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maxime ...
249 abonnés
2 069 critiques
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4,0
Publiée le 26 avril 2020
La Colline aux Coquelicots, second long métrage de Goro Miyazaki m'a énormément plu. Il s'éloigne de la noirceur de son précédent film Les Contes de Terremer et se rattache plutôt à la lumière et au réalisme. Sa toute première composition comportait quelque ratés mais sur le fond ( comme sur la forme ) m'avais toutefois envoûté et je dois dire qu'une fois encore le coup c'est répété. La comparaison avec le père étant devenue pénible à force, j'apprécie au contraire qu'il se détache y compris des ses propres astuces.
L'ancrage de ce film est aussi très jolie et narre une histoire qui sans être trop retors couve néanmoins un sujet et ce l’approprie. Aucune démesure dans cette Colline aux Coquelicots au contraire. La Modestie est son centre, son repère le plus estimable et elle traverse le regard de chacun de ses protagonistes. Les quelques larmes de ce film d'animation sont aussi à notés. Là est tout son lyrisme.
Je souhaite qu'un jour Goro Miyazaki redirige un film pour le Studio, sa différence selon moi l’honore. En attendant il me reste encore quelque Ghibli à découvrir ( Le Vent se lève, Souvenirs de Marnie, Le Conte de la Princesse Kaguya ) ou à revoir ( Le Château dans le Ciel, Pompoko, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Le Château Ambulant) pour conclure cette rétro forte enchanteresse.
Goro Miyazaki avait déçu pas mal des fans des studios Ghibli avec les contes de Terremer et puis ensuite avec La colline aux coquelicots. Il faut dire que les fans espéraient retrouver l'esprit du père, Hayao Miyazaki, et ne l'avait pas retrouvé dans les films du fils. Mais bon, pour ma part, je suis vraiment pas fan du cinéma d'Hayao Miyazaki, et justement un des rares trucs que j'aime bien dans le film c'est que ça ressemble pas à un Miyazaki... enfin à un Hayao Miyazaki, bref, vous me suivez. Car c'est un film sans magie, mais ancré dans une époque réelle, avec un aspect très réaliste à tout ce qu'il se passe. Et c'est dommage que le reste ne suive pas, car j'ai aimé ce côté vraiment très réel, on en voit peu des dessins animés japonais comme ça en fait. Mais le scénario est vraiment très plat, on suit deux intrigues qui sont sans intérêt toutes les 2, la relation entre les 2 personnages qui ne sont pas attachants, et un vieux bâtiment qu'on veut sauver de la démolition. Ca tourne à plat, également côté mise en scène, et du coup ça déçoit.
"La colline aux coquelicots" est le second film de Goro Miyazaki, le fils du créateur des studios Ghibli et le génial réalisateur de "Mon voisin Totoro", "Le voyage de Chihiro" ou "Princesse Mononoké". Ce long métrage d'animation, si l'on en croit les gazettes, s'est fabriqué dans la douleur. Les rapports père/fils n'étant pas au beau fixe, le père reprochant à son rejeton de n'être qu'un réalisateur sans âme, pas mature. Malgré cette confection empreinte de méfiance, amenant Miyazaki père à envisager le prise des rênes de la réalisation, le film a finalement pu sortir au Japon, signé par le fils et y a remporté un joli succès. Adapté d'un shojo (manga pour jeune fille) publié en 1980, "la colline aux coquelicots" nous transporte en 1963 pour nous faire rencontrer Umi, charmante jeune fille, bonne élève et ado modèle, gérant de conserve étude et maison suite à la mort de son père à la guerre de Corée et au départ de sa mère aux Etats-Unis afin d'y terminer des études de médecine. Au lycée, elle rencontrera Shun, jeune homme militant contre la destruction d'un foyer culturel jugé trop vétuste par une administration obsédé