Avis sur Conjuring : Les dossiers Warren

"Conjuring : Les dossiers Warren" est un bon film d'horreur, mais sans plus. Malgré le fait qu'il n'invente rien de nouveau, James Wan propose ici un film au cadre flippant, mais à l'ambiance oppressante présente uniquement dans quelques scènes. Autant "Insidious" faisait très peur, autant "Conjuring : Les dossiers Warren" est stressant à seulement quelques moments dans le film. Mais l'avantage de ce film par rapport à "Insidious", c'est son lien à la réalité. Je pense que le vrai problème de "Conjuring", c'est qu'on s'attend tellement à sursauter, qu'au final le film ne surprend que trop peu, en tout cas moi je l'ai ressenti comme ça. Mais le film a aussi ses bon côtés, certaines scènes sont assez stressantes, l'ambiance bien que rare est bien travaillée et les acteurs sont tous très bons. Au final, James Wan signe ici un film d'horreur très sympathique, mais contrairement à ce que disaient les critiques, je n'ai pas vu en "Conjuring" une pépite du cinéma d'horreur.

James Wan (le papa du premier "Saw") s'attaque à une maison hantèe...Des frissons et des effets rèalistes mais n'en demandez pas plus à ce recyclage de « recettes èprouvèes » , à la trame sans surprise! Tirè d'une histoire vraie, beaucoup de longs-mètrages ont ètè rèalisès sur le thème de la parapsychologie, du paranormal et de l'exorcisme. "The Conjuring" est à coup sûr bien fait et ne manque pas d' « effets sursauts » mais ne renouvelle pas non plus le genre où tout est prèvisible! Mais venons en aux choses positives car tout est dans l'imagination des personnages et l'atmosphère de cette maison isolèe de Rhodes Island est finalement bien rendue à l'ècran! Reprenant les codes habituels des films d'horreur, James Wan connait son mètier sur le bout des doigts en donnant à son mètrage une atmosphère très particulière! Et puis il y a la belle Vera Farmiga qui joue une mèdium en donnant beaucoup de crèdibilitè à son personnage! Lili Taylor n'est pas mal non plus, notamment quand les èvènements paranormaux se déchaînent! Plutôt apprèciable un samedi soir, plutôt flippant vers 3h07 du matin...

Un métrage visuellement bien foutu, idem pour les effets sonores. Les acteurs sont bons, notamment Lili Taylor ainsi que la petite Joey King.
Mais malheureusement...tous les clichés du film d'angoisse sont là : postes qui grincent et qui claquent, jeu avec les lumières et les miroirs, les "viens jouer avec moi" d'outre-tombe, etc.
Du coup le film prête parfois à sourire...alors que ça n'est clairement pas son but (contrairement à un Evil Dead ou autre).
Cela reste malgré tout un bon divertissement à ambiance, qui mettra les chocottes bien comme ils faut aux spectateurs inexpérimentés et/ou un peu sensibles !

Cela fait bien longtemps que je n'avais eu l'occasion de m'enthousiasmer pour un bon film d'horreur à l'ancienne. Celui-ci,en choisissant l'angle de l'histoire vraie des années 70,ressemble à un melting-pot du film de maison hantée,avec tous les effets et surprises que l'on est en droit d'attendre. James Wan commençe à avoir une belle expérience de ce type de productions,et il peut ainsi se laisser aller à faire virevolter sa caméra,entre séquences en food-fountage et d'autres jouant habilement du hors-champ. La musicalité des effets sonores et visuels impressionne,surtout dans une première heure sous haute tension,alors que la seconde cède plus ouvertement au sensationnalisme. Dans "Conjuring:les dossiers Warren",une famille athée qui vient d'emménager dans une demeure isolée de tout se retrouve confrontée à des forces démoniaques,au point de faire appel à un couple d'exorcistes déjà bien vulnérables(épatants Patrick Wilson et Vera Farmiga). En quelques occasions,notamment lorsque les cibles se trouvent dans la cave,on se surprend à sursauter. Bien sûr,l'originalité n'est pas au rendez-vous,pour ce qui est un croisement d'Amityville et de l'Exorciste. Mais sa qualité générale le laisse très loin devant la concurrence horrifique actuelle.

