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    Le Mur Invisible
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    84 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Une critique pour passer un gros coup de gueule...
    Nous sommes à Nantes et nous disposons de plusieurs grands complexes (UGC de 12 salles, Pathé de 14 salles, Gaumont de 12 salles et j'en passe). Aucune copie de ce film n'est présenté en Loire Atlantique!
    C'est juste scandaleux!
    Voilà une œuvre qui promettait de nous transporter, de la poésie, une réflexion... C'est si rare dans le cinéma moderne. Et non, ils préfèrent nous abreuver de films mille fois vus et revus où la surenchère d'effets spéciaux, d'hémoglobine et de répliques vaseuses sont leurs seuls atouts.
    Surtout éviter de montrer au public que le cinéma peut être aussi de l'art et une réflexion profonde! Imaginez un peu si les spectateurs se mettaient à réfléchir, ils en viendraient à réclamer qu'on leur servent encore de longs métrages artistiques. Ce serait la mort des grandes compagnies cinématographiques, des acteurs peroxydés et des actrices dont le silicone rivalise avec le botox. Toute une économie s'écroulerait!
    Alors ils évitent de distribuer les œuvres artistiques en espérant les tuer dans l’œuf.
    Désolé du coup de gueule, mais je suis écœuré!
    On va faire 200 kms aller retour pour le voir à Rennes...
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    24 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2022
    Magnifique ! Un film absolument magnifique à tous points de vue.
    Déjà formellement, où les images sont tout simplement à couper le souffle. La beauté de chaque plan, l'extrême soin accordé aux cadrages, à la lumière, aux espaces et à leurs couleurs est un émerveillement de chaque instant.

    Ensuite, la mise en scène d'une grande élégance, rigoureuse et fluide, totalement habitée par son propos, est une réussite totale.
    Le rythme lent ne pose aucun problème, tant il est en totale adéquation avec son histoire et les pensées de son personnage principal. Rarement on aura vu une caméra s'insurger aussi profondément dans la psyché de son héroïne, de façon aussi claire, limpide, évidente, presque palpable; sans avoir besoin d'ajouter des explications qui ne seraient que des scories indésirables !

    Certains reprocheront au film de ne pas livrer d'explication à l'arrivée soudaine de ce mur invisible.
    Il faut qu'ils comprennent que ce n'est pas du tout le propos, que ça n'a que peu d'intérêt en fait. Et que la fin très ouverte, paraissant frustrante n'est en fait que la représentation d'un nouveau départ pour cette femme, qui a déjà accomplit un long chemin vers elle-même.

    Le mur est-il une simple invention de sa solitude ? La folie des hommes et leurs individualités forcenées ont-elles fini par créer une barrière physique autour de ceux qui ne se reconnaissent plus dans ce monde ?
    On peut imaginer plein de choses. Qu'elle est folle, ou bien plus saine que ceux qui l'entourent et que c'est ce qui l'a isolée...

    Le plus important est de comprendre le cheminement intérieur de cette femme, cheminement que nous devrions tous faire à un moment ou un autre de notre vie, si l'on veut y trouver un sens.
    Le film parle du rapport aux autres, de la connaissance et compréhension de tout ce qui nous entoure, mais aussi du rapport à soi-même.
    Les choses les plus importantes de prime abord peuvent finalement s'avérer bien futiles, et des choses d'apparences insignifiantes devenir une révélation.

    L'homme n'est pas fait pour vivre seul, mais il doit expérimenter la solitude pour se comprendre lui-même, pour tout épurer et aller à l'essentiel.
    Ce film parle de tolérance, du respect de la nature et de toute forme de vie, et aussi de tout ce qui sépare les hommes: la peur de ce qui leur est étranger.

    On parle de Dieu aussi.
    Mais nous sommes bien loin des notions naïves et primaires de la plupart des religions où Dieu serait un être unique, décideur et omnipotent; ici Dieu est tout.
    Dieu est le monde, la nature, l'univers... et nous-même !
    Se rapprocher de Dieu n'est pas devenir individuel à tout prix, mais accepter de faire partie d'un tout cohérent et bienveillant.
    Nous devenons une partie de Dieu en nous rapprochant de ce qui nous est étranger, en l'acceptant, et en nous fondant dans une nature que la civilisation nous pousse à renier de plus en plus.

