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    Abus de faiblesse
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    661 abonnés 2 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    Catherine Breillat réussit, avec Abus de faiblesse, à rendre la persécution que subit Maud tout à la fois explicite et insidieuse, massive et incertaine ; elle redouble la violence physique d’un corps qui devient étranger à lui-même avec une violence morale qui enferme la femme dans une caisse de résonances dont les extrémités sont ceux de son domicile. La caméra ne parcourt jamais l’appartement pour nous en donner une vue d’ensemble ; elle se contente de capter la réalisatrice dans un environnement oscillant entre l’oppression et la sûreté, à l’image du lit et des draps dans lesquels elle se réfugie et avec lesquels elle fait corps, sans que cette fusion apparente n’élude sa fragilité congénitale. Soit une collection de vignettes dont les mouvements résultent du choc d’énergies opposées. Au cœur du long métrage réside un paradoxe : la force intérieure et la détermination de Maud semblent divulguer voire alimenter le déni dans lequel elle vit. Son calme et sa vigueur apparaissent doubles : tels des indices d’une solidité intérieure et tels des aveux d’une incapacité à réagir. « Je me rendais compte mais ça comptait pas », affirme l’héroïne en clausule, victime et témoin d’une dépossession consciente et inconsciente d’elle. Catherine Breillat parvient à représenter le trouble d’un être-là absent ou incomplet qui s’appuie, comme une tutelle, sur la présence d’un homme défini par sa force brute. La toxicité de leur relation articule également une amitié sincère et une exploitation inquiétante. Le travail du son s’avère ici digne d’intérêt : la sonnerie du portable, qui ne cesse de répéter encore et encore sa mélodie ou ses vibrations, insiste sur la dépendance néfaste qui s’établit entre les deux personnages principaux sans poser d’axiologie rassurante : qui joue ? qui est dupé ? Ni bien, ni mal, seulement de l’humain que l’on sonde et que l’on représente. Maud dit à Vilko qu’il ne connaît que deux endroits : les palaces ou les prisons. L’entièreté du film, comme les intériorités qu’il parcourt, obéit à cette distinction entre le luxe et le dénuement, la richesse et la précarité, la préservation et l’exposition à la cruauté. Porté par deux acteurs exceptionnels, Abus de faiblesse met en lumière le trouble d’un état qui échappe à la raison commune ; il constitue l’une des plus grandes réussites de sa cinéaste.
    Yalfy
    Yalfy

    1 abonné 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2021
    Film sur un escroc bien connu de Catherine Breillat.Isabelle Huppert n' est pas trop crédible dans le rôle de la réalisatrice, Joey Starr pas assez sexy dans le rôle de l' escroc.Une manipulation assez foireuse.On évite la perversité.Le film se traîne.Un règlement de comptes sans substance
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2020
    Isabelle Huppert est vraiment extraordinaire. Le film n'est pas tout à fait l'arnaque qu'on pense. spoiler: La fraudée aimait le fraudeur et voulait attirer l'attention. L'argent perdait de son importance. Et elle voulait prouver qu'elle était meilleure que les autres fraudeurs en ne se faisant pas escroquer. Elle s'est fait prendre
    mais avait les sentiments qu'elle voulait, elle a joué avec le fraudeur. Et il a joué avec elle.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 328 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Abus de faiblesse allait être un problème pour moi. Parce que c'était un film réalisé par Catherine Breillat et susceptible d'être provocateur pour rien. Et certainement pas parce que la star était Isabelle Huppert. Mon problème vient de la nature de l'escroc. Et ce n'est même pas un problème avec ses actions mais avec celles des arnaqués. Très peu de pauvres se font arnaquer à quoi ça sert. Non ce sont les riches ceux qui ont des sommes substantielles. Donc ce film est basé sur l'histoire réelle et terrible de Huppert tombant amoureux de cet escroc et procédant à des délits pour lui ce qui n'est pas pour moi un film heureux. Il ne vaut le détour que pour la performance la plus fantastique et la plus convaincante de Huppert. Mais Kool Shen joue aussi mal la comédie que sont collègue Joey Starr. Et c'est un film des plus inconfortables...
    ronny1
    ronny1

    33 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Même si le sujet ne devrait apporter que sympathie et compassion vis à vis de la réalisatrice « Abus de Faiblesse » est majoritairement ennuyeux. Sauvé par une extraordinaire séquence finale, après une mise en place curieuse et stylistiquement décalée, plus proche du film d’angoisse, le déroulé s’enlise dans une mollesse visuelle, psychologique et scénaristique (Breillat avoua qu’elle avait peur de faire le film). La réalisatrice récuse le terme de biopic, ce qui peut se comprendre au vu du manque de conviction des deux tiers du film. Malgré les très bons Isabelle Huppert et (surprenant) Kool Shen l’ensemble reste embourbé dans ses faiblesses scénaristiques.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    195 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Le moins bon de Breillat. Huppert fait du Huppert. Kool Shen n'est pas convaincant dans son rôle (c'est la mauvaise surprise du film). À force de trop tourner, on finit par s'épuiser.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juin 2019
    Bonjour

