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Aspro
14 abonnés
357 critiques
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4,0
Publiée le 14 octobre 2013
C'est dans les bidonvilles marocains que les frères Yachine et Hamid grandissent dans un monde de drogue et de criminalité. Un film horrible dans lequel une communauté frappée par la pauvreté devient un terrain fertile pour l'intégrisme islamiste et l'extrémisme.
Inspiré par le roman Les Etoiles de Sidi Moumen par Mahi Binebine, Les chevaux de Dieu raconte l'histoire de deux frères qui grandissent dans un quartier pauvre de Casablanca. À un âge précoce, ils se familiarisent avec la drogue et le crime. Grâce à un mélange de pauvreté, d'insatisfaction et de fureur, ils deviennent fascinés par le fondamentalisme islamique et décident de devenir des martyrs d'Al-Qaida. Personne n'est né pour être un martyr. Le film peut être considéré comme une étude sur les motivations des terroristes: comment font-ils pour atteindre un point où ils veulent donner leur vie lors d'une attaque? Un film qui sème la compréhension des terroristes islamiques est automatiquement controversé. Mais c'est une réalisation intelligente de la part de Nabil Ayouch qui parvient à convaincre le spectateur non seulement à comprendre les protagonistes, mais aussi de sympathiser avec eux. Le film ne les condamne pas, nous ne pouvons simplement pas juger.
Nabil Ayouch nous offre un "docu/fiction" sur l'endoctrinement de l'islam radical avec des acteurs non professionnels issus du bidonville de Sidi Moumen qui sont d'une incroyable justesse !! C'est un film dur, mais réaliste, tout en finesse et subtilité ; passionnant et sans parti pris. ★★★★ = très bien
Personnellement je n'ai pas du tout accroché, persister a en faire des victimes pour expliquer leur actes ne fera en rien avancer les choses...beaucoup de scènes totalement inutiles, en particulier celle du "viol"
Même si le sujet n'est pas nouveau et a été souvent traité, une piqure de rappel n'est jamais inutile sur la façon dont les " fous de dieu", les islamistes radicaux, vont lâchement recruter dans le terreau de la pauvreté et de l'ignorance de pauvres jeunes gens à qui ils promettent un paradis merveilleux auprès d'Allah.... Le lavage de cerveau est terrifiant et une fois l'embrigadement commencé, il est difficile voir impossible de sortir des griffes infernales de ces malades du Jihad. Édifiant, et nécessaire à la compréhension de cette dramatique manipulation...
A l'image du film "Désintégration" de Philippe Faucon, "Les Chevaux De Dieu" nous expose le mécanisme psychique amenant un individu à la radicalisation religieuse. Bien qu'ici le contexte soit très différent, puisque l'histoire se déroule dans les quartiers difficiles de Casablanca au Maroc, on y retrouve bons nombres d'éléments assez similaires. On peut louer le travail de Nabil Ayouch car le mécanisme d'évolution vers la radicalisation est très bien mis en avant, cependant le gros de l'histoire manque cruellement de contenu. En effet, on retrouve le même univers que dans "Désintégration", où le réalisateur semble trop obnubilé à vouloir expliquer de façon claire le phénomène de radicalisation et cela au détriment d'un contenu plus riche sur le quotidien des protagonistes principaux. De ce fait l'histoire est un peu ennuyante.
C'est un processus méthodique que rapporte le réalisateur autour du prosélytisme des prêcheurs radicaux, après les attentats du 16 mai 2013 de Casablanca. Si la complaisance vis à vis du mouvement n'est pas de mise, l'absence de recul du cinéaste porte parfois à une certaine compréhension, pour ne pas dire tolérance. Peut-être pour mieux nous mettre en garde contre ce système aussi efficace que spectateur d’analyser les tenants et les aboutissants d’une telle tragédie. Les bonus Un excellent making of qui nous montre l’envers du décor et permet au réalisateur de s’expliquer sur sa démarche, et sa manière de travailler pour en savoir plus
Jamais le cinéma marocain a été à son maximum ... J'ai été le voir à son avant-première marocaine et je peux vous dire que bon nombre de personnes ont étés choquéees par son niveau de violence physique et psychologique. La mise en scène est excellente, les acteurs très bons alors qu'il sont inconnus du public et la musique tonitruante. Je pense cependant que le film mérite l'interdiction au moins de 12 ans. La fin m'a laissé bouche bée par sa force... Un film anti Zero Dark Thirty
J'AI VU CE FILM HIER APRES-MIDI - LE REALISATEUR MONTRE TRES BIEN LE "RACCOLAGE" DES JEUNES EN DIFFICULTE PAR CES RELIGIEUX FANATIQUES QUI LES COUPENT COMPLETEMENT DE LEURS FAMILLES, DONC DE LEURS REPERES ! CELA FAIT PEUR ET EXPLIQUE BIEN LE PARCOURS "ENCADRE" JUSQU'A L'INEVITABLE, L'ATTENTAT ! UN DEBAT S'EN EST SUIVI AVEC DEUX MAROCAINS VENUS EN FRANCE APRES LEUR ADOLESCENCE ET CONNAISSANT BIEN LE BIDONVILLE OU VIVENT NOS DEUX FRERES - TRES INTERESSANT - FILM A VOIR ABSOLUMENT - Simone PAUL