    Elle est là la vraie spiritualité, bien loin des inventions humaines destinées à masquer ignorance et obscurantisme.
    Et il est là tout le propos du film, bien loin du fait de savoir s'il s'agit d'un complot extra-terrestre ou autres banalités qui n'expliqueraient les choses qu'en surface !
    Un très très grand film. Essentiel !!!
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Le Mur Invisible ouvre des abîmes d’interrogations sur la capacité de l’Homme à s’adapter, à trouver en lui des ressources pour ne pas sombrer et penser à la mort, des raisons pour continuer. C’est aussi l’occasion pour la prisonnière de faire un bilan, de reconsidérer son existence à l’aune de ce qu’elle vit à présent, en questionnant sa place dans le monde et celle de l’amour. Grandes interrogations métaphysiques, magnificence des paysages et retour à la nature (par obligation), voix off et monologue : voici quelques éléments qu’on a vus il y a quelques jours dans À la merveille, le dernier film de Terrence Malick. Il est tentant de mettre les deux opus en parallèle et d’opposer la vacuité et l’inconsistance de l’un à la force et à la profondeur de l’autre. Le Mur Invisible parvient consécutivement à nous inquiéter, angoisser puis nous faire réfléchir et nous émouvoir – le chien constitue ici un personnage à part entière.

    Comment l’être humain s’accommode-t-il de sa solitude, de l’absence de liens sociaux, accepte-t-il sa finitude dont il ne prend le plus souvent conscience que dans des situations extrêmes. Des thèmes fondamentaux abordés avec subtilité, radicalité et panache (la photo est magnifique mais ne fabrique jamais d’inoffensives cartes postales, au contraire elle souligne l’aspect anxiogène des paysages faussement tranquilles) dans un film étonnant, porté à bout de bras par l’actrice Martina Gedeck, révélée par La Vie des autres.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Le postulat de départ est de l'ordre du fantastique mais Le mur invisible est avant tout métaphysique et ... physique. Dans le film, il n'y a pour personnages qu'une femme, un chien, un chat, une vache et quelques autres bêtes. Seuls dans les Alpes autrichiennes, isolés par une paroi infranchissable d'un monde qui semble figé dans la mort. Porté par une voix off envoûtante, quoique parfois envahissante, Le mur invisible captive pendant près d'une heure cinquante alors que rien, ou presque, n'arrive si ce n'est le passage des saisons qui rythment les états d'âme de cette survivante qui va changer radicalement, chercher sa part d'animalité en elle, se reconstruire une personnalité loin de tout modèle social, en accord avec la nature. Le film pourrait d'ailleurs être une sorte d'allégorie sur une lente guérison après une dépression mais qu'importe. La nature, justement, est filmée de façon magnifique, terrifiante d'abord dans sa part d'inconnu puis apaisante, au fil du temps. Dans un dispositif qui rappelle les derniers films de Terrence Malick, l'autrichien Julian Roman Pölsler donne une leçon de simplicité, loin de la pompe prétentieuse du cinéaste américain. La vraie merveille, elle est du côté du Mur invisible.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Il y a 20 ans un ami m'avait prêté un Babel - la collection de poche d'Actes Sud en était à ses balbutiements - en me disant qu'il s'agissait d'un des romans les plus captivants qu'il ait jamais lus
    Son titre : "Le mur invisible" de Marlen Haushofer
    Son sujet : une femme venue passer le week-end dans un chalet de montagne est soudain isolée du reste du monde par un mystérieux mur invisible.
    Près de 50 ans après sa publication en 1963 ce roman est porté à l'écran.
    Le défi n'était pas facile à relever : comment donner vie à une histoire réduite à un unique caractère ?
    Car très vite, l'héroïne renonce à rechercher les causes de la fatalité qui la frappe. Au risque de frustrer le spectateur de la résolution d'une énigme intrigante, elle va se concentrer sur la dure tache de survivre.
    Martina Gedeck, l'héroïne de "La vie des autres" prête ses traits lisses à l'héroïne - dont on ne saura jamais - et pour cause - le nom. Elle est tour à tour effrayée, révoltée, effondrée, réconciliée.
    Dans la seconde moitié du film, on sent poindre une routine un peu lassante. Mais le récit est tendu vers un épilogue qu'on ne révèlera pas dont l'inquiétante sauvagerie dévoile la raison d'être.
    A voir et à (re)lire.
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2013
    On est complètement happés par cette histoire surprenante.
    C'est magnifique, rien à redire.
    Beaux paysages, excellente interprétation, tout est parfait.
    marsenavril
    marsenavril

