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    Trois Mondes
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    128 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 436 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    "Trois Mondes" suit une trame scénaristique assez classique et linéaire qui est bien là son seul défaut ! En effet, les différents thèmes sont développés d'une manière adroite, intelligente et subtile ! Bien sûr, on retient en premier la culpabilité que chacun porte ici à différents degrés et ce qu'elle va impliquer et provoquer au niveau des personnages qu'ils soient témoin, chauffard, ou victime et tous les trois de milieux très différents !
    La dépendance des uns aux autres et la spirale infernale qui va s'installer est très pertinente et très bien montrée, tel l'effet domino...
    Les acteurs sont au niveau des trois rôles principaux, très bons et surtout attachants jusqu'au conducteur-chauffard lui-même et contre toute attente d'ailleurs ! Ce dernier obsédé par la réussite et par l'argent, croit immédiatement pouvoir tout monnayer et ainsi se racheter de la faute commise !
    Le thème de l'argent qui corrompt notre société est aussi bien présent en prenant tout son sens...
    En tant que témoin prise au piège, Clotilde Hesme dans son humanisme et son dévouement aux autres, est surprenante de justesse dans ses hésitations, ses regards qui en disent long !
    Le personnage de Véra est aussi remarquable par les différents états d'âme qui la gouvernent.
    Au passage, les magouilles auxquelles se livrent les gérants du garage automobile sont pleines d'enseignement et donnent ainsi la réponse à pas mal de questions !
    Cette étude de caractère très aboutie se révèle donc fort riche, voire presque passionnante au point de ne pas voir le temps passer !
    conrad7893
    conrad7893

    307 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    un bon film sur le thème de la culpabilité et de la conséquence de nos actes sur notre vie
    Raphael personaz est excellent dans ce rôle
    des scènes fortes en émotions et violentes psychologiquement
    bravo également à l'actrice qui joue le rôle de vera
    ouadou
    ouadou

    86 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2012
    Film prenant et dur, pas du tout manichéen.
    La culpabilité , la lâcheté, les regrets, l'infernal engrenage... Tout est ciselé et passionnant.
    Les acteurs, comme toujours chez Corsini, sont supers. Clotilde Hesme confirme son talent et Raphaël Personnaz est excellent ! Très bon film
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 081 abonnés 12 483 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2015
    "Trois mondes" qui s'entrechoquent dans ce huitième long-mètrage de Catherine Corsini qui se montre très à l'aise avec sa camèra : celui de Raphaël Personnaz (excellent) en vendeur de voitures ambitieux et meurtrier par accident, pour qui la vie va basculer d'un coup ; celui de Clotilde Hesme en jeune ètudiante en mèdecine, parisienne un peu bobo qui a tout vu ; et celui de Arta Dobroshi, moldave sans papier qui en perd l'homme de sa vie! Des personnages qui ne vont cesser de nous surprendre, traversè chacun par des dilemmes moraux! Un monde froid, un monde où tout le monde se bat, s'oppose, se dèmène! Un film tendu, conçu comme un film noir et un thriller! Un film sur la conscience qui pose plusieurs questions : Qu'est-ce qui se passe dans la tête de personnes qui vous renversent ? Est-ce qu'ils prennent des nouvelles ? Est-ce qu'ils oublient complètement ? Est-ce qu'ils sont rongès par la culpabilitè ? [...] Un film français à faire connaître où Corsini sait faire monter le suspense, en tirant le meilleur parti des visages captivants de ses interprètes! Mention spèciale à la formidable Arta Dobroshi - rèvèlèe en 2008 par "Le silence de Lorna" des frères Dardenne - qui rèussit là quelques belles scènes d'èmotion d'une intensitè dramatique exceptionnelle...
    tixou0
    tixou0

