Avis sur Conjuring : Les dossiers Warren

Enfin un film à la hauteur de la rumeur!
Du vrai cinéma, qui plus est dans un film d'épouvante. Ca fait du bien!

James Wan fait preuve de beaucoup de précision et de technique dans l'alternance de sa mise en scène. Ce que je trouve assez rare aujourd'hui dans ce genre de film. Il y a un vrai style dans Conjuring, et on a enfin l'impression de revenir à l'époque des "Shining", "L'exorciste"... Du vrai cinéma pour les fans d'épouvante.
D'ailleurs les parallèles avec les autres classiques du genre sont nombreux sans jamais être clichés, bien au contraire.
L'entrée en matière est jubilatoire lorsque le film démarre sur un gros son de trompettes qui rappel forcément "The Shinning". Qui aurait cru qu'on pourrait jeter le froid sur une salle simplement en annonçant le titre du film à la façon des "Star Wars" de Georges Lucas?!
Malgré les références, Wan nous embarque complètement dans cette histoire qui, il faut le préciser, reprend des faits réels. Vous allez sursauté, c'est garanti! D'ailleurs pas besoin de voir quoi que ce soit, l'ambiance la mise en scène et le jeu des acteurs suffisent à déclencher des sueurs froides.

Mais un bon réalisateur ne fait pas tout! Aucune fausse note en terme de casting... On croit à fond à cette petite famille et à ce couple de démonologues. La performance des acteurs est absolument remarquable et ils contribuent bien sûr à la réussite du film probablement un futur classique du genre.

Enfin l'ambiance sonore est d'une justesse divine... Un vrai plaisir!
Il est probable que vous ne laissiez pas vos enfants jouer à ce fameux "cache-tape" avant bien longtemps...
A voir et à revoir!

-- Je l’avoue humblement : j’ai d’abord eu peur, très très peur même…en lisant sur l’affiche : « inspiré de faits réels » !!!Mais poussé par le démon ( !) de ma boulimie de film MAD j’occulte savamment (c’est toute une science…l’occulte !) cet a priori et je tente le diable (!!).Une fois installé je suis ensorcelé par les démons du mais, ces dévoreurs dans d’insupportables crissements, de pop corn format XL. Générique et premier sursaut : une main effleure mon genoux… un « Excusez moi, je voudrai passer »plus tard je suis en condition optimale. Des sursauts il y en aura dans ce CONJURING d’excellente facture, qui joue la carte de l’épouvante a l’ancienne, à savoir sans subterfuges numériques ni esbroufes techniques. Mais ce n’est pas vraiment une surprise quand on connaît la filmographie de son réalisateur dédiée a son amour pour le cinéma de genre: SAW , Dead silence, death sentence, insidious .en 4 longs métrage james wan commence très sérieusement a s’imposer comme un véritable artisan de la tradition de la bonne vielle série B d’exploitation chère aux années 70 /80, qui ont fait ronronner nos lecteurs VHS. (« l’exorciste » « la malédiction » « amityville »…). WAN installe dans CONJURING ce climax en grand coup de portes qui claquent, d’effet de miroirs, de courants d’air. Une ambiance old school renforcée par des décors très seventies (c’est d’ailleurs l’époque dans laquelle se situe l’intrigue ). La notion de « faits réels », qui laissaient craindre un énième « paranormal activity », ne cautionne pas forcément le discours, et sans cette indication, CONJURING conserverait très probablement toute sa force (qui se rappelle que la même mention figure sur l’affiche de « massacre à la tronçonneuse ») et…ses faiblesses. Que les chasseurs de démon, les warren, aient existé (lorraine warren est toujours vivante), franchement, on s’en flagelle un peu le crucifix ; et notre légitime scepticisme resté intact une fois les lumières rallumées n’altère pas le plaisir. Mais les faiblesses, donc, sont à mettre à l’actif d’un sujet déjà surexploité, donnant parfois ce petit goût de déjà vu. La scène finale tentant de rivaliser avec celle cultissime et donc intouchable de « l’exorciste » (40 ans !) de FRIEDKIN, le confirme. Cependant ces réserves mises a part ne nous gâchons pas le plaisir offert par WAN qui avec son incontestable savoir faire de passionné atteint son but ,fort d’un récit riche et foisonnant et d’une mise en scène parfaitement maîtrisée . Une grosse montée d’adrénaline sous terreur qui fait du bien après les placebos « sinister » et « envoutée » (films récents en mode envoûtement). Un « conjuring II »? When you WAN … !

