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benoitG80
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2,5
Publiée le 31 août 2012
"Du vent dans mes mollets", par les thèmes abordés, est une comédie aigre-douce, pas si innocente qu'il n'y parait... Tout en restant un film agréable et frais, il persiste cependant une gêne tout au long de l'histoire qui dérange quelque peu... Ce "je ne sais quoi...", tient sans doute au ton plutôt ambigu de l'ensemble renforcé par les propos, les dialogues des petites Rachel et Valérie âgées toutes deux de neuf ans ! Cette maturité affichée, ce côté déluré et revendiqué, pour ne pas dire plus, ne colle pas avec l'âge, avec les personnalités de ces deux enfants à qui on prête, on calque des mentalités, des réactions d'adolescentes voire même d'adulte qui à la longue rendent bancal ce film au fond bien sympathique ! C'est d'autant plus dommage que dans cette réalisation, tout repose sur la vision du monde des deux fillettes qui sont en fait, ceux de la réalisatrice ! Pour qui connait le monde de l'enfance, neuf ans est encore l'âge d'une certaine fraicheur, d'une certaine candeur voire même d'une naïveté qui fait cruellement défaut ici et qui met donc le spectateur en porte à faux par rapport aux réflexions un peu limites des deux "petites héroïnes". Certes, c'est sans doute ce qui fait le sel de cette comédie en étant ici sa raison d'être mais qui la rend tout à la fois équivoque et dérangeante ! C'est souvent le piège dans lequel tombe toutes ces réalisations où la vie est observée, disséquée avec des yeux d'enfants ! Exercice périlleux pas si simple à réussir ! Au final, on sort de la salle, l'avis un peu mitigé...
Jusque dans la musique, ce film de sensibilité féminine a été écrit et réalisé par des femmes. Cette comédie de prime abord anodine nous gratifie ensuite de très belles séquences aussi bien émotionnelles que photographiques. La bonne réalisation de Carine Tardieu nous offre un film sur le monde des adultes vu par deux fillettes de 9 ans. Rachel (Juliette Gombert) et Valérie jouée par Anna Lemarchand, toutes deux craquantes sur des dialogues assez croustillants. En plus de suaves insertions musicales de Kate Bush, Barbara, ... Ce film nous présente une belle affiche avec de jolis seconds rôles pour Elsa Lepoivre l'institutrice et Judith Magre la grand-mère. Les rôles principaux sont aussi parfaitement assurés par un trio de comédiens de talent : Isabelle Carré aussi intrépide que sa fille Valérie ; Agnès Jaoui et Denis Podalydès sont les parents de Rachel.
Cette chronique familiale complète force bien trop le trait de la candeur,de l'innocence et de la poésie à la petite semaine pour émouvoir ou même surprendre. Des tonnes de sucre et un peu d'aigreur disséminée par-ci par-la,le menu de "Du vent dans mes mollets" nous fait frôler l'indigestion. On suit la découverte de la vie d'une petite fille de 9 ans,sa première amitié avec une fille spéciale,ses premiers battements de cœur pour un garçon,et surtout ses liens particuliers avec sa mère juive omniprésente. Toute cette partie-la ne passionne guère,même la réalisatrice Carine Tardieu ne sait pas quoi en faire. En revanche,lorsqu'elle se recentré sur les adultes et leur vulnérabilité en étendard,elle est bien plus convaincante et juste. Et les acteurs font le reste. Agnès Jaoui dont la rigidité et la lassitude cachent des trésors de tendresse. Denis Podalydes,tenté par le démon de midi mais trop aimant pour cela. Et enfin Isabelle Carré,lumineuse et à fleur de peau comme à son habitude. Il y a donc 2 parties dans cette chronique,dont l'une est bien plus vibrante que l'autre,superficielle à souhait.
J'aime beaucoup Agnès Jaoui, c'est pour ça que je suis allée voir ce truc. Carine Tardieu n'a absolument pas progressé depuis son premier film, 'La tête de Maman' que j'avais vu par je ne sais plus quel malheureux hasard. Elle écrit toujours aussi mal : situations totalement invraisemblables, et hou la la les dialogues... C'est dommage car il y a quand même une ou deux bonnes idées, et on se dit qu'avec un tout petit peu plus de finesse et de rigueur dans l'écriture, on aurait pu avoir un film presque regardable.
Pour son second long-métrage, Carine Tardieu adapte la bande dessinée et le roman éponymes de Raphaële Moussafir (le générique de début vous en donne un aperçu). Du Vent dans mes mollets (2012) est typiquement une comédie familiale ultra-décomplexée et qui vous donne irrémédiablement le sourire (mention spéciale aux deux jeunes demoiselles qui excellent en la matière). La réalisatrice nous replonge dans les années 80 (on s’y croirait, les références y sont nombreuses avec notamment un clin d’œil appuyé au film de Claude Pinoteau : La Boum - 1980) et nous dépeint deux univers, deux familles liées par une amitié, celle entre deux petites filles à l’aube de leur 10 ans. Du Vent dans mes mollets (2012) est une comédie pleine de charme, entre insouciance et naïveté, inventive et pleine de poésie, drôle et émouvante par moment. Le film est tellement réaliste dans son traitement et ses anecdotes qu’il est obligé de s’y reconnaître à travers les deux petites filles (des séquences anecdotiques en classe en passant par le spectacle devant les parents, …). Tel un vent de fraîcheur et d’émotion, voilà l’effet que nous procure le dernier film de Carine Tardieu, en grande partie grâce à sa mise en scène, aux dialogues (crues mais drôles) et bien évidemment à la distribution où l’on y retrouve de très bons acteurs, à savoir Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré ou encore les deux (excellentes) jeunes filles, Juliette Gombert (Rachel) & Anna Lemarchand (Valérie).
