Ce film, réalisé par Rodman Flender et sorti en 1999, n'est franchement pas terrible. C'est ici l'histoire d'un garçon doté d'une main incontrôlable qui tue des gens et, aidé de ses deux amis morts, il va devoir sauver la vie de sa petite amie. Bon, déjà rien qu'avec le synopsis (et avec le titre aussi d'ailleurs), on peut tout de suite remarquer que nous sommes soit dans un nanar, soit dans une comédie horrifique bien déjantée. Mais malheureusement, il ne suffit pas d'un sujet déjanté pour faire un bon film. Effectivement, même si quelque part je m'attendais à ce genre d'échec, j'en suis tout de même un peu déçu car le film n'est finalement pas si drôle que ça. Si on en croit la jaquette, le film se compare à "Scream" ou encore à "Evil Dead 2" mais nous en sommes pourtant bien loin ! C'est effectivement une parodie de films d'horreur mais qui joue malheureusement beaucoup trop la carte de la comédie américaine lourde. "Scary Movie" avait également opté pour ce style assez lourd mais seulement, les parodies étaient visées, intelligentes et très bien faites alors qu'ici, nous n'avons finalement que l'humour lourd qui finit par en devenir lassant. Après une première partie un peu molle, le film décolle vraiment
à partir du moment où Anton se coupe la main, cette dernière peut ainsi vadrouiller toute seule
, mais la joie est de courte durée puisque le film tombe vite dans quelque chose d'assez rasoir (sans mauvais jeu de mot), ce qui est bien dommage ! Cependant, en ce qui concerne les effets spéciaux et les effets gores, le film est plutôt surprenant et bien réalisé à ce niveau-là. Du côté des acteurs, nous retiendrons Devon Sawa, Seth Green, Elden Henson et Jessica Alba qui en font un peu trop par moments mais dont le jeu rentre au final assez bien dans ce genre de comédie. Nous noterons également la présence de Christopher Hart, assez à l'aise dans son rôle puisqu'il aura auparavant animé la Chose dans les trois films "La Famille Addams". "La Main qui tue" peut donc à la limite nous faire passer une bonne soirée mais n'en reste pas marquant pour autant.