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    Abus de faiblesse
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    73 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    567 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Maud (Isabelle Huppert immense, comme toujours) se fait arnaquée par Vilko, sans que les motifs des chèques signés soient concrètement expliqués. C'est bien le problème du film de Catherine Breillat de ne pas réussir à motiver cette escroquerie et du même coup à la rendre croyable, tout en n'échappant pas à une certaine répétitivité (les chèques signés les uns après les autres). Pourtant, "Abus de Faiblesse" étonne par sa capacité à créer une alchimie entre deux jeux d'acteurs opposés (le contrôle et la froideur d'Huppert contre l'animalité de Shen) tout en faisant preuve d'une grande maîtrise formelle et d'une justesse dans la distance opérée avec le handicap de Maud (toutes les scènes de rééducation sont magistrales). Mais si le film peut faire éprouver une certaine frustration liée à un refus d'expliquer cette arnaque, la dernière scène, incroyable d'intensité, indique bien l'état très étrange dans lequel s'est retrouvé la protagoniste : "c'était moi, mais c'était pas moi". C'est cet état de semi-conscience qu'il aurait fallu davantage exploiter dans ces nombreuses scènes d'escroquerie, au lieu de s'en tenir aux faits avec une distance clinique. Le film est donc plutôt intéressant mais aurait pu (dû) s'aventurer dans cette zone complexe et trouble que la dernière scène énonce brillamment.
    Jonathan M
    Jonathan M

    126 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Le film est amer. Une amertume décelable par un jeu mi-guignolesque mi-tragique d'Isabelle Huppert. Une réelle composition de style, à tous les nivaux. C'est le nanar bobo d'auteur, si si çà existe. Mais le scénario a de quoi en faire rougir plus d'une pourtant. La diabolisation de l'avarice, l'amour du risque, la fuite en avant. Vraiment je suis des fois consterné et parfois émerveillé, c'est à ne rien comprendre. Pas indifférent en tout cas, pas suffisamment pour autant.
    ferdinand75
    ferdinand75

    523 abonnés 3 807 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Un exercice bien nombriliste, qui ressemble surtout à une auto analyse. Le film est pourtant bien réalisé et on reconnait le professionnalisme de Catherine Breillat, une image soignée, des acteurs très bien dirigés,qui arrive à créer une atmosphère pesante, lourde. Mais l’histoire n’est pas très intéressante. Si il s’agissait d’un scénario orignal on dirait qu’il est bien léger, alors car on sait qu’il s’agit de l’adaptation d’un incident qui lui est survenue, on se dit comment est-ce possible ? On ne comprend pas comment l’héroïne, intelligente, d’un milieu cultivé, avisée, peut céder à ce voyou, rustre, comment peut-elle se laisser aller à faire tous ces chèques,( pour un total de 800 k€) quelle naïveté, quelle inconséquence. . Cela parait tellement improbable Et pourtant quand on regarde la vraie vie ( la vie réelle de cet escroc) on comprend comment cela a été possible, et on voit que beaucoup d’autres personnes ont été bernés , et entre autres, comment il arriva à séduire une ex.Miss France, l’épouser, et même à avoir un enfant avec elle , alors que toute le monde savait déjà l’escroc qu’il était .Il devait avoir un charisme fort , et de ce fait le film de Breillat résonne comme un témoignage intéressant sur un arnaqueur professionnel.. Donc finalement on comprend que Breillat puisse avoir été abusée. Le film vaut surtout pour la magnifique interprétation de Isabelle Huppert, énorme, mimant la maladie, le handicap causé par l’ AVC, son corps désarticulé, sa fragilité, sa dépendance c’est phénoménal. Cette partie là est très forte, et c’est aussi une forme de témoignage rare sur cette maladie, vécue de l’intérieur. C’est probablement un hommage indirecte que Isabelle Huppert rend à la réalisatrice , lui montrer , nous monter, l’admiration que l’on peut avoir pour sa résilience, sa lutte contre la maladie et son endurance. C’est cela l’aspect le plus intéressant du film.
    conrad7893
    conrad7893

