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ffred
1 729 abonnés
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3,0
Publiée le 14 décembre 2015
Rattrapage 2015 suite. Comédie dramatique douce amère pour ce premier film auto-biographique de Maya Forbes. Ça démarre plutôt mal. C'est agaçant, la voix off surtout. Mais petit à petit, la réalisatrice réussit à rendre ses personnages attachants même si le tout est fait de façon assez classique et sans surprise. Mark Ruffalo est comme toujours très bien (nommé pour ce rôle aux prochains Golden Globes en janvier), Zoe Saldana aussi (et toujours aussi belle). Les deux jeunes actrices qui jouent leurs filles sont très convaincantes pour leur premier rôle au cinéma. Une vision un peu caricaturale de la bipolarité (anciennement maniaco-dépression) mais qui finit par être séduisante grâce à son casting et une petite musique mélancolique pas désagréable du tout. Bref, une comédie familiale pleine d'humour, tendre et sans prétention, émouvante mais sans pathos, qui nous fait passer un joli moment.
En l'absence de sa femme, un père bipolaire se retrouve en charge de ses deux filles. En adaptant ses souvenirs autobiographiques, la réalisatrice met en scène une chronique familiale d'une drôlerie émouvante, portée par une interprétation excellente, avec notamment la composition ultra attachante de Mark Ruffalo.
La psychose maniacodépressive, plus connue sous le vocable de trouble bipolaire est une pathologie extrêmement pernicieuse et parfois dévastatrice tant pour le sujet qui en souffre que son entourage. Maya Forbes en sait quelque chose (le film est inspiré par son vécu familial), ce qui donne à son film tous les accents de réalisme et une remarquable spontanéité. Un tel sujet est en effet difficile à appréhender, que retenir des crises ascendantes ou descendantes sans tomber dans l’affectation ou le sensationnalisme qui aux yeux du commun des mortels paraitrait peu crédible. C’est donc avec une approche subtile que nous suivons le quotidien de Cameron sur 18 mois, période où il se voit confier la garde de ses filles pendant que son épouse, sur qui repose la charge familiale, reprend ses études. Nous sommes dans les années 70, le trouble bipolaire est alors peu connu. Ceux qui en souffrent sont considérés au mieux, comme des fainéants au pire comme des personnes dangereuses. C’est avec ce ressenti que doit vivre le quatuor en plus des conséquences de cette pathologie. Et ces 5 saisons de s’écouler entre joie et douleur, avec comme tonalité dominante l’amour que chacun se porte dans le noyau familial. Et c’est cet amour qui jaillit de chaque plan porté par des acteurs formidables dont un Mark Ruffalo qui trouve enfin un vrai rôle à sa mesure. Tout y est juste, des situations aux dialogues, de la mise en scène sobre à la restitution des seventies et le film coule, limpide, drôle et émouvant. Il nous touche par sa sincérité, jusque dans le constat final qui n’est ni sirupeux, ni dramatique simplement ancré dans la vraie vie. Voilà donc un bien joli film…
Daddy Cool, c'est le portrait d'une femme noire et de sa place dans l'Amérique des années 70 (avec à la clé, une reconstitution vraiment bien faite). Où le fait de faire le choix de reprendre des études, de vouloir travailler, était mal vu de la part des employeurs ou de beaux parents vieux jeu. Sous entendu, sa place est à la maison, à garder les enfants, étendre le linge et faire la cuisine. Là, c'est l'inverse. C'est le mari, ancien dépressif en pleine convalescence, qui joue les rôles de père au foyer. C'est souvent très drôle car sa maladie ne nous est jamais montrée sous un mauvais jour. Uniquement via l'art du système D du père : style vestimentaire loufoque, bricolage, construction en tout genre, couture, récupération, rangement. C'est parfois touchant car je me suis demandé s'il faisait ça par amour pour ses enfants ou simplement pour récupérer sa femme et revenir à la situation d'avant comme si rien n'avait changé. Peut-être que c'est un peu des deux. C'est là où c'est compliqué. Comme je l'ai dit, cette femme veut travailler. Penser à elle. Assurer un meilleur avenir à ses enfants. Leur éviter sa situation précaire. Être une femme et non jouer le rôle d'une mère pour son mari. Alors pour faire avaler ça à un dépressif, mieux vaut prendre des pincettes et c'est là toute la difficulté. Est-il possible un jour pour eux de revivre tous ensemble comme une famille classique ? Je me dis qu'être parents impose des sacrifices. Je pense aux enfants à qui ce n'est jamais facile de vivre une séparation et donc c'est tout le mal que je leur souhaite.
