Cette comédie noire m’a beaucoup plu, par sa liberté de ton surtout. J’ai adoré l’actrice principale. Bernadette Laffont est exceptionnelle dans cette version remaniée de Breaking Bad. C’est vraiment très bon et même assez provocateur. Bravo! Les gags s’enchaînent et l’émotion est aussi présente.
Une très sympathique petite comédie, basée sur la misère sociale de certaine banlieue et la misère financière surtout : comment peut-on vivre avec 600€ par mois de retraite. Dans ce film; on aborde une solution. Drôle et attendrissante par l'évolution qu'elle engendre chez notre héroïne. Attention toutefois, certains propos tenus sont outrageusement raciste, mais c'est le scénario qui veut cela. A voir par les amateurs de comédie qui se prend pas la tête.
Quelle comédienne, cette Bernadette Lafont ! « Paulette », femme aigrie, raciste avec une certaine méchanceté, a vraiment tout pour déplaire. Son environnement est à son image, pauvre et sans avenir. L’histoire est principalement portée par cette actrice exceptionnelle qui nous fait rire et craquer, bien secondée par ses trois copines très en forme, elles aussi. Le personnage central est lourd et l’exagération scénaristique ne permet pas toujours au film de s’envoler. On ne succombe pas non plus totalement au code de la cité, les dialogues sont attendus mais on passe malgré tout un agréable moment car cette comédie est enjouée et finalement assez drôle dès l’instant où on en accepte les imperfections.
Petite comédie sympathique qui parle d'une vieille dame de quartier qui se met à faire du trafique pour rembourser son crédit et se faire plaisir dans ses achats. Le plus drôle dans ce film c'est que l'on suit une vieille dame faire des choses que l'on associe à son archétype, c'est assez standard comme comédie mais le visionnage est sympathique les punitions envers son comportement nous paraisse pas si sévère. En tout cas, cette vieille dame qui est profondément raciste s'adoucie à force de côtoyer des personnes de ce milieux et en devient plus agréable on peut le remarquer avec la relation entre elle et son petit fils. Pour résumer c'est une comédie sympathique à voir pour toute la famille, de ma part ce fût une agréable surprise.
Ce n'est pas le film du siècle, ni de l'année mais il est plutôt sympathique et se laisse regarder. L'aspect gênant est l'image véhiculée sur la facilité de vendre de la drogue, surtout pour les plus jeunes spectateurs. Le parti pris est assez dérangeant et le sujet aurait pu être traité différemment, sans tous les clichés existants.
Je parle pas pour vous Père Baptiste, vous mériteriez vraiment d'être blanc ! Voilà un film qui fait plaisir, qui s'assoit sur tous les tabous, je l'ai vu à sa sortie et je me le repasse car j'avais beaucoup aimé. Une super Mémé comme on aimerait en avoir une... Chef d'oeuvre !!!
Avec Paulette, le fils de Robert Enrico, Jérôme, n'a rien à envier à son père responsable du fleuron du cinéma français des années 60-70. Quand son père dirige Bourvil, Lino Ventura et Marie Dubois dans les Grandes Gueules, son fils préfère s'attarder à réunir devant la caméra non pas les stars de son époque, mais va puiser dans le passé des années 60 pour redonner vie à Bernadette Lafont, prostituée éternelle à l'écran. Le fait de faire un film avec une grand mère qui se la joue caïd ,et moins dépassé que la génération banlieusarde d'aujourd'hui, relève du génie. Ou comment faire du neuf avec du vieux ,sachant que celui ci ne pourra jamais rajeunir. C'est l'inverse de la modernité et de la stigmatisation perpétuelle envers les jeunes qui est ici brillamment décrypté dans Paulette. Comment combattre la précarité ? Eh bien en sombrant dans la précarité et la misère en abusant de celle ci ! La fabrication des space cake n'a rien de malhonnête ici puisque elle se fait sur le dos de la misère. Nous sommes donc face à deux contradictions : d'un côté, devons nous céder à la moralité et condamner un trafic de drogue réalisé pour survivre et non pas pour vivre ? Ou bien laisser supposer que c'est d'une banalité déconcertante et que nous devons absolument céder à la pression en légalisant le cannabis et les autres drogues ? Voilà ce à quoi le spectateur est toujours confronté ; en plus d'être un savoureuse comédie, c'est un film à dimension sociale , genre totalement abandonné en France.
Une comédie pas mal et surtout amusante ! L'histoire est plutôt bien pensée et Bernadette Lafont est très convaincante dans son rôle. Tous les autres acteurs sont corrects et l'ambiance est sympathique. Les gags et les répliques sont assez drôles avec en plus des scènes cocasses très bien trouvées. Un film donc pas mauvais avec une bonne prestation de la talentueuse Bernadette Lafont dans un environnement réaliste, on passe un moment divertissant.
Dès le début, le personnage rebutant ne donne pas du tout envie. On n'a vraiment pas envie de s'attacher au personnage. En plus il n'y a pas d'humour. Du cynisme et du cynisme ! Tout est tellement bas et moche qu'on a qu'une envie : que ça s'arrête au plus vite !
Ah la la j’ai bien aimé cette agréable comédie française, le personnage de Paulette est attachant, on a de la peine de la voir ne pas s’en sortir financièrement, elle se lance dans le commerce de la drogue parce qu’elle n’a rien d’autre pour survivre financièrement, le film est sympathique à regarder même si le niveau ne vole pas haut j’apprécie ce film et vous le recommande
Aucun racisme dans le film, sinon une dénonciation ordinaire de ce racisme. D'abord, les propos virulents et outranciers de Paulette sont dits dans le cadre d'un rôle et n'essaient en rien de pousser au racisme. Ensuite, proférés par Bernadette Lafont, cela passe sans problème tant elle est géniale dans son interprétation. Enfin, le contexte de l'histoire est parfaitement clair: tout le monde sait dès le départ que cela va s'arranger. Alors... Alors? Bien sûr que c'est prévisible, bien sûr que c'est choquant de faire vendre de la drogue par une petite grand-mère et bien sûr encore qu'une situation sociale pénible ne permet pas tout justifier. Mais je trouve que le réalisateur a réussi à trouver un bon équilibre entre drame social vrai décrit sans complaisance et comédie bâtie sur ce drame. Cela ne me choque pas. Ou alors, on doit l'être aussi par des films du genre "7e compagnie" ou "La grande vadrouille". Or, je crois que personne n'a jamais eu l'impression qu'ils essayaient de faire passer la guerre pour une partie de plaisir: ce sont des films bien faits dans leur genre. Ne pas oublier de signaler la belle performance de tous les autres: tous sont vraiment au diapason, y compris le petit Léo, même si c'est difficile de se faire voir quand on a une telle Bernadette Lafont à côté de soi!