Derniers Avis : Compliance - Page 8

Bien qu'inspiré de faits réels, la naïveté des personnages m'a tellement agacé que j'ai eu envie
de zapper.

Un film au scénario improbable ....... mais tiré d'une histoire vraie ! En effet, on reste perplexe devant le manque de lucidité des différents protagonistes du film, notamment la directrice du fast-food. L'histoire est également un peu longuette ... bref, un film tant original qu'improbable

Ca partait d'un bon sentiment et puis plus aucune crédibilté...Je sais pas si les protagonistes sont nés la veille, ou si on nous prend pour des cons, mais ya un moment ou faut arrêter de pousser le vice ça en devient vexant et très énervant, du coup on a zéro compassion pour les personnages...

Je ne peux que répéter inlassablement ce qui a déjà été dit. On suralimente un fait divers afin d'en faire un film d'1h30. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose, attention, loin de là, seulement ici le sujet était bien trop maigre pour en faire un film louable ou même crédible. On coule lentement dans l'invraisemblable. Une obéissance aveugle, des scènes absurdes, des personnages complètement idiots et j'en passe.
Les vraies questions commencent à se poser dans les deux dernières minutes..
Ah oui vouloir faire un film c'est bien, mais sans racler le fond de la gamelle des situations les plus grotesques qu'on puisse entendre.

Une claque ! Et une leçon sur/contre la manipulation. Ça semble dingue, tellement dingue que durant tout le film on s'agace de tant de crédulité de la part des protagonistes... Choquant.

Si c'est un film sur la manipulation, c'est le spectateur qui est manipulé. Et apparemment à voir les notes des critiques, ça marche beaucoup plus qu'espéré.
C'est une véritable saloperie qui n'a rien à voir avec les véritables expériences sur le sujet. Il est invraisemblable qu'hors la présence d'une autorité, des individus lambdas se livrent à de pareilles obscénités.
Je suis fier de ne pas avoir eu la bassesse se regarder ce film jusqu'au bout et j'ai honte pour ceux dont la turpitude leur a permis de le faire !

En 1961, à partir de sa célèbre expérience, Stanley Milgram a réalisé un petit film éducatif, "Obedience". Ca dure 25 minutes et on comprend tout. 50 ans plus tard, en reprenant ni plus ni moins l'expérience de Milgram et en l'appliquant dans un environnement "réel", Craig Zobel a réalisé un petit film de fiction, "Compliance". Ca dure 90 minutes et on s'emmerde pas mal. Voilà encore un film marqué du sceau écrasant "inspiré de faits réels", apposé ici comme d'habitude pour susciter l'adhésion du spectateur hébété par ce qu'il vient de voir et qu'il a du mal à croire. Et le problème est bien là : on a beau savoir que "Compliance" se base sur la réalité, on a beau savoir que l'obéissance et la soumission à l'autorité peuvent entrainer un individu à se comporter au-delà de ce qu'il juge objectivement et moralement bien, on n'y croit pas. Craig Zobel développe son propos sans aucun souci de vraisemblance, comme si la marque "inspiré de faits réels" l'en exonérait complètement. On a aussi souvent l'impression qu'il se trouve le cul entre deux chaises sans trop savoir jusqu'où aller (jusqu'où pousser la perversité du manipulateur ? jusqu'où pousser l'humiliation de la victime ? jusqu'où pousser l'adhésion des intermédiaires ?). Ce manque de rigueur et, plus globalement, le manque de rythme du film déteignent malheureusement sur le jeu des acteurs, plutôt bons : malgré tous les efforts qu'ils font pour nous y faire croire, "Compliance" sonne désespérément faux. Ce qui fait que le personnage qui nous est le plus proche, c'est celui du policier qui enquête sur les évènements et qui est abasourdi d'apprendre que des faits similaires se déroulent un peu partout aux States. C'est là où le film devient finalement intéressant, en montrant comment, aussi incroyable et insoupçonnable que cela puisse paraître, un environnement familier ou une situation banale peuvent rapidement dégénérer et se transformer en un espace/temps de cauchemar, d'humiliation et de torture. A partir de cette bonne idée, Craig Zobel a réalisé un essai moyen : contrairement à celle de son personnage, sa tentative de manipulation à lui fait rapidement "pschitt".

Ce film nous montre à quel point l'homme peut aller dans ses extrêmes. Sans que ce soit montré à l'écran par une violence quelconque, c'est plus d'une façon psychologique dont est traité le sujet. Cependant, je regrette ce côté trop téléphoné. Au bout de quinze minutes, je savais déjà ce qu'il se passait car plusieurs indices nous mettaient trop sur la voie et je trouve ça dommage. Mais peut-être que ce point du drame était voulu car ce n'est peut-être pas l'un des objectifs du réalisateur. Je trouve aussi dommageable que l'on voit le visage de la mauvaise personne. Cela aurait été plus intéressant de ne laisser qu'une voix sur ce personnage mais bon ... Il y a quand même pas mal de bons points. Je pense notamment aux acteurs qui sont super convaincants dans l'ensemble ; la façon dont tout est filmé, je veux dire sur la forme ; le fait que ce soit un style assimilé (plus ou moins) à un hui clos ; ce côté Amérique moyenne sans bimbo et sans ados déchainés sur le sexe et l'alcool (par exemple) et surtout la bande originale. Cette dernière est garnie de très belles musiques (non connues) accompagnant à merveille les scènes concernées. En bref, j'ai passé un bon moment même si je pense que certains passages auraient pu être raccourcis (enfin ça dépend en fait ...) mais c'est une découverte à faire. Je ne pense pas qu'il ravira l'ensemble des cinéphiles car "Compliance" n'est pas destiné à toute sorte de public. 12/20.