Réalisé par le cinéaste de Furious 7, Conjuring : Les dossiers Warren est un film d'horreur relatant de faits réels qui serait arrivée aux chasseurs de fantôme Ed et Lorraine Warren dans les années 1970. La réalisation soignée tire avantage d'une reconstitution d'époque crédible et d'une photographie expressive cela évoque un cinéma indépendant des années 70. Un film qui éclate son cadre narratif pour raconter deux histoires en parallèle, spoiler: celles de la famille Perron et des démonologues Ed et Lorraine Warren.
Ça renforce les liens avec les personnages puisqu'on ne sait pas expressément ce qui va se passer à chaque nouveau revirement... Le réalisateur James Wan utilise quelques techniques d'épouvante pour faire sursauter le spectateur à savoir spoiler: une musique omniprésente, des lieux sombres, des portes qui s'ouvrent toutes seules...
Conjuring est composé de deux parties : la première est forte intéressante car elle met en place les deux histoires et la seconde est plus convenue mais décrit spoiler: plusieurs esprits.
Wan réussit à nous mettre à l'intérieur du récit, à la recherche d'indices comme le sont aussi les personnages. Patrick Wilson est crédible, tout en subtilité. De même pour Vera Farmiga, aussi Lily Taylor, Ron Livingston et toute leur petite famille, composée de leurs cinq filles. La production évite de tomber dans le gore extrême ! C'est bien mieux, faire monter la tension de bout en bout est un bel atout que J. Wan sait faire. Et, on a le droit à spoiler: une scène d'exorcisme assez captivante.
Au final, The Conjuring est un film frissonnant et parvient à étonner et à déstabiliser à plusieurs reprises. Vite Conjuring 2 !!!

Drôle d'objet que ce film qui tient la clé de votre imaginaire mais jamais ne vous saisit vraiment. Car Conjuring n'est pas aussi terrifiant que les critiques l'affirment : même seul dans une salle obscure, vous ne vous pisseriez pas dessus. Bon, si les conditions sont réunies, vous demanderez peut-être à vos deux amis de vous accompagner aux toilettes [N. d. a. : vu, non vécu]. Quelque chose cloche donc : il s'agit d'abord de montrer que le problème n'est pas d'ordre représentatif.

Le réalisateur sait où l'homme se sent le plus en sécurité : dans la casa bachelardienne. Cette maison-là est un "espace de réconfort et d'intimité", une "zone de protection majeure", "un instrument à affronter le cosmos" (1). C'est la maison onirique, l'éternelle forteresse intérieure bâtie par l'enfant : "[lui demander] de dessiner la maison, c'est lui demander de révéler le rêve le plus profond où il veut abriter son bonheur ; s'il est heureux, il saura trouver la maison close et protégée, la maison solide et profondément enracinée." (2) Cette maison-là, James Wan y fait entrer le mal : en même temps qu'il la possède, il possède son habitant. Quoi de plus terrifiant ? Certes, il n'invente rien : bien des films ont exploité cette représentation ; l'un, tout récent, vient à l'esprit : Mama. Mais c'est avec un certain talent que le réalisateur de Conjuring transforme le péril extérieur -à la maison comme à l'homme- en un péril intérieur, qu'il explore l'inconscient au travers de vieilles superstitions. La poupée Annabelle, la boîte à musique, la variante de cache-cache sont autant de vecteurs mémoriels, de portes permettant l'accès à la casa. L'armoire, où normalement "vit un centre d'ordre qui protège toute la maison contre un désordre sans borne" (1), devient un objet d'effroi, de même que le coin où l'homme se réfugie d'ordinaire : il abrite désormais le mal auquel rien ne résiste. Il est en la maison, qui veut tuer l'enfant ; il est en la mère, qui veut tuer l'enfant : c'est qu'aucun crime n'est plus odieux que le filicide. Et après tout, "Je dis ma Mère. Et c'est à vous que je pense, ô Maison !" écrivait Milosz dans son poème "Insomnie". Le réalisateur sait donc comment vous effrayer, mais n'y parvient pas pour autant : il s'agit maintenant de montrer que le problème tient au ton et au propos de l'œuvre.

