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Un visiteur
2,0
Publiée le 6 juillet 2013
Si Paul Raymond a des fans à travers le monde ils seront surement ravis devant ce film qui lui est consacré. Sinon... Le film retrace la carrière de ce Monsieur Raymond donc, Britannique ayant osé, dans une Angleterre très puritaine, monter des spectacles avec des femmes dénudées en mouvement. Le film ne choisit pas vraiment entre être une chronique de l'évolution des mœurs ou un bopic classique nous racontant la vie d'une personnage ayant marqué son temps. Aux drames personnels du protagoniste se mêlent les affres de sa vie publique et de ses démêlés avec la justice. Pourtant, même si dans un biopic il convient de coller à la réalité, l'objet filmique est un peu décevant. Le spectateur ne ressent rien devant les tourments de ce personnage pour qui tout parait facile ( les procès semblent être gagnés haut-la-main et finalement ses activités ne paraissent pas être si subversives que cela), les personnages sont plus agaçants qu'attachants et surtout nous suivons les évènements d'un œil morne sans jamais être vraiment intéressés par ce qui se passe.
Le film pose rapidement les bases de la narration du film. Il ne sera pas qu'un film qui montre des jolies pépés dénudées. Il sera un drame. Cependant, le film nous emporte dans la vie tumultueuse de Paul Raymond, joué par le génial S. Coogan, qui fit vibrer l'Angleterre la nuit pendant un bon paquet d'années. M. Winterbottom réalise un film un tantinet déconstruit par un récit qui se perd souvent dans les frasques du bâtisseur qu'était Paul Raymond. Donnant une teneur minime au côté dramatique, même s' il dépeint le personnage comme un homme obnubilé par son succès et qui profitait de la vie au dépend des gens qu'il aime. Le réalisateur livre un portrait très humain d'un homme qui aura mieux géré son business que sa famille. Mais le film pêche beaucoup dans son montage et sa narration fragmentée qui donne comme l'impression de suivre un portrait plus qu'une seule histoire contée avec efficacité. Ce film met en exergue toute la difficulté d'un biopic : ne pas se perde dans toute la vie du personnage mais toujours raconter une histoire sans se disperser. Le film aurait gagné en force et émotion si M. Winterbottom n'aurait pas monté son film ainsi et en réalisant une fin sur ce drame qu'à subi Paul Raymond.
Propriétaire d’une cinquantaine de restaurants, boîtes et cabarets à Londres, ainsi que d’un magazine de charme, Paul Raymond est devenu le « king » de Soho, dans les années soixante. Une irrésistible ascension pour le « boy » de Liverpool qui devait devenir une des plus grandes fortunes d’Angleterre. Il doit autant sa réussite aux belles effeuilleuses qu’à son intuition à anticiper la libération des mœurs. Le film de Winterbottom rend joliment hommage à la légende des nuits londoniennes. Mais ce « biopic » reste d’une facture très classique. Et comme la vie du héros semble se résumer à la trilogie : jolies filles, champagne à gogo et lignes de coke, le résultat n’a donc rien de « boulversifiant ». Même son rapport papa « cake » avec sa fille, morte d’une overdose, ne suffit pas à nous rendre accro de cet « englishman ».
Pas franchement passionnant ce film qui a le mérite de raconter une histoire vraie: le scénario est assez linéaire sans surprise façon biopic et on doit saluer la performance de l'acteur principal Steve Cogan qui apporte beaucoup au film. Difficile de condamner ce film mais difficile aussi de le porter aux nues.
Un biopic très intéressant et bien divertissant. Mention spéciale à Steve Coogan excellent dans ce rôle. Je ne souhaitais pas particulièrement voir ce film au départ mais le bouche à oreilles a bien fonctionné, on me l'a recommandée et au final je suis ravie.
Ce film est une très bonne surprise. Steve Coogan est excellent dans ce rôle et il a beaucoup de charme. J'ai beaucoup aimé dans l'ensemble sauf le rôle de sa fille qui est assez pénible. Pour conclure, c'est bien joué, rythmé, on ne s'ennuie pas, c'est coloré, festif, joyeux mais il y a aussi du drame, de l'émotion.
Le personnage central est plus qu’intéressant mais le traitement qui en est fait par ce film est beaucoup trop brouillon pour que le spectateur puisse vraiment le saisir. C’est dommage car Steve Coogan prend un vrai plaisir à interpréter cet homme excentrique.
Pourquoi ne pas raconter au cinéma la vie d'une des plus grandes fortunes du Royaume-Uni ? C'est chose faite grâce au cinéaste anglais Michael Winterbottom, qui filme l'histoire de Paul Raymond, directeur de clubs de strip-tease, roi de l'immobilier et éditeur de revues érotiques. Plongé dans l'Angleterre conservatrice des années 1960, A Very Englishman se veut être le biopic d'un homme brillant et complexe pour qui (presque) tout a réussi.
Pourquoi aborder une énième fois la biographie sur grand écran avec des flash-back, en montrant un personnage se souvenir de sa vie et de ses erreurs passées ? Pourquoi peindre les images en noir et blanc au début du film alors que cela ne s'y prête aucunement ? Autant de questions laissées sans réponses, où l'on observe un récit décousu composé seulement de petits fragments de vie non approfondis. Le rythme est saccadé puis finit par devenir plat, où le public s'ennuie à de nombreux moments.
