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CrackO DingO
46 abonnés
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3,0
Publiée le 23 août 2014
Bon sujet de réflexion sur la sévérité de la violence routière. S’arrêter et prendre du ferme ou fuir et espérer rester libre... Un petit film, pas mal, qui fera débat. ------Juillet 2014-----
Lorsque j'ai vu ce film à Cannes, je me souviens m'être demandé comment on pouvait rater son coup de cette façon.
Parce qu'au départ le film dispose de tout ce qu'il faut pour être bien : scénario pas mal (même si les scrupules suite à un accident ont déjà fait l'objet de multiples fictions, par exemple récemment dans Avant l'aube), casting excitant, réalisatrice pas manchote.
Bref, j'étais assis dans le carré VIP de la salle Un certain regard (un coup de bol m'avait procuré ce précieux sésame), juste derrière Clothilde Hesme qui était vêtue d'une robe assez incroyable, transparente en grande partie si je me souviens bien, bref, c'était la fin du festival, tout le monde en avait un peu marre, l'attaché de presse priait pour que ... la suite ici : http://0z.fr/f7FvW
Un film injustement? boudé du public. Et pourtant, tout n'est pas à jeter dans ce petit polar plutôt "sympathique" (enfin traitant avec une certaine justesse, d'un sujet qui peut toucher chacun de nous et qui n'est pas sans amener quelques reflexions...). Au fil des minutes, le titre prend toute son importance. Une réalisation correct, tant au niveau de la mise en scène que du choix du casting. Les acteurs jouant avec modesti, mais avec les émotions qu'il faut ; sans en faire des tonnes. Même si quelques incohérences peuvent subsister, la trame de base ; se poursuit convenablement et tient assez bien la route. Un thème qui peut paraitre moralisateur, ou "sans interet" (pour que cela prenne une tournure cinématographique va t-on dire) ; mais qui ici ; amène une histoire ou l'on pourrait se reconnaitre dans chacun des personnages (la femme blessé, les copains du fuyard, le fuyard...). A cela, va venir s'ajouter quelques tensions qui heureusement ; ne fond pas tomber le film dans le mélo (ce qui aurait pu être le cas). L'émotion est là, mais juste ce qu'il faut. On passe un bon moment (je me comprend par le mot "bon") et l'on ressort de la salle plutôt satisfait ; même si quelques peu absourdi (une petite remise en question???^^). Juste ce qu'il faut. Mais malheureusement, passera un peu inaperçu pour de nombreux cinéphiles puisque le film n'a pas l'air d'attirer les foules (pour le moment^^). Donc ne pas se fier, au petit chiffre qu'il réalise pour sa 1ère semaine (eh oui, on n'est pas devant le blockbuster US tant attendu depuis des mois ; comme pour "the hobbit" qui sort demain...). Un film à voir, pour les amateurs du genre. A bien sur éviter, si 'lon est deja un peu dans la déprime...
Un des personnages secondaires est philosophe. Sans doute parce que le film pousse à une réflexion profonde sur l'éthique et les choix parfois cornéliens auxquels la vie nous soumet. Tourné comme un thriller psychologique, le film tient en haleine jusqu'à l'issue heureusement positive. Un film à l'image du vacillement permanent des personnages,sur le fil !
« Trois mondes » de Catherine Corsini commence un peu comme le « Bûché des vanités » de Tom Wolf dans lequel un golden boy tue dans un accident de voiture une SDF, ici c’est un immigré moldave qui est tué. C’est pour la réalisatrice l’occasion de faire se confronter trois mondes et d’y explorer leur relation au travers de l’argent. Al peut-il grâce à l’argent faire taire sa culpabilité, Vera s’en servir pour oublier son chagrin et Juliette pour aider ces deux mondes antagonistes. Bon ne nous faisons pas d’illusion la réalisatrice ne nous pond pas une conclusion originale, l’argent ne peut évidemment pas tout réparer ! Mais le film n’en est pas moins passionnant et permet à Raphaël Personnaz d’incarner avec brio ce fils de la classe ouvrière qui à la veille de voir ces rêves de réussite se concrétiser voit sa vie lentement sombrer quand sa culpabilité vient pourrir sa petite vie si parfaite. Le personnage de Vera (magnifique Arta Dobroshi) est lui aussi très sobre et très convaincant en veuve tiraillée entre son désir de justice et le miroir aux alouettes d’une France riche. Seul le personnage de Juliette est peu convaincant tant ces motivations sont floues voire étranges, elle est essentielle au déroulement de l’intrigue et pourtant elle est le personnage principal le moins réussi. Un film prenant qui évite les jugements au point d’être un peu trop consensuel et qui caricature trop ces personnages secondaires. À voir néanmoins pour la performance de Raphaël Personnaz et l’intrigue plutôt bien ficelée.
