Très belle image dans une ambiance de Japon traditionnel faisant réellement rêver. A coup sûr à recommander aux jeunes, même très jeunes et leurs parents. Un film intelligent face à la horde des idioties souvent américaines soit-disant pour jeune public mais en réalité violentes et sans raison d'être éducative.
Le moins que l'on puisse dire c'est que Goro se démarque de son père....Abandonnés la fantaisie et l'imaginaire, les combats entre les forces du bien et celles du mal, la magie et la beauté des personnages...Le cadre ici est beaucoup plus abrupt....L'histoire aussi, le réalisme et la nostalgie des années 60.....Le fim se passe en 1963, raconte la vie à l'école , une histoire d'orphelins issus de la guerre....C'est un film auquel manque beaucoup de magie mais auquel il reste des sentiments naifs et sincères....On pourra aimer une certaine fraicheur utopique de l'histoire mai je confesse modestement m'être ennuyé par moments.....A vous de voir.
Ce film d’animation m’a laissé perplexe. Il exploite deux axes. L’un d’eux m’a énormément plus, alors que j’ai détesté l’autre. On va commencer par le côté positif. L’histoire d’amour est très belle. J’ai trouvé que cette rencontre et tout ce qui en découle est émouvant. De plus, la bande originale est vraiment superbe. Cela ne peut qu’être un plus considérable. Sur ce point, j’ai vraiment apprécié ce que j’ai vu. Par contre, l’autre axe, qui malheureusement est le principal, va nous raconter la résistance autour du foyer. J’ai trouvé cela très brouillon. On ne sait jamais où on va et l’action est souvent confuse. C’est vraiment inintéressant. Malheureusement, ça vient plomber le film en lui rajoutant beaucoup de lourdeur. Il y aura des scènes avec les traits exagérés comme pour donner un aspect comique/ridicule mais je n’ai pas du tout accroché. J’aurais préféré rester sur le beau récit romantique. Il était très bien maitrisé. Le décalage entre d’un côté des moments émouvant sérieux et de l’autre un grand n’importe quoi, ne marche pas trop. On ne peut pas se rattraper avec les dessins qui pour une fois dans un film des Studio Ghibli ne sont pas ouffisime. On appréciera tout de même les références culturelles à la France (un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal). LA COLLINE AUX COQUELICOTS est l’exemple type du film qui souffle le chaud et le froid. A vous de voir si vous êtes prêt à supporter beaucoup de lourdeur pour avoir un peu de beauté.
Très belle surprise que cette Colline aux Coquelicots, venu tout droit du studio Ghibli et parfaitement réalisé par Goro Miyazaki. Si ce dernier ne dispose pas encore de l'incroyable talent poétique de son père Hayao, il livre ici une histoire touchante, empreinte de nostalgie, qui met en scènes deux lycéens dans l’après-guerre. Il faut mettre en avant la richesse exceptionnelle des dessins, qui se révèlent aussi bons que dans les meilleurs Ghibli : on s'en prend plein les yeux ! Alors certes, cela manque d'animaux parlants et d'instrument semi-magiques... Mais ne boudons pas notre plaisir, le deuxième long-métrage Goro Miyazaki mérite toute notre attention !
Malgré ses défauts, "Les contes de Terremer" était pas mal, mais "La colline aux coquelicots" est ennyueux faute à un scénario mélodrame banal, simple, peu ambitieux et peu passionnnant. Les thèmes ne sont pas assez creusés et on a au final l'impression d'être devant un téléfilm tant le tout est d'une simplicité décocertante. Bien que les couleurs et le graphisme soit toujours aussi beau, studio Ghibli oblige, l'animation des personnages, elle, laisse franchement à désirer.
