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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Un choix esthétique discutable et un propos qui manque parfois un peu de fond ne permettent pas à No d’atteindre ce à quoi il pourrait prétendre : être un long métrage réellement passionnant. Personnellement, j’ai beaucoup trop décroché pour que ça me plaise vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Très bon scénario...mais certaines scènes répétitives le rendent parfois soporifique, sans parler de la qualité d'image (ok, nous sommes en 1988 mais la lumière rend parfois le spectateur aveugle durant quelques secondes). Malgré ces quelques défauts, film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2013
    No Pub
    D'abord surpris par la vieillerie de l'image, on comprend vite la volonté d'uniformiser documents d'archives réels et fiction inspirée de l'Histoire. Et ça marche très bien. Gael Garcia Bernal est encore impeccable.
    Hommage salutaire sur cette révolution pacifiste et joyeuse. En évoquant néanmoins l'importance de ne pas oublier les victimes de la dictature Pinochet.
    Parfois ressemblant au très primé Argo dans la forme et l'ambiance mais finalement bien plus intéressant dans l'intrigue et le ludique du film.
    Julien D
    Julien D

    1 213 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Tel son personnage, Pablo Larrain réussit avec virtuosité à lancer un splendide appel à l’implication démocratique. Son mélange de fiction (le personnage de René Saavedra n’existence pas mais s’inspire de personnages rééls) filmée à la sauce vintage et d’images d’archives nous permet de revivre une date capitale de l’histoire du Chili mais surtout une image universelle du pouvoir de la manipulation médiatique sur les institutions politiques. Ce réquisitoire libertaire, auquel on peut reprocher la redondance des clips publicitaires, ne manque pas d’humour et profite du charisme de Gael Garcia Bernal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Pablo Larrain travaille ici son film avec une matière première de choix : des images réelles diffusées en 1988, aussi bien du côté du pouvoir (propagande) que des opposants (publicité). L'idée de mélanger film et documents est particulièrement bien pensée.
    En fait, NO permet de réfléchir à la place du message publicitaire dans les sociétés contemporaines : émancipateur et aliénant, libérateur et crétinisant.
    Les publicitaires eux-mêmes sont décrits cruellement : nantis, opportunistes, cyniques, sortes de démiurges imbus, manipulateurs de foules... qu'ils sont. Mais il est de même évident que ce mouvement qui peut dans ses excès être avilissant, abrutissant, régressif, permet de sortir de situations encore pires d'oppression et propage par nature la nécessité d'une certaine liberté (de consommer !).
    Après, toute la question est de savoir si dans ce cas comme dans d'autres la publicité a influencé réellement le comportement des votants ou si elle a su capter et cristalliser un mouvement de fond qui allait tôt ou tard s'exprimer. Soit contrairement à la religion qui promeut un dogme rigoriste, elle parle à des foules forcément converties aux plaisirs...
    On peut penser au traitement de l'homosexualité dans la société française : à partir du moment où des marques commerciales s'impliquent dans l'Europride 1997 c'est que quelque chose est en train de changer.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Je n'ai pas trop accroché au film même si le sujet est intéressant.....Le film manque peut être de rythme, et se complait dans une sorte de répétition .....
    On assiste à des discussions de l'équipe dans un bureau (pas forcément passionnants), et à des publicités de vote NO (faite sur un mode d'humour souvent) et à des projets de télé.....
    Je crois qu'il faut être clair, l'aspect fictionnel du film est passablement ennnuyeux....
    Par contre il peut représenter un intérêt par son aspect documentaire (nombreux extraits d'époque....)....et sa démarche politique........
    Le fait que Gael Garcia Bernal soit l'acteur principal est peut être un défaut, car le réalisateur a cru bon de "vieillir" les images de tout le film pour donner l'apparence des années 70......La présence de GGB en devient presque gênante, contradictoire......
    Je ne prétend pas que le film soit inintéressant, mais il pêche d'un scénario profond et d'une certaine monotonie de sa fiction.....A vous de voir.....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 mars 2013
    L'utilisation de vielle caméra est plutôt surprenante surtout pour une génération qui n'a pas connu cela . On fait face à une période extrêmement cheap vers les débuts de son occidentalisation. Difficile de faire la différence entre les documents historiques et les plans du réalisateur. Même si cela est voulu par ce dernier, ce parti-pris est largement discutable pour un film retraçant un sujet pareil. Pablo Larrain ne tombe pas dans la facilité, on aurait pu finir dans un happy end guimauve style "à mort la dictature, vive la démocratie". Mais on s'en éloigne radicalement grâce au personnage de René Saavedra (Gael Garcia) qui se détache de la victoire du "No", acteur de cette victoire, il en devient à la fin spectateur lorsqu'il marche parmi la foule célébrant cette victoire. Seulement, le sérieux de l'acteur, est, vers la fin, plutôt lassant. Film relativement décevant dans la mesure ou l'idée de retracer la chute de Pinochet aux éléctions de 1988 du point de vue des concepteurs de la campagne était très intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Film génial , on est transporté par l Histoire en marche ! Il faut dire que le matériau historique est incroyable, même le clip est d époque !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Septembre 1988. Augusto Pinochet organise un référendum pour proposer au peuple chilien son maintien au pouvoir. Pendant un mois, les partisans du « oui » et ceux du « non » auront droit à quinze minutes d’antenne chaque jour à la télévision. Une chance inespérée pour les principaux leaders de l’opposition, qui comptent bien profiter de cet espace de liberté pour faire entendre une voix trop longtemps bâillonnée. Soucieux d’utiliser les stratégies modernes de communication, ils contactent un spécialiste de la publicité pour mener leur campagne et porter leur discours. René Saavedra est un jeune Séguéla aux dents longues, un minet dans le vent, qui traverse Santiago en skate et réalise des spots lénifiants pour des sodas ou des micro-ondes. Si cette proposition représente un nouveau défi pour lui, elle ne remet aucunement en cause ses pratiques. Au contraire, il va s’efforcer d’appliquer à ce scrutin les principes clés du marketing : le « non » est un produit comme un autre, qu’il faut avant tout rendre sexy et attractif. Exit donc le ton plaintif et tragique des tracts militants ; place aux couleurs vives, à l’espoir, au futur ! De brainstorming en débriefing, Saavedra élabore un plan d’attaque résolument tourné vers l’optimisme, au grand dam des contestataires historiques, qui voient les victimes de la répression passées sous silence, et leur cause réduite à des jingles criards.