    712 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Le 1er monde, c'est celui d'Al (Raphaël Personnaz, moyen) le délinquant de la route, le 2ème, celui d'Adrian la victime (et famille), le 3ème celui de Juliette (Clotilde Hesme, moyenne) le témoin à sa fenêtre. L'un s'est hissé hors du caniveau grâce à sa belle gueule et son bagou de commercial (jusqu'à bientôt épouser la fille de son patron, concessionnaire auto), le 2ème est un clandestin moldave et la 3ème une étudiante en médecine (pas très en avance dans ses études, plutôt de bon milieu et enceinte d'un universitaire avec qui elle hésite à cohabiter). Ce découpage (interactions tentées, avec plus ou moins de force et d'opportunité, entre lutte des classes et émotion) est la seule vraie originalité d'une histoire classique : un accident, une lâcheté, un remords obsédant (et quelques digressions illustratives, comme une scène hallucinante entre la veuve d'Adrian et les médecins qui lui parlent dons d'organes). Jamais au-dessus d'un téléfilm soigné.
    ferdinand75
    ferdinand75

    572 abonnés 3 935 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2015
    Un sentiment mitigé pour ce film qui navigue entre le polar et la fable sociale. La volonté un peu didactique de montrer des classes sociales qui s’affrontent, amène beaucoup d’incohérence. Le personnage central (très bien joué par Personnaz) est un homme qui vient d’un milieu modeste et va épouser la fille de son patron, propriétaire du garage où il travaillait. Mais il va commettre une faute, en renversant un piéton, suivi d’un délit de fuite. Le blessé se révèlera être un travailleur clandestin Moldave. On va donc naviguer entre les 3 milieux, le groupe de travailleurs clandestins, le milieu modeste de Personnaz ( sa mère est une ex femme de ménage) et le milieu plus bourgeois de sa fiancée et de son beau père. Il y a beaucoup de clichés là dedans, le beau père est bien sûr corrompu et prend beaucoup de black dans ces affaires. Les moldaves, sont bien sûr exploités, maltraités, et Personnaz, issu d’un milieu modeste subit la logique de sa classe d’origine, dominée , et ne peut pas s’en sortir de manière officielle. Tout cela ne transpire pas la finesse, même si dans la dernière partie Corsini aménage certains retournements de situation ,pour essayer de rendre les personnages plus complexes, et pas seulement des clichés ( les Moldaves deviennent « méchants », et Personnaz apprend la compassion et troque son « ambition arriviste ». On ne croit pas toujours à tous ces revirements et on évite pas la caricatures. Par exemple on ne comprend s pas du tout la scène d’adultère "one shot" dans la voiture; complètement ridicule et improbable. Pourtant les acteurs sont tous très bons. La jeune Adele Hanenel est très bien, comme d’habitude, et tous les seconds rôles aussi , ce qui permet de vraiment tirer le film vers le haut.
    titicaca120
    titicaca120

    391 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    le destin brisé de plusieurs personnages après l'accident de la route dont pas grand monde ne
    se remet.
    Raphaël Personnaz est excellent ainsi que la sublime Clothilde Hesme découverte dans les revenants.
    dommage que le public ne suive pas.
    defleppard
    defleppard

    394 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2013
    Un homme saoul au volant renverse un sans-papier, puis s'enfuit. Pris de remords, il va s'éloigner de ses acquis professionnels et sentimentaux. Bonne trame mais s'essouffle quelque peu en 2eme partie. 2 étoiles et demie.
    ninilechat
    ninilechat

    75 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    Je n'ai aucun intéret pour la réalisatrice Catherine Corsini. J'ai dû voir un ou deux de ses films précédents, que j'avais trouvés très antipathiques. Par contre, le pitch de Trois Mondes m'a semblé intéressant. Un type bourré qui provoque un accident; la fille à sa fenêtre qui a tout vu; la femme de la victime. Trois personnes qui n'avaient pas plus de raison de se rencontrer qu'un parapluie et une table de dissection. C'est très Altman, ce pitch, non?

