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    Les Chevaux de Dieu
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    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    "Les Chevaux de Dieu", sélectionné pour représenter le Maroc aux Oscars 2014 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, s'inspire des attentats suicides survenus à Casablanca en 2003. Ce drame tragique, qui a coûté la vie à 41 personnes, est abordé en suivant une partie des jeunes kamikazes depuis leur enfance dans le quartier de Sidi Moumen. Le film se concentre particulièrement sur deux frères, offrant ainsi un visage humain à ceux qui ont commis ces actes barbares.


    Le film est d'une grande intensité, car il met en lumière l'abandon total de l'État marocain envers les habitants de ce bidonville, un terreau fertile pour l'extrémisme religieux. Les jeunes, désespérés et démunis, se tournent alors vers les premières personnes qui leur accordent de l'attention. Malgré leurs efforts pour travailler, ils restent prisonniers de la pauvreté, ce qui les pousse à chercher un sens à leur existence. Le manque d'éducation les rend facilement manipulables, et au fil des années, on assiste à leur lente descente vers la radicalisation.


    Cependant, le film présente quelques faiblesses, notamment en sautant trop rapidement certaines périodes clés, comme la bascule du personnage de Yachine vers l'intégrisme. Malgré cela, "Les Chevaux de Dieu" est un film puissant qui expose avec réalisme et émotion les conditions qui mènent à l'extrémisme.
    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    8 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2024
    Un film glaçant sur des enfants pauvres du Maghreb qui grandissent et se font enrôler dans une organisation terroriste. "Nous aimons la mort comme vous aimez la vie" est une citation qui m'a marqué. Dès le début du film, le ton est donné avec ces gosses des rues qui se battent et ne se font pas de cadeau. Nous voyons la vie telle qu'elle est : violente et cruelle. Ces jeunes qui sont livrés à eux mêmes finissent par être dégoûtés de la vie, et ils se laissent embarquer dans l'islamisme et le terrorisme. Nous ne les voyons pas comme des coupables, mais plutôt comme des victimes manipulées. Ce qui est assez troublant, c'est que le film ne condamne pas leurs actes : il ne prend pas partie et nous montre seulement les choses telles qu'elles sont. Cela ajoute encore un peu plus au malaise, et c'est réussi.
    Bersweiler13
    Bersweiler13

    37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2023
    Basé sur une histoire vraie, film poignant ! À voir la première partie et superbe la deuxième plus longue mais il y a tellement de choses à tirer de se film
    Ninjaxo2010
    Ninjaxo2010

