Compliance vient nous titiller sur la question de la soumission à l'autorité et interroge quant aux extrémités auxquelles une figure d'autorité peut bien emmener celui qui y obéit aveuglément. Cependant le film tire déjà de bien grosses ficelles pour garder une crédibilité intacte et ne va pourtant pas assez loin pour choquer à l'heure du cinéma d'aujourd'hui. Un sujet intéressant, développé sobrement, pour un film qui se laisse regarder.
J'ai trouvé le film excellent surtout du fait que ça soit inspiré d'un fait réel. Comment des gens ont pu être aussi stupide et naïf pour pouvoir faire des choses pareilles c'est vraiment très frustrant et révoltant, les gens sont ils aussi influençables que ça surtout que ça c'est reproduit près de 100 fois c'est incroyable... Pour revenir au film c'est un huit clos psychologique très réussi qui monte crescendo avec des personnages simples mais crédibles et des acteurs excellents.
synopsis: Un homme appel la gérante d'un fast-food, se prétendant lieutenant de police il accuse une jeune femme de 19 ans employé du resto, de vol sur une cliente. Va s'en suivre pour cette jeune personne de longues heures de soumission er d'humiliations, le personnel du restaurant s'adonnant un à un a des actes de perversité moral, physique et sexuel sur cette jeune personne sous le commandement de ce lieutenant de police.
Ma critique: Des les premières minutes on peine a croire à la crédibilité de ce film, en cause , la bêtise, la naïveté, et la soumissions des personnages que compose ce film. Cependant il est renforcer par la mention "D'après des événements s'étant réellement déroulés". A la fin du film on apprend que 70 événements du même genre sont survenus dans 30 états oO.... Personnellement j ai pu lutter jusqu'a la moitié du film en serrant la mâchoire, fronçant les sourcils tout en ayant une boule de pétanque dans l'estomac. L'insoutenabilité de ce film m'a fait visionner la seconde moitié en accélérer!!!
Conclusion: Si vous etes un pervers, un psychopathe, un malade mentale, ce film est fait pour vous!! Pour les autres ce film ne vous inspirera que haine, mépris et dégout!!!
(...) Sous une voix manipulatrice et une oreille perverse se met en place le stupéfiant huis-clos de Craig Zobel. Durant quatre-vingt minutes, Nous nous retrouvons séquestrés dans un cagibi, à la fois spectateurs vicieux et spectateurs déshabillés. Nous devenons des proies soumises au voyeurisme et au malaise, telle Becky et ses bourreaux, depuis la fouille au corps jusqu’à l’humiliation. (...) L’heure a sonné pour Craig Zobel, qui est passé maître dans l’art de la manipulation. Il signe ici un drame terrifiant, quasi-documentaire, porté par la gêne, le dégoût mais surtout la curiosité. Durant les quelques centaines de mètres de bobines; nos battements de coeur, nos ongles plantés dans l’accoudoir et nos regards dérangés lui appartiennent. (...
Une réflexion supplémentaire sur la nature humaine. Comment et pourquoi se laisse-t-on manipuler? A l'inverse, quels sont les causes et les buts d'une pareille manipulation? Le passage de l'anecdote à l'écran contient néanmoins quelques points faibles.
Avec ce premier film Craig Zobel, à la fois réalisateur et scénariste, frappe un grand coup. Avec le budget limité d’une production indépendante, il arrive à construire une histoire terrifiante de réalisme avec des personnages incroyablement banals et un huis-clos malicieusement malsain. Partant d’un fait divers sordide, Zobel construit une intrigue lente et sobre où l’horreur se développe dans la banalité du quotidien à peine ébranlé par l’évènement d’un délit de vol. Le réalisateur montre la grande force de l’autorité qui permet de soumettre et de manipuler sans aucune violence n’importe qui. Il reprend sous un autre angle la même mécanique qui présidait aux films de Oliver Hirschbiegel : « L’expérience » et de Denis Gansel : « La vague », tous deux tirés d’expériences réelles étudiant la force d’inertie de l’être humain face au pouvoir, au groupe et à l’autorité. Le film sans hystérie, ni effets quelconques instille lentement une ambiance délétère et malsaine où le spectateur comprend vite que ce qui se passe n’est pas normal et devine que tout cela va déraper dans l’horreur. Les acteurs tous inconnus permettent de se plonger totalement dans l’action et d’être sidéré de voir que les personnages pris dans leur quotidiens sont incapables de recul face à une situation qui vu de l’extérieur semble immédiatement anormale. Ce décalage ente ce qui nous parait évident et l’incapacité de ceux-ci à voir au-delà de leurs œillères, rend le machiavélisme de « l’agent Daniels » encore plus incroyable, tant il parvient à manipuler chacun séparément et à lentement les faire glisser dans des comportements aberrants par la seule force de la parole et de la suggestion. Un film d’une grande force narrative qui montre qu’avec un scénario solide, il est totalement inutile de dépenser de millions de dollars pour réaliser un bon, voire un très bon film. À regarder absolument et à méditer quant à notre capacité à ne pas nous laisser manipuler par les autres.
