Un film relativement moyen. Douglas Aarniokoski fait partie de cette génération de réalisateur qui, après avoir enchainé les bides et films douteux, décide de se lancer dans un cinéma plus sérieux.
Il faut dire qu'après avoir lu le synopsis, vu la bande annonce et jeté un coup d’œil au casting, on a l'eau à la bouche.
Le genre et le contenu même de ce film va en dérouter plusieurs. Oui il s'agit bel et bien d'un énième film traitant d'une histoire post-apocalyptique avec une troupe de personnage qui fait route vers un lieu plus propice à la vie. En pleine période post-apocalyptique en 2012-2013 avec The Walking Dead ou Le Livre d'Eli, ce film est dans les temps ! On se retrouve donc avec un groupe de cinq survivants, tous aussi différents les uns des autres, avec leurs caractères et spécificités. On n'en sait pas plus que les personnages, on se demande bien ce qui a pût arriver à la planète, bien que la catastrophe naturelle semble être l'unique raison. L'aspect survival est assez bien mis en scène, notamment à travers l'idée d'inclure une confrérie de survivants cannibales qui invente des pièges afin de capturer, puis de dévorer, leurs victimes. Original sur le papier, le film ne parvient jamais à décoller ni même à nous scotcher sur place car c'est du déjà-vu dont on peut citer des exemples à foison. La partie avec les "méchants survivants" ne nous laisse pas grand chose à nous mettre sous la dent puisqu'elle s'appuie sur des séquences issues d'autres films et séries du même genre. Je pense notamment à l'aspect cannibale des méchants qui déçoit au plus haut puisqu'on la voit venir à des kilomètres à la ronde car elle copie, bêtement, le très bon La Route. Une salade de genre et de sous-genre du survival post-apocalyptique qui, malgré de bonnes choses, range le film dans le tiroir de la moyenne des productions du genre.
Le casting de ce film est intéressant dans la mesure où il propose des têtes déjà aperçues dans de nombreuses productions et d'autres qui sont en train de monter un peu dans le milieu du cinéma.
On peut citer parmi les acteurs, qui s'affirment de plus en plus, la superbe Ashley Bell (Le Dernier Exorcisme) qui campe un personnage pas facile à jouer et dont elle rend une copie quasi sans faute. Idem pour le sympathique Shawn Ashmore (Frozen) qui s'en tire très bien. Autre révélation du film, Michael Eklund (The Divide) qui se retrouve, une nouvelle fois, avec un rôle de méchant qui lui va comme un gant. Et enfin nous retrouvons Dominic Monaghan (Merry dans la trilogie du Seigneur des Anneaux) qui se voit octroyer un personnage intéressant, bien qu'assez peu présent.
Le réalisateur a su exploiter comme il se doit chaque éléments de décors. Bien qu'ils ne sont pas nombreux, on se sent mal à l'aise dans cette maison abandonnée au beau milieu de nulle part. Cet aspect survival est très bien mis en scène, tout comme les musiques qui sont très bien utilisées et originales, jouant sur nos peurs et instaurant un climat d'insécurité constant. Cependant, plus de variétés n'était pas de refus afin de se démarquer du lot des autres productions post-apocalyptiques.
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Les + : l'aspect survival est assez bien mis en avant, les décors post-apocalyptiques sont réalistes et nous plongent dans un univers sympathique (bien que déjà exploré dans d'autres films), des acteurs bons et crédibles dans la peau de leurs personnages.
Les - : le scénario post-apocalyptique a déjà été vu et re-re-vu par des dizaines d'autres films, une production qui arrive en plein boom du genre et qui n'arrive pas à se démarquer à cause d'un manque cruel d'identité
Pas déplaisant, ni même ennuyeux, le film de Douglas Aarniokoski apporte sa petite pierre à un genre déjà bien prolifique en la matière.
S'appuyant sur un scénario classique, car déjà-vu des dizaines de fois, The Day comporte son lot de surprises et de bons points non négligeables. On commence par le casting qui est composé de belles têtes, qu'elles soient connues ou pas. Puis on arrive sur l'aspect survival qui, bien que très similaire à d'autres films, reste plaisant et recherché. Et enfin la réalisation, propre et soignée, pour une petite production qui s'en tire avec l'es honneurs. Pas folichon, ni révolutionnant le genre, mais pas désagréable non plus, The Day reste comme un petit voyage dans l'univers post-apocalyptique globalement assez moyen.