    291 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Un film direct, froid, avec une actrice qui nous montre encore son talent après tant d'années et nous épate tellement elle s'est surpassée dans ce rôle.
    Kool Shen, plus connu pour être un membre du groupe de NTM , dévoile un talent cinématographique.
    je l'ai trouvé très juste dans ce rôle d'escroc célèbre .
    Un film autobiographique pour la réalisatrice .
    j'ai pas détesté
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 août 2015
    Isabelle Huppert en fait trop tandis que Kool Shen joue comme s'il avait été acteur toute sa vie. Le film est aussi plat et ennuyeux que cette histoire de midinette qui a voulu goûter "aux bad boys" et qui s'est brûlée les ailes devenant à son tour une célébrité escroquée. On a envie de lui dire bien fait, il ne fallait pas se frotter à la pourriture, tu n'es pas plus maligne que les autres. Quand aux articulations d'Isabelle Huppert, elles finissent par donner le tournis tant il y a de scènes (inutiles) la montrant rampant. Ce film n'a aucune substance et n'est qu'une répétition de scènes qui ne mènent qu'à l'ennui. Bref, passez votre chemin.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 140 abonnés 4 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2015
    Qui aurait eu l’idée en 2007 d’aller se mettre dans les pattes de l’ignoble Christophe Rocancourt dont les frasques et escroqueries en tous genres avait été largement commentées, souvent par lui-même, dans les médias ? Personne de sensé sans doute, sauf peut-être la cinéaste Catherine Breillat qui à peine remise d’un sévère AVC l’ayant laissée semi-hémiplégique s’était entichée de ce redoutable aigrefin dont la réputation n’était plus à faire. Certes affaiblie et étonnement seule comme cela transparait dans le film et dans le livre parue en 2009, Catherine Breillat n’avait semble-t-il rien perdu de son assurance et sans doute aussi de sa morgue quand elle s’était mise en tête de dompter ce personnage inculte dont elle avait du penser qu’elle en viendrait facilement à bout en lui faisant miroiter un rôle dans un film qu’elle comptait tourner avec Noami Campbell. Relativement identique au livre, le film ne cache rien de la douleur physique intime ressentie par la réalisatrice quand dans son lit elle a pris conscience avec effroi de la perte de contrôle de la moité de son corps ni de la longue et pénible rééducation qui n’a pu effacer toutes les traces de l’épanchement cérébral. Il ne fallait rien moins que le talent d’Isabelle Huppert pour rendre sans pathos excessif le mélange de désarroi et d’envie de combattre qui doit vous saisir dans de tels moments. C’est tout le mérite de Breillat de se montrer sans complaisance lors de ce chemin introspectif sincère qui ne nous explique d’ailleurs pas vraiment comment deux êtres aussi différents ont pu cohabiter si longtemps. Elle assez consciente de ce qui lui arrivait et lui encore présent alors que visiblement il avait tiré tout le jus de la poire. Témoignage bouleversant d’une femme qui alors qu’elle est touchée au plus profond de sa chair doit amèrement constater qu’elle avait déjà auparavant fait le vide autour d’elle, finissant par trouver refuge chez celui-même qui était en train de la dépouiller. Du côté de Rocancourt, loyalement rendu par un Kool Shen qui n’a pas cherché à tirer la couverture à lui, rien de ce qui pourrait justifier une quelconque fascination ne retient l’attention. Au contraire, le garçon ne cache rien de sa veulerie et de sa suffisance, employant des astuces tellement grossières qu’elles en constituent presque de la provocation et une invitation à la fuite immédiate. Le mystère reste donc entier pour Breillat comme pour nous et tous ceux qu’il a dupé de Mickey Rourke à Jean-Claude Vandamme en passant par Michel Polnareff. Un film qui avait sa raison d'être sans doute plus pour son auteur que pour le spectateur.
    blondebonnie
    blondebonnie