Un film mignon, tendre, drôle, mais qui nous ne ménage pas. Dans l'esprit de son précédent film "La tête de maman", Carine Tardieu aborde dans une belle mise en scène les mêmes thématiques relationnelles.
Après une belle histoire d’adolescente « Dans la Tête de Maman », Carine Tardieu nous revient avec une fillette de 10 ans. C’est une belle histoire d’amitié entre deux gamines. Rachel ; totalement lunaire et angoissée et Anna :complètement espiègle et téméraire. Des éducations opposées et des univers différents.
Rachel est élevée, par une mère juive qui la couve , un père qui lui rappelle les horreurs de l’histoire et une grand-mère, hors norme, qui partage sa chambre
Anna est élevée par une mère célibataire, post-soixante-huitarde , plutôt Olé Olé, et un frère en pleine crise d’ado
Chaque personnages est joué à la perfection :Agnès Jaoui est débordante d’amour, au propre comme au figurée, Podalydès, le père , sait se farie doux et discret. Isabelle Carré est charmante de fantaisie, les deux gamines sont naturellement touchantes et pour finir Isabella Rosselini est la bonne fée du film.
Je suis très étonnée de tant de nominations pour « Camille Redouble » quand des films d’une telle poésie éclairent le cinéma français.
Une charmante comédie sur l'enfance parfaitement interprété par deux formidables gamines ! un vrai moment de bonheur, charmant et envoutant dans le genre "Le grand chemin", même si le dénouement, étonnant et inattendue, dénote par rapport à l'ensemble...
Film très frais avec beaucoup de légèreté (la légèreté de l'enfance) et d'émotion. La réalisatrice nous fait revivre les années 80 avec brio. Petit plus pour Isabelle carré (qui n'est pas l'actrice que je préfère) qui joue à merveille.
Bonne comédie, tout en tendresse, avec des acteurs épatants (mais on ne doute jamais de Podalydès, Jaoui et Isabelle Carré de toute façon). Dommage que l'humour soit un peu pipi caca par moment, la succession de péripéties trop encombrée et la direction des jeunes acteurs approximative. Pour le reste, Carine Tardieu a un vrai regard, depuis son premier long métrage, plein de fantaisie et d'amour, sans lésiner sur l'humour.
Le vent entre sans prévenir comme l'héroïne qui rencontrera sa meilleure amie qui lui offrira une ouverture sur le monde, une ouverture certes particulière. Le film de Tardieu a tout à voir dans son scénario et sa mise en scène qui privilégie ses comédiens : les enfants, en entrant dans un autre univers, qui sera l'intermédiaire de la maturité et de la puberté, ne sombrent pas dans la mièvrerie propre aux mauvais films sur l'enfance. Tardieu n'hésite pas à plonger les dialogues dans la grossièreté, mais il y a bien une raison ; c'est la seule manière de donner une place forte à l'humour noir, car le film parle beaucoup de la mort et du souvenir. De l'humour noir piloté par des enfants, procédé scénaristique qui transforme le film en une comédie innocente, sur la découverte de la sexualité, enfantine comme adulte, un souffle de liberté pour les personnages du film de Tardieu, sans tomber dans la vulgarité.
N'ayant pas fait le rapprochement avec la réalisatrice de « La Tête de maman », c'est avec une certaine méfiance que je suis allé voir « Du vent dans mes mollets », plombé par une affiche craignos et donc un titre plutôt foireux. Ce qui était un mal pour un bien, car la surprise n'en a été que plus agréable. Carine Tardieu confirme en effet les bonnes dispositions de son premier long-métrage : du rythme, de la sincérité, de l'humour et même une certaine inventivité, ce qui évidemment fait plus que du bien dans l'affligeant paysage de la comédie française. Le trait a beau être parfois appuyé, difficile d'être insensible à la vision qu'à la réalisatrice de l'enfance, touchante sans pour autant être idéalisée. Le récit a beau être vu à travers des yeux d'enfant, il n'en décrit pas moins avec justesse celui des adultes, comme en témoigne les trois personnages interprétés avec beaucoup de talent par Agnès Jaoui, Denis Podalydès et surtout Isabelle Carré. Il est d'ailleurs plaisant de noter que plusieurs scènes nous marquent durablement, bien aidées par des répliques vives et souvent très justes. Après, pas de quoi se rouler par terre non plus, à l'image de quelques lourdeurs dispensables, mais je ne ferai pas la fine bouche devant ce spectacle alerte, drôle et même parfois émouvant : un joli film.
Dire que je me suis pressée pour ne pas rater le début... Ce film est consternant. Jaoui joue un personnage à la Lvovsky = mère juive névrosée et psychorigide. Carré joue -comme toujours- la jeune femme sexy qui a bien du mérite et est victime. Podalydès s'en tire par une certaine sobriété mais ça n'explique pas pourquoi il a accepté ce rôle. La fin sort un peu du lot mais le reste c'est bête, plat , convenu.
Une chronique tendre comme on n'en fait plus guère sur le monde de l'enfance avec des acteurs qui semblent prendre beaucoup de plaisir et des enfants très naturels. Un très bon moment.