Oh my god! Je crois que c'est le film le plus ridicule que j'ai du voir. La naiveté poussé à ce point c'est juste complètement ridicule et irréaliste. On comprend en 15 sec que le mec au bout du fil n'est pas net. Une bonne grosse bouse qui mérite la pire note possible.
Au bout de 5 minutes on devine que c'est un pervers. S'ensuit laborieusement le spectacle de pauvres naïfs d'un canular où même ma concierge ne serait pas tombée dans le panneau.
L'histoire s'installe sur un fait divers réel et qui vaut son pesant de cacahuètes, mais la film en lui même est assez plat, et même si l'histoire méritait qu'on se penche un minimum dessus, elle n'est pas assez extraordinaire pour qu'on puisse en faire un film potable, là l'intégralité de l'histoire se passe au même endroit, les personnages sont très peu nombreux et les acteurs pas terrible en plus de ça, mais encore une fois c'est l'histoire qui veut ça, et ça aurait du freiner le réalisateur à en faire un long métrage.
L'histoire est attirante, mais l'ensemble se noie légèrement dans l'ennui et le non rythme. En clair, il faut lutter pour suivre jusqu'au bout, et juste pour savoir, je ne sais pas si ça vaut le coup.
Aucun rebondissement, personne ne débarque en chamboulant le déroulement de l'histoire, mais la tension de la situation dans laquelle une employé de fast-food est piégée est palpable. Le seul reproche, une fin un peu trop rapide spoiler: ils retrouvent qui est le coupable et hop! générique .
J'ai d'abord regardé ce film au second degré, me disant que c'était impossible que la gérante du Supermarket soit aussi bête pour se laisser manipuler par un homme qui lui demande de déshabiller un salarié, une jeune fille. Je trouve que ça saute aux yeux, qu'un homme se faisant passer pour la police te demande des trucs pervers à faire, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche... Mais apparemment, non! C'est inspiré d'une histoire vraie, et à la fin du film quand j'ai appris que 70 événements de ce genre se produit chaque année aux USA, ça m'a scotché... Voilà pour l'intrigue, après le film, disons qu'il est ennuyeux et très lent surtout... Le cinéaste se focalise sur des images, banales qu'on nous fait défiler... Bon point pour la photographie mais sinon ça devient vite ennuyeux. La musique nous endort aussi, j'ai l'impression que c'est fait exprès... Pour ce qui est des acteurs, je trouve que le jeu d'acteur n'est pas très difficile à jouer donc bon... D'ailleurs, ceux-ci ne sont pas charismatiques, encore un autre élément qui nous fait ne pas aimer le film. J'ai dû avancer plusieurs passages qui n'avaient pas d'importance, les conversations étaient longues. Conclusion, bonne intrigue mais film nul.
Un film pop corn et terriblement lent. Je suis restée passive tout au long du film, limite amorphe. C'est pour dire. Il traine et n'arrive pas à s'engager dans une intrigue, à la frontière de l'expérience à la soumission librement consentie. Dommage.
Pour ma part, le réalisateur et les acteurs n'ont pas réussi à m'y faire croire, je suis resté passif et sur ma faim. Mais l'histoire est néanmoins déconcertante et fait réfléchir. La réalité est parfois plus forte que la fiction, je retiendrai le fait divers et non le film. Craig Zobel a donc quand même réussi une partie de son art en laissant le spectateur plein de questions sur cette scène banalement représentée.