    23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2015
    Premiere fois que je vois un film avec Kool Shen, il joue plutot bien. Le film montre bien comment abuser de la faiblesse des gens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 août 2015
    Magnifique film, qui montre très bien combien quelqu'un dans une période de détresse/faiblesse peut entrer sous la dépendance de quelqu'un d'autre. Les acteurs sont justes et touchants, le jeu est sobre, il n'y a rien de trop. Ce film est un petit bijou de justesse, grâce à la finesse du jeu il ne tombe pas dans le caricatural. Bravo à Catherine Breillat d'avoir osé revenir sur ce qui a du être un vrai traumatisme pour elle... Vive l'artiste : elle a réussi à transformer cette odieuse rencontre et a en faire un beau film. Chapeau bas !
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    8 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    La qualité majeure du film de Catherine Breillat, outre la performance étincelante et très nuancée de Kool Shen (ex membre du groupe NTM), est de se maintenir toujours à bonne distance de ses personnages et de l'histoire racontée, évitant au film de sombrer dans le pathos.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Hormis l’excellence de l’interprétation de Isabelle Huppert, magistrale, je n’ai pas trop apprécié cette histoire, à la fois banale et sordide, racontée platement, sans susciter émotion ni empathie. Je n’ai pas vu non plus ce qui pouvait justifier le titre « abus de faiblesse ».
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 janvier 2015
    Pas crédible du tout. Navrant Voyeur problèmes personnel voyeurisme quoi. Aucune mise en scène, rien, le vide. A fuir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    isabelle huppert nous interpelle dans le 1er quart d'heure et vient le tour de kool shen qui joue tant bien que mal son rôle.le scénario est présent,malgrés ce conte de fée.note:08/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    (…) La véritable surprise du film réside dans la performance étincelante de Kool Shen (l'ex membre du groupe NTM), ici, magnifiquement dirigé, faite de nuances et de subtilités (…) Catherine Breillat à pris le parti de traiter son sujet avec une froideur quasi clinique, et surtout, avec suffisamment de distance, évitant ainsi au film de sombrer dans le pathos (…)
    bsalvert
    bsalvert

    387 abonnés 3 556 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    une histoire qui n'en est plus une mais seulement un film vengeance. On s'ennuye ferme et on attend poliment le générique en se moquant du fait que la fin a été oubliée.
    PLV : comme quoi on peut prendre une réalisatrice confirmé, une actrice reconnue et faire passer un mauvais moment à tous.
    Max Rss
    Max Rss

    188 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2019
    L’abus de faiblesse est un thème qui est usé jusqu’à la corde. Il est impossible de compter le nombre de fois où l’on a vu ça sur les écrans de cinoches. Pourtant, lorsque ce thème est exploité correctement, ça peut donner de bons films. Mais ici ce n’est pas le cas, Catherine Breillat nous propose un film incroyablement froid, ce qui n’est pas le problème, mais qui est incroyablement lent, linéaire et empli de vacuité. Le voilà le problème. Au début, c’est du classique, on se laisse prendre, mais petit à petit, l’ennui prend le dessus, et on finit par regarder que d’un œil ce qui nous est proposé. Problématique. Pourtant, les deux personnages principaux (joués par Isabelle Huppert et Kool Shen) ne manquent pas d’intérêt. L’une est une réalisatrice devenue hémiplégique à la suite d’un AVC, tandis que l’autre est un escroc connu pour avoir piqué un bon paquet de pognon. L’une est un « vivier » de sentiments contradictoires qui pendant tout le long du film se heurte à un mur sans parvenir à trouver la moindre issue de secours. Tandis que l’autre représente la virilité satisfaite à l’état pur. Mais même avec la présence de deux protagonistes à la psychologie bien définie, ça ne passe pas. C’est trop long, trop lent, trop répétitif, ça finit par gaver sérieusement. Pas grand-chose à retenir finalement si ce n’est le duo de comédiens, même si Kool Shen alterne le bon et le mauvais dans sa façon de jouer.
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