Daddy Cool est un film sur la bi-polarité, maladie qui est très peu visité au cinéma. La réalisatrice Maya Forbes, se basant sur son histoire personnelle, trouve la justesse de ton pour son premier film. Sans avoir un coté voyeur, sans avoir un coté à tirer les larmes, Daddy Cool émeut. Mark Ruffalo est au centre de cette émotion et arrive à nous toucher par ses attitudes et mouvements d'humeur. Ce film est une vraie découverte à voir avec des décors dignes des années 1970 et une bande-son bien choisie.
Mark Ruffalo incarne magnifiquement ce père aimant, souvent responsable, qui colle aux basques de ses filles, mais malade (ne l'oublions pas) et qui peine à gérer les situations stressantes en permanence, alors que sa femme est partie étudier à New York pour essayer de sortir sa famille de la misère. Le film sait être subtil dans son traitement, évitant "l'hystérisation" des moments de crise et le mélo trop facile. En dépit de quelques coquetteries (passages en super 8), Daddy Cool est une jolie surprise.
Un film touchant, plein de tendresse, un émouvant Mark Ruffalo mais j'ai toujours le sentiment que Maya Forbes est en resté au stade de l'intention, qu'il manquait un peu de corps et de chair à ce film pour emporter toutes les faveurs
Comment ç'est d'être noire à Boston en 1978 ? Comment c'est d'être unie à un mari blanc et bipolaire, ? Puis le racisme c'est dégueulasse surtout quand les racistes sont... les grands parents !,
Maya Forbes raconte une histoire d'autant plus originale qu'elle est inspirée de sa propre vie d'où une impression de sincérité et un véritable tribut à l'amour qui dépasse les stigmates sociaux.... Le casting est impeccable et Mark Ruffalo est au sommet de son talent frôlant le cabotinage sans... y tomber.
Daddy cool (le titre américain semble plus honorable : "Infinitely Polar Bear") Film vu mardi 21 juillet 2015 au cinéma "Le Bastille" à Paris à la séance de 20h Penda
Loin des Insaisissables et autres Avengers, Mark Ruffalo campe un père dépressif et malade, prêt à tout pour renouer avec sa famille. Pari réussi haut la main, car le film est à la fois touchant et sincère. Les accès de folie paternelle sont joués à la perfection, et Zoe Zaldana accompagne tout ça avec justesse. Un drame familial à voir.
Un joli film qui décrit les difficultés d'un homme à s'occuper seul de ses enfants ce qui n'était pas forcément courant à l'époque, encore moins quand celui-ci est bipolaire. Le thème central est, bien sûr, la maladie en montrant comment elle influe sur la vie de cette personne et de sa famille, mais il est aussi question du rôle du père au foyer et de la mère qui s'éloigne de ses enfants pour reprendre ses études. En parlant de maladie, la réalisatrice aurait pu faire un film déprimant, mais ce n'est pas le cas, il y a toujours une note positive et surtout un vrai message d'espoir avec cette envie de s'en sortir peu importe les sacrifices qu'il faut faire. C'est un film à l'image de cette maladie entre joies et peines, c'est une oeuvre sincère qui est peut-être limitée au niveau de l'histoire puisque ce n'est qu'un simple récit d'une période sans réel but, mais la performance des acteurs fait toute la différence avec en-tête un très bon Mark Ruffalo qui crève l'écran, son personnage est amusant avec tous ses délires et ses crises, mais il est aussi touchant, car il se surpasse pour ses enfants et ne baisse jamais les bras malgré les difficultés.