Le réalisateur de The Killer Inside Me dresse le portrait ordinaire d'un homme extraordinaire qui tourne en rond entre champagne, string et cocaïne. Même les scènes de danse ne sont ni réjouissantes ni attractives. On préfère à ces innombrables fêtes le côté intime de Paul Raymond. La scène avec son fils caché est par exemple très réussie. Elle dévoile toutes les failles d'un homme parti de rien et étant parvenu à atteindre le sommet professionnel. Cependant, on voit qu'il a échoué dans un domaine capital, celui de la famille.
Nous savons dés le début à quel personnage nous avons à faire. Au lieu de voir constamment un homme beau parleur (alors qu'il était bègue) et sûr de lui, on aurait préféré observer l'ambivalence entre Paul Raymond le businessman, et Geoffrey Quin (son vrai nom) l'homme véritable qui se cache derrière toutes ces strasses et paillettes. Heureusement que l'interprétation solide de Steeve Coogan, habitué du cinéaste, rend ce biopic assez crédible.
On regrettera enfin l'aspect politique du Royaume-Uni des années 1960, très peu mis en avant dans A Very Englishman. Alors que cet homme a posé un véritable problème à cette période avec sa décadence et son esprit révolutionnaire, Winterbottom se contente de ne parler que de l'homme, et non de la société qui l'entoure. Un film à l'allure ambitieuse, mais finalement barbante.
Carrière (fulgurante, puis assise et diversifiée, dans l'industrie du "vice" - de 1958 à 2008, date de sa mort) et vie privée (très imbriquée dans la première) de" Paul Raymond", un Anglais de Liverpool, sachant flatter les bas instincts masculins et roi de l'investissement "pierre", mari et compagnon déplorables, mais père de famille très (trop ?) présent de Debbie, au destin tragique de petite fille riche, "gâtée", et même vraiment "pourrie" (la seule de ses 3 enfants chérie). L'étude de moeurs est réussie, la trame "romanesque" beaucoup moins, car la vie de Raymond est de peu d'intérêt au plan dramaturgique. Steve Coogan est magnifique. Au moins pour lui, à voir.
Difficile de trouver beaucoup d'intérêt dans ce film qui raconte la réussite au Royaume Uni d'un magnat de la presse "cul" et d'un empire tournant autour du même thème. Ce type, Paul Raymond, finira (paraît-il) par devenir l'homme le plus riche de son pays. Le film est lent, peu passionnant et manque de profondeur quant à l'étude des personnages. Bref c'est très quelconque. La présence un peu lourdingue de filles très dévêtues ne vient même pas réveiller le mateur qui sommeille en chacun de nous. C'est dire ! Dans le même genre, "About Cherry" était cent fois mieux... Bref encore, allez voir autre chose !
Voilà le biopic de trop, le racolage sans intérêt. Un homme, Paul Reymond, que l'on peut qualifier d"Hugh Hefner", (le fondateur de Playboy), anglais, réussit merveilleusement bien dans le business du sexe dans les années 50 à 80 à Londres. En dehors du constat qu'il peut coucher avec plusieurs femmes à la fois, dans un penthouse décoré par Ringo Star, avec toit ouvrant, l'intrigue entière tourne autour de l'amour qu'il porte à sa fille et les quelques chiffonnements conjugaux qui ont parsemés sa vie. Aucune profondeur psychologique, aucun début d'explication sur son succès et son parcours. Un film familialement correct qui ne devait certainement pas froisser les descendants du héros... Ont-ils participer au financement ?
Cinématographiquement le film n'est pas désagréable pas mal fait mais hélas la sauce ne prend jamais car on n'arrive pas a s'intéresser a la vie de ce total inconnu pour le public français-78 parti de rien devint l'homme le plus riche d'Angleterre en produisant des spectacles avec de jolies filles nues et en éditant des revues de charme. Des lors on déroule sous nos yeux la vie d'un homme vorace en affaires, partage entre de nombreuses femmes et d'une fille aimante mais bourrée de drogues. Bref les minutes passent sans qu'on s'enflamme sans qu'on s'émeuve. Et a la fin on se dit " et alors? On en retire quoi de ce film?" Et la réponse est pas grand chose... Sur un thème proche Larry Clint était plus tonique !
Les biographies constituent un genre à part au cinéma et elle visent à retracer la vie d'une personne réelle. Cela peut permettre au spectateur de communiquer avec le réalisateur puisque ce dernier laisse son point de vue et quelques fois ses commentaires implicites. Le sens d'une œuvre biographique s'appuie sur l'intérêt qui peut présenter le protagoniste. En ce qui concerne ce film, on aurait du mal à trouver un sens général puisque Paul Raymond est une personnage très riche, mais banal sans rien d’exceptionnel, avide, débauché sans aucune compassion. Les seuls personnages qui aime sont sa fille et son amante. Sa présence sur l'écran n' aucun message à nous passer et je me demande sur l'intérêt qui peut présenter ce film. La seule chose qu'on pourrait apprécier ce sont les belles images et avoir le goût du luxe dans lequel vivent certains personnages. Cependant, cela ne peut pas sauver ce film qui s'avère long et ennuyeux
Un Steve Coogan vieilli, moumouté et moustachu, aux rides artificielles, s’avance dans la pénombre et s’assoit à son bureau. Soudain, un téléviseur apparaît devant lui. Ainsi, il va pouvoir regarder le film de sa vie. Au sens propre. Telle est l’introduction de "A Very Englishman", pénible et poussif biopic qui tente, pendant 1h41, d’intérésser le... L'article complet sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)!