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2023
    Super chef-d'œuvre très artistique !
    Cela dépeint bien comment certains principes se mettent en place au sein de la société du monde d'aujourd'hui quand tout le monde est visé par la mondialisation.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2021
    Les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca ont fait 42 morts et des centaines de blessés. Ils ont inspiré un roman « Les Étoiles de Sidi Moumen » à Mahi Binebine que Nabil Ayouch et Jamal Belmahi, le scénariste, ont porté à l’écran. La mise en scène élégante du réalisateur procède par petites touches à la progressivité d’un récit tragique. Il décrit comme la misère des bidonvilles n’offre aucune structuration ni épanouissement à des adolescents plongés dans une misère à la fois matérielle, sexuelle et projective. Ainsi, les rencontres de football sur terrain vague finissent en bagarre et des clans se forment autour de petits caïds. La suite est l’engrenage courant : la prison, la radicalisation, … Dans sa première partie, le film développe à la fois avec tendresse et réalisme, des personnages dont chaque petit événement peut les faires basculer d’un côté ou de l’autre de la ligne blanche. Agaçants mais attachants ils sont juste montrés, sans jugement moral ou discours de bon aloi. Dans la deuxième partie le ton devient grave et dépassionné. La description de l’impact du discours radicalisé sur ces jeunes devenu adulte est remarquable. D’abord le prêche supprime la ligne droite puisqu’il n’est plus question de la franchir, puis les entraine dans un monde où la prière alterne avec le discours militant, entrecoupés de récréations et d’agréables repas. Tout cela sans jamais donner l’occasion à ces jeunes hommes de lire le Coran dans le texte. L’immense talent du cinéaste nous livre des respirations vénéneuses comme la séquence de la mise au vert dont le départ vert la mort fait un parallèle avec un troupeau de mouton dont chacun connaît le futur. La dernière scène entre les deux frères est bouleversante, comme le dernier plan aérien sur le bidonville dont sont issus les martyrs. Mais là aussi, point de jugement ou de discours, Ayouch préférant l’émotion d’une tragédie fataliste. Le choix des deux frères, acteurs amateurs, pour incarner ceux du film, Yema la mère, femme exceptionnelle au quotidien qui porte la famille à bout de bras, interprétée avec force et réalisme par Fatima El-Kraimy, et en général une direction d’acteur précise qui force le respect apporte un réalisme certain à ces portraits. En ajoutant la fluidité de la mise en scène, les très belles images d’Hichame Alaouie et une musique toujours pertinente, Nabil Ayouch livre un grand film dont le thème et les images qui l’illustrent, s’imprimeront durablement dans la mémoire du spectateur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Les Chevaux de Dieu est un film qui montre de nombreuses histoires en une. Il s'agit de la façon dont les enfants sont devenus des terroristes, mais c'est bien plus encore. C'est sur la pauvreté, sur le combat de l'esprit pour la paix dans un environnement aux choix et aux opportunités limitées. Soit tous dans le crime, soit tous dans les mauvais aspects de la religion manipulée ou au milieu et être giflé jusqu'à ce que vous soyez poussé à l'extrême. Là où les loups comme dans toutes les nations sont prêts à recruter ces jeunes gens pauvres, non instruits et sans espoir avec une promesse de richesse dans ce monde ou dans l'au-delà. En fin de compte chaque armée ou gang est rempli de ce genre d'hommes même s'il peut y avoir une grande différence bien sûr dans la pauvreté ou le désespoir des jeunes hommes ou femmes en fonction de l'endroit où ils ont grandi et résident. Le besoin d'un sens de l'orientation et du but. L'amour et la peur chez un chien mangent le monde des chiens. Comment rester propre dans autant de saleté ?. J'adore la façon dont ce film donne une voix à cette réalité. C'est aussi ce qu'est l'art d'exprimer ce qui doit être exprimé ou donner une voix à ceux qui crient mais ne sont ni vus ni entendus. L'expression est ce qui évite d'imploser ou d'exploser et de porter tant de poids. Le réalisateur a ce privilège d'expression que les gens du film n'ont pas. Mais quand même ça donne une voix même si ce n'est pas directement la leur. Espérons ouvrir les yeux de personnes qui ne connaissent pas ces vies et la complexité de la vie en général...
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Un gros travail de Nabil Ayouch et son équipe pour reconstituer le bidonville de Casablanca dont étaient originaires les auteurs des attentats de 2003. Beaucoup de réalisme dans la réalisation à faire participer la population locale y compris pour les rôles principaux du plus jeune âge jusqu'à leur décès. Un scénario efficace pour montrer l'endoctrinement par des islamistes radicaux bien que j'ai préféré "Hadewijch" de Dumont plus profond ou "L'attentat" de Doueiri plus percutant. Ça manque d'émotion et d'originalité pour faire la différence...
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2020
    un film qui raconte l'endoctrinement islamiste dans les bidonvilles de Casablanca….On voit la misère aussi vraie que si on y était, au début du film, avec des jeux de football entre garçons (il n'y a que deux personnages féminins dans le film) ….c'est filmé comme si les images étaient anciennes dans les années 80, peu nettes et décolorées, mais cela s'améliore au fil du temps , puisque le film va jusqu'en 2003 le film nous décrit le passage de l'enfance à l'adolescence puis à l'homme affirmé physiquement et moralement….C'est un très beau discours politique que nous propose ce film, un film sans concession où l'on répète le nom d'Allah comme une sorte de diktat ...Je cite "je ne crains qu'Allah" Cela devient même éprouvant pour les nerfs à certains moments.. Ce sont des tragédies humaines que nous dévoile le film, du bidonville au sacrifice ultime….C'est un film d'une grande justesse, basé sur des faits réels… Même si le sujet appartient désormais au passé, il apporte un émouvant éclairage sur ce moment d'histoire qui a angoissé le Maroc;....Je conseille…..
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Douze ans après Ali Zaoua, Ayouch reprend la direction de jeunes acteurs. Il est toujours question de bidonville et de tours jumelles, même si elles sont tombées entretemps et qu’il en esquisse la chute ici, mais il y a ”presque” une bonne raison à ça : si Ali Zaoua se faisait le présage d’une violence future (ce qui n’a pas raté avec deux des trois jeunes acteurs devenus délinquants), Les Chevaux de Dieu sont une rétrospective, la proposition d’un passé fictif pour quelques terroristes s’étant faits sauter à Casablanca en 2003.

    Pour donner du contexte, Ayouch a donc évidemment dû trouver des enfants et n’a pas eu le choix que de consacrer un chapitre au 11 septembre, pour une fois que la matriarche de la maisonnée regardait autre chose que des feuilletons à la télévision dotée de sa parabole toute neuve. Mais le symbolisme déborde : Ayouch a beau nous montrer de forts beaux parallèles entre l’enfance et l’âge adulte et illustrer les cercles vicieux par des plans dronés faciles mais bien vus, ses gamins sont grotesques. Pas caricaturaux, car ils sont trop vrais au contraire, mais on ne les voit que fumer, boire et jurer, sans la tendresse que cachaient par exemple les décombres d’Ali Zaoua.

