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Jean Francois L
14 abonnés
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4,0
Publiée le 26 août 2012
Très joli film, marrant avec des répliques dans la bouche des enfants et des adultes excellentes, et en plus dans un contexte des années 75/80 et tout un tas de références qui font sourires et émeuvent. Chaques acteurs et actrices ont le bon ton, sauf le role de la grand mere Judith Magre qui aurait méritée d'avoir plus de dialoges, de réparties. Une fin touchante qui montre qu'à cette époque il pouvait se passer ce gende de drame...Un film qui peut etre vu en famille.
à la fois trés marrant et subtil dans l'étude psychologique, ce film se regarde avec énormément de plaisir du début à la fin sans aucun temps mort . Les thémes évoqués de l'enfance, l'amitié, la famille, le couple, la mort, ne peuvent que nous interpeller. Tous les comédiens sont formidables et excellents, avec une mention à Agnés Jaoui ! Carine Tardieu rentre dans le cercle restreint des réalisatrices à suivre.
Voilà un petit film qui parle de l’enfance, celle d’une petite fille Rachel, de 9 ans ( ?) qui a une copine à l’école Valérie et qui découvrent le monde des adultes, quittent l’enfance ……Le film contient beaucoup de fraicheur dans les dialogues , autant chez les enfants que chez les adultes ( Agnès Jaoui et Denis Podalydes)…..c’est plein de petits détails, de petites choses,(parfois l’espièglerie de la guerre des boutons) quelques musiques des années 80 (Kate Bush, etc…)…Les scènes sont souvent tendres, émouvantes, et même quand les gamines utilisent des gros mots , qu’elles y prennent du plaisir, le spectateur y restitue la fraîcheur de l’enfance (du moins il peut le faire)…..Isabelle Carré joue un beau rôle de célibataire trentenaire, amie des parents de Rachel….Pour ceux qui se souviennent du film Stella (sur une gamine parisienne), le film s’en rapproche dans le souci de restituer l’esprit d’une certaine époque , mais contient une autre poésie, plus enfantine, (on est pas encore en sixième)…..un beau moment de sensibilité enfantine…
Comedie dramatique qui n'atteint que partiellement son but.Quelques moments droles , d'autres un peu mievre.Un bon point pour les deux jeunes comediennes.
C'est avant tout LE film de Juliette Gombert (mais sa petite copine Anna Lemarchand ne démérite pas non plus) choisies parmi une sélection de 500 enfants non acteurs, et elle transperce l'écran : le film ne serait à voir d'ailleurs rien que pour sa prestation ! Je n'en dirai pas autant de Jaoui qui semble ailleurs, en tout cas peu crédible. Et dommage pour Judith Magre qui fait tapisserie : j'espère que son âge (89 ans) n'est pas à l'origine de son immobilité et de son silence dans le rôle car on se demande ce qu'elle fait là. Hélas, le scénario est mal construit et les acteurs font ce qu'ils peuvent : quelques bons moments quand même quand les élèves découvrent le string de l'instit, et quand les meubles Mobalpa (c'est la réalisatrice qui le dit) s'écroulent dans la cuisine (...) Ne soyons pas trop sévères avec Tardieu puisque c'est son second long métrage, mais ce film manque de travail ou de préparation : impatience de le sortir ? Et puis la fin détonne avec le reste de l'intrigue : on ne sait plus si on assiste à une comédie ou a un drame ! Ce film a été diffusé le 8 mars 2015 avec l'étiquette "inédit" par D8. Quelle drôle d'idée : le dimanche de la veille de la rentrée scolaire ! De la part des enfants (dont les parents n'ont pas la possibilité d'enregistrer) : on ne vous remercie pas ! willycopresto
Rachel, une petite fille de 9 ans, vit dans une famille aimante mais étouffante. Entre une mère expatriée depuis la Tunisie qui s’illustre entre cuisine et défense de causes humanitaires ( excellent le moment où elle offre à sa fille en cadeau d’anniversaire la possibilité de parrainer un enfant démuni !!!) et un père qui a survécu à la déportation d’Auschwitz mais qui ne s’épanouit plus guère dans sa relation de couple, Rachel peine à trouver sa place et surtout le chemin de la liberté. Contrainte en plus de partager sa chambre avec sa grand-mère maternelle, elle doit surveiller enfin qu’elle ne meure pas ! Pas étonnant qu’elle finisse elle aussi par avoir quelques symptômes de cette névrose familiale latente (Elle dort avec son cartable et se remet à faire pipi au lit ! ) jusqu’à se retrouver dans le cabinet pas beaucoup plus rassurant d’une drôle de psychologue pour enfants! Mais un jour, Rachel rencontre Valérie, une nouvelle camarade de classe, petite fille délurée et à la langue bien pendue qui va lui donner les clés pour s’affranchir…
Faisant renaître le décor de la France des années 80 (Les nostalgiques trouveront leur bonheur entre petit extrait de « la boum » et autres caricatures de « Dallas » ), Carine Tardieu dresse ici une chronique douce amère de l’enfance où les adultes englués dans leurs propres angoisses, échecs et doutes ne semblent pas les mieux armés pour emmener la petite fille qu’est Rachel sur le chemin du bonheur ! Mais la réalisatrice sait pourtant par-delà leur travers nous les rendre attachants et l’on finit bien souvent par rire de leur désarroi et de leur malaise inavoué ( La première séance chez la psy est sur ce point un régal ainsi que les échanges en anglais au début du film entre les 2 parents afin de préserver Rachel de certains sujets sensibles !!) Mais ce qui incontestablement reste la plus grande réussite du film, c’est la façon que Carine Tardieu a de peindre la relation entre les 2 fillettes : entre rivalités avec les plus jolies filles et meilleures élèves de la classe( dont Rachel rêve en secret d’intégrer le club des amies de Barbie !), premiers émois amoureux avec le frère de sa meilleure copine et espionnage en règle d’une maîtresse pin-up et vacharde dont la vie amoureuse est des plus mouvementée, se tisse une relation d’amitié profonde pleine de vitalité et d’espièglerie, de première fois et de transgressions des interdits, le tout souligné par une mise en scène pleine de surprises et d’inventivité.