    Pablo Larraín a le chic pour filmer des personnages antipathiques, saisis dans leur veulerie ordinaire. Les héros de ses précédents films, Raúl Peralta et Mario Cornejo, étaient des monstres froids, ternes représentants d’une dictature vécue au quotidien. Si le comédien Alfredo Castro reprend ici du service en salaud intégral (dans le rôle de Lucho, patron de René et manitou de la campagne du « oui »), le cinéaste fait preuve d’une belle perversité en confiant le premier rôle au sémillant Gael García Bernal : ses traits lisses et juvéniles tranchent avec son attitude d’opportuniste et suggèrent bien le paradoxe de la publicité – séduisante à l’extérieur, pourrie de l’intérieur. Dès les premières séquences, Pablo Larraín montre la naissance d’un nouveau monde, régi par le faux et le visuel : enfouissement de la réalité sous l’image, remplacement des idéaux par le storytelling, effacement du politique derrière le slogan. Quand l’ancienne génération exprime des convictions, René répond par des arguments de vente. Ainsi, lorsqu’on lui présente un premier clip très engagé, pointant les nombreuses exécutions, arrestations et disparitions sous le régime de Pinochet, sa réaction ne manque pas de sel : « Vous n’avez pas quelque chose de plus sympa, de plus léger ? » Glisser les morts sous le tapis, présenter la démocratie comme une « marque » consensuelle, susceptible de rassembler les différentes couches du pays, voilà son programme : la promesse du bonheur est peut-être illusoire, mais elle mobilise plus les foules que la dénonciation de crimes pourtant établis.

