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L'Otaku Sensei
317 abonnés
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3,5
Publiée le 26 juillet 2016
Jouons là carte sur table, La colline aux coquelicots, pour un Ghibli, n'est clairement pas à ranger dans la catégorie des oeuvres tels Chihiro, Mononoké ou encore le Château dans le ciel. Non pas que ce film soit mauvais non non, mais disons plutôt qu'il n'en a pas l'aura, nous avons affaire là à un film d'animation secondaire des studios emblématiques de Totoro. La colline aux coquelicots ("Kokuriko zaka kara" de son titre original) est un film d'animation Japonais sorti en 2011 et réalisé, non pas par le magicien Hayao Miyazaki cette fois mais par son fils, Goro Miyazaki (quand bien même le père a quand même contribué à l'écriture du scénario). Le film raconte l'histoire d'Umi Matsuzaki, jeune lycéenne de 16 vivant de le Yokohama des années 1960. Chaque matin avant d'aller en cours, Umi hisse les drapeaux en haut du mat sur la colline de sa demeure en espérant le retour de son père, grand capitaine dans la marine Japonaise parti en mer pour la guerre de Corée. Sans compter sur l'éloignement de sa mère parti travailler aux USA, Umi en tant qu'aînée doit continuer de veiller sur la maison tout en menant sa vie de lycéenne. Un quotidien scolaire qui se voit néanmoins bouleversé par l'arrivé du beau Shun Kazama pour qui Umi ne tarde pas à éprouver des sentiments amoureux. Au fur et à mesure les deux se rapprocheront mais de plus en plus leur relation se voit menacer par le retour à la surface d'un énigmatique secret concernant leur naissance. Voilà pour le pitch global du film. Et qu'en est il de ce film, eh bien comme je l'ai dis nous avons là un Ghibli secondaire...mais qui dis secondaire ne dis pas pour autant qu'il ne vaut pas le coup d'oeil et malgré sa non prétention dans son histoire romantique, la colline aux coquelicots n'en demeure pas moins une oeuvre de la japanimation tout à fait rafraîchissante avec une jolie touche de romance. l'histoire n'a rien de bien sorcier, nous assistons à une romance entre lycéens simplette, formule déjà hyper exploitée mais qui est traitée avec soins et vu qu'elle constitue le coeur même de l'intrigue, elle bénéficie d'un développement complet aux étapes et à l'évolution bien détaillée avec en plus un cadre contemporain réaliste qui rend l'ensemble très vrai. Contrairement à pas mal d'autres productions du studio, ici, point de fantastique quelconque, de grandes leçons écologiques ou même de trace de la signature type d'Hayao avec l'habituelle présence du thème de l'aviation. La colline aux coquelicots prône donc un réalisme absolu; ce qui n'est en rien dérangeant mais on regrattera un manque d'originalité, non aidé par un manque de rythme assez pénalisant d'un récit linéaire. On est jamais vraiment surpris malheureusement, on suit les personnages dans leur vie quotidienne et l'évolution de leur relation/sentiments mais l'ensemble est mince voir même vide, sans rien de bien spécial à proposer. On peu reprocher également, malgré un regain d'intérêt vers le milieu du film avec le véritable élément perturbateur: spoiler: le voile de mystère concernant l'ascendance de Shun dont ce dernier aurait le même père qu'Umi. Les deux ne savent plus comment se parler et n'arrivent plus à se voir, hésitants entre une relation frère/soeur et une relation petits amis (tout en sachant que le choix de l'une annulera la possibilité de la deuxième). C'est sensé être très triste comme révélation, on s'attend à voir les personnages s'effondrés en pleurant chacun côtés mais là c'est trop vite réglé, passé sous silence; on insiste