Je suis quelqu'un de très peu impressionnable. Je me doutais donc, en allant voir the conjuring, que je n'aurais pas "peur". Mais le film m'a mit une boule au ventre et m'a offert quelques sursauts, je dois bien l'avouer. James wan est donc bien l'un des meilleurs réalisateur actuel. Il offre au film une qualité visuelle remarquable et des mouvements de caméra extrêmement fluides. Sur une image hd, le film est rend pourtant un vibrant hommage au vieux cinéma d'horreur. Par des polices d'écriture typiques de l'époque, ou encore des idées de mise en scène directement prisent dans d'autres films (beaucoup d'exorciste et un peu de shining entre autre), ainsi que par ses maquillages. Le bestiaire horrifique est remarquable et nous offre des idées pour justifier leur présence tout bonnement géniales !!! Le scénario est le vrai point fort du film car, inspiré de faits réels, il raconte avec justesse l'histoire d'une famille banale et pas stéréotypée (important), a qui l'horreur vas rendre visite. Si j'avais des défauts a souligner, ça serait sur la musique. Elle n'est pas terrifiante et ne participe pas vraiment à l'angoisse du film. Ainsi que sur le final qui est trop "exposé", j'aurais voulus avoir peur dans une maison plongée dans le noir. Bref, ce ne sera donc toujours pas celui- là qui me terrifiera une deuxième fois (la première fois étant Insidious), mais ses innombrables qualités de mise en scène et son ambiance oppressante en fond un film admirable ! Très bon !!

Un de mes films d'horreur préféré, je ne suis pas une fan des films gores donc ce genre d'épouvante vintage est pour moi. Le scénario peut paraitre peu original ( en même temps si il est inspiré de faits réels on ne peut pas y faire grand chose... ) mais en fait il n'y a presque aucuns clichés, j'ai pratiquement hurlé à certains moments et le couple Warren est vraiment très attachants ainsi que la famille Perron. On se prend au jeu et les acteurs sont vraiment excellents, il y a un vrai style et une très bonne mise en scène ce qui fait que l'on ne s’ennuie pas une seconde ce qui est assez rare dans les films d'horreurs plus modernes pour le souligner. Rien à dire c'est une réussite !

Tout est réuni pour vous faire passer un moment plein de frissons et de sursauts. Accrochez-vous bien à vos sièges, ici on ne surenchérit pas sur la dose d'hémoglobine présente, mais on revient à l'essentiel du cinéma d'horreur : effet de surprise savamment dosé, ambiance pesante et oppressante, ou encore musique effrayante. Une suée d'effroi qui fait du bien et redonne du souffle au genre horrifique qui se contentait de films corrects mais qui n'avaient plus grand chose d'effrayants ou surprenants. Dans un été 2013 durant lequel les films d'horreur ont été d'une qualité médiocre (à voir mes futures critiques d'"American Nightmare", ou "Texas Chainsaw :3D"), voilà un film qui fait du bien. Wan réussit l'essentiel, il nous fait peur, et le fait bien tout en dynamisant les règles du film d'horreur à coup de trouvailles dont certains devraient clairement s'inspirer !

Scénario somme toute assez classique dans le genre, ce film réussi malgré tout à captiver. Il est notamment estampillé "inspiré de faits réels", ce qui fait toujours son petit effet pour renforcer le frisson. Il est maîtrisé de bout en bout, réaliste et réalisé avec grand soin. L'ambiance est réussie, le réalisateur ne se sert que rarement des clichés du genre pour effrayer. De manière générale il n'en fait pas trop. C'est donc un aboutissement du genre je dirais. Peut être pas le plus effrayant de tous, il réussi quand même à provoquer une forte tension et on se rend compte que l'on sert fortement les accoudoirs du siège, surtout dans le final. Un sentiment renforcé par le fait que les personnages sont attachants, on aimerait qu'il ne leur arrive rien de mal... Les acteurs sont bons, il n'y a rien à redire. Une réussite !

