J'ai été voir ce film aujourd'hui completement par azard et j'avoue ne pas avoir été decu dutout. L'histoire est prenante, on s'attache au personnage qui joue très bien, on partage meme une certaine emphatie pour eux. Film avec de l'émotion et qui amène a une reflexion moral a savoir que ferions nous a la place de cette homme.
Un sujet intéressant, une mise en scène maîtrisée et des comédiens excellents rendent ce film plutôt réussi. Il l'aurait été davantage si Catherine Corsini n'avait pas cédé a quelques tentations inutiles (exemples : spoiler : la relation entre Al et Juliette et la fin qui n'est pas très claire, les seconds rôles moins bien travaillés...) qui gâchent les bons moments de ce film.
J'avais bien aimé Personnaz dans Les Invités de mon père alors qu'il jouait un petit rôle. Je l'avais adoré dans La Princesse de Montpensier (il était d'ailleurs le seul point positif du film) alors qu'il jouait un personnage secondaire. Autant dire que j'attendais son arrivée dans un premier rôle avec impatience et curiosité. Et bien c'est vraiment dommage que ce soit avec Trois Mondes qu'on le redécouvre... En fait, je ne comprend même pas comment ce "film" a pu devenir un film... J'aurais plus compris s'il était devenu un 52minutes pour France 3 directement... Mais ici, sur 1h41, on patine constamment. Les "3 Mondes" ne sont en fait qu'un seul, celui de la petite magouille transposée à bien des niveaux. A part Raphaël Personnaz qui essaye de tirer son personnage vers le haut, et Clotilde Hesme plutôt sobre, c'est mal dirigé. La faute à un scénario cliché et mou, qui rajoute une romance pour étoffer "du rien", qui multiplie les scènes inutiles, etc. La mise en scène est très automatique et sans grand intérêt. Ce téléfilm fade est à éviter. Et Personnaz, on t'attend sur La Stratégie de la Poussette j'imagine ? En 2013 alors...
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/trois-mondes.html
Plutôt que de souligner les quelques invraisemblances qui émaillent le scénario, on se plaira plutôt à saluer la tentative plutôt réussie d'adapter le genre de la tragédie à notre époque. Les personnages, chez qui les considérations morales prennent progressivement le pas sur les enjeux matériels, sont campés par des acteurs impeccables et le récit ne souffre d'aucun temps mort, à part peut-être une ou deux scènes inutiles au tout début.
Scénario lamentable ! Reprenons et continuons le résumé proposé, vous jugerez par vous même : ... Poussé par ses deux amis d’enfance, il abandonne le blessé et s’enfuit. De son balcon, Juliette a tout vu. Hantée par l’accident, elle va aider Véra, la femme du blessé, à retrouver l’homme qu’elle a vu fuir... Jusque là ca va et pourrait faire un bon scénario, mais ca dérape complètement car ... Donc elle couche avec lui (si si ! ) ... mais sans rien lui dire ( si si !...)... et le reste du scénario est à l'avenant : nul et affligeant.
Difficile de croire à tous ses enchaînements de circonstances et d'univers très différents qui se croisent et ou chacun des protagonistes sont à la porte d'un tout proche bonheur mais qu'un évènement va faire voler en éclat. A vouloir trop, tout mélanger et à la fois tout rapprocher négativement, la réalisatrice appauvrit son film presque au rang de téléfilm. Il dessert plus qu'il ne sert les acteurs pourtant habituellement compétents. Décevant...
A la base une histoire malheureusement banale d’accident de voiture et de chauffard en fuite Juliette, témoin de la scène devient le pivot du film, à la fois du côté de la victime et du bourreau. Et c’est bien là que le bas blesse : comment peut-on être des deux côtés ? Peut-on compatir avec un bourreau si l’on compatit dans le même temps avec les proches de sa victime ? En parallèle de cette question, le personnage d’Al est également intéressant à suivre. Qui est-il vraiment ? Est-il réellement celui qu’il donne à voir ? Comment va-t-il gérer ce drame ? Servi par trois bons acteurs, Trois Mondes est un film que l’on peut associer à Chaos de Coline Serreau où le choc que peut provoquer la confrontation de personnages issus de milieux socio culturels radicalement opposés était également traité.
Comment la vie de plusieurs personnes peuvent basculer pour la connerie d'un soir..., voilà le sujet de ce film dramatique qui nous tiraille entre le bien et le mal et qui ne peut laisser indifférent. Arta Dobroshi est excellente, et que dire de Raphaël Personnaz qui montre toute l'étendue de son talent. Un très bon film.
Si vraiment Catherine CORSINI a cru s’inspirer des films de Jean-Pierre MELVILLE, c’est le signe soit d’un grave manque de lucidité sur son propre travail, soit d’une grosse incompréhension de l’œuvre du réalisateur du Samouraï, du Doulos ou du Deuxième souffle ( le vrai, pas celui de Alain CORNEAU). Chez MELVILLE, on montre, on ne bavarde pas et on crie rarement. En outre, les dialogues y sont compréhensibles, ce qui n’est pas le cas des murmures ou des hurlements de Arta DOBROSHI et encore moins de ceux de ses proches qui s’expriment en moldave (ou roumain, allez savoir !) non sous-titré. L’histoire qu’elle nous compte est totalement prévisible et ses personnages caricaturaux : le jeune homme sérieux et travailleur d’origine modeste qui a réussi à s’élever dans la société et va payer cher un instant d’inattention; le vilain garagiste qui fraude le fisc; les anciens « amis » du jeune homme qui le menacent et l’agressent pour l’obliger à se taire; la jeune femme témoin de l’accident et du délit de fuite, étudiante prolongée, qui voudrait bien faire mais n’aboutit qu’à accroître la confusion générale; le compagnon de celle-ci qui ne veut pas d’histoires; et bien sûr, la colonie des clandestins moldaves dont le nombre ne cesse de croître jusqu’à la fin du film, parfaite illustration des errements de l’espace Schengen. Ce mélange de thriller pour maternelle, d’étude de caractère à grands coups de pioche, et de politiquement correct est proprement assommant et n’aboutit qu’à faire un bien mauvais film.
La bande annonce paraissait intéressante, mais légèrement déçu par ce film. L'histoire de départ est plausible, mais au fur et à mesure que l'on avance, on se retrouve dans des situations souvent peu crédibles, ce qui gâche notre plaisir. Raphaël Personnaz et Clotilde Hesme sont assez bons, mais Catherine Corsini était meilleure réalisatrice dans l'excellent film " Partir ".
J'ai beaucoup aimé. Les acteurs sont tous excellents, la difficile réalité des trois principaux personnages nous atteint, on adhère pleinement. J'ai beaucoup aimé la prestation de Reda Kateb, entre autres. C'est rythmé, subtil, beau. Allez-y !