Avis sur Daddy Cool

"Daddy Cool" vaut sans aucune hésitation le détour tant cette petite perle insoupçonnée mérite qu'on en parle...
C'est vraiment le genre de cinéma qui sait prendre des risques, qui sait aborder un thème difficile sans angélisme, sans pathos, qui sait camper de véritables personnages terriblement émouvants et vrais loin des clichés faciles et habituels, encore vus la veille !
Cette fois, c'est la maladie du père, bipolaire (ou maniacodépressif) qui va nous amener à rencontrer une famille tout bonnement formidable même si tout est loin d'être rose et simple pour elle !
C'est ainsi que l'on se trouve plongé dans un univers épique, farfelu, déjanté, d'une tendresse infinie où la tolérance et la compréhension sont les maîtres mots...
Car chacun des personnages est une véritable petite bombe en soi, des deux sœurs adorables de complicité et d'amour pour leurs parents, de la mère (Zoé Saldana) touchante, si bienveillante et douce pour chacun de ses trois protégés, même si le troisième en tant que père/enfant, lui pose forcément un très gros problème de conscience, au point de ne savoir quoi en faire !
Et justement pour en venir à ce dernier, Mark Ruffalo est tout simplement extraordinaire dans cette composition si difficile de papa différent, où l'ambivalence se fait sentir à fleur de peau, de l'euphorie à la dépression complète, alors que son âme d'enfant qui le caractérise rejaillit en permanence, tel un Zébulon infatigable !
Un individu complexe, dont cette maladie psychiatrique associée à un comportement immature, fait naître en lui un véritable feu d'artifice ambulant...
On suit donc les aléas, les joies, les peurs et les angoisses de cette famille dans une bonne humeur communicative qui nous transportent, nous baignent littéralement parmi eux !
Que de situations à la fois hilarantes, inquiétantes, légères ou graves, que de dialogues croustillants, drôles, justes et touchants, que de regards ou de gestes sensibles, aimants et tendres !
Pour un coup d'essai, Maya Forbes a su réaliser un coup de génie plutôt prometteur, qui laisse tout simplement rêveur...
Quand les lumières se rallument tout à coup, on reste sous le charme un long moment, étant encore en phase complète avec ces quatre membres dont les parties de rigolade, les échanges, les regards raisonnent encore au fond de nous...
Un grand bravo sans réserve pour ce coup de cœur frais, profond et intense, à découvrir de suite !

"Daddy Cool" est un véritable coup de coeur. C'est un film très sincère, tendre, qui regorge beaucoup d’espoir et donne le goût de vivre. C’est une chronique magnifique sur la dépression, les comportements bipolaires et la reconstruction familiale. Les moments de bonheur que les personnages partagent avec nous sont géniaux et permettent de ne pas voir l’heure défiler. Critique entière en lien sans spoiler.

La réalisatrice Maya Forbes réalise ce premier long-métrage en s'appuyant sur des souvenirs personnels. La Bipolarité.
Ce sujet délicat et douloureux, est abordé d'une façon à la fois simple, délicate et toute en retenue. La première grande réussite, éviter tout pathos. "C’est compliqué pour les enfants de voir un parent, qu’ils aiment plus que tout et qui est leur modèle, agir en dépit du bon sens." A déclaré la réalisatrice.
Au rythme des quatre saisons, le scénario nous entraîne dans la vie de ce père aimant, touché par une hyperactivité maladive, confronté à une succession de malentendus avec ses deux filles. Sa femme également qui se trouvera obligée de faire un choix difficile.
Les situations, souvent touchantes, voire poignantes, alternent avec des moments de comédie pure. Le casting est parfaitement convaincant. Mark Ruffalo en tête. Un beau moment de cinéma. D'espoir aussi.