Quand j'ai vu pour la première fois "The Conjuring" au cinéma, ce fut une vraie et pure expérience traumatisante. Je me souviens, j'ai été marqué par ce long-métrage. Alors que le film se déroulait, avec mes amis, nous nous cachions derrière nos magazines tellement on été terrifiés par l'œuvre de James Wan. Deux ans plus tard, le réalisateur surdoué a annoncé une suite, je me suis mis en tête de revoir le film d'horreur le plus flippant de ma vidéothèque. Si le film n'a pas fait le même effet, il reste néanmoins toujours aussi bon, et pour d'autres raisons que je n'avais pas remarqué à l'époque.

James Wan est à l'heure actuelle le metteur en scène le plus doué dans les films d'épouvante. Sans jamais tromper le spectateur, il offre de vraies œuvres stressantes comme les "Insidious" ou des tours de force comme le premier "Saw". A 39 ans, il s'impose comme un maître du genre. Avec "The Conjuring", il met en scène une histoire vraie qui s'est déroulée dans les années 1970. James Wan retranscrit une célèbre enquête de Ed et Lorraine Warren un couple d'enquêteurs paranormaux réputés.

L'histoire mise en scène nous happe du début à la fin, commençant avec une introduction qui aura marqué plus d'un spectateur averti. Cette introduction a d'ailleurs donné lieu à un film sorti un an après celui : le dénommé "Annabelle" qui n'a pas mérité l'engouement apporté. Très bien construit et avec une tension qui monte, l'histoire offre des scènes d'une intensité effroyable (la scène de la cave avec Lorraine à laquelle faut s'accrocher à son siège) et d'autres très intéressantes (comme les conférences données par les Warren). James Wan a un vrai talent esthétique, il propose des plans recherchés et les varie en ajoutant une image rétro qui rend bien l'époque (les costumes et décors sont réussis), rendant aussi des hommages aux films des années 1980. La première heure et demie est la plus réussie. Elle installe une ambiance et une atmosphère oppressantes et anxiogènes, pose des bases solides et présente des personnages intéressants à suivre. La famille Perron est composée de 7 membres ; si tous ne sont pas vraiment mis au devant de la scène, ils sont interprétés par de très bons comédiens. Ron Livingston ("Hors du temps") et Lili Taylor ("Le Labyrinthe : La Terre Brûlée") campent les parents avec une grande crédibilité dans leurs rôles. Shanley Caswell ("Détention"), Hayley McFarland ("Sons of Anarchy"), Joey King ("Fargo"), Kyla Deaver ("Before I Wake") et Mackenzie Foy ("Interstellar") sont quant à elles toutes aussi convaincantes, notamment cette dernière qui a un vrai talent. Ensuite, vient enfin les acteurs phares de ce long-métrage : Patrick Wilson ("Watchmen") et Vera Farmiga ("Bates Motel"). Ces deux comédiens font preuve d'une alchimie honorable et efficace, ils sont à fond dans leurs personnages et cela se ressent. Attachants et intrigants, Ed et Lorraine Warren suscitent la fascination. La dernière demi-heure, quant à elle, change de ton et enchaîne quelques clichés ainsi qu'un final qui part dans tous les sens et traîne légèrement en longueur. Toutefois, la caméra rétro de James Wan reste efficace. La peur est présente tout le long. La musique de Joseph Bishara (compositeur de beaucoup de films d'horreur comme "Insidious", "The Door" ou encore "Dark Skies") contribue elle aussi à l'angoisse rendue par le film. Elle accompagne l'ensemble du long-métrage da façon à ce que la tension monte crescendo, et cela fonctionne à merveille. En le revoyant, la bande sonore m'angoisse autant qu'au premier visionnage.