J'aime bien , mais je met quelques reserves, dans ce film qui ce veut dramatique , il y a quelques situations cocasse et on 'ny croit pas une seconde. Enfin j'en suit ressortit content , mais interrogatif!!!!!! Personelment , depuis Angele et tony j Kiiiiffe Clotilde Hesmes et elle me deçoit pas.
Trois mondes est un drame où le destin de plusieurs personnes basculent au cours d'un accident de voiture. Malgré un scénario avec quelques invraisemblances on se laisse attirer par ce fait divers. Pas facile de vivre quand on n'a pas la conscience tranquille.
Voilà bien un grand film, enrichit par des acteurs superbe, un scénario intelligent et une musique impressionnante. Ce film mérite d'être vu impérativement.
Un film injustement boudé par la critique... Certes, il y a quelques maladresses, mais ce film aborde des sujets sensibles qui ne peuvent que toucher le spectateur qui se dit que cela pourrait fort bien lui arriver...
un bon film s'assurer la culpabilité et le remords. le jeu des acteurs est bon, l'histoire se tient, elle scénario est crédible et pourtant il manque un petit quelque chose pour les 3 étoiles
Catherine Corsini (La répétition, Partir, ...) est une réalisatrice qui aime brusquer ses personnages, les amener à faire des choix risqués, les confronter au remords et leur faire prendre des virages dangereux. Expression à prendre au premier degré avec Trois mondes où un accident de la route va bouleverser la vie de trois personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Le film est un thriller psychologique qui emprunte les lignes droites et s'égare parfois dans des raccourcis un peu faciles. S'il est vrai que le film ne fait qu'effleurer le contexte social, celui des clandestins et à l'opposé celui des faiseurs de fric, s'il fait s'opposer ces mondes sans suffisamment de nuances, sa mise sous tension est permanente et ne se permet pas un instant de respiration. Plus que la mise en scène, trop carrée, c'est l'interprétation qui fait oublier ses aspects lacunaires. Raphaël Personnaz, découvert par Tavernier et entraperçu dans Anna Karénine, trouve un rôle dramatique à sa mesure et ses scènes avec Clotilde Hesme, toujours vibrante, sont les plus réussies du film. Et Arta Dobroshi, au jeu puissant, passe outre les poncifs de son rôle d'immigrée sans papiers. La fin, ouverte, laisse avec un goût d'inachevé comme si Catherine Corsini n'assumait pas jusqu'au bout les conséquences de la tragédie qui vient de se jouer.
(...) Au final, fade, insipide, téléphoné (quelle fin pathétique !), Trois Mondes est un drame à la française sans intérêt ou presque. De grosses lourdeurs, des lenteurs à foison, des acteurs peu inspirés, rien ne viendra sortir le spectateur de cet endormissement progressif qui finira par avoir raison de lui.
L'histoire de depart est interessante et le film dans sa globalite plutot pas mal.Mais il est gache par un scenario parfois pas credible et par des acteurs pas toujours bon.
"Trois mondes" est un film d'une rare justesse sur le délit de fuite et le sentiment de culpabilité qui s'ensuit. Ou comment un homme normal et sans histoire se retrouve dans la peau d'un chauffard meurtrier, incapable de se dénoncer à la police. Une histoire commune et banale, que l'on retrouve quotidiennement dans nos journaux. La plus value du film est de montrer réellement, comme son nom l'indique, trois univers vraiment différents à travers trois personnages clés. Raphaël Personnaz joue juste et confirme qu'il est l'un des grands espoirs du cinéma français.
je suis restée scotchée à mon siège du début à la fin du film tellement l histoire lm'a prise aux tripes et m'a parlé car malheureusement des histoires comme celle là avec des issues dramatiques on en vie tout les jours c'est la triste réalité ( moi dans mon cas par chance j'avais des témoins donc impossible de faire un délit de fuite sur un lieu très passant en plein journée) les acteur sont tous criants de vérité Raphaël Personnaz que je ne connais pas plus que ça est habité par son personnage rongé par la culpabilité et le remord les actrices plus vraie que nature bravo Madame Corsini pour vos films et celui-ci ne failli pas à la règle