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    Compliance
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    193 critiques spectateurs

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    jfby
    jfby

    21 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Que dire ... J'avoue que j'ai énormément de mal à dire ce que j'ai pensé. L'histoire est atroce et presque invraisemblable et pourtant ... Je pense que le plus triste dans ce film c'est de se dire que c'est une histoire vraie. Comment croire à des choses aussi grosse que spoiler: un flic qui demande à un homme de déshabiller de force une jeune fille et de lui faire une fouille au corps? sérieusement? et dire que c'est pas le pire
    . Ceci étant dit, la réalisation est plutôt intéressante et les acteurs vraiment très bon (avec une mention spéciale pour Ann Dowd). Mais j'ai toujours ce gout amer dans la bouche que j'ai eu durant tout le film, comment des personnes dotées d'un cerveau en état de marche peuvent se faire rouler à ce point, par des choses aussi énormes ?
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Compliance, cela signifie conformité, docilité, nous disent les dictionnaires. Ici, la traduction exacte serait plus précisément soumission et plus spécifiquement encore soumission à l'autorité. (Intéressant de voir une nouvelle fois le titre américain d'un film repris tel quel par les distributeurs hexagonaux, quand bien même il ne s'agit pas d'un mot du vocabulaire des élèves de 5° que demeurent la majorité des Français, comme pour " Inception" ou " Twixt"). Dès le générique, un immense panneau nous annonce qu'il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels. Les fidèles lecteurs de ces critiques connaissent ma réticence devant cet argument d'autorité (" Les Saphirs"), à plus forte raison quand il est assené de manière aussi péremptoire : le fait que l'histoire qu'on nous rapporte soit réelle n'exonère pas le réalisateur de sa responsabilité dans le choix de la façon de nous la raconter.
    Pourtant, dans certains cas, c'est la fidélité de ces fameux faits qui justifie la nécessité du film, qui s'il était une fiction, apparaîtrait comme l'exagération fantasmée d'un réalisateur soucieux de faire le buzz. C'était le cas de " 38 Témoins", très fidèlement adapté du meurtre de Kitty Genovese malgré sa transposition havraise, ou pour certains aspects, de "A perdre la raison", inspiré de l'affaire Geneviève Lhermitte. C'est le cas bien entendu ici, à tel point que la détermination de ma note dépendait de ce que Wikipédia me racontait de l'affaire du Mont Washington : si les épisodes les plus trash de ce huis-clos anxiogène avaient été inventés, je me serais senti odieusement manipulé. Vérification faite, tous les détails de l'histoire sont vrais, jusqu'à la phrase de Van à sa sortie du fast-food :"I have done something terribly bad". Seule différence, la serveuse était châtain et nettement moins mignonne que Dreama Walker, ce qui n'est pas non plus innocent...
    Entre 2002 et 2004, un homme s'est fait passer au téléphone plus de 70 fois pour un officier de police auprès de gérants de restaurants ou d'épiceries en accusant une des employés d'avoir volé, jusqu'à l'affaire du Mont Washington dans l'Ohio où le canular a dégénéré en viol, et a permis l'arrestation du coupable, un père de cinq enfants. Quand je traduisais compliance par soumission à l'autorité, je faisais implicitement référence à l'expérience de Milgram, fidèlement racontée dans "I comme Icare", où sous couvert d'expérimentation scientifique, des citoyens ordinaires envoyaient des décharges (fictives, bien sûr) de 400 volts à des cobayes qui avaient mal répondu à un questionnaire.
    En 2009, Christophe Nick avait produit un documentaire, "Le Jeu de la Mort", où il reprenait l'expérience de Milgram en remplaçant l'autorité du scientifique en blouse blanche par celle d'une animatrice de télévision. Tania Young, qui tenait ce rôle, avait un protocole d'une dizaine de phrases à dire pour vaincre la résistance des apprentis bourreaux. On les retrouve dans l'argumentaire du faux policier de "Compliance", un savant mélange de menaces, de promesses et de flatteries, en jouant du régime de la douche écossaise pour fragiliser ses interlocuteurs, aussi bien ceux qu'il devait convaincre de commettre des délits au nom même de la loi, que la victime qu'il préparait à accepter le pire.
    La scène du Mont Washington a été filmée par une caméra de surveillance diffusée depuis sur ABC, et Craig Zobel s'en est inspiré. Mais il l'a déployée avec tous les moyens du cinéma, privilégiant les plans serrés sur les personnages, les cadres qui comportent toujours un rayonnage ou un armoire en amorce pour suggérer l'exiguîté des lieux. Ce huis clos étouffant fonctionne, ponctué par la voix cauteleuse du prétendu officier qui répète en boucle ses arguments dans une ambiance hypnotique, et un sentiment pesant de malaise s'installe (il y a eu un départ violent dans la salle où je regardais le film). Craig Zobel a fait jouer les scènes sur deux plateaux connectés entre eux, Pat Healy disant son texte à l'aveugle qui était entendu sur l'autre plateau où jouaient Ann Dowd et Dreama Walker, et c'est cette distance qui rend possible l'acceptation de l'incroyable.
    Craig Zobel raconte : "Lorsque j'ai découvert cette histoire, je me suis écrié : "Je n'aurais jamais obéi !" Puis je me suis souvenu de certains tournages durant lesquels j'avais accepté sans broncher des décisions dangereuses pour l'équipe. Je me suis alors rendu compte de l'universalité du sujet." C'est bien le mérite principal de ce film âpre que de nous renvoyer à nos propres représentations, individuelles et collectives, de ce droit fondamental à la désobéissance face à l'arbitraire et à la perversion.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Basé sur des faits réels arrivés chez MacDonald, ce film est une bonne illustration de la facilité des gens de se soumettre à l'autorité. J'ai été passionné par les personnages et la façon dont les dynamiques se mettent en place entre eux. Recommandé !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    ca change des blockbuster américain mais l'histoire me laisse sans voix quelle crédulité! Le canular est pourtant réel. Comment peut-on manquer à ce point de lucidité et de pertinence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Horrible et nécessaire. Le premier plan de Compliance dit tout de la volonté de Craig Zobel ; qlq lettres qui barrent tout l'écran : "inspiré de faits réels". La suite n'est qu'une observation méticuleuse de la longue descente dans les chiottes de l'humanité d'une poignée d'employés d'un fast food, tirés vers le pire, compromission après compromission, par un faux flic au téléphone. Plans serrés, étouffants, qui plongent le spectateur dans un voyeurisme hideux à la limite du décrochage. Et puis vient la fin, un long gros plan génial de la directrice du fast food qui cherche à détendre l'atmosphère avec le juge qui l'interroge , yeux, joues, lèvres maquillés comme appartenant à un alien tout à sa bonne moralité / et des lettres qui envahissent à nouveau l'écran nous apprennent que 70 CAS de ce genre ont été recensés aux USA, visant toujours des fast food. Alors il devient évident que C.Z. a raison dans son excès, car cette abomination doit être vécue pour être interrogée. Elle nous dit beaucoup de la citoyenneté d'aujourd'hui, avec quelle facilité la conformité à l'ordre établi peut recouvrir toute référence morale. Il semble qu'on n'ait jamais retrouvé l'auteur de ces faits, mais il est clair que les employés des fast food devaient l'amuser, comme un prédateur s'amuse de proies faciles, sans doute en raison du caractère quasi militaire de leur management. Si cette séance sado-maso a une justification, et elle en a une, c'est de zoomer sur l'état d'une société en taisant tout commentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Drame psychologique inspiré de faits réels. On ressort un peu trouble par la réaction des personn(ag)es. Ce film nous fait réfléchir sur la frontière entre la légalité et l'illégalité... Les acteurs très convaincants. Âmes sensibles s'abstenir. Scènes psychologiquement perturbantes.
    Moise H
    Moise H