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Etrange et beau. Quand la vie est débarrassée du superflu, des oripeaux, des distractions, et des autres, qu'est-ce qui reste. La vie ramenée à l'essentiel, le lien qui unit le personnage à ses animaux et à la nature, la subsistance arrachée de haute lutte, la menace diffuse au delà de son rayon d'action, la réflexion sur les prédateurs, la place de l'homme au milieu des animaux et la nature. Il reste une impression durable et triste, comme une ombre qui s'étend sur un paysage. C'est dense, minimaliste et prenant.
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Tout était là pour faire de ce film un chef d’œuvre malgré les lenteurs attendues et (parfois) explicables, mais quelques points noirs l'empêche d'atteindre les 5 étoiles, à commencer par la fin.
    Note : n'ayant pas lu le livre, mes critiques concernent uniquement le film.
    La fin donc : je ne demandais pas un final hollywoodien avec explication sur la présence de ce mur (libre à chacun d'interpréter la métaphore qu'il voit en lui), mais j'aurais au moins souhaité un approfondissement sur la vie de l’héroïne spoiler: (se résigne t-elle à ne plus chercher à savoir si le mur est toujours là, préférant cette nouvelle vie d'isolement au milieu des animaux et de la forêt ?)
    .
    La musique ensuite : je l'ai trouvée presque agressive, ces quelques notes de violon ne m'ont pas semblé appropriées aux paysages magnifiquement filmés par Pölsler.
    Le récit du journal en voix-off : il devient de plus en plus poético-philosophique au fur et à mesure du film et lasse quelque peu sur la dernière partie, je ne sais pas si le livre est écrit et structuré de la même façon mais il y avait peut être matière à choisir des passages moins plan-plan (pour ne pas dire chiants).
    Comme dit au début, certaines lenteurs sont explicables, d'autres non, on avait bien compris le principe, inutile de nous montrer 10 fois l'héroïne en train de marcher dans la neige pendant de longues minutes.
    Ça peut paraître beaucoup, mais ces points négatifs ne sont que peu de choses comparés au potentiel qu'avait ce film dès le départ. Dommage...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    “Le mur invisible” est une adaptation d’un roman de Marlen Haushofer écrivaine autrichienne (1920-1970) proche de la nature pour avoir été élevée dans une maison forestière. Le livre aujourd’hui oublié comme toute l’œuvre de Marlen Haushofer reçut le prix Arthur Schnitzler en 1963 et fut un best seller en son temps. En cette période d’interrogation sur la place de l’homme au sein de son environnement, Julian Pölsler metteur en scène de théâtre et de télévision a eu la très bonne idée de porter à l’écran ce conte philosophique variante féminine et contemporaine du mythe de Robinson Crusoé. Pas de long prologue de la part de Pölsler pour expliquer la situation et la mettre en perspective comme théâtre possible d’un film d’aventure. C’est comme si Dieu avait brutalement décidé de poser sur cette portion de montagne autrichienne la coupole en verre d’un énorme plateau à fromage pour regarder ensuite ce qui s’y passe à l’intérieur. La femme jouée par la très minérale Martina Gedeck se trouve brutalement mise en situation de devoir se passer de tout contact avec ses congénères et comme Robinson Crusoé autrefois sur son île, va devoir apprendre la solitude tout en opérant un retour aux fonctions primitives de la survie. La femme qui parle en voix off narrant des passages d’un journal qu’elle remplit pour ne pas perdre contact avec tout le savoir emmagasiné dans sa vie d’avant le mur, effectue comme un voyage à rebours qui sans une vigilance en éveil constant l’entrainerait vers une animalité enfouie sous des siècles de civilisation mais qui affleure très vite dès que l’instinct de survie est sollicité. Ce sont ses périodes de doutes et ses moments de contemplation qu’elle nous fait partager, s’interrogeant sur son rapport aux animaux et sur l’incapacité de l’homme à vivre en harmonie avec la nature. Ces réflexions rythmant la vie rude de cette femme qui ne peut plus parler avec personne sont accompagnées d’une photographie sublime des paysages alpestres autrichiens offrant des vues grandioses mais parfois inquiétantes que n’aurait pas reniées Caspard David Friedrich. Trois cent ans se sont écoulés depuis la parution des aventures de Robinson Crusoé et les accents rousseauistes de Daniel Defoe se sont bien sûrs teintés d’amertume et de désenchantement, l’homme n’ayant depuis lors que su utiliser sa capacité à créer pour dominer son environnement sans se soucier des dégâts collatéraux. Le destin de cette femme donne souvent le vertige du néant mais apporte aussi une joie retrouvée de l’osmose avec la nature qui nous montre la voie que nous n’aurions jamais dû quitter. Le film permettra à chacun de ceux qui voudront bien se pencher sur le douloureux mais salutaire parcours de cette femme sous cloche, de se rappeler que l’homme n’est qu’un dans un tout plus vaste que lui. A voir absolument.
    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    typiquement le genre de film qui me fait aimer le cinéma, cet OVNI aussi beau qu'un poème de Maria-Rilke, aussi fascinant que ses paysages alpins, sublimé par la musique de Bach, nous fait vivre avec autant de force que son unique actrice au centre de ce territoire délimité par ce mur invisible. Véritable métaphore, parcours initiatique rythmée par cette lente et longue voix off tout au long de ce long-métrage, jamais l'ennui ne gagne le spectateur, bercé par ce lancinant retour aux sources. Un film d'une grande force émotionnelle qui ravira les cinéphiles. Moment magique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2014
    un pur plaisir pour les yeux et l'esprit !
    du grand art comme nous désirerions en voir plus souvent au cinéma.
    Et dans ces cas rares, trop rares, on gomme les possibles défauts !
    S'ils se présentent sans gêner l'ensemble de l'oeuvre.
    Ce qui m'a manqué à la dernière image de ce beau film, aventurier de terres à conquérir
    et découvrir que je suis, c'est la réelle certitude d'en connaître un jour la
    réelle fin ; d'apercevoir et appréhender l'envers de ce mur énigmatique et si concret pourtant
    pour nous tous les vivants qui défilons dans le temps immobile, sans début et sans fin !
    Notre "réalité" serait-elle, en fait, toute centrée à l'intérieur même de ce mur... Invisible,
    au pur goût d'incommensurable infini...
    Une suite serait judicieuse, judicieusement possible en chacun de nos esprits, uniques
    chacun à leur mesure dans l'Univers sans fin et égrenant ainsi... Une suite sans [faim] !
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2014
    Un film bien lent , plutôt soporiphique. Le thème aurait pu être intéressant , l'idée de base étant très originale, mais la mise en scène est poussive, répétitive. On perd vite pied, et on ne suit plus les errements de cette femme isolée. L'image est belle et soignée , les paysages de montagnes magnifiques, mais cela ne suffit pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Le thème de la barrière invisible fut empoyé jadis par Luis Bunuel ("L'Ange Exterminateur") pour dénoncer les travers de la bourgeoisie. Ici, un mur invisible fait une femme assez ordinaire se transformer en une sorte de Robinson Crusoe des montagnes. Elle a tout le loisir de se livrer à l'introspection et de développer une philosophie de la nature proche de celle de Jean-Jacques Rousseau. D'aucuns s'extasient devant le premier film de Pölsler, cela me paraît excessif. Le scénario est parfois bancal (voir la scène de l'intrus). Pourquoi avoir introduit des cauchemars dans un histoire déjà cauchemardesque à souhait ? Et puis, vers la fin, un ralenti interminable, censé susciter l'émotion, m'a seulement agacé. "Die Wand" doit beaucoup au chien "Luchs", dont la performance éclipse par moments celle de Martina Gedeck. Wouahhh....
    barbarafels
    barbarafels