Ensuite, certains reprochent l'aspect religieux qui est trop mis en avant et qui est perçu comme de la propagande, pour ma part cela ne me dérange vraiment pas. "The Conjuring" est une reconstitution d'une enquête d'Ed et Lorraine Warren, les faits se sont sans doute passés de cette manière d'après les interview proposées par James Wan et Lorraine Warren, James W. a voulu réaliser une biographie et il ne faut pas oublier que les protagonistes sont croyants.

"The Conjuring" est en conclusion l'un des meilleurs films d'horreur de ces dix dernières années je pense, un film marquant, intelligemment mis en scène et qui fout vraiment la trouille grâce à son ambiance. Le film face auquel j'ai été le plus terrifié de ma vie. James Wan a su élever le genre.

LE film traitant du paranormal de l'année! (même si insidious 2 pourrait bien créer la surprise). Une tension qui monte crescendo et un scénario construit avec les codes du genre ; mais habilement utilisé. L'ambiance, la tension est palpable dés le début et même si l'on sent que le film exploite au maximum divers effets (rendant le coté "histoire vraie" un peu difficile à avaler, par le biais d'un peu de surenchère au niveau des effets). Le rendu visuel ajoute également un petit quelques chose. Celle des films des années 70, devenu maintenant classique ; mais qui ont effrayé toute les générations. Le coté seventies ajoute un petit plus, petit plus ; qui n'aurait pas rendu l'ambiance si sombre si elle avait été transposé dans les années 2000. Un véritable petit bijou, qui aurait tout de même ; pu monter d'un niveau ...(je pense^^). LE 2, atteindra peut être ce niveau qui n'est pourtant pas si loin ; pour rendre le film vraiment effrayant. Le stress étant déjà présent la majorité du film. LE réalisateur de saw et insidious, nous livre ; une fois de plus ; une perle du genre. Qui se visionne de préférence, dans les salles obscures...

