Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 août 2013
Vu au Canada ce superbe film espagnol est une perle. Il vient d'un cinéma Européen que délaissent les distributeurs par pure connerie, mais qui pourtant mérite de sacrés coups de chapeau. "Record" aurait dû apprendre au genre "prise directe en action" comme "paranormal activity", comment s'y prendre pour tourner ce type de film sans devenir soulant. "Les derniers jours" nous montre comment on aurait dû réaliser le remake de "je suis une légende" avec Will Smith. (Ah oui, vu les commentaires que j'ai vu souvent sur Allociné, il vaut mieux bien dessiner le contexte de certains films, "je suis une légende" est un roman adapté 3 fois au cinéma, avant l'affligeant dernier opus, il y eut "le dernier humain sur Terre", avec Vincent Price en 1967, "La nuit des morts vivants" en 1968, le chef-d’œuvre de Georges Roméro librement inspiré du roman de Matheson et enfin, "le survivant" en 1975 avec un Charlton Heston au meilleur de sa forme.) "Les derniers jours" auraient pu être une énième histoire tordue sur une infection virale mondiale qui détruirait jusqu'au dernier d'entre nous sans espoir. Ouf ! Heureusement les scénaristes ont fait peut-être des études médicales et ont compris que 20 à 30% de la population mondiale seraient immunisés contre une saloperie pareille, quelle qu'elle soit, c'est statistiquement prouvé. Les principaux virus dans ce Monde ce sont les humains et les ramener à leur juste place dans l'échelle écologique ne serait peut-être pas un inutile, ni pour eux ni pour le reste du règne animal et végétal. Le film nous décrit un dysfonctionnement corporel et psychologique bien différent d'une maladie. En non-dit on sent simplement que l'esprit et le corps humain se mettent à détester le monde effroyable que nous avons bâti n'importe comment, avec des idéaux économiques fascisants et un massacre systématique de notre environnement naturel. Il s'ensuit de curieux évènements que je préfère vous laisser découvrir au visionnage du film. Surtout connecter bien votre cerveau et supporter de vrais dialogues plus de cinq minutes, même s'ils vous semblent un peu long, ils ne sont jamais sans impact sur l'histoire. Une scène fantasmagorique, dans une église, est un vrai choc pour les spectateurs qui ont les pieds sur terre et savent que les exploits des héros invincibles sont réservés aux nanars CGIïques américains. Dans ce film, les personnages sont comme vous et moi, ils saignent, ils souffrent, mais ils ont aussi du courage malgré leur peur. Bravo pour cette production à la technique, l'écriture et la réalisation sans reproche. Sa fin demande un sérieux effort de réflexion.
pas mal du tout! enfin une fin du monde sans zombie mangeur de chair! là, juste un virus non identifié qui provoque une agoraphobie sévère qui empêche quiconque de sortir dans la rue, sous peine de mourir d'une crise. bon, le fait qu'il ne se passe rien si on reste au seuil est quand même limite-limite, mais on va se montrer indulgent, vu que le pitch est déjà innovant. le film en lui-même est très bien réalisé, sans pour autant faire preuve d'originalité, et la photographie est très belle. comme pour tout film post apocalyptique, on a droit à la lutte pour la survie, quitte à écraser les autres, une réaction toute humaine. une partie du film se passe dans un centre commercial, sûrement un clin d'oeil aux classiques des films de zombies (il y a toujours des centres commerciaux dans les films et séries de zombie, c'est un passage obligé). le film est très jolie, pleine d'espoir, il faut bien plaire au plus grand nombre! seule ombre au tableau, certains plans, surtout à la fin, font quand même très/trop image de synthèse sur fond vert.
Infectés fut vite oublié face à la déferlante de films de même catégorie au budget plus que conséquent, néanmoins, il m'avait tout de même convaincu, il faut dire que le cinéma espagnol (oublions les pseudos films d'auteurs !) est pour moi un gage de qualité. "Les derniers jours" revient cette fois ci sur ses terres d'origines en nous présentant, une fois de plus, un film sur le théme de la fin du monde et tout les poncifs qui vont avec comme la survie, la rivalité... il faut dire que depuis la crise le genre est un vrai phénomène de mode ! Cette fois ci le thème met avant un employé et à son DRH (magnifiquement interprété !) associés par les circonstances afin de retrouver leurs semblables .Sur fond d'ambiance "madmax" et "zombie" le film ne bascule jamais vers la facilité tant appréciée ces derniéres années mais reprend le ton de la psychologie et de la poésie, en se payant même le luxe de l'originalité de son sujet. Oublions encore une fois de plus les critiques de la presse et considérons un peu plus le cinéma espagnol qui, lui, au moins à le mérite de l'originalité !
Loin de révolutionner le film post-apocalyptique, Les derniers jours a le mérite de se créer un univers bien à lui, avec ses propres fondements loin des sempiternelles catastrophes naturelles et autres attaques de vampires ou zombies. L’idée de la contamination d’agoraphobie mortelle est bien évidemment tirée par les cheveux mais est traitée avec suffisamment de finesse qu’elle peut sans difficulté justifier ce monde où les humains sont contraints de se terrer dans les égouts pour survivre. La réflexion faite sur les modifications de mode de vie provoquées par cet événement pour le moins inattendu et les réactions des deux principaux personnages sont minutieusement pensées et rendent le film aussi réaliste que surprenant. Les frères Pastor maitrisent leur sujet en alternant les scènes très sombres dans les sous-sols et de grands et sublimes paysages ensoleillé de la ville de Barcelone. La conclusion du film est à l’image de sa morale écolo puérile, terriblement convenue, ce qui malheureusement laisse à la vue de ce stupéfiant film d’anticipation un amer gout d’inachevé.