Depuis longtemps scénariste et productrice, Maya Forbes a décidé de se lancer dans la réalisation de "Daddy Cool" après avoir écrit un scénario très personnel qui lui faisait craindre un résultat qui ne corresponde pas à ses attentes si elle offrait cette histoire à quelqu’un d’autre. Il se trouve que Maya et sa sœur China, par ailleurs chanteuse du groupe Pink Martini, ont vécu ce que raconte "Daddy Cool" : vivre avec un père bipolaire, à la fois très aimant et totalement imprévisible, et une mère afro-américaine reprenant sur le tard des études à l’Université de Columbia, loin de Boston où la famille avait posé ses valises après avoir vécu près d’un lac, en pleine campagne. "Daddy Coo"l est une chronique des rapports de ce père, Cameron, avec ses filles qu’il aime et qui l’aiment, tout en ayant souvent honte de son comportement et du « trou à rat » dans lequel il les fait vivre ; des rapports de Cameron avec Maggie, sa femme ; de la façon dont les camarades de ses filles et les femmes au foyer de son entourage n’arrivent pas à comprendre les agissements de cet homme qui ne travaille pas, parfois serviable à l’excès, parfois violent ; de la difficulté pour une femme, a fortiori afro-américaine, de trouver un travail avec des responsabilités quand on a des enfants. Bien que "Daddy Cool" soit sa première réalisation, Maya Forbes se montre très à l’aise pour faire alterner moments d’émotion et moments où affleure une forme de comique apportée par le comportement de Cameron, une forme de comique qui n’est jamais moqueuse, qui est souvent tendre et douce et même, parfois tragique.
Voici ce que M. Ruffalo nous présente aujourd'hui : Daddy cool ! Gardant constamment l'équilibre, de la plus merveilleuse des façons, entre le drame et la comédie, le film nous présente en toute simplicité les joies et les galères d'un couple avec deux enfants, couple dont le mari a été diagnostiqué bipolaire. Vous ne trouverez pas ici de scènes larmoyantes cherchant à se faire s'apitoyer le spectateur du dimanche soir, pas plus que de jeu d'acteur forçant un peu pour s'adjuger la bienveillance de l'Académie des Oscar. Rien de tout ça. C'est donc l'histoire d'une famille vraiment pas comme les autres, pour bien des raisons (maladie, couple mixte, femme travaillant) vivant à la toute fin des années 70 : et c'est en cela, dans son dosage absolument juste et subtile, que le film est vraiment touchant. On se sent touché mais souriant en même temps assez souvent alors que l'on découvre au quotidien une maladie embarrassante, on esquisse parfois un sourire alors que l'on évoque la petite pauvreté d'américains moyens qui essaient de s'en sortir par tous les moyens. Je ne vais pas vous mentir : N'hésitez pas à jeter un oeil curieux à ce gentil tourbillon de vie dans lequel, même si cet univers est loin du vôtre puisque si particulier, on se fait prendre illico presto avec une immense délectation. La réalisation colle littéralement au film : au plus près des acteurs, à l'épaule mais sans se la jouer "docu-fiction". Une oeuvre tragi-comique palpitante où les tout derniers plans, à la simplicité incroyable. Après chacun a sa vision des choses.
une chronique familiale fraiche, simple et authentique où M. Ruffalo campe un personnage à la fois barré et attachant. une petite comédie sympathique qui donne le sourire.
Pour son premier long-métrage la réalisatrice Maya Forbes nous offre un récit inspiré de son propre vécu : son enfance avec un père atteint de troubles maniacodépressifs. Elle en a tiré une comédie dramatique vraiment enthousiasmante où obligée de partir à New York pour reprendre ses études afin d'assurer la subsistance de ces deux filles, une mère laisse à son mari, maniacodépressif donc, le soin de s'occuper pendant 18 mois de ses enfants. Le film nous plonge donc dans la vie de ces deux gamines, bien conscientes de la folie douce de leur père et qui tentent malgré tout d'avoir une vie aussi normale que possible. La prestation de Mark Rufallo est vraiment extraordinaire. Je l'ai vu dans beaucoup de films et je suis toujours ébahi de sa capacité à se réinventer. Il campe ici ce père qui balance entre exaltation et dépression avec une énergie incroyable qui emporte le film dans son sillage. Il forme également avec les deux jeunes filles qui incarnent ces enfants un trio tantôt émouvant tantôt hilarant qui fait de cette comédie un vrai feel-good movie. Bref une comédie pleine de charme qui doit autant à l'alchimie entre ses interprètes qu'à une histoire joyeusement foutraque. Un petit plaisir qu'il serait dommage de manquer.