Avis : Conjuring : Les dossiers Warren - Page 7

Pas mal dans le genre, mais un genre qui se répète depuis la nuit des temps. Le démon rentre toujours en contact par le biais de la petite fille. Un peu d'imagination, les démons. 3 étoiles.

Je suis vraiment peu fan des films d'épouvante ou de terreur que je trouve majoritairement uniformes dans leurs intrigues comme dans leurs effets prétendument horrifiques ; le résultat est donc souvent un ramassis de clichés narratifs et d'effets d'épouvante mille fois vus depuis le cultissime "L'exorciste". Parmi ces réalisations toutes plus stéréotypées les unes que les autres les films de James Wan sont à mes yeux souvent une délicieuse surprise, même s'ils ne sont pas incroyablement originaux. J'avais été favorablement impressionné pas "Insidious" qui pour un film d'épouvante possédait une véritable intrigue et des personnages tous sauf clichés et fantomatiques juste bons à hurler dans les moments d'angoisse. Avec "The conjuring" le réalisateur met en scène une histoire tirées de faits réels en prenant les souvenirs d'un couple de chasseurs de démons les Warren ; je ne me prononcerai pas sur la réalité des faits et me contenterai de le voir comme une pure fiction. De ce point de vue le film est très bien fait grâce à une intrigue bien construite qui ne mise pas tout sur le côté maison hantée et apparitions de phénomènes démoniaques. Les personnages, les péripéties sont correctement développées et les scènes d'épouvante sont insérées au milieu de moment de vie ce qui les rend plus efficaces. En fait le film ne se complaît pas dans le seul genre horrifique, mais lorgne également vers le thriller ce qui rend m'intrigue moins dépendante du lâcher prise d'un spectateur prêt à sursauter au moindre effet horrifique, mais le plonge dans une enquête et le pousse à rester investi dans ce qui se passe devant lui au lieu de regarder en roue libre les personnages lutter contre des forces surnaturelles comme c'est généralement le cas dans ce genre de films. L'interprétation est aussi efficace et est pour beaucoup dans la réussite de ce film avec une scène d'exorcisme qui sans atteindre ma virtuosité de celle de "L'exorciste" est d'une très grande qualité. Un film d'épouvante de qualité (et croyez-moi c'est rare) qui mérite toute l'attention d'un public qui est souvent dupé par un genre répétitif et peu imaginatif et qui a trouvé dans James Wan un excellent orfèvre.

Sur le papier, ça me tentait moyennement. Parce que les films d'horreur genre maison hantée, fantôme et autres trucs "surnaturels" ça ne marche pas vraiment avec moi, y a juste le côté "sursaut" parce que tout d'un coup c'est calme et hop, surprise on te montre un fantôme, qui peut fonctionner. Mais bon, il avait de bons échos, je me suis dit, pourquoi pas essayer. Même si je me pensais vraiment pas du tout concerné par ce genre de films d'horreur. Et bien, j'ai été surpris. Parce que le film ne repose pas que sur des effets de manch... euh de surprise, juste destinés à faire sursauter le spectateur, histoire de lui faire croire qu'il a peur, alors qu'en fait, il est juste surpris. Non, le film installe une vraie ambiance. J'ai vraiment eu des moments où j'avais peur de ce qu'il allait se passer - donc déjà, sur ça le film fonctionne. Je trouve que Wan est quand même un réalisateur qui a de bonnes idées - par moment, n'exagérons rien - en terme de mise en scène, pour installer cette ambiance. La fin est catastrophique par contre, et gâche un peu le reste du film.

Raaa lala pourquoi les entités démoniaques vont toujours hanter des superbes baraques au bord d’un lac ? Pourquoi vont elles faire chier une gentille famille nombreuse dans le besoin ? Pourquoi ne vont elles pas posséder un HLM crade et emmerder les racailles du coin ? (bonne idée de scénario ça…). Vous l’aurez compris le scénario de « Conjuring » ne brille pas par son originalité, sorte de mix entre « l’Exorciste » et « Amytiville » . La bonne surprise vient de la mise en scène de James Wan, tellement habile qu’il arrive encore à nous faire marcher avec des vieux trucs. Influencé par les récents films d’horreur ibériques et les classiques du genre, il possède un sens du cadre et de l’espace indéniable auquel s’ajoute une montée en tension imparable. De quoi nous faire prendre une fois de plus des vessies pour les lanternes, en tout cas, les petits vieux à côté de nous dans la salle ont marché à fond.