    Al (Raphaël Personnaz) termine sur un parking une sinistre soirée de biture, au milieu d'une bande de pathétiques demeurés. Il va se marier, avec, de plus, la fille de son patron, un très très gros concessionnaire automobile, une vraie crapule par ailleurs (Jean-Pierre Malo). Et il est désormais co-responsable avec beau-papa (les actes doivent être signés le lendemain). Quelle ascension sociale pour le fils d'une femme de ménage! De plus, sa nana (Adèle Haenel) est jolie. Ce n'est pas un boudin qu'il a échangé contre le sac. Que de bonheur en vue... Mais voilà, en rentrant bourré de sa virée nocturne, il renverse violemment un passant, le laisse sans connaissance; il sort de la voiture; puis, sous la pression de ses copains, prend la fuite. On le hait (on aime bien une petite murge de temps en temps, mais après on ne conduit pas)

    Juliette (Clotilde Hesme) était à sa fenêtre. Etudiante en médecine, enceinte mais pas très sûre d'avoir envie de vivre avec son fiancé, elle suinte l'emmerdeuse lili-bobo par tous les pores. C'est elle qui se précipite pour tenter d'aider le blessé, qui appelle le Samu. C'est elle qui ensuite va faire son possible pour retrouver son épouse, une sans papier venue de l'Est, Véra (Arta Dobroshi). Véra, pleine de reconnaissance, mais aussi pleine de rage contre ce que la vie lui réserve, est le seul personnage attachant du film; le seul qu'on ait envie de suivre. Juliette fait partie de ces bonnes âmes qui, sous couvert de rendre service, s'infiltrent dans la vie des gens. Comme le hasard fait bien les choses! En rendant visite au mourant (au mieux, il finira tétraplégique), elle croise Al, bourrelé de remords, venant aux nouvelles (comme c'est logique...). Elle le suit, découvre son identité, et, au lieu de la transmettre à la police (une lili-bobo, ça cause pas aux flics. Ça fait pas de délation! La délation, c'est bon pour les gens de droite! Et puis, il est joli garçon, le p'tit jeune homme, il a même pas fait exprès!), prend contact avec lui, pour qu'il donne de l'argent à Véra. A partir de là, le scénario, d'une bêtise anthologique, part dans tous les sens, rebondit mou sur tous les murs, on se dit: elle ne va pas oser les faire coucher ensemble, quand même! Et ben siiiiiii! En paraphrasant Audiard, les mauvais réalisateurs ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

    Le pauvre Al est dans la merde, il vend des Mercédès au noir, pique du fric à patron-papa, un de ses copains de beuverie le fait chanter (Reda Kateb qu'a une tête de crapule, qu'à côté Lee Marvin a l'air d'un enfant de coeur), le clan des moldo-valaques se déchaine quand ils comprennent que Juliette connaît l'identité de l'assassin, soit une choucroute cinématographique d'ou émergent quelques temps forts: quand Véra a rendez vous, pour le dons d'organes, avec l'équipe médicale, et qu'elle explose: combien d'argent on lui donne? Rien? mais chez elle, un rein, ça vaut tant! Un coeur, ça vaut tant! Un oeil, ça vaut tant! La France n'a pas su protéger son mari, et en plus on veut en prendre des morceaux! c'est une scène impressionnante, pleine de vérité.

