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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mars 2013
Sí ! Allez y ! Bel hommage à la liberté !Les premières minutes du film sont compliquées tant le parti pris de réalisation avec un effet de caméra amateur à l’ancienne déroute. Mais passée cette étape, le film vous transporte dans un combat joyeux contre la dictature de Pinochet. No est un film d’une fraîcheur rare portant un message fort avec beaucoup d’humour. En clair il est à l’image de l’histoire qu’il nous raconte, celle d’une campagne publicitaire déroutante et joyeuse qui joue avec les contre-pieds et transcende le peuple Chilien. Un film instructif et ludique porté par des acteurs convaincants. A voir pour les amateurs !
Une ode à la liberté collective ! Film admirable, montrant toute l'intelligence et l'audace d'un publicitaire, qui révolutionne les consciences par ses méthodes ingénieuses. On ne peut qu'adhérer à ce joli arc-en-ciel dans le ciel brumeux de l'histoire chilienne.
No... Non, non et non ! Non il n'y a pas de rythme, pas de suspense, pas la moindre petite excitation. C'est un film ennuyeux du début à la fin au cours duquel on a l'impression qu'il ne se passe rien. Étant donné qu'on sait dès le départ comment l'histoire va se terminer, on aurait pu espérer que la focale soit tournée vers l'expérience du personnage central entre le point de départ (le début de la campagne en faveur du non au référendum) et le point de conclusion (le vote), mais non, on attend mais ça ne vient pas. L'interprétation de Gael Garcia Bernal est molle. On aurait espérer se voir exposer le processus créatif qui l'animait mais de ce côté-là non plus, il ne se passe rien, pas plus que du côté de l'influence des autres personnages sur son parcours. C'est fade, mais c'est fade ! Par ailleurs, on ne peut pas dire qu'il y ait du style non plus ; le parti pris d'utiliser une caméra old school pour donner une teinte vieillotte au film ne peut pas être assimilé à du style. L'image est floue, on sort du cinéma avec les yeux qui piquent, qui grattent et qui pleurent, c'est pas normal. Quant à la morale, - la liberté et la démocratie, c'est bien mais la dictature c'est mal - , si elle est louable, le sentimentalisme ne suffit pas à soutenir le film, d'autant plus que tout ça relève de l'évidence pour quiconque détient une once de bon sens. Alors, oui le film est intéressant dans la mesure où il traite d'événements marquants de l'histoire du Chili, mais il ne prétend pas à être un documentaire et ce n'est pas en tant que tel que nous devons le traiter.
(...) L’ensemble donne un film plein d’enseignements sur le Chili de 1988, mais aussi d’aujourd’hui. Mais en ne traitant qu’en surface l’impact et la réalisation de la campagne publicitaire, le réalisateur ne réussit pas à toucher et à intéresser le public. Un film historique intéressant mais trop timide.
Un super film qui nous plonge dans une ambiance unique, avec l'utilisation des caméras d'époque en prime (format 4/3, couleur d'époque). Sur le fond, la confrontation entre les méthodes publicitaires "libérales", la lute politique et la (non) culture des années 80 dominée par les USA est vraiment intéressante... et laisse toujours planer un doute sur les réelles motivations du personnage principal (excellemment bien joué par Gael García Bernal) : révolution politique, coup marketing à l'échelle nationale ou encore séduction...
Vu que le film n'apparaît pas au box-office du 6 mars (donc moins de 65 000 places en première semaine...), courez y tout de suite !
Gael Garcia Bernal continue son petit bonhomme de chemin, et ne cesse de cumuler les bons choix de carrière. Loin du carcan hollywoodien, il est toujours là où on ne l'attend pas. Dans "NO" il est ce publicitaire chargé de s'occuper de la campagne du "NO" à propos du référendum sur le mandat de Pinochet au Chili. Malgré une mise en scène pas toujours très nette (ni très jolie d'ailleurs et en même temps, un tel projet avec un tel sujet est-il destiné à être joli ?), et une amorce un peu longuette, cette comédie contestataire sur la dictature chilienne est une vraie réussite. On rit, on s'émeut, et on découvre encore une fois le pouvoir si important des médias sur le peuple. Quand à Gael Garcia Bernal, il est égal à lui-même à savoir d'une justesse implacable. Un excellent film.
sujet, la chute de Pinochet, bien traité, de façon originale, porté par un acteur ayant un jeu tout en finesse dans l'univers de machos où se déroule l'action.