Et voila un film tout droit sorti de la petite tête d'un gars qui l'a produit, réalisé et fais le scénario a lui tout seul, de quoi être rassuré sur le fait qu'il n'y a qu'une pèrsonne a pleindre !!! Nan mais sérieu, je veux bien que ce soit tiré de fait réel mais je doute fort que la 70è de fois ou ce genre d'affaire a été rapportée a la justice, que cela ce soit déroulé de cette manière. A croire que les pèrsonnes piègées dans ces affaires lâ n'ont aucune morale et ou connaissance des lois (Tous débiles et naifs ?!). Et le pire dans tout cela est de voir la prèss (critique prèss d'allociné) qui ont noté ce film, pour 50% d'entre elles, entre 4 et 5 étoiles sur 5. N'importe quoi ! Dés le départ de "l'enquête" on sait que c'est du n'importe quoi cette soit disante enquête! En plus la raison a tout ce qui s'y passe ne serait qu'un petit vol d'argent pfff!!! Enfin breff je vais m'arreter lâ pour ne pas spoiler. Mais pour ceux qui regarderont ce film je vous invites par la suite â lire les critiques de certain, dont celle de la prèss surtout.

L"intrigue repose dit le film, sur des faits réels similaires ; similaires peut-être mais il existe un gros doute quant au déroulement des évènements. L'histoire est abracadabrante. Imaginez qu'un flic vous téléphone et vous fasse faire le boulot à sa place. Déjà qui est au téléphone ? Quelle preuve qu'il est flic ? Et fouiller quelqu'un relève des institutions de l'Etat pas du quidam moyen. Le tout est assez répétitif et sans surprise. Ceci étant, les personnages jouent juste dans leur rôle respectif, même s'ils incarnent des citoyens au quotient intellectuel très limite et à la faculté de discernement proche de zéro. C'est bien tourné, bien monté. Un bon film sans crédibilité. Dommage car il porte à réfléchir sur la liberté de l'individu et à ses idées reçues relativement aux pouvoirs.

Un huis clos efficace qui analyse très finement la manipulation psychologique, et la soumission à l'autorité. Jusqu'où la collaboration peut mener? Ce film tiré de faits réels est une sacrée claque.

En voilà un film qui a l'air intéressant. A première vue, ça va clairement traiter de sujets délicats spoiler: ; manipulation, abus de pouvoir(s), criminalité sexuelle
; en bref un petit monde de tabous que j'apprécie voir dans certains films. A une seule condition toutefois : ça doit être irréprochable sur plusieurs plans. Premièrement, le plan réaliste: peu respecté dans le film, on a une fois de plus l'impression de voir quelque chose de dramatisé qui essaie tant bien que mal de se rapprocher au mieux de notions réalistes. Ensuite doit se ressentir pour le spectateur un côté réellement malsain là-dedans. Se sentir quelque peu énervé à certains moments ? Oui, c'est pas mal, mais où est la rage là-dedans? Pas une seule fois je ne me suis retrouvé en train de maudire ce faux représentant de la police, qui, cela dit en passant, est cramé dès le moment de son appel. En gros, c'est par le manque de ressentiment spoiler: envers ces maniaques sexuels (car les autres, on dira ce qu'on veut, savent tous très bien même inconsciemment que quelque chose cloche ici, je pense au fiancé de Sandra -forcément-)
. On se retrouve donc très vite avec quelque chose d'assez risible, qui manque de corps, de caractère, de puissance et de violence; surtout sur le côté psychologique, que je trouve faussement exploité.
Je reviens sur un petit point, qui est celui de l'appel téléphonique en soi : s'il s'agit bel et bien d'une histoire vraie, les gens sont tombés dans le panneau d'une manière tellement stupide que ça, ça n'arrive qu'aux States. Mais bref, admettons qu'ils soient assez idiots que pour tomber dans le panneau, le film étant basé, je dis bien basé, sur une histoire vraie, c'est sur le côté mystérieux du policier qu'on aurait pu s'inspirer, et sur lequel on aurait pu romancer l'histoire. Franchement, ce mec était beaucoup trop grillé que pour qu'on lui accorde la moindre crédibilité. Les acteurs tombent dans le panneau, d'accord. Mais s'il vous plaît, pas les spectateurs tout de même... S'il était logique que l'on se rende d'office compte - au bout d'un bref ou long moment - que cet inspecteur Daniels n'en était pas un, le film aurait pu prendre une réelle direction mystérieuse à ce sujet; nous faire patienter sur la véracité de l'identité du policier est une chose, mais il fallait d'abord nous vendre cette véracité, et l'assurer à 100% pour qu'on tombe droit dans le piège. Challenge difficile ? Certainement, vu la connerie de ces gens qui, visiblement ne se doutent de rien, vivent dans un petit monde rose plein de jolis animaux et qui jamais, jamais et pour rien au monde, n'aurait la force de se soulever contre quelqu'un qui, possesseur de pouvoir ou non, leur fait faire des choses improbables.
Encore un de ces films au sujet interpellant, et il se trouve qu'il n'est pas terrible. Une perte de temps car, rien à faire, pour ce genre de chose, il faut s'attaquer aux nerfs les plus vifs qui définissent les personnages. Basé sur une histoire vraie ? D'accord, mais alors vendez un petit peu de rêve (ou plutôt de cauchemar) sur les aspects psychologiques d'une part destructeur, d'autres parts détruits, des personnages.
Projeté sur un écran, ce film n'est pas non plus une bouse de l'année, mais voilà pourquoi il mérite un minimum d'attention; on s'attend à mieux, et on aurait aimé dire "c'était bien quand même", pourtant ce qu'il nous reste à la fin, c'est une esquisse à certains moments ratés, d'un film au grand potentiel (comme beaucoup). Un peu trop politiquement correct à mon goût, on aurait pu aller dans des extrêmes moins visibles, mais tellement plus violentes sur le plan émotionnel.

