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    Abus de faiblesse
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    Lyon W.
    Lyon W.

    19 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2014
    Isabelle Huppert est indéniablement le point fort de ce film avec une prestation gigantesque; tant sur l'hémiplégie que sur la transposition de Breillat que l'on retrouve vraiment sous ses traits sans jamais faire de l'imitation. Kool Shen ne démérite pas non plus. Deux personnages aussi antipathiques l'un que l'autre dont on sait que l'un va finalement se faire manger par l'autre. On se retrouve donc devant une dissection froide et sans complaisance des évènements. C'est intéressant mais jamais très passionnant alors que ça aurait pu l'être. Peut-être parce que les scènes ont l'air de globalement s'enchainer comme on énumère des articles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    superbes interprétations pour un film subtile et magnifique !
    BeatJunky
    BeatJunky

    143 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2014
    Kool Shen un peu moyen, il en fait un peu trop.... Isabelle Huppert est par contre super dans son rôle, une très belle performance et c'est ce qui est quasiment le seul intérêt du film qui a du mal a convaincre, du mal à trouver un rythme...du coup, c'est un peu ennuyeux mais ça se laisse suivre. Ne connaissant pas l'histoire Rocancourt, ça m'a un minimum intéressé tout de même....
    Georges F
    Georges F

    8 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2014
    Puisque le film est autobiographique, nous sommes bien obligés d'y croire car la manipulation dont la victime Catherine Breillat est l'objet paraît improbable, et pourtant...
    Fallait il en faire un film? pourquoi pas et Isabelle Huppert comme très souvent sauve ce scénario principalement construit sur les relations sadomasochistes des deux personnages. Pas vraiment un moment de profond divertissement mais plutôt du cinéma réalité qui ne fait pas rêver: on peut le voir pour la performance d'acteur.
    Guiciné
    Guiciné

    152 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2014
    Un film d'un rare ennui, le scénario est creux, écrit et filmé sans passion ni force, les scènes se suivent sans intérêt sans nous émouvoir ou nous toucher. Seul point positif, l'interprétation d'huppert toujours fabuleuse. Vide !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 février 2014
    Abus de faiblesse...de Catherine Breillat pour qui j’ai de la tendresse sans être fan de son cinéma. Pour moi le seul intérêt du film est Isabelle Huppert, une fois encore remarquable dans ce rôle autobiographique de femme victime de plusieurs avc, abusée puis mise sur la paille par un escroc qu’elle aimerait employer comme comédien dans son prochain film, désespérément seule, et proie idéale.
    Huppert se bonifie comme un très bon vin, n’a plus peur de rien, ose tout, et s’en sort haut la main. Elle se met au service de son personnage, au service du film avec toute l’abnégation possible et plus encore. C’est à se demander si Breillat l’a dirigée ou si elle l’a tout simplement regardée. Certaines scènes sont bluffantes et je me disais qu’une autre comédienne aurait pu aller directement dans le mur en jouant la même chose. Huppert a LE truc en plus.
    Le film m’a ennuyé : l’histoire est vite soldée et ne m’a pas intéressé. De plus les répétitions des mêmes scènes (réveil, téléphone portable, allées et venues dans les couloirs, ouvertures et fermetures de portes, signatures de chèques) sont soporifiques et laissent soupçonner un manque de matière. Néanmoins, la scène finale vaut à elle seule le film : une fois plumée, Huppert est face à sa famille qui cherche à comprendre comment l’impossible est arrivé.
    La bonne surprise du film c’est Kool Shen, à l’aise dans ce rôle de petite frappe que l’on aimerait d’ailleurs tabasser très vite, franchement très convainquant.
    Sinon j’ai trouvé le temps long...je ne recommande pas...sauf pour Huppert !
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2014
    C’est une très bonne idée d’avoir réunis Isabelle Huppert et Kool Shen. La relation entre ces deux personnages, toute aussi ambigüe soit-elle, est très bien interprétée, Kool Shen que l’on ne connaissait pas au cinéma est ici impeccable, et avec Isabelle Huppert ils vont former le duo idéal pour cette histoire bien tordue. Film à voir pour le face à face Huppert Shen. 3 étoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Avec une Isabelle Huppert juste remarquable dans ce role et un Kool Shen très bon et tout à fait crédible. Malgré le manque d'action on est happé par cette histoire bouleversante.
    brunetol
    brunetol

