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alain-92
325 abonnés
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2,5
Publiée le 9 décembre 2012
Malgré un thème déjà utilisé, le scénario reste alléchant. Les séquences du film s'enchainent vite. Trop vite pour laisser aux acteurs les moyens de s'exprimer vraiment. Arta Dobroshi domine le casting et reste excellente de bout en bout face à Clotilde Hesme, toujours parfaite dans un rôle qui aurait mérité d'être plus développé. Raphaël Personnaz dévoile une nouvelle facette de son talent et reste très convaincant dans cet homme détruit par la culpabilité. Le rythme du film démarre très vite et perd de l'intérêt faute à un suspense mal maitrisé. La mise en scène ne laisse que peu de place à l'émotion, tout en offrant des moments forts et prégnants. C'est déjà ça mais je n'ai pas été emballé comme j'avais pensé l'être. http://cinealain.over-blog.com/article-trois-mondes-112061268.html
Si ce film a le mérite de mettre en exergue les maux de notre société comme la lacheté, l'égoïsme, la vénalité, etc....qu'il est porté par des acteurs efficaces et bien dirigés malheureusement "3 mondes" souffre de beaucoup d'invraisemblances pour que la copie soit bonne. Le scénario pourtant alléchant à l'origine et qui prend son point d'orgue sur un fait divers avec toutes ses conséquences bascule très vite dans le n'importe quoi. Je n'y ai pas cru une seconde. Film également beaucoup trop politique et caricatural : les méchants français capitalistes et magouilleurs face aux gentils immigrés exploités et victimes... Pas inintéressant mais mal ficelé.
Ce film au sujet grave s'avère maladroit. A vouloir aborder trop de sujets (les sans-papiers, la culpabilité, l'entreprise, l'amitié, dénoncer ou ne pas dénoncer?), tout reste superficiel, rien n'est creuser, et nous laisse presque de marbre. "Trois mondes" n'est donc pas un mauvais film. Tout ce petit monde est bien dirigé, Catherine Corsini reste correcte dans sa mise en scène, mais le fatras des thèmes et réflexions donne un résultat inégal et sans profondeur. Il aurait fallu faire un film sur chaque monde plutôt.
Un film très fort de Catherine Corsini avec un trio d'acteurs qui amplifie la qualité du film. En effet, on découvre ou redécouvre trois jeunes acteurs époustouflants en la personne de Raphaël Personnaz, Clotilde Hesme et Arta Dobroshi. Le scénario est implacable, il nous pousse à nous mettre dans la peau de chacun des personnages. On ressent vraiment toutes les émotions que la réalisatrice veut nous apporter. Un excellent film français.
Catherine Corsini s'intéresse aux thèmes de la culpabilité, du pardon et de la fidélité. Le sentiment confus qui anime les personnages, leur désir de s'en sortir, les liens terribles qui les unissent font de ce film chorale, une oeuvre sympathique et plutôt bien menée. Malgré l'absence de réelle originalité du scénario et un trop grand mélange des thèmes, le film de C.C met en lumière de belles interprétations. A voir
Sur un sujet que beaucoup de réalisateurs-trices auraient transformé en monument d'ennui, Catherine Corsini prouve qu'elle a le respect des spectateurs en nous offrant un drame certes pas très dansant, mais néanmoins intéressant. Celle-ci sait écrire des personnages complexes, voire carrément ambigus dès lors qu'il s'agit de les placer dans une situation (très) délicate. Celle-ci multiplie les angles, les perspectives sans (presque) jamais juger, préférant laisser à chacun la liberté d'interpréter comme il le souhaite la réaction des uns et des autres. Ce n'est pas le cinéma que je préfère et ne me suis sans doute pas senti aussi concerné que souhaité, d'autant que si l'interprétation est correcte, elle n'est pas transcendante non plus (enfin, pour une fois que Clotilde Hesme est supportable, on ne va pas trop faire la fine bouche!). Un regard intelligent et plutôt subtil, à défaut d'être emballant.