Sorti durant l'été 2013, Conjuring : Les Dossiers Warren est depuis considéré comme l'un des meilleurs films d'horreur et d'épouvante de ces dix dernières années. Et en effet, n'étant pas un grand spécialiste du genre de l'épouvante et de l'horreur, je reconnais avoir beaucoup aimé ce film qui est très bon notamment grâce à son scénario prenant de bout en bout et à sa réalisation très inspirée. Entre les années 1960 et 1970, les Warren, célèbre couple de chasseurs de démons composés du démonologue Ed Warren et du médium Lorraine Warren, est intervenu dans plus de 4000 affaires touchant de la parapsychologie et était publiquement reconnu à l'époque. Leur maison du Connecticut témoigne de leur activité, puisqu'elle rassemble dans une pièce verrouillée l'ensemble des objets qu'ils jugent responsables de hantise. Ces affaires sont chacune des épreuves pour le couple, à tel point qu'il compte y mettre un terme pour se consacrer à l'écriture. Mais en 1971, le couple Warren a dû venir en aide à la famille Perron qui, venant d'emménager dans une maison isolée de Rhodes Island, est terrorisée par une présence inquiétante. Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière. Réalisé par James Wan, qui est sans doute le seul réalisateur du moment à être aussi talentueux dans le genre de l'horreur avec des films reconnus comme les plus terrifiants depuis plusieurs années, Conjuring : Les Dossiers Warren est indéniablement l'un de ses meilleurs films. Réalisateur du futur et très attendu Fast & Furious 7, James Wan est un jeune réalisateur qui s'est spécialisé dans le genre de l'horreur où, selon les adeptes, il y fait des merveilles. Et désormais je veux bien le croire. S'il est aujourd'hui aussi reconnu, c'est parce qu'il est à l'origine d'une des plus célèbres sagas du cinéma d'horreur que nous connaissons sous le titre de Saw. En effet, c'est en 2005 que sortait le premier Saw signé James Wan, un thriller horrifique racontant la traque d'un tueur en série psychopathe « s'amusant » à torturer des gens de la manière la plus sadique que possible, et qui connut un joli accueil critique et public. Et il est vrai que le film est très bon hormis sa violence choc et dérangeante, mais se regarde comme un thriller ultra-efficace dans la veine de Seven de David Fincher et dont la fin brillante à permit d'installer James Wan à Hollywood. Mais personnellement je n'aime pas la saga Saw, hormis le premier film, car depuis le départ de James Wan, la saga a accumulé des épisodes plus barbares et navets les uns que les autres où la torture inhumaine et sadique semble ne pas avoir de limite. Bref depuis ce premier film aujourd'hui très célèbre, le cinéaste américain ne s'est illustré que dans le genre de l'horreur ou du thriller violent avec Death Sentence, Dead Silence, les deux Insidious et Conjuring : Les Dossiers Warren, dernier en date. Et je dois admettre avoir grandement apprécié ce film qui s'illustre plus dans le genre de l'épouvante que de l'horreur pure avec effusions de scènes gores, choquantes et inutiles parfois. Je ne suis pas un spécialiste du film d'horreur, je suis en effet cinéphile mais ce genre ne m'attire pas plus que ça car étant généralement seulement fait pour faire peur et choquer. Je n'ai vu pour le moment que trois films d'horreur : Saw, Annabelle et Conjuring : Les Dossiers Warren. Vous remarquerez que James Wan est impliqué dans chaque film, en tant que réalisateur pour Saw et Conjuring, et en tant que producteur sur Annabelle qui n'est autre qu'un spin-off de Conjuring centré sur le personnage de la fameuse poupée qui trône dans la salle des trophées des Warren. Et je dois avouer que j'ai vraiment apprécié ce Conjuring : Les Dossiers Warren pour plusieurs points. D'abord j'ai toujours été attiré par cette histoire d'enquêteurs paranormaux qui affronte un diabolique esprit qui hante une famille habitant dans une inquiétante maison. Et ce qui rendait le film plus intéressant à mon goût, c'était le fait de savoir que le film était adapté d'une histoire vraie car Ed et Lorraine Warren ont réellement existé et là question qui se pose bien évidemment est ont-ils vraiment vu des esprits maléfiques ou des phénomènes paranormaux ? Le film répond clairement que oui mais cela reste un film et donc de la fiction même adapté d'une histoire vraie. Dans la première partie, James Wan s'intéresse à l'arrivée de la famille Perron dans leur nouvelle demeure et aux étranges phénomènes qui s'y manifestent, de quoi nous donner quelques petites sueurs froides bien senties. Et dans une seconde partie, nous nous intéressons à l'enquête des Warren qui grâce à leur matériel et à leur expérience, traquent l'esprit et le combattent, notamment lors d'une terrifiante scène d'exorcisme. Le spectateur est captivé de bout en bout par cette incroyable et terrifiante histoire, qui finalement n'est pas si terrible que ça à regarder car étant plus un film d'épouvante d'ambiance. Et c'est là où le film excelle selon moi, dans son ambiance et dans sa réalisation. D'abord, James Wan a parfaitement su retranscrire l'ambiance des années 1970 avec des costumes et des décors très soignés et ensuite l'ambiance générale du film se concentre dans l'angoisse pure et maintien le spectateur constamment sous tension. Amplifiée par la musique terrifiante de Joseph Bishara, l'ambiance d'épouvante de Conjuring est parfaite car James Wan réutilise avec intelligence tous les codes du genre que ce soit les portes qui grincent, qui se referment toute seule, les oiseaux morts, le parquet qui craque, les bruits dans les murs où les voix qui se manifestent en pleine nuit, et il réussit avec efficacité à créer une ambiance angoissante et pleine de suspense. Et là où la mise en scène du réalisateur permet au film de se démarquer des autres, c'est qu'il réussit à casser ces scènes types. Avec des scènes déjà vu dans des millions de films d'horreur et d'épouvante, James Wan réussit à tromper le spectateur qui s'attend à avoir peur lors de ces scènes là où il ne se passe au final rien et la peur arrive bien plus tard, au moment où on ne s'y attend pas et c'est là que vient l'efficacité et la réussite de Conjuring. Par exemple, la scène où l'une des filles Perron se baisse pour regarder sous son lit, avec la musique et le manque de lumière, le spectateur s'attend à avoir peur alors qu'en fait il ne se passe rien ! James Wan nous maintien ainsi constamment dans la peur et l'angoisse jusqu'au final terrifiant, sans doute dans la directe lignée de L'Exorciste de William Friedkin de 1974. Avec des acteurs très convaincants dans leur rôle, notamment le couple Patrick Wilson et Vera Farmiga qui sont très bon dans les rôles d'Ed et Lorraine Warren, Conjuring : Les Dossiers Warren de James Wan est donc forcément le meilleur film d'épouvante que j'ai vu car j'ai beaucoup aimé le style de James Wan qui a eu l'intelligence de mettre les ressorts horrifiques dans l'ambiance du film que dans une overdose de jump scare simplement là pour faire crier dans les salles de cinéma, erreur qu'a fait son spin-off Annabelle selon moi. Conjuring : Les Dossiers Warren fut donc une très bonne surprise, divertissante et angoissante à souhait.

