombreux d’autres collègues, qui répond à l’influence d’une autorité « supérieure ». Oui, car le jeu ici se résume en une frénésie de tensions et de violence morale. On assiste à la perversion de la nature humaine. Se conformer à des ordres est intuitif, car nous savons nous positionner face à celui ou celle qui commande ? Une certaine hiérarchie s’installe alors pour faire comprendre l’absurdité du drame. En revanche, l’humiliation a bien été réelle et elle perturbe énormément. Voilà de quoi souligner une narration de haut niveau, sans pour autant négliger l’angoisse et la réflexion qu’elle procure. On aura vite fait de tourner en rond, rien qu’en en parlant. Le plus simple est de contempler, puis de se laisser guider par la compassion qui se dégage facilement dans l’intrigue. « Compliance » démontre ainsi la puissance d’un drame aux faits réels, malgré une cohérence difficilement digérable. Ce film aura de quoi mettre mal à l’aise, comme pour chacun qui saura éveiller son humanité lors du visionnage.
Dommage, le synopsis paraissait bien mais on passe tout le film à se dire "mais comment peuvent-ils être naïfs à ce point ?" Le scenario est tiré d'une histoire vraie (heureusement que c'est précisé parce qu'on ne peut pas croire une seconde que ce soit vrai) donc à voir pour le côté dérangeant voire malsain.
L'histoire ne valait peut-être pas le coup d'être racontée en fiction mais un documentaire aurait été plus judicieux.
Avec ses scènes dérangeantes et ses dialogues irritants "Compliance" ne vous laissera pas indifférent. Et si comme moi vous rentrez dedans, vous allez peut-être même vous sentir vraiment gêné, voir plus... C'est bien réalisé, très immersif et pour ne rien gâcher les acteurs jouent à merveille ! Surtout "Sandra", vous allez avoir envie de lui mettre des gifles ! --> Vous aimez le cinéma ? Vous aimez les quiz sur le cinéma ? --> Rendez-vous sur la chaine youtube " Movie Blind Test " ! 😉
Le film est remarquable d’efficacité et nous met mal à l’aise car le sujet traité, inspiré d’une histoire vraie, est grave. C’est l’histoire d’une gérante de fast-food qui reçoit un appel téléphonique d’un policier l’informant qu’une de ses employées a volé une cliente et lui demandant de la fouiller (complètement) en attendant qu’il arrive. Il s’agit d’une manipulation très brillante (par un pervers, bien sûr, bon père de famille) qui oblige des américains moyens, respectueux de la Loi et l’Ordre à faire des actes qu’ils n’auraient jamais oser faire (on pourrait traduire « Compliance » par soumission). Cela rappelle le film d’Henri Verneuil, « I comme Icare » (1979) qui relatait des faits similaires, où des gens ordinaires infligeaient des (fausses) décharges électriques à une personne car une autorité (ici scientifique) leur demandait. Il y a eu une vingtaine de cas similaires dans des fast-food aux Etats-Unis récemment et ce film a le mérite d’informer sur ces cas et de mettre à jour le mécanisme de lavage de cerveau. spoiler: Pour la petite histoire, le pervers du film est finalement arrêté : il est télévendeur d’assurances, d’où sa maîtrise pour contrecarrer les objections à ses demandes. . Un film dans la même veine que « Trust » de David Schwimmer et qui démontait les ruses des pédophiles pour s’emparer de leur proie.
Un film autant dérangeant par ses événements issus de la réalité, que étonnant par la qualité de sa réalisation. La casting est irréprochable, la musique poignante et les scènes marquantes impeccablement montées pour ne pas choquer.
une angoisse qui va crescendo et qui débute d'une manière totalement banale....surtout lorsque l'on sait que ce scénario est tiré d'une histoire "vraie".