Non mais ça va pas ou quoi moi j'ai adorée se film j'ai trop aimer et ceux qui disent du n'importe quoi ce film est fantastique et oui sa parle du Maroc et les bidonville comment les gens pauvre biin avant de critiquer apprenez et je dit aux réalisateur et aux acteurs BRAVOOOOOOO et bonne continuation <3 <3
Malgres le thème délicat , c'est avec maestri que ce film nous tient de bout en bout . Acteurs superbes , lumière parfaite , realisation un peu trop demonstrative techniquement en abusant des vues aeriennes de la cité mais quel regal !! Bravo
Après le très bon documentaire "My Land" sur le conflit Israelo-Palestinien, Nabil Ayouch nous offres un long métrage toujours centré sur la religion. Cette fois si, il décide d'évoquer l'Islamisme Radical qui sévis au Maroc et plus précisément dans les bidonvilles de Casablanca. Relatant des faits réels qui ont touché la ville en 2003; une série d'attentas suicides. On commence le film avec de jeunes marocains qui passent leurs journées à traîner, à jouer au foot, et à faire des conneries. On les voit grandir et rien ne change, sauf peut-être le fait que leurs conneries prennent de l'ampleur. On y suit Tarek, cadet d'une famille qui est sous la protection de son grand frère Hamid petit caïd du coin. Un jour après avoir jeter une pierre sur le commissaire du quartier, Hamid se voit envoyé en prison pour 2 ans, laissant sa mère, son père qui a perdu la tête, son deuxième frère souffrant d'un handicape et bien sûr laissant son plus jeune frère Tarek voué à lui même. Tarek fait de son mieux pour subvenir au besoin de sa famille en enchaînant divers boulots. Deux années passent. Hamid revient de sa peine de prison étrangement changé, sage, et pieux. Il ne revient pas seul, il a emmené avec lui ses nouveaux "amis". Changer par des musulmans radicalisés, il va endoctriné son jeune frère et tout ses amis, en leur faisant devenir des Martyrs pour avoir la grâce d'Allah, provoquant ainsi des événements graves et irrévocables. Le début de film se trouve être assez long au démarrages, le réalisateur voulant nous mettre à par entière dans l'histoire et dans la famille. Après nous avoir bien mis dans l'histoire, Ayouch nous fait vivre au plus près les événements, avec un final palpitant digne d'un Zero Dark Thirty. Il maîtrise parfaitement les sujet fâcheux de notre ère, grâce à un casting d'acteurs du pays totalement inconnus mais non moins bons, aucun n'est en dessous; ils sont tous criant de vérité et font de ce film non seulement un divertissement mais nous font réfléchir sur la tournure que certain moment de notre vie peuvent nous faire commettre lorsque nous tombons entre de mauvaise mains. A voir absolument !
16 mai 2003, des attentats suicides à Casablanca font près de 50 morts dont 16 « martyrs ». Ce film montre comment des jeunes des bidon villes du coin vont sombrer dans le terrorisme islamiste. C’est une tentative de répondre à la sempiternelle question que tout le monde se pose : qu’est ce qui conduit des jeunes dans un tel engrenage finissant par des actes terroristes suicidaires ? D’autant plus qu’ici, le terrorisme est venu de l’intérieur, de la banlieue misérable qu’on a laissée prospérez autour d’un écrin de richesse. La réponse est simple : une société mal en point avec des jeunes sans repères, un désarroi moral, l’exclusion du progrès dont ils sont pourtant voisins, pères absents, pas de scolarisation, mères débordées,… Toute cette mosaïque de causes, quelquefois trop démonstratives, explique bien un mécanisme que l’on connaît bien. Car dire que le manque d’éducation, de perspectives d’avenir et de présence parentale conduit à la criminalité ; c’est un peu enfoncer une porte ouverte. Voilà pourquoi ce film prend sa pleine puissance surtout dans sa première partie qui est une exploration de l’enfance, pas si malheureuse, des futurs terroristes. Et qu’il s’éteint dans sa seconde partie par un procédé trop schématique. Donc rien de neuf depuis « La désintégration » de Philippe Faucon (2011) qui traitait déjà du même thème mais dans les banlieues françaises. Notons que les comédiens sont tous issus du bidon ville d’où est parti le terrorisme : des comédiens amateurs pas mauvais du tout. Surtout un espoir pour leurs habitants : une image positive. A voir pour ceux qui n’auraient pas vu « La désintégration » ou d’autres films similaires, car c’est pas le premier.
Excellent film, très réaliste, qui donne à voir les invisibles, à savoir les habitants des bidonvilles de Casa. Connaissant un peu le Maroc, les inégalités sociales sont effectivement hallucinantes, et on ne voit jamais les gens des bidonvilles dans les centres des grandes villes,Ce film leur donne la parole (romancée evidemment) et conte une histoire réelle qui a ensanglantée le Maroc. On suit la lente évolution de ces jeunes sans aucun avenir, condannés à rester au bas de l'échelle sociale, vers une dérive criminelle, manipulés par des groupes aux visées plus politiques que religieuses. Et on se demande quel eut été sa propre trajectoire, confronté à de telles conditions. Pour une fois un film qui ne vide pas la tête mais la remplit :-)