    No devient vraiment captivant quand la campagne se met en marche et nous confronte aux archives de l’époque. Images proprement stupéfiantes, connues et visibles sur Internet, mais dont le kitsch explose sur grand écran. Chromos pastels, mannequins souriants, regards tournés vers l’avenir, chevaux lâchés et bambins mignons… Tous les clichés défilent dans un sirop dégoulinant, mêlant chorégraphies joyeuses et ritournelles naïves (« Chile, la alegría ya viene ! »). Pablo Larraín connaît la force de ces clips et organise tout son récit autour de ce matériau brut, dont il respecte la chronologie et les liens de cause à effet. Car les images appellent les images, dans une surenchère propagandiste conduite par les deux camps. Le cinéaste rappelle ici combien le combat politique est toujours affaire de timing, d’action et de réaction. Chacun détourne ou renverse les paroles de l’autre, récupère les trouvailles créatives de ses adversaires pour les vider de leur contenu et reprendre le dessus dans la guerre médiatique. Ce travail de montage constitue la part la plus stimulante de No, d’autant que Pablo Larraín a choisi de brouiller les pistes en tournant ses passages de fiction avec de vieilles caméras à tube Ikegami, reproduisant une texture années 1980, dans un format 4:3. Un procédé qui peut sembler artificiel. Mais cette décision technique permet de jongler avec souplesse entre les différents niveaux de réalité au sein du script : elle place surtout la question de l’image, sa nature et sa capacité d’illusion, au cœur même de la mise en scène.

    Le versant romancé de No pose davantage problème, dans la mesure où le scénario n’assume pas jusqu’au bout le cynisme de René et lui invente une histoire familiale et personnelle assez convenue. Toujours amoureux de son ex-compagne, une farouche activiste, il espère la reconquérir en s’impliquant dans la campagne du « non » – un engagement qui l’expose à de nombreux risques et à une surveillance policière menaçante. Si cette dimension adoucit les traits du personnage, elle manque de profondeur et de nécessité. Heureusement, Pablo Larraín ne cède pas aux sirènes du mélo et nous évite la sempiternelle rédemption du commercial qui redécouvre peu à peu son humanité. Le film adopte un ton volontiers ironique et joue sur un comique de répétition : « ce que vous allez voir s’inscrit dans le contexte social actuel » annonce inlassablement René, qu’il présente une réclame pour une boisson gazeuse ou un feuilleton télé. Si la rupture historique aura bien lieu, elle masque un phénomène de masse plus continu – le triomphe du capitalisme, et le basculement vers une société toujours plus marchande.
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Joué et filmé remarquablement, ce film est un vrai chef d'oeuvre. Passionnant du début à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Subtile chronique sur la fin de Pinochet, ça remet un peu les choses en place sur le pays paisible ou l'on vit, sur l'importance de voter en toute circonstance. Et des questions sur la manipulation qui n'est pas forcément du côté que l'on pourrait penser...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mars 2013
    No est un film drôle et puissant ! Le sujet est passionnant et Gael Garcia Bernal est juste parfait. A voir absolument !
    zojsan
    zojsan

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2013
    Je suis d'accord avec la presse : NO est jubilatoire et passionnant !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 mars 2013
    Ce qui est dommage avec "No", c'est que le film tends à ne compter uniquement que sur son sujet, quasiment inattaquable (un peuple qui, par le biais d'un vote, renverse une dictature). Le radical parti pris visuel, à savoir filmer avec des caméras d'époque et en format 4/3 afin de mieux mêler images d'archives et film, fait plutôt office de spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2013
    J'ai vu ce film à la première séance ce matin ! Un seul mot : GENIALISSIME ! Enfin un film politique authentique ! L'image trouble des années 80 est folle, le point de vue est surprenant et ultra intéressant (GGB joue le rôle d'un publicitaire), c'est très bien interprété et ça donne la pêche ! On sort du film en chantonnant "Chileee, la alegria vieneeee". A voir absolument !
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