Daddy Cool, oeuvre en forme de chronique d'une vie de famille bouleversée par les troubles comportementaux du père (Mark Ruffalo). Réalisée par Maya Forbes, ce long-métrage est une agréable surprise ! La cinéaste transmet beaucoup d'émotions et de tendresses accompagné d'un humour bien placé. Des protagonistes très investi dans leur rôle respectif. On peut saluer la prestation de Hulk qu'est Mark Ruffalo, il est idéal en papa bipolaire. Zoe Zaldana est rayonnante et vraiment attachante, tout comme les deux petites filles : Imogene Wolodarsky et Ashley Aufdrheide. Elles s'avèrent plus mature que leur père totalement irresponsable. Le ton dans le récit est fort étonnant, l'image de la pellicule est charmante... Un bande son excellent en tout point !! Des décors de Boston respectable qui retranscrit bien les années 70. Des dialogues souvent touchants et drôles dans son ensemble. De plus, le rythme du récit est convenable, on ne s'ennuie pas devant cet ovni. Pour finir, Daddy Cool est une bonne comédie sociale à la fois émouvante et juste dans lequel on passe un moment délicieux devant ce film divertissant. Jolie !

Drame lorgnant régulièrement vers la comédie dramatique voire curieusement le feel good movie enchanteur et enchanté malgré son sujet difficile, Daddy Cool est une belle histoire qui a du mérite, celui de ne pas s’enfermer comme il aurait été pourtant facile de le faire, dans le pathos ou le larmoyant démonstratif. Au contraire, Maya Forbes privilégie un angle plus positif et un ton plus lumineux, plein d’espoir et de passion, élevant son effort au rang de petite pépite agréable, certes parfois triste et touchante, mais globalement revigorante. Récit étalé sur une année au rythme des saisons qui passent, Infinitely Polar Bear est de ces petites merveilles bouleversantes, tendres, souvent drôles et malicieuse malgré leur côté tragique, brillant avant tout par la fabuleuse justesse terriblement poignante des « moments » que la cinéaste aligne bout à bout pour former une chronique magnifique. Ceux qui auront côtoyé de près la question ne pourront dire le contraire : Daddy Cool est criant de vérité.

Grand coup de coeur pour ce film léger malgré la difficulté du sujet évoqué, difficulté qui n’est pas occultée.

Comme le film « Le monde de Nathan » qui parlait d’autisme, « Daddy cool » parle de bipolarité, hors de tout carcan ou discours médical, psychiatrique, psychologisant. Simplement une plongée dans la vie presque ordinaire de cette famille touchée par la maladie mentale du père.

Grâce à un rythme très vivant au fil des saisons, des acteurs naturels au bagout relevé et souvent savoureux (la plus jeune des filles est vraiment craquante), ce film donne de l’espoir, à condition d’accepter cette famille comme elle est, éloignée de tout stéréotype et de tout idéal.

Film familial pas mal mais sans plus.
L'histoire est intéressante mais on sent que le film a manqué de moyens pour être vraiment bien, dommage.

Je suis allé voir ce film un peu par hasard et le début m'a fait craindre le pire. La mise en place est un peu longue, mais le coeur du film, la cohabitation d'un père bipolaire avec ses deux filles, dans les années 70 à Boston, en l'absence de leur mère partie à New York, s'avère sympathique à regarder, grâce à Marc Ruffalo qui endosse parfaitement le rôle et aux 2 jeunes actrices, très touchantes. Ca n'a pas grand intérêt mais ça se laisse regarder.

Très bonne performance de Maya Forbes scénariste et réalisatrice de cette émouvante comédie. Le scénario dramatique nous décrit, avec de bonnes touches d'humour et un coté très attachant, la vie difficile et pathétique d'une famille unie. Ce film bénéficie également d'une BOF sympathique des années 70 et d'un remarquable jeu d'acteurs avec des ados très convaincants. Quant à Mark Ruffalo, il réalise une réelle performance de sensibilité, dans son rôle de Cameron, le papa cool.
Le pitch : Boston en 1978. Cameron, ex dépressif, vient de perdre son travail et sa femme Maggie s'inquiète. Pour résoudre les problèmes financiers de la famille, elle décide de reprendre ses études de commerce à New York. Elle part pour 18 Mois et confie ses filles Amelia et Faith à Cameron.