Conjuring compte quelques incohérences, mais pèche surtout par trop d'invraisemblances : ses personnages surmontent chaque épreuve avec une facilité déconcertante. Certes, il est normal qu'ils aillent au danger et ne clivent pas -au sens psychanalytique du terme. Passe donc qu'ils enchaînent sans trop d'hésitation les descentes dans la plus sombre des caves -quand bien même, dit Bachelard, la cave est "l'être obscur de la maison, l'être qui participe aux puissances souterraines", le lieu où la rationalisation "n'est jamais définitive" (1). Au passage, Roger y découvre la chaudière : c'est à se demander comment les Perron comptaient faire pour se chauffer. Mais voilà : leur aplomb suscite le rire, non la peur. Vous vous réveillez avec des ecchymoses de cinq centimètres de diamètre alors que votre mari ne vous bat pas ? Rassurez-vous, au mieux c'est une carence en fer, au pire le sida. La version américaine de Sadako vous saute dessus ? Laissez-vous pécho par l'assistant d'un couple de démonologues et allez manger une glace en famille, vous vous sentirez mieux. Votre théorie des courants d'air est invalidée par l'apparition du fantôme d'une domestique qui s'est ouvert les veines ? Vous êtes flic, demandez-vous d'abord ce que vous fichez là et appelez du renfort : dix snipers et deux hélicos devraient suffire. Vous faites une chute de plusieurs mètres en vous mangeant des planches, vous retrouvez sous la maison et voyez la Laitière vomir ses mousses au chocolat sur un petit garçon ? Vous délirez complètement, médium. Votre maman tente de vous faire la peau à coups de ciseaux ? Allons, vous savez qu'elle vous aime...

Quant à Ed Warren, personnage tout droit sorti de Scooby-Doo ou de Ghostbusters, vrai touriste, il est attachant et drôle : "Being possessed is like stepping in chewing-gum; it sticks with you". Eh, il faut bien vous faire oublier que Conjuring fait du prosélytisme sur le dos de ce type ! La prégnance du discours religieux est d'ailleurs telle qu'elle laisse penser à une commande de l'Église catholique : vous l'aurez compris, si vous n'êtes pas baptisé, on dira que c'est le vent. En tout cas, James Wan exploite sans honte une figure classique de l'hystérie : celle de la sorcière.

Le film est donc de bonne facture, mais un peu transgenre : plus drôle qu'effrayant. La réalisation est honorable, la scène d'exorcisme remarquable et le discours contestable. Pensez à faire un tour au sous-sol en rentrant chez vous, dans le noir bien sûr.

1) Gaston Bachelard, La Poétique de l'espace, PUF.
(2) De Van Gogh et Seurat aux dessins d'enfants, Guide catalogue illustré d'une exposition au Musée pédagogique (1949), commenté par le Dr. Françoise Minkowska, article de Mme Balif, p.137.

Si la critique vous a plus, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site !

Meme si ce film reprend un peu tout les autres de amityville a l'exorciste jusqu'au plus recent le dernier exorcisme, la touche personnel de ce film bien foutu fait qu'il sort du lot par rapport au autres.....du genres .
IL ma totalement bluffé , l'intrigue nous tient j'usqu'au bout , très bon film et grosse surprise enfin un film du genre qui tient ses promesses.

un film d'épouvante tiré de faits réels et du travail du couple enquêteur de paranormal.
Bien réalisé avec une ambiance angoissante.
pas de gore ouf mais des portes qui claquent, des chuchotements, des apparitions.
le tout monte crescendo, spoiler: avec une scène d'exorciste bien jouée

Conjuring : les dossiers Warren, un film d'horreur aux codes basiques mais efficaces !
Il est vrai que les histoires d'épouvante et d'exorcisme ne sont pas très novatrices, mais ce film a réussi à me faire pousser quelques cris de mon siège.
On y retrouve donc les mises en scènes habituelles : portes qui grincent, chuchotements, cadres qui tombent, possession, cris, pleurs, croix, musiques angoissantes... Ce fort mélange et la longue durée du film (on est d'accord, un film d'horreur dépasse très rarement les 1h30...) permettent d'installer un climat d'angoisse et de stress montant crescendo.
Le couple Warren est parfait, et la famille, en particulier les enfants, jouent vraiment bien, on y croit. Le fait que ce scénario soit basé sur une histoire vraie rend le film encore plus angoissant, bien que certains effets nous donnent du mal à rendre cette histoire crédible.
La fin est prévisible, ne le cachons pas, mais Conjuring vous fera sauter de votre siège et pas qu'une : objectif réussi.