Après les Anglais et les Américains, c'est au tour des Espagnols de montrer leur vision du film catastrophe et de virus, de manière surprenante et intéressante ! Sans quasiment ne rien montrer ni expliquer, dans de très beaux décors, en faisant monter peu à peu la pression, et avec en guise une morale et réflexion assez bonne et juste ! Ce film est une vraie bonne surprise !
Alex et David Pastor signent donc un nouveau film post-apocalyptique convaincant, sauf que celui-ci s’avère plus décevant et frustrant que Infecté. Les Derniers Jours est un beau film. Un film plein de bons sentiments, porté par deux acteurs formidables qui nous touchent, mais le film aurait pu être bouleversant si le scénario avait approfondi les thèmes qu’il se permet d’utiliser. Le virus a rendu les humains agoraphobes et c’est une bonne idée, sauf qu’en plus de cette idée il aurait fallu approfondir la psychologie des humains à la manière du film The Divide de Xavier Gens. Un humain qui reste enfermé durant trois mois doit être enragé et doit devoir canalisé sa colère. Ici les personnages s’avèrent trop mous pour nous convaincre, malgré le fait qu’ils possèdent la volonté. En sus, on retrouve un film à la mise en scène vraiment maîtrisée et à l’ambiance oppressante, voire stressante. Le tout est sublimé par une très belle photographie, qui permet une immersion des plus réussies pour le spectateur. Un film que je recommande même si le scénario est très décevant.
Un très bon film apocalyptique comme savent le faire les espagnols et qui n'a pas à rougir face au blockbusters américain (pour un moindre budget) et la cause est pour une fois originale. Le début rappel l'univers de "Metro 2033" pour ceux qui connaissent, les acteurs sont convaincants et la musique est de très bonne facture. Quand aux paysages ils sont magnifiques et rappel (vers la fin du film) un certain "Last Of Us". La fin justement, bien que prévisible est géniale et pleine de belles promesses. A voir pour tout les fans du genre.
Après Infectés, les frères Pastor ont visiblement eu un budget plus conséquent pour Les ultimos dias. Fini le road moovie dans des paysages désertiques, leur nouvelles réalisation qui garde le même thème du survival sur fond d'épidémie prend ici place en plein cœur de Barcelone. L'introduction, lente et énigmatique distille au compte goutte les indices qui nous font rentrer doucement mais sûrement dans l'intrigue à l'aide d'habiles allers-retours dans le temps. On découvre des personnages qui sont eux mêmes perdus et impuissants face à ce qu'il leur arrive où face à ce nouveau monde qui s'offre à eux. Et, jusqu'à l'explication de cette épidémie, aussi originale et intéressante à l'écran que risible sur le papier, le film nous captive, nos intrigue et nous questionne. Malheureusement, sur la longueur, l'entreprise dans laquelle se sont engagés les deux personnages principaux est bien trop approximative pour qu'on y croit vraiment. Le scénario commence à se banaliser autant qu'il emprunte des raccourcis malvenus. Le film qui sortait des sentiers battus par le traitement originale de la pandémie qu'il décrit rejoint le conventionnel le plus basique en terme d'action et de rebondissements. Le récit se permet même quelques petits raccourcis avant de plonger à pieds joints dans une fin qui décrocherait haut la main le 1er prix de la ringardise. Un film qui promettait énormément de choses qu'il ne tiendra pas.
Décidemment, ils sont forts ces espagnols, apres les excellents REC ou un virus avait rendu fous les habitants d'un immeuble, voila que le spectateur est litteralement transporté dans une ambiance apocalyptique à Barcelone. Encore une fois ,un virus est en cause, la population est devenu agoraphobe (la peur de sortir dehors) et le réalisateur a su trés bien mener l'aventure de ces 2 personnes qui n'avaient pourtant rien en commun, destinées à s'entendre et à survivre alors qu'une autre partie du film nous montre comment on en est arrivé là. Les transitions sont parfaites et le scénario rend l'histoire assez réaliste au finale. Pas de monstres , pas de zombies, pas d'effetes speciaux à outrance, l'ensemble tient debout et on reste accroché au destin de ces gens contraint de vivre sous terre. A voir sans aucun doute
juste genialissime quoique sur la toute fin j'ai prévu deux événements.. mais bon scénario bons acteurs film d'un nouveau genre qui ne pue pas le fric et qui ne s'attarde pas sur des détails inutiles. bravo!
Le concept d'origine est pas mal. Seulement celui-ci n'est pas assez exploité, dommage puisqu'il y avait du potentiel. La finalité est que le film est très lent dans sa narration. On n'a pas la peur aux ventres, on voit juste une civilisation en berne . Côté esthétisme, je n'ai pas vu les magnifiques images de la bande annonce, j'ai l'impression qu'elle ont été noyés dans la platitude !
Le post-apo est à la mode, il y a du bon et du moins bon. Ce film fait partie des ratages. On s'ennuie à suivre le parcours des deux gars dont on connait la fin (sortez les violons) trois bobines à l'avance. Toutes les scènes, c'est du vu et du revu.
La fin du monde... encore ? Le duo espagnol recycle le film de fin du monde sans originalité, tente d'émouvoir avec un duo « amitié/haine » inefficace et est contaminé par un récit en flash-back aussi étouffant qu'ennuyeux. Les Derniers jours est donc très loin de ses ambitions et décevra particulièrement les amateurs de films de genre.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Je n ai à aucun accroche à l ambiance général du film et à son histoire très brouillon et mal mis en scéne... Les acteurs n incitent pas vraiment non plus et le film ne démarre jamais il n y a pas réellement d accroche dans le scénario malgré les efforts fait au niveau décor.... L ennui m'a tellement guetté à force que j ai arrêté de le visionner.... Pas génial