de modernité. Leur relation, au départ amicale, se transformera en amour naissant jusqu'à être contrariée par la révélation d'un secret de famille trop mal gardé. Vous l'aurez compris nous sommes ici très loin de l'univers fantasmagorique de Miyazaki père, bien que celui-ci ait signé le scénario, qui est, il faut bien le dire, ce qui a de plus faible dans ce film. L'histoire est assez mièvre, une véritable bluette aux rebondissements minimes et attendus. Sur une toile de fond historique pas vraiment exploitée, le Japon renaissant après la défaite et préparant activement les J.O. de Tokyo, nous suivons sans grande passion le cheminement des deux adolescents. Par contre, j'ai admiré les décors absolument magnifiques dans lesquels Goro Miyazaki fait évoluer ses personnages, chefs-d'oeuvre de précision et de poésie et donnant au film une signature digne des meilleurs films de son père. La bande son, soignée, joli mélange de chansons japonaises des années 60 et de piano romantique accompagne agréablement l'ensemble. La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.com/2012/01/la-colline-aux-coquelicots-de-goro.html
On peut compter sur le studio Ghibli pour (aussi) nous compter des histoires simples et humaines. C'est le cas avec cette "Colline aux Coquelicots" qui respire la nostalgie tout en étant tourné vers l'avenir. L'histoire est sobrement classique, avec des personnages d'ados en quête d'eux-mêmes plutôt attachants. Un moment dans l'histoire du Japon transcendé par la tonalité mélancolique du dessin, de la musique et de l'atmosphère générale. L'émotion pointe au détour d'une remarque, d'un souvenir, d'un moment vécu. Un très beau dessin animé.
Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer... Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier… Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir. Le deuxième long métrage de Goro Miyazaki (fils de Hayao, scénariste et producteur du film) est une jolie histoire pleine de poésie et de tendresse avec des dessins superbes et une musique magnifique. On peut reprocher à Goro Miyazaki de parfois trop insister sur le contexte historique, pas inintéressant par ailleurs, mais qui a pour conséquence de parfois effacer l'histoire d'amour entre les deux héros. Goro Miyazaki cherche à se démarquer de son illustre père en faisant le choix d'une histoire réaliste mais l'influence du papa est très présente. De fait, on sent que Miyazaki fils se cherche encore, ce qu'il arrivera sûrement à faire avec le temps. Le film souffre de quelques baisses de rythme par moments mais ça fait tellement du bien de revoir un film d'animation à l'ancienne avec de vrais dessins (je n'ai rien contre l'image de synthèse, les Pixar sont des chefs d'œuvres) que l'on ne peut qu'apprécier les occasions de savourer un tel plaisir. Un très bon moment.
Un sympathique anime, dans l'esprit de Omoide Porporo (réalisé par Takahata) mais qui ne jouit pas du même soin porté au scénario, l'intrigue principale étant un peu brouillonne. Reste une virée nostalgique dans le Japon des années 60' bien agréable, propice aux sourires et à une certaine évasion.
Mais où est passé dans ce film la magie qui fait le charme de l’œuvre des studios Ghibli?... C'était mignon et poétique, mais ennuyant... Je suis assez déçu...
Ce deuxième film de goro miyazaki, fils de Hayao, est un film magnifique mais clairement sous estimé à cause d'un retournement de situation vers la fin. Clairement ceux qui s'en plaigne n'ont pas été jusqu'au bout du film. L'image est excellente, comme tous les films du real et la musique, bien que simple, accompagne comme il faut le long métrage. Si vous êtes fan de Ghibli, je le conseille vivement.