James Wan, habitué des films d'horreur (Insidious, Dead Silence...), dévoile au grand jour son nouveau métrage, The Conjuring. Ce dernier nous embarque au coeur d'une histoire paranormale qui, soyons honnêtes, nous prend sacrément aux tripes. En effet, le film se révèle même à mon sens le plus terrifiant qu'il m'ait été donné de voir depuis un bon bout de temps: le réalisateur, comme à son habitude, accorde une attention toute particulière au son, se basant notamment sur cet aspect pour amplifier grandement la peur du spectateur, et il va sans dire qu'il y parvient avec brio. Mais il s'est également appliqué à soigner la mise en scène, qui se révèle d'une qualité indéniable, façonnant nos peurs et délivrant une tension insoutenable sans le moindre temps mort. Ces deux points sont les piliers sur lesquels repose l'épouvante instaurée par The Conjuring, et le résultat est bluffant. Par ailleurs, on retrouve avec plaisir quelques clins d'oeil à des films d'horreur célèbres (Chucky, Poltergeist, L'Exorciste...), et surtout, aussi surprenant soit-il, quelques touches d'humour bien amenées pour détendre l'atmosphère. The Conjuring n'atteint pas la perfection (la scène de la plage, malheureusement importante pour la fin du film, est atrocement clichée et contraste beaucoup trop avec les autres scènes), mais s'en rapproche grandement grâce à son ambiance effrayante qui marquera bien des esprits. Définitivement, ce film d'épouvante à l'ancienne est la meilleure oeuvre horrifique de James Wan, démontrant une fois de plus le talent incontestable du réalisateur. The Conjuring est une excellente surprise, redonnant un souffle nouveau au genre, qui en avait bien besoin !

Après un certain essoufflement du cinéma d'épouvante, Conjuring vient remonter la pente pour le plus grand plaisir des amateurs. James Wan, connu pour des réalisations qui ont déjà fait leurs preuves (Insidious, Saw), reste dans le genre mais en apportant un quelque chose qui fait que Conjuring se démarque. Alors certes, on a toujours les classiques du genre : esprit qui rôde la nuit, portes qui claquent, morts étranges, possession, exorcisme... Mais peut-on se plaindre d'un film d'action qu'il y ait de l'action ? C'est pareil pour un film d'épouvante, on revoit les codes propres à cet univers et on apprécie ou non selon comment le film les exploite. Et Conjuring, selon moi, les exploite très bien, mieux que beaucoup d'autres, pour donner au spectateur ce qu'il attend : avoir peur jusqu'à ses limites. Et pour avoir peur, on a très peur, une peur qui nous manquait des grands classiques réussis (L'exorciste, Alien, Shining). Ce cinéma d'horreur souffrait trop de clichés stéréotypés (je parle au niveau des personnages surtout, car un des aspects les plus importants dans l'épouvante, c'est les réactions face à la peur), et Conjuring apporte ce nouveau quelque chose qui nous fait passer un bon moment. On n'a plus les personnages stéréotypés idiots qui vont tout faire pour se faire tuer, on a les personnages qui réagissent comme des personnes à qui ça arriverait réellement. Et ils nous font vivre toute cette peur avec eux, parce qu'ils sont, enfin, tous convaincants. Au niveau du jeu d'acteurs, je trouve qu'il n'y a rien à redire.
Tout y est donc : la mise en scène, l'ambiance, la bande son, les effets, la prestation des acteurs... Il ne manque plus que votre unique présence dans une pièce, la lumière coupée et la nuit tombée pour passer un moment effrayant. A condition bien sûr d'adhérer à cet univers, cette critique étant par ailleurs influencée par mon intérêt masochiste des films d'épouvante ! Si vous n'adhérez absolument pas à tout ce qui est esprit, démons et autres, ce film ne vous plaira pas plus que les autres évidemment. Pour les autres, appréciez, il y a de quoi ! :)