    20 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Je déconseille ce film qui est vraiment malsain et pervers. On voit juste une gamine se faire abuser sans que personne ne soit capable de l'aider et de réfléchir un instant. Stupide et révoltant, ce film traîne en longueur avec aucune surprise du début à la fin. Beurk!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Franchement je m'attendais à un bon petit film après avoir lu les critiques... Quelle déception!! Le premier quart d'heure est bien et on s'attend à ce que le film monte en intensité. Il n'en est rien! Tous les personnages ( à l'exception de deux d'entre eux) n'ont aucune évolution au cours de l'histoire. Ils sont soumis dès le début et le seront jusqu'au bout! On tourne en rond, il n'y a aucune surprise, on s'ennuie et plus l'histoire avance moins on y croit! Le réalisateur a cru bon d'afficher en énorme sur l'écran "Inspiré de faits réels" en ouverture, mais il a du oublier que le spectateur n'avait pas un cerveau d'abruti comme les personnages qu'il nous décrit. Car oui les personnages que l'on suit sont bêtes et nous n'avons très vite plus envie de les suivre. Je suis quand même resté jusqu'au bout , en pensant que la fin allait me surprendre, là non plus pas une seule étincelle... Triste film.
    Tout ça pour nous montrer que l'Homme est soumis face au pouvoir, franchement le 7ème art nous a fournis d'autres films bien meilleurs sur le sujet (en même temps c'est pas dur!) Revoyez "I comme Icare" ou "Salo" et vous comprendrez que "compliance" a bien peu d'intérêt!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Ce film est long, mauvais, invraisemblable et racoleur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    j'ai pas trop aimé le film sa fait froid dans le dos je suis un peu déçue je m'attendais a mieux
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Ça part d'une bonne idée mais l'enchaînement d'humiliations qui tourne mal devient de moins en moins crédible au fil de l'histoire. Dommage. Le fait que le film soit inspiré de faits réels pousse à regarder jusqu'au bout, mais on se demande tout de même comment c'est possible d être aussi naïf....
    erikson
    erikson