pas assez sur les sentiments à ce moment qui est pourtant le moment crucial du film. Qui plus est l'ensemble qui cherche à être dramatique ne l'est du coup malheureusement pas. Niveau personnages, ils sont pourtant bien développés, leur background est bel et bien là, il nous intrigue mais je sais pas, ça bloque à un endroit....sans doute à cause de la sous intrigue de spoiler: la rénovation du bâtiment du quartier latin par l'association des clubs, une histoire "second plan" très typée school life/drama qui reste agréable à suivre (un bel exemple de travail d'équipe) mais ne captive pas en fin de compte. Les graphismes sont correcte mais loin d'être bluffants quand à la musique, elle ne marque pas; Satoshi Takebe n'a pas le talent de Joe Hisaichi. Ainsi donc pour conclure, la colline aux coquelicots est une jolie histoire d'amour, un drama made in Ghibli à l'écart des chefs d'oeuvres de Miyazaki qui constitue une oeuvre de la japanimation honnête mais qui ne restera pas dans les mémoires. Sachez le avant de vous lancer, dîtes vous bien que Goro Miyazaki n'a pas l'immense talent de son père mais s'en sort pas si mal que ça, la preuve, c'est jolie, poétique et divertissant. 13,5/20
Le fils est encore loin de dépasser le père... Et même si "La Colline aux Coquelicots" (très joli titre) est techniquement irréprochable, pour ne pas dire sublime (Merci Ghibli), la manière dont le scénario - très simple, trop simple - est raconté, ne m'a pas accroché. Où sont les trouvailles, les petits détails, la magie, la poésie, qui font des films d'Hayao Miyazaki un enchantement ? Ici on a plutôt l'impression d'assister à du cinéma d'animation d'auteur, où la vie quotidienne serait illustrée sans réelle poésie, avec tout juste de très belles images et une bande-son jazzy sympathique, mais le tout sans grande inventivité ; du coup l'émotion ne m'a pas atteint comme elle aurait dû. En même temps, je peux comprendre que Goro Miyazaki ait voulu calmer les ardeurs de ses "Contes de Terremer", mais de là à nous proposer l'exact opposé, c'est à dire le trop peu, le trop lisse, non merci ! En fait, je n'ai pas réellement été touché par l'histoire durant une première grosse heure, mais la demi-heure restante - plus dense et plus intéressante -, m'a finalement convaincu, avec entre autres une dernière chanson magnifique. Un joli film donc, mais la route est encore longue...
Réalisé par le fils de Hayao Miyazaki, ce nouveau film des studio Ghibli propose une approche différente. Pas de magie, de sorcière, de merveilleux, ici on se retrouve dans le Japon des années 60 et l'histoire se veut réaliste. Une histoire simple d’amitié, d'amour entre deux lycéens qui va être mise à mal par le passé qui les lie. Un scénario donc gentillet qui du temps à s'installer et qui fait du sur-place pendant un long moment ce qui constitue le principal défaut le film, son rythme est assez lent. Tous les personnages sont attachants mais trop "tous beaux tous gentils" ce qui accentue le côté figé et un peu trop lisse du film. Quelques moments un peu plus efficaces parsèment l'histoire, notamment les événements parallèles du quartier latin qui apportent un certain charme et alimentent le message sur la tradition et l'évolution de la société du Japon de cette époque. Un Ghibli pas vraiment majeur mais qui comporte suffisamment de charme pour mériter le coup d’œil. Mais pour les non connaisseurs de l’œuvre du studio, tournez vous plutôt vers les précédents films du père Miyazaki.
Un excellent film d'animation! Des personnages attachants, de très beaux dessins, un scénario original et dynamique, de belles chansons... Bref, un très bon film digne des Miyazaki!