    On imagine le même point de départ, les mêmes personnages, les mêmes acteurs pourquoi pas, ils ne sont pas si mauvais que cela, confiés à un véritable réalisateur, un Eastwood par exemple, ce qu'on aurait pu en tirer.... hélas, rêvons pas. On est en France.
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2014
    Trois mondes est un récit où la problématique tiens sur un fil. Fil qui paraît de plus en plus mince au fur et à mesure que le temps passe. Un drame sociologique qui prend une tournure peu cohérente et difficilement convaincante. La seule qui l'est, c'est Arta Dobroshi, la petite muse des Dardenne montre un potentiel à développer. Et sosie d'Ellen Page au passage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Après le fade "Partir", Catherine Corsini livre avec "Trois Mondes" un téléfilm haut de gamme, lent et mou. Mystérieux titre (trois histoires donc trois mondes? youpi) et film à sujet sans gueule, filmé sans élan ni passion. La mise en scène se résume ainsi : champ, contre champ, dialogue, captation.
    Ce téléfilm haut de gamme se paye un joli casting malheureusement très sous-employé, la faute à une caractérisation stéréotypée des personnages (Personnaz incarne un BG pourri à qui tout réussi, Hesme campe une étudiante bobo qui joue la mère Teresa, et Rasha Bukvic un brave immigré). La pauvreté des dialogues éclate lorsque Corsini va les pomper chez Audiard : la scène de confrontation entre Personnaz et son patron Testard ressemble étrangement à celle de Malik et du parrain Luciani ("Si tu bouffes, c'est à cause de moi..." etc).
    Puisqu'elle doit bien mener son scénario vers sa fin, ces mêmes personnages se mettent subitement à se comporter de façon très radicale, et plongent le film dans la superficialité la plus complète (la main de l'auteur devant son scénario...)
    En dehors de ça, le sous-texte social (sur l'immigration) n'est pas nouveau puisqu'il est très en vogue dans un certain cinéma français (et ce depuis le joli "Welcome"), y'en a un peu marre. Et même plus larmoyant car ici très poussif. On ne comprend guère le point de vue de Corsini sur son sujet : le point culminant est atteint lors de la scène ou Arta Dobroshi (Vera, la veuve) négocie le prix des organes de son mari à l'hôpital... C'est gênant, la réalité du propos du film dessert complètement la cause sociale qu'il est censé défendre. Confusion et contresens.
    "Trois Mondes" frise le ridicule, tant dans sa forme inexistante, ses dialogues ridicules et son rythme, complètement aléatoire, dont on ne ressent que l'extrême lenteur (le plan final, s'il fut un jour porteur de sens, en est la cerise sur le gâteau).

    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/trois-mondes.html
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 novembre 2012
    Tres bon film bon senario bon acteurs et belle interprétation
    .....................
    ............…;;;;
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Trois mondes est plutôt classique sur la forme mais trop intelligent et profond sur le fond notamment sur les classes sociales que Corsini explore par le biais d'un accident . Même si je regrette le manque d'intensité dans la mise en scène .
    selenie
    selenie

    6 399 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Après le très réussi "Partir" Catherine Corsini se replonge dans le fait divers, celui-ci gangrené par l'argent et l'importance qu'on lui porte. Trois Mondes qui représentent trois facettes de notre monde contemoprain ; le chauffard (interprété par Raphael Personnaz qui confirme sa valeur montante) est l'entreprise, le nanti, la veuve (Arta Dobroshi touchante) est une clandestine moldave et la témoin est une étudiante idéaliste, qui a le main sur le coeur... Certe le film est d'une forte démagogie mais atténué par l'absence totale de manichéïsme. En effet les trois personnages principaux sont des gens biens, assez vertueux (même le coupable) mais leurs proches sont tous plus ou moins corrompus ou du moins pas aussi regardant... Des collègues qui oublient facilement, à la famille genre mafia de l'est au compagnon qui ne voit pas de quoi elle se mêle... Tout repose sur l'argent avant tout, l'un ne veut pas perdre sa situation tandis que la veuve pense à l'argent qu'elle pourrait gagner du corps de son époux ! (quelle scène autout du don d'organe). Les acteurs sont magnifiques, le scénario écrit avec rigueur, cependant rien ne laisse place à l'ambiguité, les personnages sont clairs dans leurs objectifs respectifs, alors qu'un tel drame laisse obligatoirement poindre des fêlures, du gris, des choix plus équivoques. Le personnage du témoin (Clothilde Hesmes) manque juste d'une raison plus valable pour agir ainsi. Néanmoins ce film ne laisse pas indifférent et certaines scènes ne manque pas de lucidité.
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Un scénario qui comporte pas mal de points d'entrée intéressants. Mais dont aucun n'est vraiment développé. A ce point qu'on puisse se demander : "au fait, c'est un film sur quoi ?". L'argent ? La mort ? Les aléas de la vie ? La détresse sociale ? Le désir de vengeance ? Le besoin de reconnaissance ? Un peu de tout ça mais avec l'impression que c'est au spectacteur de faire le boulot et de trouver les cordes susceptibles de le faire vibrer. C'est vrai que c'est assez typique des films sélectionnés à Cannes. Mais moi ça me lasse. Au cinéma, j'aime bien qu'on me livre une histoire "clés en mains". Cela dit, ça se laisse regarder sans trop de prise de tête mais on pouvait légitimement s'attendre à mieux.
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