Aaaaah ! Que ça fait du bien de voir enfin un excellent film d'horreur, qui s'inscrit dans la lignée de l'exorciste ou encore du bon vieux Amityville ! Un retour à l'ancienne, mené par l'excellent James Wan ( dont le fameux Insidious m' fait tremblé de plaisir ) qui a réussi à créé une oeuvre originale et qui a insufflé une personnalité à son film . Non seulement, Conjuring est vraiment bien réalisé et flanque de petites frayeurs ( accompagnés de quelques sursauts pas du tout déplaisants ), mais est en plus accompagné d'une musique stressante et viscérale absolument fantastique ! Seuls quelques moments ne m'ont pas totalement convaincus, mais à part ça, c'est le film d'horreur de l'année .

Après le tragiquement drôle Evil Dead, le nullissime Texas Chainsaw et le moyen Mama ; 2013 n’est pas une grande année pour le cinéma d’horreur. Mais nous ne sommes qu’en août, est-ce que la fin de l’année va nous terrifier ? C’est fort possible. Avant la sortie du nouveau REC, voici Conjuring : Les dossiers Warren. De quoi faire pipi au lit ? Oui !

James Wan est loin d’être une brelle question épouvante, il l'avait prouvé avec Saw et Insidious mais tenait quand même à nous le rappeler avec Conjuring, un film à première vue copié sur Insidious mais dans une autre année mais finalement absolument pas, l'ambiance du film est tout simplement jouissive et glauque, la musique stridente que j'adore tant n'aide pas à se calmer, je n'ai ni sursauté ni crié mais je dois avouer que le soir dans le noir je faisais pas le fier non plus, j'ai pas peur du film, j'ai plus peur d’être dans le noir pendant le film^^ sinon niveau réalisation et mise en scène bah c'est nickel, les acteurs sont géniaux, le scénario tiré de fait réel est surement pas mal romancé mais qui sait peut être que tout est vrai......... BOU..... non ça n'a pas marché, bon tant pis, bref un superbe film qui confirme que Wan ne devrait pas quitter l’épouvante pour aller jouer au voiture.

Après avoir sévi avec Insidious (2011) où il jonglait avec les références de façon plus ou moins heureuse, James Wan revient au film d’horreur avec Conjuring : les dossiers Warren. Cette fois-ci, il oublie la distance ironique pour nous plonger dans une histoire de maison hantée classique. En fan du genre, il exécute une partition sans fausse note, un peu sage mais bien terrifiante.

Dans les années 1970, à Harrisville, Roger et Carolyn Perron croient commencer une vie paisible dans une grande ferme achetée pour un prix modique. Mais la quiétude familiale est rapidement perturbée. Les cinq filles du couple sont bouleversées par d’étranges phénomènes nocturnes, alors que leur mère est couverte d’hématomes dont elle ne peut expliquer la source. L’absence temporaire de Roger, chauffeur routier, ne fait qu’amplifier le trouble de la maison et décide Carolyn à rencontrer les démonologues Ed et Lorraine Warren. Ensemble, ils vont découvrir l’ampleur d’un cas d’infestation démoniaque sans pareille.