    11 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Je n'ai pas aimé ce film. Même si il est beau (enfin, c'est la nature qui est belle...) et surtout très bien joué et que donc je suis entrée dans l'intrigue sans ennui, je n'ai pas compris l'intérêt, le but du réalisateur ? Je me dis qu'il souhaite faire passer un message, mais lequel ? Que l'animal est meilleur que l'humain ? Ou que la femme est meilleure que l'homme ? Il se passe mine de rien tellement de choses dans cette solitude et les commentaires en voix off abordent tellement de réflexions, que ça en devient un fourre-tout de choses en vrac... En ce qui concerne le côté "Robinson" de l'héroine et la mise en avant de "comment faire pour survivre"... je suis très dubitative ! Pas de souci, elle qui n'était venue que pour un week-end dans ce qui n'est qu'une maison secondaire, elle trouve plein de vêtements adaptés à toutes les saisons, qui lui vont comme un gant (!!!) et surtout des quantités de nourriture incroyables.... Je m'attendais à des scènes montrant une véritable organisation de survie comme chercher des fruits, des racines, des fleurs et herbes sauvages, comme de la recherche de bois pour le feu, du bricolage de pièges, d'outils... Un véritable retour à la nature, avec ses ressources mais aussi ses contraintes... Elle a tout, fusil, hache, panier, fourche.....!!!! Le pire a été la vache, surgie d'on ne sait où, à point nommé, et de plus, portant un futur veau !!!!! C'est pour ça que finalement je cherche un sens à ce film, mais je ne le trouve pas. Et je trouve que la violence, l'hémoglobine, de certaines scènes n'était pas justifiée, surtout l'agonie du chevreuil, juste horrible et donc honteuse !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2014
    un film dont j ignorai meme l existance.. vu tout a fait par hasard par video a la demande!je l avai selectionne a 2h du mat pour m aider a m endormir. bon ben je me suis endormi finalement 1h 30 plus film est une vrai découverte, une poesie,un film etrange,attachant,du vrai cinema loin des canon d hollywood..
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