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1,0
Publiée le 9 juillet 2020
Ce film sur un célèbre pornographe britannique doit être comparé au chef-d'œuvre de feu Milos Forman The People vs. Larry Flynt et il perd à tous points de vue. Tout en le regardant je n'arrêtais pas de penser : pourquoi le cinéaste veut-il que nous nous intéressions à Paul Raymond et aux autres toxicomanes qui nous sont présenté ? Le film n'apporte aucune réponse. M. Raymond est un personnage superficiel qui semble n'avoir aucune opinion sur quoi que ce soit sauf son empire commercial du sexe. L'aspect drogue est trop présent dans le film. Une scène sur deux on voit quelqu'un renifler de la cocaïne entre autres substances. Ce fut une grosse erreur dramatique de révéler au début que sa fille mourra de manière auto-infligée, après quoi nous devons attendre une heure et demie pour son décès totalement prévisible. Je m'endormis presque après la première heure. La seule chose bien faite est le look d'époque. Après des années 1950 en noir et blanc, les scènes des années 1960 et 1970 ressemblent à de véritables films couleur des années 60 et 70. Mon respect pour le photographe mais aucun pour le scénariste ou l'éditeur. Car le rythme parvient à être à la fois pressé et très ennuyeux...
Biopic très intéressant sur le magnat du porno, l'homme le plus riche de Grande Bretagne !! Je ne connaissais rien de cet homme et j'ai adoré voir son évolution, sa relation exclusive avec sa fille, son obsession pour la rentabilité...Steve Coogan nous livre une prestation parfaite et le tout est délicieusement British !! Un très bon film !
Un biopic doit illustrer un personnage intéressant ou à défaut le rendre intéressant. Il y avait donc une bonne façon d'aborder le sujet, celle de privilégier la vision hédoniste et de montrer comment Paul Raymond a bâti son empire en se moquant du puritanisme ambiant et cela aurait rapproché le film de l'excellent "Larry Flynt "de Milos Forman. Force est de constater que le film ne persiste pas dans cette direction malgré la brillante performance de Steve Cogan et la présence de fort émoustillantes images (dont il serait hypocrite de se plaindre). Hélas, il vient mélanger tout ça avec les mésaventures (dont une dramatique) de sa vie personnelle semblant conclure en filigrane par une morale aussi naïve que sinistre genre : l'argent ne fait pas le bonheur, le sexe non plus. C'est-ce qui s'appelle passer à côté de son sujet.
Biopic hélas assez monotone, sur la vie d'un personnage ayant lancé les premiers magazines et shows erotiques en Angleterre. Casting de choix et une belle prestation très sensuelle de Tamsin Egerton. Hélas, on s'ennuie un peu par la linéarité du traitement narratif. Les rapports entre le père et la fille auraient sans doute mérité d'être encore plus creusés et développés pour donner plus d'émotions aux personnages. Intéressant cependant sur le plan quasi historique du destin de ce personnage qu'était Raymond et qui devint l'homme le plus riche d'Angleterre.
L'histoire de Paul Raymond, véritable Larry Flynt anglais, qui a lancé des shows de charme avant que des magazines érotiques suivent tout en investissant ingénieusement dans l'immobilier, qui fera de lui l'homme le plus riche de son pays ; mais comme l'argent n'achète pas le bonheur (même si cela peut y aider grandement !!!) devra faire face à une tragédie, la perte de sa fille, morte d'une overdose (ce qui est révélé dès le début du film donc aucun spoiler !!!)... Autant dire qu'il y avait largement de quoi faire un biopic passionnant avec tout cela. Malgré tout, c'est l'inverse qui se produit car le réalisateur du film Michael Winterbottom se focalise quasi-uniquement sur la vie personnelle du personnage principal et quasiment pas sur son combat inévitable contre le puritanisme ambiant. C'est regrettable car cela aurait pu apporter une force considérable à l'ensemble. Quant à la vie personnelle, elle est traitée d'une manière trop confuse pour que les personnages soient bien creusés, les secondaires étant notamment totalement inexistants, et que l'émotion pointe son nez même dans les moments les plus tragiques.
steve Coogan est impressionnant dans ce biopic de cet homme d'affaire dans le milieu érotique. L'acteur est émouvant et dur à la fois . Quand au film : rempli de scènes "dénudées",de personnages complexes et controversés, il peut se classer sans honte dans les biopic réussis. Toutefois la mise en scène est un peu sobre pour l'ambiance de l'époque décrite ainsi que pour les drames exposés. Plus d'audace dans la musique et le montage aurait été appréciable.Cependant A very englishman, reste un bon film sur un homme, un père, et un homme d'affaires controversé.
Coup de chapeau à la chef décoratrice et la costumière pour la reconstitution éclatante de l’Angleterre des années soixante. De même pour la bande originale rythmée et dansante. Mais il manque à A very Englishman de l’émotion et de la personnalité. Les acteurs sont bons, mais ne se donnent pas à fond. Résultat le long-métrage avance, certes sans ennui, mais sans vitalité. Cette comédie dramatique de Michael Winterbottom raconte une histoire mais est loin d’être le biopic de Paul Raymond à proprement dit. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Obligé de comparer la vie de cet Anglais à celle de Larry Flynt qui aura aussi eu le droit à son film. J'ai nettement préféré Larry Flynt à celui-ci qui ne décolle jamais vraiment. J'ai trouvé ça monotone et pas très captivant malgré la bonne interprétation de Steve Coogan. Au bout du compte, on ne connaît pas plus que ça cet homme qui aura su s'y prendre pour faire fortune grâce aux femmes qu'il aura su utiliser pour réussir sa carrière mais pas sa vie privée par contre! Mais aucun des deux aspects n'est suffisamment développés à mon goût, on survole les deux sujets. Je suis resté un peu sur ma faim.... Dommage.
Mais comment peut on raté un film à ce point! Rien le sauve, ni le scénario,ni le rythme, ni les paillettes, pas même "les belles filles" si bien castée. L'univers était pourtant alléchant, mais le réalisateur n'en fait rien. On a du mal à croire qu'il puisse avoir autant de films au compteur! Il se regarde filmer et il aime tellement ce qu'il fait qu'il nous balance les même images en boucle au cas où nous n'aurions pas compris. Il casse la narration volontairement et nous noie complètement en rendant la lecture impossible. Les effets de "cadre dans le cadre" se répètent à l'infini et n'apportent rien ni à la photo ni à la symbolique. On nous raconte l'histoire d'un pourri qui gâte sa fille jusqu’à se qu'elle en meurt. Si au moins les scènes de cabarets avaient permis d'en faire quelque chose de beau... mais rien à faire c'est d'une lourdeur assommante.
Autant le début donne envie, on se plonge dans une histoire plutôt drôle et intéressante autour d'un homme particulier et bien interprété par le génial Steve Coogan. Malheureusement, petit à petit, le film devient ennuyeux, lourd et perd de sa "magie". Le scénario tourne en rond et ne nous offre plus autant de bons moments, de bons mots. Sans doute que le côté dramatique de l'histoire est bien moins mis en valeur et du coup le film ne nous intéresse plus vraiment !!
Un biopic qui m a bien plu car il essaie de comprendre le personnage au lieu de procéder à une succession d événements. On a donc un film sex drogue et rock n roll dans une ambiance pop, ou la liberté de penser et d agir d un libertin se confond avec son sens aigu des affaires. L acteur Steve Coogan est vraiment brillant dans son rôle et ce à toute les étapes de la vie du personnage. Un film Ni glorifiant ni moralisateur sur un personnage qui m était totalement inconnu.