après avoir vu le film, on se sent encore abasoudir de voir de telles choses...de savoir que ca existe;;;

Le sujet est intéressant et peu pousser à une réflexion sur la société américaine.
La monté crescendo est très maitrisé
Mais quelques ressorts peu subtils et un peu grossiers viennent décrédibiliser l’ensemble pour le rendre presque risible à 2/3 du film !
Cependant ne dit on pas :plus c’est gros plus ça passe ! et peut être que moi qui critique la crédibilité de l’œuvre ferais moins le malin dans une situation similaire.
En résumé : un film peu soigné, dérangeant un peu complaisant et malsain .

Compliance, c’est un peu un film auquel on ne peut s’attendre. Quelque chose qui se pointe sous nos yeux et, d’une manière ou d’une autre, parvient à nous retourner l’esprit le temps d’un visionnage pour le moins haletant… Compliance, c’est l’adaptation de faits divers surréalistes qui, pourtant, ont bel et bien eu lieu à plus de 70 reprises aux Etats-Unis. On pourra d’ailleurs noter la présence de l’info « Inspiré de faits réels » au tout début. D’une manière ou d’une autre, cela constituera une sorte de moyen de toujours se dire que, bien que l’on nage en plein délire, toute cette affaire a véritablement eu lieu. Craig Zobel signe son premier long-métrage, avec cette œuvre pleine d’ambition qu’est Compliance. Dans sa réalisation, nous pourrons distinguer plusieurs formes d’ingéniosité qui créent toute la puissance du film… Tout d’abord, il est bon de savoir que Zobel n’a pas la prétention de certains cinéastes à vouloir diriger nos pensées. À vouloir nous faire éprouver une certaine complaisance quant à la perversion filmique qui se dégagerait de scènes de nudité. Nous ne sommes pas appelés à extérioriser notre instinct pervers mais à constater la folie de notre monde, brillamment dénoncée dans une des contrées les plus fournies en matière de demeurés : les USA. Dans Compliance, les personnages sont des demeurés. Des demeurés qui préfèrent obéir à quiconque se présente comme l’autorité, plutôt que courir le risque de devenir eux-mêmes victimes d’un système profondément aliéné. Un seul coup de fil – aussi acadabrantesque soit-il – et c’est une descente aux enfers qui est lancée. C’est tout cela qui se trouve dans le terme « compliance », fait d’obéir à des consignes bien précises. On ne peut le nier, en plus d’avoir sa place dans le top 10 des plus belles actrices de l’année – d’une façon malsaine on pourrait dire –, Dreama Walker demeure sans hésiter à la base d’une des meilleures performances annuelles. À plusieurs moments dans le film, on est à même de se demander ce qui a bien pu pousser une actrice de Gossip Girl à venir jouer sous une telle posture de faiblesse et d’humiliation. Son état de choc croissant nous pétrifie toujours plus que l’ahurissante tournure des évènements. Par ailleurs, l’une des réussites majeures de Compliance réside en sa capacité à nous faire douter de la réalité, tant par la débilité des personnages que par l’improbabilité d’un tel scénario. Pourtant tout est là, tout s’est déjà produit. Outre une certaine beauté visuelle qui se dégage de ce très bon Compliance, c’est la laideur d’une race humaine qui demeure brillamment dépeinte, dans cet appel téléphonique à même de bouleverser toute une vie. Grâce à des interprétations toutes plus convaincantes les unes que les autres, nous sommes mis dans une posture qui n’est pas des plus agréables. Un malaise qui nous donne envie de crier à l’injustice. De dénoncer l’imposture.