Après la trilogie Annabelle (films sortis en 2014, 2017 et 2019), je me suis laissé tenter par ce premier volet de la trilogie « Conjuring » sorti en 2013. C’est, comme les 3 volets d’Annabelle, un film, classique dans son histoire et ses effets, bâti pour faire sursauter le spectateur. Il y parvient et ne va pas bien au-delà : une expérience cinématographique somme toute assez limitée même si le casting est parfait.

Très efficace ! On a beau être dans le classique scénario de film d’épouvante avec la typique maison hantée, ce film du très intéressant James Wan se démarque par son adaptation de faits et de personnages réels. Cette approche avec le couple Patrick Wilson/Vera Farmiga en experts du paranormal qui ne se laissent pas impressionnés par les effets ordinaires de grincement de porte, d’apparition d’ombre…etc…est rassurante mais c’est à se demander ce qu’y va bien pouvoir nous faire peur. C’est là tout le talent de James Wan grâce à une solide qualité de mise en scène pour instaurer le suspens et provoquer l’effroi dans une montée en puissance du scénario à laquelle, personnellement, je ne m’attendais pas. Le casting est parfait, on peut apprécier de superbes plans extrêmement compliqués à la caméra, je regrette juste la fin qui s’achève trop brutalement après avoir été si terrifié par la toujours aussi incroyable Lili Taylor…

Très efficace dans sa première partie, la deuxième ne fait malheureusement que recycler tout ce que l'on a déjà vu depuis "L'exorciste". Accumulant les effets, le tout devient un peu trop, perd en crédibilité et du coup en efficacité. Bon, il faut quand même reconnaître que ça fait peur... ce qui pour un film de maison hantée est un bon point.

L’année 2013 aura été celle de la révérence de James Wan au cinéma d’horreur. En effet, après avoir offert les rares lettres de noblesse à ce genre de divertissement, via les premiers Saw et Insidious, le réalisateur sino-malaisien avait décidé de nous livrer de nouveaux long-métrages horrifiques, avant de se lancer dans le monde des blockbusters hollywoodiens (on attend actuellement son Fast & Furious 7). Deux nouveaux succès (du moins commerciaux) avec Insidious : Chapitre 2 et un film qui a beaucoup fait parler de lui. Un certain Conjuring : les dossiers Warren. Qui fut grandement apprécié par la presse et le public. Et en le regardant, l’évidence nous saute aux yeux !

Avant d’entamer cette critique, faisons un petit récapitulatif de ce qu’est le cinéma d’horreur actuel. Un genre qui a vu sa qualité chuter à une vitesse folle, malgré le fait de garder sa notoriété (beaucoup de spectateurs restent adeptes). Les raisons : les films ont beau s’accumuler, ils n’arrêtent pas de se copier ! Combien de similis Exorciste avons-nous vu depuis le film originel de William Friedkin ? Combien de suites chaque film a-t-il eu (encore L’Exorciste, Massacre à la Tronçonneuse, Les Griffes de la Nuit, Vendredi 13, Saw, Scream…) ? Et de remakes/reboots (Amityville, Les Griffes de la Nuit, Vendredi 13, Massacre à la Tronçonneuse, La Malédiction…) ? Sans oublier le fait de vouloir surfer sur la vague du succès sans pour autant renouer avec (la mise en scène du Projet Blair Witch et de [REC] singés par Paranormal Activity, Le Dernier Exorcisme…) ? Bref, le cinéma d’horreur est le parfait exemple de la déchéance hollywoodienne : se faire du fric sans jamais se renouveler, sans faire preuve d’originalité. Il n’y a qu’à voir le script de Conjuring, qui reprend une histoire de maison hantée par un ancien démon, à l’instar d’Insidious et consorts ! Du coup, on s’ennuie facilement et on attend toujours le moment qui doit nous faire sursauter d’effroi. Et ce malgré les millions qui sont mis en jeu, pour des films encore plus tape-à-l’œil et pour une réussite au box-office pas forcément assurée (encore plus scandaleux)!