    Attention aux arnaques, Je m'appelle Lisa BICHON.Je viens vous fais part de mon expérience personnel afin d'évité au maximum de personnes de tomber dans le mème piège que moi.J'ai été victime d'une escroquerie sur un site de rencontre d'une somme total de 8500 Euros,on ma orienté vers plusieurs organismes de sécurités en France la Police, la Gendarmerie et même la Police interpole en France grande était ma tristesse quand ils m'ont dit qu'ils peuvent pas grande chose pour moi.Une amie qui a aussi été victime de ce genre d'escroquerie après lui avoir expliqué ma situation et ce qui m'ait arrivé, elle m'a conseillé et m'a donné l'adresse E-mail d'un Inspecteur de Police d'office de lutte contre la cybercriminalité à contacté pour trouver de solution à mon problème, chose que j'ai faite en me mettant en contacte avec cet inspecteur de Police qui m'a aidé dans un premier temp à ouvrir un dossier contre ces escrocs puis m'a exorté à collaboré j'ai donc envoyé tout les mails échangés et preuves de virements effectués.Apres quelques jours d'enquètes minitieuses il a réussir a mettre la main sur mes escrocs et finalement je suis soulagée et tous ces fonds que j'avais perdu m'ont été remboursés plus des frais de dédommagement et une lourde peine d’emprisonnement contre ces personnes de mauvaise foi. Pour cela, je vous donne l'adresse mail de cet inspecteur de Police et J’exhorte tous ceux qui ont été victime de tout sorte d'arnaque en Cote d'Ivoire, au Bénin,Nigeria ou plusieurs pays africain a prendre contacte avec cet inspecteur de police qui m'a aidé à récupérer mes sous des mains de ses escrocs. Voici l'adresse mail pour le contacter: office.cybercriminalite.olcc@cyberservices.com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 septembre 2018
    Depuis cette chose, on n'entend plus parler de Breillat (Ô joie!) mais hasard ou coïncidence ? J'aimerais tellement avoir raison en pensant qu'une fois qu'elle a réalisé qui elle était à travers la magistrale interprétation d'Isabelle Huppert, Catherine Breillat a enfin compris qu'il serait peut-être préférable qu'elle s'efface du monde public tellement sa présence est loin d'y être indispensable. Aucun intérêt dans ce film, qu'elle se défend d'être un biopic alors que ce n'est que ça, tissé de ridicule, de vengeance aux gros sabots et d'autosuffisance. En plus réaliser un biopic sur soi-même...rien que ça...en n'ayant même pas la pudeur de prendre une actrice anonyme par exemple, non non, on l'a bien entendu clamer partout qu'IH est "l'actrice française cérébrale par excellence" tout en disant également que 99% des acteurs étaient tous plus bêtes les uns que les autres (et que c'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne les faisait jamais répéter car il lui etait insupportable d'entendre ses textes magnifiques prononcés par de tels crétins en gros - chose qu'elle a dit assise à côté de Thierry Lhermitte chez Ruquier dans une séquence de 2007 encore plus dérangeante à regarder que ce "film" - je précise que c'est juste pour illustrer la condescendance de la personne, et non une reflexion sur Thierry L., ca aurait pu être un autre acteur bien sûr). En attendant, s'il n'y avait pas d'acteurs pour servir ses productions, elle serait "encore plus pauvre" (enfin au moins, comme ça, impossible de se faire ruiner, pas vrai Cath? A méditer...)Si elle cherchait à nous montrer la pseudo face cachée de Rocancourt, le gros méchant pas beau etc, en ce qui me concerne c'est raté, je ne sais toujours pas qui est cette personne et ce film ne me pousse pas à vouloir en savoir plus. En revanche ca me conforte dans l'idée que malgré la haute estime qu'elle a d'elle même, la pauvre Catoche ne m'en convainc pas. Mais en même temps tout s'éclaire à la fin c'était moi mais c'était pas moi". Ah pardon, ben autant pour moi je retire ce que j'ai dit... :D (PS je vais pas la jouer Michel Cymes mais la réflexion sur le rivotril la drogue du violé dans la scène de fin...enfin elle était plus à ça près, ni à un bouc émissaire de plus). Ni fait, ni à faire et encore moins à voir.
    pierrre s.
    pierrre s.