    184 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2014
    Drôle d'objet, décousu, lacunaire, froid, dont les défauts sont plus saillants que les qualités. Dès les premières images d'une Isabelle Huppert post-AVC, on sent que le pari est impossible et ne sera pas tenu. On assiste ensuite à un long ballet nonchalant de séquences répétitives, Huppert, et son bras gauche à géométrie variable, fait des chèques que Kool Shen glisse dans sa poche revolver. L'argent glisse inexorablement d'un compte en banque à un autre, les sommes sont astronomiques pour qui n'est pas un patron du CAC40, mais ça ne pose pas de problème, madame est pétée de thunes, et quand ça commence à aller très mal, la famille navrée est prête à faire un geste au prix de quelques remontrances. On frise les états d'âme d'un autre personnage d'Huppert, celui de "Villa Amalia", où une dépression menait... à l'achat d'une maison en Toscane. L'indécence de tout ça ne semble gêner personne. Au fond, on se mettrait presque du côté de l'escroc. Puisque c'est si facile, à quoi bon s'en priver ? Et c'est là que se situe le mérite de Breillat, car on voit ça dans le film. Ni jugement, ni auto-flagellation : une sorte de verbatim de ce qui lui est arrivé, conséquence d'une double fatalité. L'AVC qui la rend infirme, et la rencontre avec un profiteur qui va la ruiner. La morale de l'histoire est toujours aussi amère : c'est plus facile à supporter quand on est riche et connu. Breillat peut continuer de faire des films. La plupart des victimes pauvres des escrocs à la Rocancourt n'ont droit qu'à la déréliction, la misère et l'oubli. Personne ne choisit son destin. Et au final, on ne comprend ni ce qui nous détermine, ni ce qui nous arrive. Nous voilà bien avancés...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 février 2014
    Fascinée par le cynisme d’un arnaqueur de célébrités qui s’affiche à la télé, Maud recrute Vicko pour son prochain film. Sauf que Maud est hémiplégique à la suite d’un AVC et qu’elle semble particulièrement vulnérable. Qu’importe, elle est accro à l’escroc. Et la victime consentante ne résiste guère au narcissique Vicko qui lui soutire des chèques de plus en plus rapprochés et importants…
    Mais l’argent est-il si important pour Maud ? Pourquoi ne pas se laisser déposséder par quelqu’un qui ne la possède pas ? Juste par ce que Vicko la bouscule, lui résiste, la fait rire parfois et la maintient du bon côté de la vie. Arnaqueur et arnaquée sont les associés d’une romance platonique. Et leurs rêves les renvoient parfois à leur propre néant. Comme si Maud et Vicko se regardaient entrain de sombrer.
    Sauf qu’on ne saisit pas bien ce qui a réellement pu donner envie à Maud de tomber dans le piège. Ni pourquoi cette complicité s’est installée entre eux. Le film de Catherine Breillat, largement autobiographique, ne le dit pas. Reste une description froide et sans pathos d’un dérèglement passager. Restent surtout deux beaux acteurs, Isabelle Huppert toujours sur le fil et un autre rapeur du groupe NTM, Kool Shen, qui fait des débuts remarqués.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    104 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2014
    (...

    Cet "abus de faiblesse" pourrait, en quelque sorte, s'apparenter à la dépendance à l'alcool ou à la drogue, entre dépossession de soi et déclassement social. Breillat signe son film le plus émouvant, le plus personnel, sans rien perdre de sa radicalité.
    Marie-France G.
    Marie-France G.

