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Eric S.
3 abonnés
38 critiques
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4,5
Publiée le 15 février 2014
Catherine Breillat met en scène un sujet fort. Si Kool Shen relève bien le défi de ce rôle qui le révèle remarquablement au cinéma, il est servi par l'interprétation d'Isabelle Huppert, épatante. Cette histoire de lutte, avec son déploiement de barbarie intime, donne le vertige. Heureusement, le malaise est nuancé par une mise en scène au ton apaisé qui permet de prendre de la distance et inspirer du respect pour les personnages courageux et indépendants. Qui est pris au piège ? Les liens restent nimbés de mystères. Elle désirait ré-apprendre à rire, la scène finale est forte.. rires et larmes...
Un film froid mais sincère, sans excès de pathos, qui doit beaucoup à Isabelle Huppert, épatante dans ce rôle de femme torturée, fragile et pleine d'énergie.
Melle Huppert sublime comme toujours ... Une interprétation forte et transgressive qui va au-delà de la performance : elle est habitée par le personnage, indépendante, courageuse, mais affaiblie comme neutralisée progressivement par la maladie. Catherine Breillat signe un très beau film, fort, sans artifices, quasi-nu ... Un plaisir sans failles d'une heure trente !
Isabelle Huppert est, encore une fois, remarquable. Le film est dur, le sujet est assez stressant. L'atmosphère qui s'en dégage est à la fois sobre, émouvante, pénible, agaçante. Je mets 4 étoiles car le film m'a beaucoup plu.
Abus de faiblesse est un film assez dérangeant par moments et qui ne peut laisser indifférent. Mais il manque encore un peu plus de recul et un plus grand degré d’analyse pour lui donner plus d’intérêt. Isabelle Huppert, elle, est assez formidable.
Excellent film malheureusement peu diffusé dans les salles !!!. Très belle interprétation des acteurs. Catherine Breillat reste objective bien qu'elle raconte son histoire.
En dehors de l'histoire autobiographique, le film souffre d'un scénario vraiment déficient et d'une interprétation... vraiment plus que passable (La composition d'Isabelle Huppert est catastrophique). Kool Shen est néanmoins une bonne surprise dans ce rôle. Le reste est à mettre aux oubliettes.
Je ne suis pas du tout fan de Catherine Breillat et j'ai hésité avant de voir ce film. La bande annonce m'a attirée et j'ai bien fait. Isabelle Huppert est formidable et Kool Shen étonnant. Ils rendent très crédible cette histoire, même si on ne comprend pas toujours très bien ce qui lie les deux personnages.
Très beau film! Très prenant! Les acteurs jouent vraiment bien, on retrouve la détresse de Catherine Breillat a travers Isabelle Huppert! A aller voir absolument!
J'ai trouvé intéressant de voir un film qui se met pour une fois du côté des victimes et non de celui qui arnaque. De plus, les jeux d'Isabelle Huppert et de Kool Shen sont surprenants! On assiste à une très belle réalisation de Catherine Breillat.
En 2007, Catherine Breillat pense à Christophe Rocancourt pour son prochain long-métrage Bad Love qu’elle écrit pour Naomi Campbell. Le film qui raconte l’histoire d’amour entre une star et un anonyme ne se fait pas mais elle garde contact avec l’ancien escroc. Ce dernier profite de l’amitié que lui porte la réalisatrice et de son infirmité (elle est hémiplégique depuis un AVC) pour lui soutirer plus de 700.000 euros. Avec Abus de faiblesse adapté de son propre roman éponyme, Catherine Breillat signe clairement son film le plus personnel. Loin de son style sulfureux, la réalisatrice de Romance, Anatomie de l’enfer ou Une vieille maîtresse se penche sans concession sur ses personnages. Aussi bien sur l’arnaqueur que sur l’arnaquée prise au piège d’une romance platonique viciée. Ici, la cinéaste et Rocancourt s’effacent pour laisser place à Maud et Vilko. Dans le rôle de Vilko, Catherine Breillat voulait un corps de rappeur pour habiter l’espace vide. Avec Kool Shen, elle trouve en outre un physique mais également une présence énigmatique. Et pour ses débuts au cinéma, l’ancien complice de JoeyStarr au sein du groupe NTM, confère à Vilko, une tension et une imprévisibilité presque angoissante. Un acteur est né ? En tout cas, Bruno Lopes de son vrai nom commence plutôt bien et ne démérite pas un seul instant face à Isabelle Huppert, extraordinaire dans le rôle de Maud. Dès les premières scènes (on la découvre en plein AVC puis on suit sa rééducation à l’hôpital), l’actrice délivre une performance magistrale dans la peau de cette femme si dépressive et isolée qu’elle devient dépendante du premier à la faire sourire. Huppert serait nommée aux Césars l’an prochain qu’on ne serait point surpris. Comme le confie Catherine Breillat à Allociné, Abus de faiblesse n’est pas un biopic mais « un mensonge qui dit la vérité ». Une mise en abyme, on l’espère, thérapeutique. On ressort en tout cas de cette histoire aussi odieuse que fascinante, la boule au ventre, brisé par...
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