    La jeunesse n’a donc pas la part belle, ni la plus grande, dans ce Des Hommes et des Dieux qui ne sait pas cerner la radicalisation autrement que par la rupture, comme si on n’avait pas su comprendre comment l’Homme pouvait se laisser manipuler. L’ambiance est profonde, heureusement, et garantit qu’on ne s’ennuie pas : le monde qu’Ayouch a élu pour domicile est on ne peut mieux traduit par des interprétations quasiment familiales, mais le propos est mal garanti.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Le réalisateur porte à l'écran une idée majeure :Un enfant pauvre et ignorant est absolument une bombe à exploser.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Touchant d’humanité, intelligent dans la stratégie de son invitation au voyage, puissant dans sa dénonciation sociopolitique, et terrifiant de réalisme et d’intimité, cette gifle nous embarque dans la vie de quatre potes, dont deux frères, dans un bidonville de Casablanca, et sur le chemin qui les fera s’exploser dans un restaurant espagnol de la ville au nom d’Allah.
    La première partie se consacre à la misère tragique, poignante, sans espoir d’un taudis périurbain et du règne sans vergogne des lois de l’arnaque, des trafics, de l’oisiveté et des petits boulots d’esclave. Quand l’un d’eux revient de prison, lettré, déterminé, salvateur et barbu, s’ouvriront alors la providence matérielle et morale, la discipline, la fraternité, l’espoir des vertus et du futur, basés sur les chimères religieuses si accessibles à ceux qui n’ont rien. La partie consacrée à l’école islamiste est bien sûr la plus étourdissante par le vécu personnalisé des protagonistes, chacun y répondant différemment, jusqu’à leur préparation suicide à devenir des Chevaux de Dieu (Djihadistes promis au martyre). Elle soulève aussi la conscience d’un mécanisme mondial assassin et conséquent, avant l’abominable conclusion, nous livrant à l’issue fatale où mort et douleur seront les seuls gagnants, dans tous les camps.
    Une analogie avec l’embrigadement des jeunes Nazis et autres écoles du fanatisme de l’histoire est manifeste, et tient au moins le courage ici de décrire un des mécanismes de notre guerre actuelle. Cette courageuse, excellente et puissante fiction Marocaine, s’inspirant du quintuple attentat à la bombe à Casa en 2003, est à la fois une aventure humaine, un quasi-reportage d’un réalisme époustouflant qui gênera sans doute nos certitudes de salon, et un cri d’alarme d’un ordre mondial dramatique et suicidaire.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2017
    Pour réaliser Les chevaux de dieu, Nabil Ayouch s’est inspiré des Étoiles de Sidi Moumen, un roman de Mahi Binebine relatant les cinq attentats-suicides du 16 mai 2003 de Casablanca. Les poseurs de bombes étaient tous habitants de Sidi Moumen, un bidonville voisin.
    Traiter de la radicalisation religieuse au cinéma n’est pas une mince affaire. Ce sujet, éminemment délicat et contemporain, est plus adapté au format du documentaire qu’à celui du long métrage de fiction. Avec Les chevaux de dieu, Nabil Ayouch tente de s’en emparer. Si l’épilogue est d’une remarquable pudeur et justesse, tout ce qui le précède semble d’abord éviter le sujet avant de s’y frotter par petites touches.
    Le préambule des Chevaux de dieu, composé de courtes scènes répétitives, frôle le hors sujet. Sa longue durée sera ensuite compensée dans le récit par des ellipses. La première ellipse malheureuse est celle qui concerne le retour d’Hamid de prison. En deux ans d’emprisonnement, Hamid s’est radicalisé. Sans la moindre image sur cette période d’incarcération, Nabil Ayouch réduit à un fait un sujet passionnant qui justifierait à lui seul un long métrage ! Ensuite, le processus de radicalisation des proches d’Hamid commence. Là encore, le réalisateur joue d’ellipses malheureuses. La radicalisation progressive attendue et réelle se mue en un endoctrinement par à-coup irréel.
    Le sujet passionnant des Chevaux de dieu méritait un bien meilleur traitement, dommage.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Excellent film, qui reste un film et non un documentaire. On ne peut éprouver que de la sympathie et de la peine pour ces pauvres jeunes, qui sont des victimes dans leur trop courte existence. On voit bien comment les fanatiques recrutent grâce à la misère, les drames personnels, le manque total de perspective et d'espoir d'individus, qui ne sont pas forcément des êtres faibles et influençables. Pour eux le lavage de cerveau, dont ils sont victimes ne représente plus qu’une planche de salut.
    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2016
    Critique de "Les chevaux de Dieu".
    La dramatique histoire de deux frères vivant dans les bidonvilles de Casablanca avec leur famille, qui tombe dans la spirale de l'islamisme. Un film qui traite bien de la radicalisation en Islam. On nous comment la pauvre dans les bidonvilles. On découvre la facilité avec laquelle des jeunes sans problème sont transformés en machine à tuer. Un film terrifiant mais touchant. 4/5
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2016
    Une sorte d'Il était une fois au Maroc, certes plus linéaire, Les Chevaux de Dieu impressionne, déjà par les magnifiques plans et le dynamisme de la mise en scène, ensuite par la façon de traiter le sujet. Vous vous attendiez à une démonstration contre le terrorisme? Ce n'est pas seulement ça, c'est aussi l'histoire d'un groupe d'amis qui essayent de faire leur chemin pour sortir de la misère. Avant d'être un plaidoyer contre les fanatiques religieux qui récupèrent la misère du monde pour l'instrumentaliser en arme, c'est avant tout une grande fresque d'un monde qu'on sait exister tout en fermant les yeux sur son existence.
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