Avec Conjuring : les dossiers Warren, James Wan joue la carte du premier degré et nous force à croire d’emblée au déchaînement de forces maléfiques, grâce à une longue séquence d’ouverture, très efficace, présentant des cas paranormaux traités par les Warren. Le montage parallèle entre les activités des démonologues et les premiers pas des Perron dans leur maison vient verrouiller la position du spectateur, happé dans une aventure surnaturelle où il ne connaîtra ni repos ni échappatoire. En plaçant son récit « inspiré d’une histoire vraie » dans les années 1970, James Wan peut s’autoriser tous les lieux communs du genre sans donner l’impression de clichés usés. Ainsi, Conjuring constitue un envoûtant voyage dans le genre par le respect de tous les principes narratifs, stylistiques et esthétiques du film de maison hantée. Les vieux trucs (claquements de porte, ombres fugitives, placards mystérieux, horloge capricieuse…) surprennent par leur usage calibré et crispent peu à peu les plus avertis. L’utilisation du hors-champ alimente la mécanique de la peur, tout comme la bande son où chaque bruit devient suspect. La musique de Joseph Bishara donne le tempo d’une tension indéfectible, alors que les décors et accessoires (poupée, boîte à musique) sont traités avec grand soin pour transpirer l’angoisse. Pas une minute de répit n’est permise dans ce film, où la tension monte avec une précision démoniaque dans la gestion du rythme, suivant trois étapes canoniques : infestation (le démon invisible bouleverse des petites choses du quotidien), oppression (la présence devient agressive et ruine les nuits et les jours de la famille), possession (le démon investit un corps féminin pour déchaîner sa rage).

Avec son esthétique vintage, Conjuring : les dossiers Warren ne se contente pas de jouer les madeleines de Proust pour amateurs de films d’exorcisme. Ce sous-genre du film d’horreur est investi en profondeur pour en explorer le potentiel discursif. Le film de maison hantée parle avant tout de la famille et interroge la place de chacun dans cette entité. Ici, comme dans les classiques du genre (L’Exorciste, Poltergeist), la famille est mise en crise par les présences démoniaques dans l’espace (normalement) protecteur du foyer. Mais Conjuring en propose une vision très radicale. Les personnages féminins sont exposés à la violence des esprits frappeurs, quand les deux pères (Warren et Perron) sont réduits à l’impuissance face aux démons qui hantent les filles et leurs femmes. Ed Warren (le pâlot Patrick Wilson) est désarmé face aux pouvoirs de medium de son épouse (une Vera Farmiga lunaire). Roger Perron (Ron Livingston) ne peut que regarder avec effroi le mal fait à ses filles, puis la transformation monstrueuse de son épouse Carolyn (l’impressionnante Lili Taylor). Mais les personnages masculins acceptent leur statut ingrat, ce qui en fait des êtres éminemment dramatiques. Sans aucun pouvoir, ils regardent l’horreur en face. En confrontant Roger à une épouse déformée par la possession démoniaque, Conjuring exploite à fond la dimension psychanalytique du genre, qui interroge « l’inquiétante étrangeté » du couple en tant qu’addition de deux altérités, de deux entités changeantes. Les Perron et les Warren viennent aussi incarner deux modèles familiaux opposés, mais sont pourtant construits comme les deux faces d’une même pièce, quand la fille Warren est visitée par l’esprit frappeur à des kilomètres de la maison hantée. Cette exploration des liens familiaux, noyau discursif du genre, est portée par une mise en scène au cordeau, où l’espace de la maison (avec ses chausses-trapes, armoires sans fond, réseau de couloirs secrets) devient un personnage maléfique en lui-même.

Conjuring : les dossiers Warren met l’entité familiale en pièces pour mieux la reconstituer dans un dénouement attendu, où l’image du père et de ses filles sur le perron apparaît superflue. La fin ouverte nous laisse sur une impression en demi-teinte en offrant la possibilité facile d’une suite. Mais elle n’étonne pas dans un film un peu scolaire, où l’on joue avec déférence la partition du genre. Film d’horreur classique, Conjuring : les dossiers Warren s’avère être malgré tout un exercice de style diablement réussi. James Wan prouve sa capacité à investir un champ cinématographique très codifié avec précision et efficacité. Il lui reste désormais à trouver sa singularité pour ajouter réellement sa pierre à l’édifice du genre. Mais ce n’est pas encore avec Insidious 2 (2 octobre 2013) et Fast and Furious 7 (prévu pour l’été 2014) qu’il aura le temps de se pencher sur la question…