Est il besoin d'etre bipo pour être farfelu et excentrique?je trouve la bande annonce assez cliché et elle sonne faux..le père a l'air attachant oui mais très gamin et fait bétise sur bétise en ayant 8 ans d'âge mental..or est ce que la bipolarité se résume aux excentricités?Je ne crois pas,car j'ai connu un personne bipolaire et ce n'est pas tout a fait la réalité du trouble voir pas vraiment.Donc le "daddy cool"ou papa cool est un titre biaisé ou ironique pour parler d'un père immature et trop "cool"donc pas vivable en définitive..car est ce facile pour une mère et ses filles de supporter un troisième enfant,car c'est le troisième enfant de la famille!!! Ici dans le film c'est vu comme drôle mais dans la vie c'est tout a fait autre chose et très très éloigné de ce film divertissant..la bipolarité n'est pas que divertissements et excentricités..bref ma note est de 2,5/5.La bipolarité n'est pas crédible,je dirais pour le père caractère infantile c'est tout..

comédie sur une famille pas comme les autres , menée tambour battant par des formidables acteurs, le génial Mark Ruffalo en tête . On ne peut que s'attacher à eux . Et le tout vire vers des émotions poignantes.Bref, ne pas passer à côté de ce film américain indépendant !

Film très bien joué par Ruffalo aussi crédible en bipolaire qu'en Banner-Hulk. C'est juste, émouvant, drôle. Je recommande.

Un premier film est toujours quelque chose d'assez hard. Il est clair qu'on ne peut pas toujours taper juste dès la première fois et les franches réussites sont rares (Orson Wells pour son Citizen Kane, David Fincher pour son Alien 3, M.Night Shyamalan pour son 6e sens ou Ben Affleck pour son Gone Baby Gone). Ceci dit le premier film est toujours pour de grands réalisateurs un peu le film auquel il y met du cœur à l'ouvrage (Et ne me lancer pas sur Michael Bay et son Bad Boys s'il vous plait). C'est aussi le cas de ce film réaliser par Maya Forbes, une cinéaste qui était plus à la production ou au scénario de films et de séries comme The Kennedy et le Larry's Sanders show (si j'ai vu la première mini-série, je ne connais pas du tout la seconde). Donc es-ce que ce projet personnel est - il une réussite ? Nous allons voir ça !

Ce film est...ok. Il n'est pas mal du tout pour une première réalisation, et il est même parfois hilarant. Etant donné que c'est une première pour elle, il est clair qu'il n'y a rien d'extraordinaire niveau réalisation. Les plan sont dans la droite lignée de ce qu'on peut trouver dans une comédie romantique. Il y a quelques plans assez inspirés mais pas grands choses d'innovant. On trouve aussi quelques ellipses temporelles mais qui souffrent d'un problème que je développerai plus tard. Bref niveau film réalisation et scénario pas grands choses de bien qui peut susciter un grand intérêt. En effet, le plus grand intérêt ce sont les personnages. Ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise chose.

Niveau casting on a Mark Ruffalo dans le rôle de Cameron Stuart. Il joue le rôle du père de famille issu de la grande bourgeoisie qui est maniaco - dépressif et qui se retrouve s'occuper de ces 2 filles. Sans travail et sans grands repère. Il se retrouve dans une situation qui le dépasse et le fait qu'il agit comme un grand enfant n'arrange rien à l'affaire. C'est à la fois une bonne et une mauvaise idée de l'avoir pris. Je ne dis pas que c'est mauvais acteurs c'est tout l'inverse au contraire ! Mais il est clair qu'il est le centre d'attention du film. Ce qui nous fait nous intéresser principalement c'est de savoir quelle bétise il fera ou comment ses filles lui feront tourner en bourrique. Ceci dit son coté grand enfant et parent plus ou moins démissionnaire n'est pas mal du tout, même si son coté excentrique n'est pas pour plair à son entourage.

Maggie Stuart (jouée par Zoé Saldana) n'est pas mal du tout. C'est une femme qui pour subvenir aux besoins familiaux à décider de reprendre ces études à New York loin de Boston. Elle est assez effacée mais fait un assez bon contre balancement avec Cam. C'est elle qui évolue le plus parmi les personnages; d'abord présenté pour une mère qui en a plus ou moins assez de son mari et qui veut le responsabiliser, elle ouvrira peu à peu son cœur à sa famille et à Cam, au point qu'elle finira par regretter ses choix de vie, mais poursuivra sa route pour le bien de sa famille.

Les 2 filles Amélia et Faith (Imogene Wolodarsky et Ashley Aufderheide)sont très unidimensionnelles ... en apparence. Elles aiment leur père mais on ne sent pas trop qu'elles veulent l'aider. Elles abusent et ré-abusent de son manque d'autorité et ça se voit. Ceci dit, elles ne sont pas vraiment détestables et ne tombent pas dans le mélo excessif et ça c'est bien. Elles ont fait un bon travail pour qu'elles ne tombent pas dans le surjeux ou les personnages plus chiants qu'autre chose et sont même attachantes.