Un film où Miyazaki père est scénariste et son fils réalisateur adaptation d'un manga de 1980. Pas de magie, ni d'univers fantastique c'est un film réaliste et en partie historique comme le sera le dernier film de Hayao un peu moins de deux après Le vent se lève. L'ensemble est intimiste et se rapporte au Japon d'après guerre jusqu'à un peu avant les J.O. de 1964 à Tokyo qui furent un événement mondial important. La sensibilité est le point fort du film, il manque peut être un peu de créativité et de rythme mais aussi des pointes de poésie qui auraient pu en faire un chef d'oeuvre. Mais cela tient d'un art qui ne se commande pas. C'est tout de même une atmosphère fort agréable, très humaine, bienveillante et cohérente qui est transmise dans ce film romantique à souhait. Dans ce sens pas pour les petits mais recommandable pour les ados peu exubérants.
Le Ghibli nouveau est arrivé, et autant vous le dire, ce cru 2011 se révèle être de très bonne facture même si il tranche sec avec les traditionnelles productions du studio. Ainsi, exit le fantastico-romantisme du voyage de chihiro ou de Ponyo. En effet, le réalisateur, Goro Miyasaki qui n'est d'autre d'ailleurs que le fils de l'illustre créateur du studio, souhaite enfin imposer sa patte artistique en imposant cette belle histoire romantico humoristique. En tout cas, sans rien vous dire, ça fait mouche, l'émotion voulu passe comme un lettre à la poste, aidé par une direction artistique de haute volée et une bande son magnifique de part sa douceur et sa mélancolie. En tout cas je serai bien resté un peu plus longtemps sur cette colline aux coquelicots.
Une fois La Colline aux coquelicots terminée, j'ai, en partie, eu le même ressenti que pour Arietty, c'est-à-dire l'impression d'avoir visionné une oeuvre sympa, plutôt inventive, tendre et meilleur que la majorité des animations américaines récentes mais qu'il manquait tout de même ce petit quelque chose, cette magie que donnait l'immense Miyazaki à ses films, les rendant inoubliables et bouleversants. Mais si Goro n'est pas Hayao, il démontre tout de même qu'il a du talent et livre-là un long-métrage simple, beau et attachant.
Ici pas de fantastique mais un contexte réel et l'histoire d'une gamine sérieuse et timide fortement marquée par la mort de son père qui va voir sa vie changée lorsqu'elle fera la rencontre d'un autre élève, lui aussi marqué par la disparition de son père mais plutôt téméraire et agissant pour sauver le Quartier Latin de son lycée. Il prend son temps pour donner de la consistance à ses deux protagonistes (oubliant malheureusement parfois un peu trop les seconds rôles) puis à leur rencontre, les rendant assez vite intéressants et surtout attachants.
J'ai l'impression, du moins avec cet animé-là, que l'un des problèmes de Goro est d'essayer de se rapprocher un peu trop du style de son père et donc la comparaison devient inévitable et, malgré de très beaux moments, La Colline aux coquelicots manque de subtilité (à l'image de l'utilisation de la musique notamment) et de magie. Il ne sublime pas toujours ce qu'il met en scène et peine à vraiment donner une puissance et une forte dramaturgie à son récit.
C'est dommage sans être préjudiciable car l'ensemble ne manque pas de charme, d'attachements et d'un peu de poésies. Les dessins sont de qualités et participent à la réussite de l'ensemble. Les personnages et enjeux sont assez profonds et riches, tout en étant bien exploités, pour être tout le long intéressants malgré le rythme contemplatif de l'ensemble et Goro arrive tout de même à nous plonger, avec sensibilité et mélancolie, dans la vie de ces jeunes lycéens dans ce très beau cadre du Japon des années 1960.
Souffrant quelque peu des comparaisons avec son père, dont les styles sont plutôt similaires, Goro Miyazaki montre tout de même qu'il a du talent et retranscrit avec douceur et mélancolie une belle histoire qui ne manque pas de charme.