Terrifiant! N'étant pas adeptes des films d'horreur, les bonnes critiques de "Conjuring" m'ont donner envie, et c'est sans regret. Dire que c'est inspiré de faits réels!! L'ambiance est totalement réussie, bande son parfaite. Les acteurs sont plutôt bons (surtout les jeunes filles). Un suspens incroyable, de nombreux effets de surprises, des effets visuels hyper impressionnants... tout ce qui faut pour nous faire peur sans grande pause. Un petit peu déçu dans le sens où il n'y a pas grande originalité. On reste sur des principes assez basiques, comme des grincements de porte, des jeux de lumière, une armoire, une grande vieille maison..., et prévisibles, mais on reste acroché tout le long par une histoire bien mystérieuse, qui s'éclaircit au fur et à mesure. Bref, le maître du genre, James Wan ("Saw", "Insidious", "Fast and Furious 7"??!) réalise encore un exploit dans le cinéma de l'épouvante, très réussi, très terrifiant (un des pires du genre, parmis les quelques peus que j'ai pu voir), mais où le scénario est malheuresement trop classique.

Conjuring ! Le film le plus flippant de tout les temps ai-je entendu dire. Eh ben... Non je n'ai pas eu peur devant Conjuring et non ça ne veux pas dire qu'il est mauvais. Ce qui empêche Conjuring d'être un vrai bon film d'horreur , c'est qu'il est classique. Beaucoup trop classique, le scénario n'a pas beaucoup d'originalité (en même temps c'est une histoire vraie mais bon) , les scènes de peur sont du déjà vus, la musique n'est pas marquante du tout et la fin est "trop facile". Mais tout n'est pas un noir, les acteurs sont bons et il y a quelques bonne scènes. Mais surtout, l'intrigue est bonne (mais classique encore une fois). En résumé, Conjuring est un film d'horreur sympathique mais qui ne prend aucune prises de risque.

Un bon film d’horreur tiré de faits réels. Pas spécialement terrifiant, l’ambiance y est quand même glaciale et les faits étranges bien rythmés, les plans et les lumières sont bien réfléchis, on est du coup parfois surpris. Ce qui est appréciable surtout c’est qu’on en vient directement aux faits, contrairement à la plupart des films du genre où l’attente est tellement longue qu’on finit par se lasser. Ici, non, on est directement mis dans le bain, on découvre rapidement qu’une présence malveillante se manifeste par moments afin de faire vivre une horreur à toute la famille. En parallèle on nous explique qui sont les Warden, en tentant de nous crédibiliser les thèses surnaturelles, ça ne casse pas le rythme ni n’alourdit le récit mais il manque quand même un lien qui rendrait le tout plus consistant. On regrettera juste une bande originale pas assez stridente, et la dernière partie du film spoiler: concernant l’exorcisme
moyennement interprétée. C’est quand même un peu du déjà vu, ça manque d’originalité ce qui gâche le début réussi du film. Le maquillage spoiler: de la mère possédée ne convainc pas
, et surtout sa démence n’est pas assez choquante, spoiler: son agressivité envers ses propres filles n’est pas assez appuyée
ça rend la fin du film un peut trop classique et plutôt prévisible.

Un bon film d'horreur, le scénario tient la route et le duo d'investigateurs attachant. Les moments de peurs sont présents, ce qui permet de compenser les quelques longueurs présentes dans la 2ème partie.

Basé sur les dossiers de deux enquêteurs du paranormal, Lorraine et Ed Warren, le film de James Wan relate l’une des terrifiantes expériences auxquelles le couple a été confronté dans les années 70. Usant de tous les codes du genre, « Conjuring » est d’une redoutable efficacité. Que l’on y croit ou pas, les faits apparemment véridiques subis par la famille Perron sont vraiment flippants.

Assez efficace même si les ficelles sont déjà connues. C'est bien fait, ça tient en haleine donc respect. Mais bon de là à crier au chef-d’œuvre, faut pas non plus pousser mémé dans les orties !