Après le joli mais très inégal Les contes de Terremer, qui faisait penser à un brouillon du père Miyazaki, le fils de ce dernier, Goro, change radicalement de genre pour ce second film, se rapprochant plus du style de l'autre éminent fondateur des studios Gibli, le méconnu Isao Takahata, auteur de Pompoko et du Tombeau des Lucioles. Aucune rêverie fantastique, fort peu de symboles sur le vent ou la nature, Miyazaki fils cherchant surtout à raconter une chronique somme toute assez banale dans le Japon des années 60. Et il y réussit fort bien, son optimisme tranchant sur le regard souvent plus sombre de Takahata. De fort beaux moments d'émotion et d'animation font oublier le propos quelque peu conventionnel, le manque de subtilité de certains passages, le message trop traditionaliste (très différent de celui de Takahata et même Miyazaki père, tous deux forts critiques sur l'avenir de leur société) Goro Miyazaki semble se demander quel est son chemin... En tout cas à voir
Dans les pas du père. Goro est le fils de Hayao et l’on sent de suite la filiation, tant dans les thèmes que dans l’esthétique. C’est l’histoire d’une jeune fille dont le père a disparu en mer. Portant sur ses épaules l’espoir de le revoir, elle s’oublie et ne vit que pour les autres. L’élément perturbateur est la rencontre avec le jeune Shun, étudiant beau gosse et poète. Il semble évident qu’il s’aiment. Oui mais leur passé commun pourrait bien empêcher leur amour de s’épanouir. Plusieurs histoires en une. Le thème du deuil et de la filiation sont bien présents mais on entrevoit également la naissance d’un Japon moderne dans lequel les traditions et les convenances sont amenées à s’effilocher ou peut-être plutôt à évoluer à l’image du rôle de l’héroïne dans sa famille ou du foyer pour étudiants, le « Quartier Latin », lieu de révolutions sociales. Tout ça fleure bon la nostalgie et le respect. Si l’esthétique rappelle très bien que nous somme en terres Ghibli, on notera tout de même une animation de moindre finesse que dans les films de papa. Les décors restent subliment, en particulier le Quartier Latin, véritable foire aux merveilles et aux trouvailles. En bref, on suit avec plaisir ce récit émouvant, drôle et reposant.
Si Hayao nous a émerveillé depuis tant d'années, laissant une marque indélébile dans nos rêves, Goro est loin d'avoir fait ses preuves. Pourtant, ce dernier nous livre un deuxième film réussi, à la trame plus simple que sa première œuvre. Encré dans la réalité de l'après seconde guerre mondiale, son second film est un récit beaucoup plus posé et rempli de "zénitude". L'animation est très belle, on reconnait parfaitement le style architectural des villages côtiers nippons, le talent du studio Ghibli n'est plus a démontrer. De plus, la musique est bien utilisée, en totale accord avec l'image, même si elle est un peu trop présente à mon goût. Attention cependant, de mémoire, c'est le seul Miyazaki (père et fils confondus) sans aucune trace fantastique. Parfois on se demande tout au long du film où nous mène ces personnages, et surtout ce qu'il pourrait bien se passer. Une histoire finalement assez "à l'eau de rose", en comparaison des précédentes œuvres du studio. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette narration lente, et cette ambiance reflétant un village au Japon des années 60.