Assez emballé à la sortie de la salle, à froid, le film me semble beaucoup moins convaincant. Catherine Corsini alterne, depuis quelques années le bon (Partir, La répétition) et le moins bon (Les ambitieux, Mariées mais pas trop). Cette fois-ci on est dans la moyenne. Ca commence très bien. Pour brutalement ralentir puis repartir. La réalisatrice arrive alors à imposer une certaine tension, un peu de suspens... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-trois-mondes-113098432.html
Jusqu'à "Partir", son film précédent, Catherine Corsini était certes bien connue du cercle des cinéphiles mais sa notoriété n'avait pas vraiment atteint ce qu'on appelle le grand public. "Partir" a changé les choses et "trois mondes" devrait accélérer ce mouvement vers la notoriété. En effet, ce film est une très belle réussite en matière de film incitant les spectateurs à l'interrogation, aux questionnements intimes sur des dilemmes moreaux. Aucun manichéisme, des personnages avec leurs forces et leurs faiblesses, comme vous, comme moi. Voir critique complète sur www.critique-film.fr
Le thème est bon et entraînant, mais quelques idées scénaristiques prévisibles et regrettables viendront entacher le film, notamment la relation improbable entre les personnages de Raphaël Personnaz et Clotilde Hesme (dont cette dernière nous fera part d'un rôle insupportable et peu crédible). Raphaël Personnaz, quant à lui, livre une belle prestation et viendra jusqu'à porter le film sur ses épaules.
Un film qui démarre plutôt bien avec un postulat à fort potentiel, mais qui sombre petit à petit dans une espèce de fourre-tout bancal dont on attend désespérément un emballement dramatique qui n'arrive jamais. Corsini associe plusieurs ressorts sans jamais vraiment s'en approprier aucun et certains développements, comme la relation entre Al et Juliette, sont même franchement invraisemblables.
Très beau film, sans fioritures, avec des acteurs justes et sincères. On se retrouve dans leurs profils et l'atmosphère du film nous vampirise tout en finesse et en psychologie. Raphael Personnaz excelle, les rebondissements sont assez bien amenés, le tout est réalisé avec brio, sans effets de style indigestes. Alors, d'accord, petite réserve sur l'histoire qui n'est pas toujours crédible.
Peut-on disposer de la vie des autres ? La vie a-t-elle la même valeur pour tous ? Qu'arrive-t-il quand on enlève la vie de quelqu'un ? Peut-on continuer à vivre sa vie comme avant ? Non, non et non. Un film sur le poids de la culpabilité, des remords, avec ce regard interculturel qui place la valeur de la mort ailleurs.
Doit-on détruire la vie de celui qui a détruit la vie d’un autre ? Peut-on simplement racheter, dégager sa conscience que ce soit pour le responsable d’un drame et/ou pour le témoin? L’argent palie t’il la souffrance d’une perte? Et quel est le « coût » de la souffrance ? Est-ce narcissique et prétentieux que de vouloir « arranger » la vie des gens, leur venir en aide ???
Questionnements profonds et sensibles du film « Trois mondes » de Catherine Corsini, réalisatrice de « la Nouvelle Eve » et des « Ambitieux » (entre autres)… Trois mondes… Trois vies… Celui des affaires, cru et vénal. Celui des intellos tourmentés, parfois veules et fuyants. Celui des prolos soumis à l’urgence de la survie et au maelström de la pauvreté…
Voici un film à connotation philosophique, existentielle … Les acteurs jouent juste et de façon très sensible… Raphael Personnaz, notamment, qui soutient avec talent les tourments et les remords de son personnage !
Un thème pas si simple que cela, surtout bien plus original que ne le sous-entendent les « critic-tocs ». Structuré en unité de temps, d’espace comme une tragédie classique, filmé simplement, sans les « effets de manche » si à la mode dans les films à thèse, PRENANT COMME UN THRILLER, voici une ŒUVRE RARE dans sa perfection même… Le genre de film qu’on recommande à un(e) ami(e) cher(e) !