Le principal écueil du film reste pour moi le choix très dramatique du final (qui semble un peu tomber comme un cheveu sur la soupe et chercher à tirer la larme facile) et les descriptions des relations adultes qui manquent parfois de crédibilité, trop empreintes peut-être de bons sentiments.
Il n’en demeure pas moins vrai que ce film offre un vrai bon moment de cinéma, réjouissant dans sa plus grande partie et qui veut sans doute avec quelques maladresses laisser pour message que la vie est courte et qu’il faut en profiter, sans tarder, le plus possible
Film plutôt agréable à suivre notamment grâce à la prestation des acteurs tous excellents. Néanmoins le film sonne plutôt faux. Peut être est ce du au ton du film qui parait bien trop artificiel pour émouvoir.
Un film à la fois drôle et touchant, sur l'enfance de deux petites filles, au milieu des années 70. Il faudrait s'y intéresser de plus près, car je crois qu'il y a quelques éléments anachroniques (par exemple la chanson de "La Boum" qui doit dater de 1980 je crois ou quelque chose comme ça, ou encore le générique de Dallas, mais je peux me tromper...). Le film nous rappelle un peu des souvenirs, sans que ce soit véritablement les nôtres, mais il y a quelque chose de cet ordre là. Au final, on se retrouve avec une chronique sympathique, et très attachante. Un petit bémol cependant sur la fin : y avait-il vraiment besoin de terminer le film comme ça ?
Une légère déception ce film, je m'attendais à autre chose, à un scénario plus profond, peut être trop intimiste. Le casting est de bonne facture, à voir une fois peut être.
"Du Vent dans mes Mollets" est LE film de cette fin d'été. Plein d'humour et d'émotion, ce récit est vraiment très réussi, juste et va droit au but. Les acteurs sont tous excellents (Agnés Jaoui en tête ainsi que les deux petites filles si attachantes) et cette histoire renvoie forcément à tous une part de son enfance (en tout cas pour ceux nés, comme moi, dans les 70's). Très bon moment.
Adapté une bande dessinée n'est pas chose aisée, je suppose. Et ici c'est plutôt réussi, le film a du rythme et le scénario est fluide. Les acteurs Jaoui, Podalydes, Carré complémentent parfaitement les 2 jeunes actrices. L'histoire en elle-même est à la fois banale et singulière.
Fatalement embourgeoisé et nombriliste, Du vent dans mes mollets parvient -- et c'est son salut -- à se détacher de sa condition pour toucher à l'universel ; la joie, l'amour et la douleur avec un astucieux mélange d'humour, d'intensité dramatique et de fraicheur qui ne peut laisser indifférent : une bonne surprise donc...
Pas terrible terrible... Les acteurs jouent très bien (mention spéciale à Isabelle Carré !) et la mise en scène est pas mal et assez personnelle. Mais le film souffre vraiment de son scenario. Le tout est vraiment vain. Les intrigues s'entrecroisent sans logique et les personnages finissent par être piétinés dans une fin totalement absurde qui sabote toute l'histoire dans un pathos prévisible et risible. Et quel est l’intérêt principal du film ? Qu'est-ce qui justifie son succès ? Et bien les deux persos principal sont des petites filles et c'est mignon, c'est tout mimi ! Mais à force de vouloir faire du mignon, ça en devient indigeste, à vouloir susciter l'empathie pour cette gamine au langage fleurie, ça en finit par gâcher beaucoup trop de scènes et ça agace plus le spectateur qu'autre chose. A voir pour se faire une idée, mais on ne peut pas dire que je conseille vraiment...
Film gentillet et sympathique bien interprété (agnès jaoui, denis poladylès, isabelle carré) qui se regarde avec plaisir, mais pourquoi cette histoire autour de deux fillettes espiègles ne parvient elle pasà nous accrocher plus que cela, peut-être parce que ce mélodrame manque de force, de conviction: on ne rit pas assez dans des moments drôles ou qui sont sensés l'être et le film manque de profondeur dans les parties les plus tragiques