Second film de Goro Miyazaki, « La Colline aux coquelicots » vient hélas confirmer ce que nous avions ressenti en découvrant « Les Contes de Terremer » : le fils d’Hayao Miyazaki n’est et ne sera probablement jamais l’équivalent de son père, auteur des plus grands chefs d’oeuvre des studios Ghibli. Celui-ci n’a pas cette petite étincelle, ce sens de l’animation qui rendent les films de son paternel aussi merveilleux qu’inoubliables. Cela dit, passé la légère déception, le spectacle n’en reste pas moins très fréquentable et très au-dessus de la moyenne. D’autant que si la magie n’opère pas totalement ici, c’est aussi parce qu’il n’y a aucun élément fantastique présent, chose rare chez Ghibli (le remarquable « Tombeau des lucioles » est l'exception qui confirme la règle). Les possibilités d’envolées lyriques et d’enchantement pur sont ainsi moins nombreuses, mais sont toutefois compensées par de réelles qualités. On retrouve notamment avec grand plaisir ces personnages comme toujours charmants, doux, mais qui n’en gardent pas moins une réelle profondeur, si bien que la relation qui unit Umi et Shun, les deux héros du film, ne perd jamais de son intensité au fil du récit. C’est aussi le cadre de l’oeuvre qui nous séduit : ce Japon des années 60 n’a rien d’une carte postale, et par ses couleurs, ses costumes, ses dessins, nous immerge rapidement dans cet univers oscillant joliment entre mélancolie et émotion. Citons à ce titre l’idée du foyer menacé par la direction du lycée et que les élèves décident de sauver, offrant à l’oeuvre ses scènes les plus cocasses, mais surtout une très belle image de la jeunesse, celle dont on aimerait faire partie et que l’on admire dans sa soif d’idéal. Mais « La Colline aux coquelicots », c’est surtout une histoire. Celle-ci est manifestement classique, peut-être trop d’ailleurs, surtout lorsque l’on connaît à quel point les studios Ghibli sont capables de se surpasser en matière d’inventivité. Ce n’est pourtant jamais vraiment un problème, Miyazaki junior s’appliquant à la raconter de manière aussi élégante que sensible ; il accompagne le récit d’une musique délicieuse et s’évertue à nous offrir (tout de même !) quelques belles scènes de rêve, symbole d’un deuil difficile à supporter (le père d’Umi a disparu en mer depuis des années), mais que la jeune fille accepte courageusement, avec toujours l’espoir que celui-ci reviendra un jour à ses côtés. Le secret liant les deux adolescents reste quant à lui un mystère jusque dans les dernières minutes, pour ne pas rendre prévisible cette relation rythmant le récit de bout en bout. Si la période est donc un peu moins propice aux chefs-d’œuvre pour Ghibli, « La Colline aux coquelicots » n’en reste pas moins une valeur sûre, appartenant à cette catégorie de films qui rendent heureux pendant et après la projection. De quoi démarrer l’année 2012 en beauté !
Goro Miyazaki,le fils de "qui vous savez",revient finalement avec un second long-métrage d'animation après le semi-réussi "Contes de Terremer".Et force est de constater qu'il est en gros progrès,et qu'il est même en train de trouver son propre style.S'il n'aura probablement jamais le talent unique de son père Hayao,ni son goût pour les univers fantastico-oniriques,Goro parvient à atteindre le ton rétro et réaliste d'un Isao Takahata,autre éminent membre des studios Ghibli."La Colline aux coquelicots" fonctionne selon le principe de la nostalgie et de l'idéalisation du passé.C'est aussi une histoire toute simple et touchante entre 2 jeunes étudiants,liés par un lourd secret,dans le Japon côtier des années 60.Jamais mièvre,le film est une sorte de chronique ordinaire,pudique et qui laisse la part belle à une musique mélodramatique aux sonorités jazz et pop.Umi est l'une des héroïnes les plus vibrantes de la galaxie Ghibli.On apprécie fortement que Goro Miyazaki insuffle un semblant de poésie aux scènes et détails de la vie quotidienne,à la manière d'un Ozu.Enfin,comment ne pas souligner la perfection du trait,le graphisme attrayant,la minutie de la représentation et aussi le fait de montrer les prémices de la révolution estudiantine japonaise.Pour tout ça,la magie opère encore et toujours.
Je reconnais que j’avais en tête, et attendais un peu la magie ressentie pour « Le voyage de Chihiro ». Rien de tout cela, au contraire, un petit moment sans aucune magie. Les images manquent de relief et l’ensemble est d’une grande fadeur. La B.O. est la seule réussite de cette dernière production du studio Ghibli. Goro Miyazaki est un jeune réalisateur et a tout le temps pour mieux faire et profiter surtout des conseils de son père, le génial Hayao Miyazaki. http://cinealain.over-blog.com/article-la-colline-aux-coquelicots-95953215.html
Il y a un soupçon de Ozu dans le deuxième film de Goro Miyazaki, chronique sociale au ton léger et portée par une musique excellente. Après la fantaisie, il s'essaie avec autant de réussite à un genre plus sobre.