James Wan est celui qui, avec énormément de sobriété, est arrivé à nous faire peur avec Insidious, malgré le manque d’originalité. Il prouva ainsi qu’il n’avait pas besoin d’une surdose d’artifices visuels, musicaux et sonores pour titiller notre adrénaline (beaucoup de films semblables, avec tous ces effets, n’y parviennent même pas, c’est pour dire !). Lui, il lui faut seulement de bons acteurs (Rose Byrne et Patrick Wilson étaient convaincants), une bonne photographie, et son talent de monteur et de metteur en scène fait le reste ! Eh bien maintenant, il temps de vous dire qu’avec Insidious, vous n’avez encore rien vu ! Conjuring étant l’aboutissement de son travail au service du cinéma horrifique.

Encore une fois, on pourrait critiquer l’histoire du film, qui reprend la thématique mille fois vues (surtout en vogue depuis Paranormal Activity) de l’entité démoniaque hantant la demeure d’une bonne famille. Avec notamment les éternelles ombres qui passent un instant à l’écran, les silhouettes qui apparaissent sous un certain angle de vue, les portes qui claquent ou s’ouvrent toutes seules… Sans compter que Conjuring arbore ce slogan (« d’après/inspiré d’une histoire vraie) devenu une norme des films d’horreur actuels, sans qu’on y croit un seul instant (que cela s’est réellement passé). Et pourtant, malgré tous ces prétendus clichés, Conjuring surprend grandement !

Notamment par la qualité de son scénario. S’il n’atteint pas des sommets d’originalité (encore et toujours), le film propose toutefois des personnages assez fouillés avec le couple vedette des Warren, véritables chasseurs de fantômes ayant réellement exercés dans les années 60-70. Des séquences qui ne vont jamais dans l’excès (hormis un dénouement exagéré qui reste toutefois spectaculaire). Et même le génie d’user (enfin !) d’incohérences scénaristiques propres au genre à son profit (dans Conjuring, un personnage ose enfin poser la question qui nous hante depuis plusieurs films : « Mais pourquoi ne partez-vous pas de la maison ? »). Cela en devient palpitant, intrigant et parfois délectable.

Et, bien entendu, niveau frisson, Conjuring réussit là où plusieurs longs-métrages se cassent les dents : il nous fout les chocottes ! Bon, ce n’est pas L’Exorciste, mais encore une fois, la sobriété de la mise en scène de James Wan y est pour beaucoup, instaurant une ambiance tout simplement maîtrisée. Pas d’artifices à gogo, juste des plans bien filmés et montés. Le tout chorégraphié avec savoir-faire ! Avec l’excellente idée de raconter cette histoire qui se passe dans le passé (1971), nécessitant des décors, des accessoires et des costumes qui rappellent les vieux films. L’époque où, justement, la surdose d’effets n’était pas nécessaire pour effrayer. Ici, ils sont justes utilisés brillamment pour le final. En plus de comédiens véritablement crédibles, notamment le couple formé par Patrick Wilson (oui, encore lui !) et Vera Farmiga (Les Infiltrés, In the Air, Esther). Et en bonus, vous ajoutez tous ces ingrédients, et vous obtenez enfin « une histoire vraie » à laquelle il est possible d’y croire !

Oui, vous l’aurez compris, James Wan va nous manquer. Il va manquer au cinéma d’horreur, même s’il lui arrivait de se fatiguer un peu (Insidious : Chapitre 2, suite manquant toujours d’originalité et qui rabâchait sur la fin, tout en gardant une certain efficacité). Car, avant de revoir un film horrifique du même niveau que ce Conjuring, un 30 février aura eu le temps d’apparaître sur le calendrier. Des dents pousseront dans le bec des poules. Les vaches voleront. Ou les producteurs auront l’excellente idée de nous livrer un film semblable à Sinister. Hâte de voir ce que vaut James Wan à la tête d’un blockbuster ! En espérant qu’il ne perde pas sa simplicité et son efficacité.

Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux, viennent en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée…

Soutenu par un excellent casting, James Wan démontre une fois de plus son talent de réalisateur et qu’il est capable de maîtriser et de comprendre le genre de l'épouvante, les vrais films qui font peur, celui qui fait hérisser les poils.

The Conjuring est sans contexte le film d’exorcisme moderne, mais il est probable qu’après la séance vous ne vous baladerez plus comme avant dans votre maison ...

Même si le réalisateur James Wan, ne réinvente rien dans le genre du film paranormal, on doit avouer que niveau effroi et sueurs froides, il sait y faire. Suspens, mise en scène progressive, histoire vraie, tous les ingrédients sont réunis pour une belle séance de frousse à l'ancienne.

Étoffé, captivant et riche en événements effrayants, Conjuring – Les dossiers Warren fait partie des exceptions réjouissantes et prometteuses qui relèvent le niveau de cette nouvelle vague de films d’horreur 2.0 qui a tant de mal à convaincre. James Wan nous propose un film véritablement prenant et crédible, à l’atmosphère angoissante, adapté d’une histoire (il parait) vraie. Un scénario crédible, enrichi par un véritable effort de mise en scène et d’imagination, Conjuring propose un film alléchant et construit, avec une simplicité étonnante et souvent efficace qui ne manquera pas de faire réagir un public sensible. Cependant, l’ensemble reste assez soft car trop appliqué et attendu, du coup les aficionados de films d’épouvante risquent de rester sur leurs faims car Conjuring a tendance à manquer de subtilité et les ficelles sont aussi grosses que des poutres apparentes. Un résultat plutôt mitigé mais qui penche vers du positif, car je suis prête à parier que Conjuring – Les dossiers Warren sera responsable de nombreuses nuits blanches et autres sommeils agités…

Conjuring n'est pas du tout mauvais, pas contre, il n'est pas non plus exceptionnel. Il est entre les deux. En partie à cause d'un manque de suspense, ou de peur, voire d'éprouvante. On ne sursaute pas vraiment, de ce point là, c'est faible. Par contre, rien à dire, la mise en scène et la réalisation est très réussie. Cependant, il y a un autre hic : on sent plus de bruits, et de scènes très dynamiques que d'autres choses qui font de ce film d'horreur, un mélange pas très réussi.

Bon la trame est vu et revu à savoir une sorcière qui hante une baraque paumée et qui "emmerde" ses occupants mais les gamines jouent super bien, les autres acteurs sont excellents notamment la mère, les effets spéciaux sont bien foutu, quelques scènes font dresser les poils, la fin est sans surprise; n'achetez pas une vieille maison isolée ya toujours anguille sous roche.

Toutes ces étoiles pour la reconstitution de l'époque, les mécanismes de l'horreur et de l'épouvante respectés, des acteurs crédibles qui rendent leur personnage attachant... et également le premier film inspiré du couple Warren dont Hollywood a acheté les droits depuis des décennies sans pourtant s'empresser de les porter à l'écran. Pour autant, j'ai eu peur et j'ai hurlé mais paradoxalement ce n'est pas le film le plus effrayant que j'ai vu voir. Bien et bien réalisé, mais pas non plus un chef d’œuvre absolu au même titre que "La maison du diable", "Les autres" et (excusez le mauvais jeu de mots) d'autres films plus novateurs.

Une nomenclature en règle de tous les clichés du genre mais il faut reconnaître qu'il est très difficile de renouveler et d'innover dans ce type de film. Le suspense et l'angoisse sont bien la, durant une bonne partie du moins. Le film sombre malheureusement lors de sa seconde partie dans la surenchère qui décrédibilise totalement son histoire. Ça tire aussi énormément sur la corde "inspiré de faits réels" pour aguicher.