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benoitG80
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4,0
Publiée le 15 juin 2012
"Quand je serai petit" part pour une fois, d'une idée très originale pour aboutir à une réalisation d'une grande délicatesse ! Il fallait au moins prendre ce risque ! En effet, cette rencontre avec soi même à la fois dans le présent et dans le passé, qu'elle tienne ou non du fantastique, du hasard ou voire au fond de l'imaginaire va permettre à Mathias de se reconstruire en comprenant son passé et ainsi même de diriger, de modifier son destin... C'est vrai que la mise en place de ce scénario improbable a de quoi intriguer, étonner et même nous laisser plus que perplexe... Mais petit à petit, on est saisi par le jeu des personnages et la justesse de leurs propos et tout devient alors d'une grande limpidité ! Jean-Paul Rouve et Benoît Poelvoorde sont tous deux épatants et émouvants par les silences, les regards trop peu rencontrés au cinéma, c'est d'ailleurs surtout sur cet échange que repose le film ! Quant à l'enfant Miljan Chatelain, son jeu semble évident... Cette belle histoire au fond relève un peu de la fable mais nous touche au plus profond sans mièvrerie, sans faux pas... Il fallait aller au bout de cette idée et c'est tant mieux !
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3,5
Publiée le 9 septembre 2018
"Sèrie noire", 1982, Miou-Miou...le fantôme de Dewaere semble planer sur tout le film de Jean-Paul Rouve! L'argument ? Mathias, 40 ans, jouè par Rouve, croise par hasard un enfant...qu'il reconnait puisque c'est lui quand il ètait petit! il va donc chercher à le retrouver car il sait que c'est lui [...] Cette jolie relation père-fils raconte pleins de choses sur la nature humaine et l'acteur-rèalisateur de "Sans arme, ni haine, ni violence" est parti de ça pour ècrire cette belle histoire! Poèsie du Nord et Dunkerque en toile de fond que Rouve connait parfaitement bien car il a grandi là bas! On sent un profond respect et un profond amour pour cette magnifique règion! C'est d'ailleurs le plus bel hommage qu'on pouvait faire au Nord-Pas-De-Calais parce que justement il n'y a rien de caricatural ici! Ni chômage, ni corons, ni baraque à frites! Mais plutôt la beautè telle qu'elle existe avec aucun dècor fabriquè mais des plans dans une rue ou en bord de mer qui ressemblent à des tableaux! Au final, c'est un film èmouvant dans lequel les acteurs sont tous bons...
un très joli film tout en délicatesse et émotion jp rouve est excellent et benoit poelvoorde magistral (tout dans la retenue à l'inverse de ses rôles habituels) une belle fable nostalgique mettant en scène un homme qui va croiser un petit garçon qui lui fait penser étrangement à lui au même age , de là il va essayer de comprendre son enfance, son passé familial et essayer de rattraper le temps perdu à voir
Un film excellent et maîtrisé qui bénéficie d'un scénario en or, mais reste trop sage. Avec une idée de départ absolument fascinante, Jean-Paul Rouve avait dans les mains un film potentiellement magistral. Revivre sa vie d'enfant, ses joies et ses peines, qui n'y a jamais pensé ? Et bien, le cinéaste passe le pas et filme une histoire touchante et délicate. C'est très bien écrit, jamais dans l'emphase ou la sur-démonstration. Tout arrive très doucement, par petite touche. Mais alors qu'on apprécie cette sagesse et cette finesse, on peut aussi regretter une trop grande linéarité du film. Toujours sur le même rythme et toujours dans la retenue, Rouve a tellement peur d'en faire trop et de s'éloigner d'un ancrage auquel il tient absolument, qu'il s'empêche toute fantaisie. Malgré tout, on ne peut que fondre devant une histoire si touchante qui prend aussi une certaine ampleur grâce au jeu des acteurs. Rouve et Poelvoorde sont étonnants de délicatesse et de justesse et les seconds rôles sont excellents.
Quel dommage !!!!!!!!! quel gâchis de voir une idée de départ originale (quoique pompée sur le magnifique "Sale môme" avec Bruce WIllis) aussi mal traitée ! Mal réalisé, mal joué, écrit avec un laxisme sidérant, incroyablement niais et mal foutu, on tient décidément la daube et l'arnaque de l'année:!!!!!