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2014
    Déçue... Je n'ai pas ressenti la manipulation qui a pu donner à "Maud" l'envie de subir.
    Belle interprétation d'Isabelle Huppert.
    ffred
    ffred

    1 657 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2014
    Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu des films de Catherine Breillat sauf Une vieille maîtresse (2007) que j'avais moyennement apprécié. Ici, c'est plus le traitement de qu'elle a pu faire de sa propre histoire qui m'a attiré. Ce qui étonne en premier lieu, c'est le choix du casting. Pas pour Isabelle Huppert, elle est vraiment parfaite dans le rôle de la cinéaste. Je l'ai trouvé vraiment très touchante. Encore une très belle prestation à son actif, la dernière scène à elle-seule vaut le détour. Le choix de...
    Benito G
    Benito G

    647 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    LA première qui ressort du film, sont la remarquable prestation d'Isabelle H. et de Kool Shen qui interprètent avec brio chacun de leur rôle. LE scénario est très bien tenu. Et ceux, sans tomber dans le pathos comme cela aurait pu être le cas au vue du sujet du film (qui comme c'est peu souvent le cas, se place au niveau de la victime et non de ce qui profite de cette personne). Dés le début, le ton est donné. LE film sera froid du début à la fin. Ou la description de cette jeune femme luttant contre ses soucis de santé à quelques choses de réellement émouvant (pour ceux qui arriveront à être pris dans l'histoire, mais sans en faire des tonnes. On sent la sensibilité de cette femme et la "tristesse" par rapport à ce qu'elle vit). Ou l'on sent bien, qu'elle tente de trouver une issue ; mais que celle-ci n'est pas si simple que cela. Sans que la violence soit physique, ce film ; sous forme d'un huit clos relativement noir. Est beaucoup plus psychologique l'on pense. Là ou l'histoire pourrait se révéler vraie. Kool Shen interprète le bon rôle et il lui va comme un gant^^. Quant à Isabelle H., que je n'aime pourtant pas des masses. Elle arrive à transmettre ce qu'il faut pour nous toucher et c'est déjà un bon point dans l'ensemble. Ce film m'a fait penser à un biopic (que l'on a entendu dans les faits divers...), et même si le réalisateur se défend d'en avoir réalisé un. Il y a quand même des similitudes et qu'il ait voulu ou non. Les émotions, l'histoire et l'originalité d'exploiter un sujet comme tel au cinéma a été réussit. On est donc surpris, là ou le ton aurait pu être bien plus poignant ; mais reste assez apaisé (frôlant parfois à la lisière de la comédie). CE qui fait la force du film, reste notamment la relation entre le spectateur et les acteurs qui même si elle se veut parfois assez troublante. Reflète brillamment ce qui à pu se passer dans la vie de cette jeune femme. Peut être pas assez fort par moment, si l'on met de coté la séquence finale qui ; elle ; excèle dans le coté noir et brillant du tableau. Il n'en demeure pas moins, une excellente réalisation avec des acteurs au top et certains plutôt surprenant.
    Fabien D
    Fabien D

    177 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2014
    Le grand retour de Catherine Breillat, après plusieurs années d'absences. Forcément cela à de quoi intriguer surtout quand on sait que la réalisatrice raconte son histoire dans ce film. Or Breillat raconte son histoire avec une distance qui force le respect. Pas de pathos mais une froideur clinique, une épure visuelle proche de celle d'Anatomie de l'enfer qui met souvent mal à l'aise. Psychologiquement fouillé, Breillat ne cherche pas à expliquer ce qui l'a amener à se faire escroquer par Rocancourt. Elle propose à Huppert un rôle magnifique de victime consentante, masochiste, à la fois mère et amante platonique de son bourreau. Le film de Breillat est fascinant car il explore la complexité de rapports malsains sans pour autant chercher à victimiser son héroïne. On est mal à l'aise face par cette forme d'extériorisation trouble qui ne nous épargne rien de la déchéance physique dont a été victime la cinéaste. Si le jeu de Kool Shen manque peut-être de profondeur, le film, lui, à l'instar des autres oeuvres de Breillat, parle d'un monde deshumanisé ou les rapports de force sont ici, dominés non par le sexe, mais par l'argent. Breillat nous parle aussi de son propre rapport à la mort à travers le parcours de son double prête à se dépouiller de tous ses biens matériels pour un homme qui la renvoie sans cesse à son propre néant. Un film à voir.
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