République de la malbouffe : les secrets du tournage

Entre juillet 2009 et septembre 2010, les prix dans la restauration ont baissé de moins de 1%.

Entre juillet 2009 et septembre 2010, la baisse de la TVA aurait généré 8 000 emplois supplémentaires, ce qui représente une subvention de 337 000 euros par emplois.

En janvier 2011, à peine 10% des 3 milliards d’euros encaissés par les restaurateurs auront été reversés aux salariés de la restauration.

A la base de ce projet s'érige Xavier Denamur, restaurateur depuis plus de 20 ans dans le quartier parisien du Marais, qui s'impose ici en véritable détracteur de la baisse de TVA dans la restauration, instaurée par le gouvernement Sarkozy en avril 2009. Engagé, il décide en 2011 de faire appel au réalisateur Jacques Goldstein pour réaliser ce documentaire dans lequel il dénonce une manœuvre politique influencée par les plus grands lobbys de la restauration.

Pour le professeur François Degranchamps, chef de service en urologie à l'Hôpital St Louis de Paris, qui revêt le costume de consultant sur ce documentaire, cette baisse de TVA, qui profite aux grands groupes industriels, n'inspire rien de bon pour l'avenir de la restauration : "Toute cette restauration industrialisée fait perdre l’habitude de mâcher, tout est pré mâché et directement absorbé. Le produit frais n’est plus utilisé. De plus, ces viandes hachées et déjà cuites augmentent l’absorption intestinale et augmentent l’absorption de calories."