Les autres sont oubliables car l'histoire ne se concentre exclusivement sur la famille et rien d'autre. Ceci dit, ce film tombe pratiquement sur le même problème que Still Alice, à savoir un film centré sur un personnage. Sauf que là ce n'est pas trop gênant car c'est toute une famille le centre d'attention et que le film se passe de leur point de vue et de leur univers.

spoiler: Tout l'inverse de Still Alice où c'est Alice qui est vraiment mis en avant et que c'est plus Alice elle même qui en est le centre d'intérêt et non Alice et son entourage.


L'histoire en elle même est simple et vraiment bien racontée. On sent bien à quel point la vie de Cam et de ses enfants vont être impactés par le départ de Maggie. Ils seront aussi confrontés un peu au regard des autres et aux accès d'humeur de Cam. Ceci dit l'histoire ne réserve pas trop de surprises

spoiler: si ce n'est qu'à la fin, Maggie et Cam feront un compromis afin de rendre leur vie plus belle en plaçant leurs filles dans une école privée.


Ceci dit, je suis un peu géner de dire du mal de l'histoire (même si je n'en dis pas tant que ça en faite). En effet, il s'agit d'une histoire autobiographique de Maya Forbes; ce qui fait qu'on ne peut pas dire que c'est mal raconté ou trouver que c'est sans surprises. On sent qu'elle a mis le cœur à l'ouvrage en tournant ce film et en écrivant le scénario. On sent qu'elle n'a pas voulu trop enjoliver son histoire et que le choix des acteurs étaient mûrement réfléchis (théorie qui ne s'appui sur rien mais que j'aime quand même). En effet, c'est la présence de Mark Ruffalo (plus connu sous le nom de Hulk des Avengers) et Zoe Saldanna (Uhura de Star Trek, Nati'ri d'Avatar et Gamora des Gardiens de la Galaxie), qui donne un peu les lettres de noblesse à un film qui sans eux aurait été plus anecdotique (en plus de rendre le film plus hilarant). Elle a voulu que ce film soit une réussite et sans prétentions, très intimiste. Et paradoxalement, elle y arrive. Et ça c'est quelque chose qu'il faut saluer

Bref, ce film est très sympathique et je le recommande un peu. Vous vous sentirez peut être déroutés au début mais par la suite vous passerez un bon moment. Moi j'ai eu ce sentiment (en plus de ne pas être seul). Mais plus je vois ce film, plus Mark Ruffalo me rappelle quelqu'un dans ce rôle, je ne sais pas qui...

Malgré son titre idiot (dans sa traduction "française"), Daddy cool est la jolie surprise américaine indépendante de ce début d'été. Le thème est pourtant sombre avec l'évocation de la maladie d'un père, maniaco-dépressif, qui met en péril tout l'édifice familial. Maya Forbes a choisi de traiter ses souvenirs d'enfance sous forme de chronique au fil de 4 saisons avec cet ours bipolaire au premier plan, vu par ses deux filles qui assument à sa place le rôle d'adultes. Le film est une grosse boule de tendresse qui alterne les moments poétiques, drolatiques et dramatiques avec une justesse et un refus de l'apitoiement remarquables. Il doit aussi beaucoup à ses interprètes, l'extraordinaire Mark Ruffalo, en tête. Un petit bémol pour son montage qui ne laisse pas toujours les scènes délivrer tout leur potentiel. Mais en coupant court, Maya Forbes témoigne finalement de pudeur et permet à son film de mélanger les sentiments et d'éviter de plonger dans la dépression ou l'exaltation. D'où le charme persistant de ce petit film au ton optimiste malgré son sujet.

Film qui m'a profondément agacé !!! C'est un peu toujours la même chose dès qu'il s'agit de maladies mentales...le personnage est bipolaire mais pourquoi est-il farfelu et azimuté ?? Du coup je n'ai pas réussi à m'attacher à lui et le côté comique (un peu) trop prononcé m'a vraiment gêné !!! Le scénario est un peu plat par dessus le marché, Mark Ruffalo n'est pas très bon dans ce rôle et vraiment j'ai passé une sale soirée !! A oublier...