À défaut de conter une histoire dans un monde fictif tel "Arriety et le petit monde des chapardeurs" où "Ponyo sur la falaise", Goro Miyazaki nous offre ici un tabloïd mêlant réalisme et histoire, mais ne croyez pas pour autant que la magie n'est pas de mise, car c'est une magnifique rencontre entre frère et sœur (malgré eux) qui nous ait présentés dans un univers japonais digne de son époque. Et cette histoire d'amour vraiment originale nous est dépeint par des dessins absolument fidèles à l'esprit du studio, et une animation traditionnelle à vous exploser la rétine tellement le travail accompli ici est époustouflant., Vous l'aurez compris "La Colline aux Coquelicots" est encore une réussis pour le studio Ghibli. je n'aurais qu'une chose à dire Arigato Gozaimasu
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3,5
Publiée le 27 février 2020
L'univers de "La colline aux coquelicots" n'est pas vraiment situè dans une dimension poètique! En fait Goro Miyazaki voulait tout simplement la situer dans un monde plus rèel! L'esthètique du film arrive à restituer une èpoque très particulière du Japon tout en gardant l'aspect poètique propre aux films du Studio Ghibli! D'une infinie tendresse, tout y est beau sur cette colline avec de jolis moments entre la jeune Umi et l’intrèpide Shun! L'utilisation des paysages rend le film souvent remarquable où l'on en ressort transportè! Point de châteaux volants ni de fantômes asiatiques, juste une rèussite d'animation entre rires et larmes où le fils Miyazaki commence à prendre ses marques dans un tout autre style que son père! Ce qui n'est pas un reproche parce que graphiquement ça fourmille de dètails avec un ton juste et personnel! Et puis musicalement, il y a une chanson qui donne envie de verser une larme sur cette colline : "Sayonara No Natsu" [ Kokuriko-Zaka Kara ]...
Goro Miyazaki progresse. Après "Les contes de terremer", il choisit une histoire intimiste d'amour d'adolescence avec un secret de famille pour toile de fond. Le propos est juste, l'émotion est habilement distillée et les personnages attachants. Un bon divertissement pour petits et grands.
La colline aux coquelicots c'est une petite romance d'adolescents qui découvrent l'amour. C'est joliment fait et il y a un petit suspense familial à la fin......
Avertissons les amoureux du cinéma japonais, vous pouvez faire une croix sur le dernier Ghibli. Comme tous les films fait après Le Château Ambulant, tous les films du Studio sont de plus en plus mauvais, incapable d'innover, sorte de recette "commerciale" que de faire du neuf avec du vieux. Mais ici, ça dépasse toutes les bornes. Primo, il n'y a pas d'histoire. Il y a deux pauvres intrigues sur l'avenir du Quartier Latin d'une part, le centre culturel des lycéens de Yokohama des années 60, et de l'histoire d'amour/amitié entre Umi & Shun, d'autre part. Secondo, les personnages n'ont aucune empathie, profondeur psychologique, sont pauvres et peu loquaces... Incapables d'émouvoir le spectateur (rappelez-vous qu'il ne se passe rien dans le film donc c'est plutôt difficile à faire). Tertio, l'atmosphère, les thèmes cher au Studio tel que la préservation de l'environnement, la croyance dans les esprits, le féminisme, etc sont également absents du long-métrage. Pour finir, on citera Shun qui s'exclame si justement "cette histoire est digne d'un mauvais mélo-drame!"... Même le compositeur est à côté de ses pompes! Il mets du jazz emballant dans les scènes contemplatives. Allez, vous pouvez réentendre la chanson de l'ending, seul chose potable du film. Voilà, le fils de Miyazaki ne sait pas faire naître l'émotion, raconter une histoire avec brio, voir créer une mythologie ou simplement son propre univers. Contentez-vous d'un documentaire sur le Japon des années 60 (ou des J.O. de 1964), ça fera l'affaire et vous en apprendrez plus. C'est le dernier film que j'irai voir de Goro Miyazaki.
Quelle fraicheur ! Une histoire réaliste qui parait simple et qui monte crescendo jusqu'à un final qui par la réflexion qu'il pose m'a ému. Alors oui Goro Miyasaki n'est pas son père mais il a dû écouter ses conseils. Un grand moment de bonheur. Un film qui permet de vous évader durant 1h30 avec de vrais sentiments. Du grand art.
"La colline aux coquelicots" est une oeuvre apaisante. L'animation est très belle, certaines images sont magnifiques. Goro Miyazaki réalise de superbes paysages. L'ensemble manque un peu de subtilité, de poésie. Mais ces quelques défauts disparaîtront sans doute avec l'expérience. En attendant, j'ai beaucoup apprécié me laisser emporter par la beauté du film, dans tous les sens du terme.