Déçu par la prestation de Garcia Bernal dans son rôle, peu engagé, de publiciste menant la campagne du "NO" contre la permanence de Pinochet au pouvoir. Déçu aussi par la mise en scène et notamment le format faux-vrai documentaire aux couleurs délibérément trafiqués. Néanmoins le film à certainement quelques intérêts, ne serait-ce que le rappel historique de cet épisode de l'histoire chilienne.
Passionnant de bout en bout, "No" aborde la chute de la dictature chilienne, tout en traitant du pouvoir de la communication et des images. Le film n'en oublie pas pour autant de traiter l'intime de son personnage principal, superbement interprété par Gael García Bernal. Si "No" devrait mettre tout le monde d'accord sur le fond, la forme pourrait prêter à davantage de discussion. Notamment la volonté d'imposer un format presque carré et une image cra-cra. Mais après quelques minutes, on s'y fait parfaitement tandis que ce parti pris permet de mélanger facilement fiction et images d'archives. Je suis moins convaincu par le montage qui coupe une scène tout en conservant la continuité des dialogues. C'est un détail certes car ce film vaut vraiment le coup.
Très intéressant, la psychologie des personnages est bien vue , ce qui détermine l'engagement, l'action, le ralliement, les interrogations non dites sur le futur. Très bien dirigé, très bien joué. Très réaliste sans en rajouter. Très émouvant
Un film extrêmement intéressant sur une histoire du Chili qui n'est absolument pas abordé dans la scolarité des français (comme la plupart des histoires des pays hors triade et union européenne d'ailleurs...). Une esthétique très intéressante qui permet de lier les images d'archives et la fiction tout en retrouvant l'esthétique du numérique des années 80. Un très beau jeu d'acteurs et un véritable attendrissement quand on découvre dans la fiction, avec 25 ans de plus, les politiciens, chanteurs, acteurs et danseurs qui sont apparus dans la campagne du "no".
L'usage de caméras et films "d'époque" décontenance le spectateur dans les premières minutes mais on s'y fait rapidement. C'est un parti pris esthétique intéressant qui tranche radicalement avec la vague HD aux images ultra-lisses, très clipesques (cf. "Drive", entre autres. On sourit parfois devant l'effort des décorateurs pour "faire 80's", mais ça passe plutôt pas mal. Sur le fond, encore une fois le réalisateur aborde un pan de l'histoire chilienne sous un angle original, loin des biopics ou films historico-documentaires made in USA, très formatés, très calibrés. Ce troisième volet est autrement plus abordable que "Santiago 73-Post mortem". On sourit souvent, on rit parfois devant l'enthousiasme et les choix de communication des partisans du No. Larrain a le mérite de parfaitement poser la question de la place croissant de la com' dans la vie publique en général et dans la politique en particulier (souvenons-nous de la campagne des présidentielles françaises de 88 et le "force tranquille" de Mitterrand concocté par Séguéla). Le bilan est finalement assez dramatique: le politique traditionnel est supplanté dans sa force de persuasion et de rassemblement par les "communicants" de tous poils à la pensée politique inexistante qui vous vendent la démocratie comme un baril de lessive. Le toute dernière scène est à ce titre complètement désespérante...
PS: avant d'aller voir ce film, il est fortement conseillé d'avoir au moins une vague idée de l'histoire contemporaine du Chili...
Une page de l'histoire décrite avec humour et gaité. On a envi de plonger dans les livres d histoire pour connaitre la vérité! On se doute que ça a été terrible