Un des moins apprécier, visuellement très bon avec un bon cast d'ensemble, cette énième version et si j'ose dire, unique grande des années 2010, à marquée le genre puisque, comme dit à l'instant, les films sur Dracula n'ont point fleuris depuis des lunes. Luke Evans ("My Wonder Women", "Fast 6", "La Belle et la bête", trilogie "Le Hobbit"...) incarne le fils du démon, mi père, mi guerrier en quête d'un pouvoir qu'il ne possède, traqué par l'ennemi ayant lui-même soiffe de conquête. Un jeu personnellement convainquant. Sarah Gadon en épouse aussi apeurée que craintif de l'avenir, soucieuse et aimante, elle incarne la rare femme du compte à possédée ce talent lorsque toute les autres ne joue que le superficiel et l'érotisme. Elle est l'atout charme certes mais pas dans le sens "pervers" du termes. Charles Dance ("Alien 3", "Underwolrd", "Godzilla 2"...) en incarnation du démon originel, sombre mais d'une droiture royale, comme à son habitude, lui fait honneur. Un jeu de regard tellement perçant qui lui vaudra à jamais une stature magique. Décors, costumes, accessoires, tout est présents pour voyager hors d'une Europe trop bien connue, se diriger vers les contrées obscures d'une Transylvanie en paix avant que ne commence les hostilités. Niveau récit, à la fois simple et originale, il revisite une fois encore la naissance du Compte et l'obtention de ses pouvoir pour la survie de son peuple jusqu'à la naissance de ses premiers soldats, avec un fait assez "rare", sa mort avant sa résurrection. Sympas dans l'ensemble, une affiche culte et magique, une version mal aimée qui à néanmoins su tenir la barre, et qui, à mon avis, là tiendra encore quelques années.