Goro Miyazaki a décidé d'essayer le réel. Le film est techniquement une réussite, les dessins sont toujours très beaux, l'animation aussi. Cependant, l'histoire, bien qu'originale, n'est pas très accrocheuse. Avec ce film, il faut savoir prendre son temps et admirer les images, sinon, l'ennui peut prendre le dessus. Un film que les enfants n'adoreront pas mais que les adultes peuvent aimer par sa poésie et sa légèreté. Le tout accompagné d'une bande son tout simplement magnifique. Quant à moi, j'ai passé un bon moment, admirant la beauté des images et de certaines scènes.
"Miyazaki" : pour tout cinéphile qui se respecte, ce nom sonne comme une référence ... Si j'avais adoré les premiers films du génie japonais, les derniers m'avaient quelque peu laissé sur ma faim : à vouloir cultiver sa créativité et sa différence, Hayao commençait à se fourvoyer dans des films trop délirants et manquant singulièrement de simplicité. En laissant la main à son élève de fils, le maître lui donne sa chance et s'offre un recul bienvenu. Goro réussit même le tour de force de redonner à son patronyme ses lettres de noblesse avec une grande cohérence : non content de respecter l'oeuvre de son père, il est arrivé à la dépoussiérer en lui donnant une touche de modernisme élégant avec une histoire plus conventionnelle, plus réaliste, plus ouverte sur le monde (donc plus à même de trouver écho à l'international) et empreinte d'une grande tendresse et d'une grande sensibilité. La superbe bande-son est aussi un signe de ce rajeunissement en étant à la fois un peu rétro et désuète, mais complètement envoûtante. Fruit d'une tradition familiale, l'esthétisme soigné de "La colline aux coquelicots" respecte l'esprit fondateur des studios Ghibli et ne déboussolera pas les aficionados. Mais ce qui marque le plus dans ce film d'animation, c'est le retour aux sources : aux antipodes de l'univers onirique de son père Hayao, Goro Miyazaki ancre son film dans la nostalgie et le réalisme historique, avec sincérité et humilité. La magie Miyazaki opère à nouveau et la poésie des premiers chefs-d'oeuvre éclabousse les spectateurs. Touchant, contemplatif et plein de grâce, "La colline aux coquelicots" redore le blason des Miyazaki : si des doutes subsistaient concernant la continuité de l'oeuvre de son père, Goro l'héritier - même s'il ne possède pas le talent narratif de son père - les a balayés d'un revers de manche avec 1h30 de tendresse et de naïveté ...
Malgré une petite déception, tellement l'attente était grande, je suis sorti très satisfait de la salle de cinéma. L'animation est de très belle qualité, et le choix de Goro Miyazaki de n'introduire ni magie ni fantaisie est selon moi un pari franchement gagnant. Car avec des choses très terre-à-terre, il parvient malgré tout à nous faire rêver. En français, la qualité des doublages, notamment ceux des personnages principaux, est vraiment excellentes, et c'est franchement agréable, parce que malheureusement ce n'est pas toujours aussi bien. Le scénario est très beau, bien que sans trop de surprises, et la BO est magistrale ... Un grand film d'animation !
1ère animation de l'année 2012, elle est japonaise, et c'est une déception, l'animation est un chouïa saccadé je trouve, un scénario qui manque de profondeur et qui a du mal a se mettre en place. Passable.
Fils Miyazaki a l'art et la manière de bien suivre les traces de son père. La Colline aux Coquelicots est tout simplement un chef d'oeuvre mêlant émotions et inattendu tout au long du film. On ne sait pas ce qui se passera, et c'est vraiment tout à la fin que l'on comprend que finalement spoiler: Umi et Shun ne sont pas frère et soeur alors qu'on les annonce comme tels dès le premier tiers du film.
A voir et à revoir pour les amateurs de films d'animations japonais !
tr�s beau film encore une fois des studios ghibli et radicalement diff�rent de ce a quoi ils nous ont habitu�s.... MIAZAKI Goro a son propre univers plus r�aliste que celui de son p�re et c'est pas plus mal ! Une tr�s belle histoire et un dessin magnifique, a voir et a revoir