    408 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Pas bon, mais pas mauvais non plus.. Abus de Faiblesse est un film qui peine à nous faire ressentir des émotions.
    Backpacker
    Backpacker

    72 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2016
    Certes, le sujet est original bien que l'on connaisse déjà ce fait divers. Le talent inégalé et extraordinaire d'Isabelle Huppert relève le niveau discutable de la prestation de Kool Shen. On ressort déçu de cette autobiographie réalisée par Catherine Breillat. En effet, la réalisatrice semble vouloir faire son mea culpa à travers ce récit contant sa relation ambiguë avec Christophe Rocancourt, qui l'a plumée alors qu'elle sortait de convalescence. Un film plus que moyen et banal à vrai dire.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2016
    Je suis partagé sur ce film : d'un coté 2 acteurs au sommet (mention actor's studio à Isabelle Huppert), et de l'autre un scénario trop faible. La 2ème moitié du film n'apporte rien de plus et semble plus du remplissage. Il aurait été plus intéressant de renverser la situation et que le personnage d'Isabelle Huppert piège celui de Kool Shen à son propre jeu.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Ce n'est pas pour moi le film de l'année.
    Ce film a le mérite de raconter une histoire vraie, les faits ne sont pas expliqués, ils sont narrés. C'est tout.
    On retiendra l'histoire de cette femme qui souffre et qui est perdue me semble-t-il. Sans famille ou presque.
    Elle continue comme si de rien n'était mais en fait sa vie a changé et elle ne s'en rend pas compte.
    Je retiendrai surtout la performance de Kool Shen, plutôt que celle d'Isabelle Huppert, qui loin d'être en retrait est encore une fois très juste dans son rôle. Disons qu'on a plus l'habitude de la voir :) A noter que ses tics post-AVC ne sont pas toujours très bon selon moi.
    willycopresto
    willycopresto

    127 abonnés 1 351 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 décembre 2016
    "Abus de faiblesse" (2013) Arte le 01.12.2016

    Décidément, la vie des soeurs Breillat n'aura pas été un long fleuve tranquille ! Ici, Catherine choisit de nous raconter une partie de son autobiographie : comment elle s'est fait rouler financièrement par un escroc, alors qu'elle sortait hémiplégique d'un AVC...
    Ce film est glauque, lugubre, sinistre :Ses seuls mérites auront été de fournir un rôle en or à Isabelle Huppert, et peut-être de servir de thérapie à Catherine ? En tout cas on le lui souhaite. Tout est nul dans cette histoire assez incroyable : le casting (Kool Shen, mauvais, mais il est vrai dans un rôle peu facile), le scénario, même tiré de la vérité, d'une vérité ?. Vous pourriez vous faire escroquer de 850 000 euros vous ? Cette réalisation n'aura même pas pu servir de dédommagement à la victime : 26 000 entrées en salles ! Le monde du cinéma est décidément un milieu bien étrange où l'argent semble devenir immatériel. Interdit aux faibles d'esprit, aux neurasthéniques, aux dépressifs, aux malades en général...voire aux gens bien portants ?
    willycopresto
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 319 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Dès l’ouverture, Catherine Breillat installe une atmosphère pesante et bouleversante grâce à la performance irréprochable d’Isabelle Huppert. On a peur que le film continue sur cette piste et tombe dans le voyeurisme, car ce début est vraiment dur à regarder. La réalisatrice s’arrête à temps et se concentre sur la relation entre la star hémiplégique et l’arnaqueur. Kool Shen s’en sort plutôt bien dans son personnage qui charme et qui donne envie de prendre des risques. Or, la manipulation n’est montrée que dans les faits et rarement dans les émotions. Ainsi, on ne sait jamais vraiment ce que ressent le personnage principal. Conséquence, à trop être démonstrative, la cinéaste fait puer son arnaque à des kilomètres et on se demande encore comment Maud ne l’a pas vu venir. Abus de faiblesse est un drame de qualité, interprété avec professionnalisme, mais le thème étant plus qu’autobiographique, la réalisatrice a voulu y mettre de la distance. Dommage, c’est justement cette distance qui compromet l’ensemble.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 373 abonnés 12 351 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juin 2016
    Avec "Abus de faiblesse", Catherine Breillat revient sur son accident cèrèbral et sur l'escroquerie dont la rèalisatrice a ètè victime de la part de Christophe Rocancourt qui lui a extorquè plusieurs centaines de milliers d'euros et qu'elle voulait faire tourner à l'èpoque! Pas rancunière la Catherine [...] Le film montre comment fonctionne Breillat, ce qu'elle recherche chez ses comèdiens! Quand on n'est atteinte d'hèmiplègie, on ne peut pas se rattraper! On tombe comme une pierre! Et ça, Isabelle Huppert le fait avec un talent immense! Sans sa prestation de bourgeoise au coeur sec qui subit crise sur crise, "Abus de faiblesse" serait d'un ennui total! Avec son air triste et glacial de businessman, le rappeur Kool Shen fait ici ses premiers pas dans une prestation fâcheusement mèdiocre face au jeu cèrèbral de sa partenaire! La clè de ses escroqueries ? La cupiditè humaine! L'ex-moitiè de NTM n'avait jamais encore fait de cinèma et ça se ressent à l'ècran! En dehors de l'histoire autobiographique, pas grand chose! Juste une excellente performance de Huppert qu'il faut retenir! Un coup pour rien pour Breillat...
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