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Comment peut on avoir une critique négative sur ce film !
    Un huit clos aussi bien maitrisé avec un aussi petit budget, je souhaite à nos pauvres petits réalisateurs Français de s'en inspirer.
    A montrer dans toutes les écoles (éducation et pourquoi pas cinématographique Française !) , ce qui servirait peut etre à certains naifs de l'etre un peu moins et aux pervers d'etre un peu plus prudent ...
    On peut toujours rever .
    Mauve J.
    Mauve J.

    25 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2012
    Vraiment déçue. A part la mise en scène qui donne du corps au scénario, le déroulement est sans surprise voir horripilant.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2013
    On n’est pas surpris que ce curieux film soit sorti d’abord au festival de Sundance, où l’on n’apprécie rien tant que le bizarre et le bien-pensant... En fait, le film est une illustration du principe de la soumission à l’autorité, déjà illustré par la séquence la plus marquante d’un film d’Henri Verneuil, "I comme Icare", et par une émission de télévision passée il y a quelques années sur France 2, qui avait produit un tel scandale qu’elle est restée sans suite : un volontaire, dans le cas du film, ou plusieurs, dans le cas de l’émission de télé, soumettai(en)t un individu à des chocs électriques de plus en plus intenses, parce que le maître de jeu de l’expérience "scientifique" à laquelle il(s) croyai(en)t participer leur en donnait l’ordre. S’estimant couverts par une autorité supérieure, ils obéissaient, sans savoir que la victime était en réalité un comparse, un acteur simulant la douleur qu’il était censé ressentir. Le but caché était de voir jusqu’où iraient ces véritables cobayes, apprentis tortionnaires. Lorsqu’on leur révèlait le pot-aux-roses, on les interviewait sur leurs motivations, et c’était gratiné.

    Ici, la gérante d’un fast-food reçoit un coup de téléphone que lui passe un prétendu policier, lui prescrivant de fouiller l’une de ses jeunes employées, qui aurait volé une cliente. De fil en aiguille, cela va très loin, la pauvrette est déshabillée entièrement, puis laissée à la garde d’un autre employé masculin, puis à celle du fiancé de la gérante, et tous obéissent au "policier", qui est en fait un employé de banque, père de famille et... détraqué sexuel, la séquence culminant lorsqu’il ordonne au fiancé de fesser la fille pour la "punir", puis de se faire faire une fellation pour le récompenser d’avoir si bien obéi au policier ! Bien entendu, celui-ci sera démasqué lorsqu’un homme, employé du fast-food et possesseur, lui, d’un cerveau, refusera de prendre la succession de cette chaîne d’imbéciles naïfs, enverra promener ce faux policier qui lui demande "des trucs pas nets", et fera prévenir la véritable police !

    L’astuce du scénario consiste à ne pas montrer le faux policier pendant la première moitié du film, donc à ne pas révéler l’imposture, laissant le spectateur comprendre par lui-même qu’il y a imposture. Le défaut du scénario, c’est qu’on peine à croire que les personnages soient bêtes à ce point et avalent tout... bien que, dans la réalité, les choses se soient passées ainsi ! En somme, le vrai peut n’être vraisemblable, un autre l’a dit avant moi. Mais passons, et ne pinayons pas.

    Techniquement, presque tout le film est réduit à cette longue conversation téléphonique en temps réel et quasiment à huis-clos. Comme souvent, des cartons de début et de fin avertissent que tout cela est tiré de faits réels, mais peu importe, les États-Unis sont un pays de fous, de crédules et de barbares, où de telles choses n’étonnent plus.

    La réalisation est très classique, et très fauchée, ce qui ne nuit pas en l’occurrence. On s’étonne en revanche un peu que certains passages musicaux soient joués au violoncelle. On croyait que ce genre de prétention était typique des films français ! Mais la fin, superflue, est assez plate, où la gérante, poursuivie en justice par la victime, avoue qu’elle a tout gobé. On l’avait compris...
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2012
    un film fort, violent, la seule chose que nous devons apporter à nos enfants, c'est une éducation qui leur permette d'exercer dans toute situation leur esprit critique.
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