Cinq ans après un « Sans arme, ni haine, ni violence » mitigé, Jean-Paul Rouve est de retour derrière la caméra pour un film plus modeste, mais surtout plus attachant. « Quand je serais petit » est une œuvre qui lui ressemble, tantôt drôle, tantôt touchante, un surprenant voyage introspectif se regardant avec plaisir. Toutefois, si le résultat est donc agréable, on regrettera presque que l'ami Jean-Paul aie pêché par manque d'ambition. Car si le scénario est original et de qualité (ça nous change!), nul doute qu'il aurait pu aller encore plus loin dans ses réflexions, ses recherches, la réalisation ne dépassant elle jamais le niveau d'honnête téléfilm. De plus, si Rouve acteur, le jeune Miljan Chatelain, Miou-Miou et surtout Benoît Poelvoorde, étonnant de sobriété, livrent de jolies prestations, Claude Brasseur et Arly Jover sont comme à leur habitude transparents. Ne soyons toutefois pas trop sévères face à une œuvre évitant élégamment certaines facilités et au fond assez intimiste malgré sa dimension quasi-fantastique : elles ne sont aujourd'hui plus très courantes, et si « Quand je serais petit » ne restera pas dans les mémoires, il aura au moins eu le mérite d'être singulier et sincère. Sympathique.
Un film plutôt ennuyeux et conventionnel, qui se veut assez peu émouvant et très très plat. Deux répliques drôles (ou presque), des situations caricaturales et une fin sans queue ni tête, comme le reste d'ailleurs. J'en retiens le jeu sobre et juste de Benoît Poelvoorde, que je n'aime pas d'habitude. Sinon, tout est dit.
mon coup de coeur du mois. Jean-Paul Rouve est décidément un artiste de talent. l'histoire est bien menée, intrigante et poétique, et tout ça avec humour. franchement, j'ai adoré.
Mathias, paysagiste à Paris, fait une croisière avec sa femme Ana. Alors qu'il se ballade à bord, il tombe sur une classe de collège de Dunkerque. Mathias est bouleversé par un petit garçon blond qui lui ressemble. Une histoire troublante et attachante de Jean-Paul Rouve. Les dialogues, simples et apparemment peu étudiés, donnent au film une ambiance naturelle. La bande son est elle aussi émouvante avec une belle insertion de l'adagio d'Albinoni. La distribution est très riche, avec les sympathiques participations de Miou-Miou , de Claude Brasseur et la présence du toujours apprécié Benoît Poelvoorde dans le rôle de Jean, le père de Mathias. Il faut également souligner les excellentes interprétations de Jean-Paul Rouve (Mathias adulte) et Miljan Chatelain (Mathias jeune).
Je ne vois pas trop où Jean-Paul Rouve a voulu en venir, je n'ai vraiment pas été touché par cette histoire. J'ai du mal à comprendre comment on a pu écrire ce scénario sérieusement. Le côté fantastique donné à l'histoire est un ratage d'après moi. Bref, pas grand chose à dire de plus, je n'ai pas accroché.
Cette fable à la fois initiatique et fantastique est d'un rare ennui. On ne peut pas dire que la première réalisation de Jean-Paul Rouve soit spécialement ratée,d'autant qu'elle adopte un ton minimaliste à la japonaise de bon aloi. Mais l'argument de départ,déjà très ténu,ne survit pas à la première demi-heure. Ensuite,c'est une question de gêne pour le versant mélodramatique très appuyée et pour cette relation quasi morbide entre un homme de 40 ans et un enfant de 10 ans qui lui rappelle lui-même! On ne voit pas où Rouve veut en venir. Nostalgie? Seconde chance? Paternité? Profiter de la vie? "Quand je serai petit",au-delà de ses paysages tristounets mais adaptés de Dunkerque,manque d'un scénario de fond,tout bonnement.
Que c'est pénible ! Au bout de 30 minutes, une question : quand le film commence-t-il ? Ce premier long-métrage de Jean-Paul Rouve a des allures de mauvais téléfilm, où tout est fade, laid (il n'y a aucun plan beau ni construit). La vision de ce film aux dialogues foutraques et mauvais provoque une immense gêne chez le spectateur, en plus de l'ennui qu'il distille pendant 1h35... Il y a dans ce film beaucoup de scènes inutiles à l'intrigue (qui tient sur un timbre poste, tant le personnage principal n'agit pas -il faut bien remplir les pages de script), complétées par une musique de téléphone portable, sensée accentuer une émotion qui ne viendra jamais. Il n'y a qu'une seule scène intéressante dans ce film (au niveau dramaturgique hein, ne parlons pas de l'image): celle où le personnage principal rencontre son père devant un aéroport. C'est le seul moment à sauver de ce film. Car quand ce dernier s'achève enfin (une vraie libération!), on en vient à se demander: comment ce film a-t-il pu être produit tant il sonne creux? Acteur et réalisateur sont deux métiers différents, et il serait peut être temps que certains en aie conscience, cela éviterait des films pénibles et inutiles comme celui-ci... Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/06/quand-je-serai-petit.html
Je mets 5 étoiles, car pour moi ce film vaut entre 3.8 et 4 étoiles et on est loin du compte ! En effet, il est un peu long à démarrer mais après une bonne demie heure, on est pris par l'histoire et on se laisse envouter... Reste le coté un peu "louche" de l'adulte qui passe tout son temps libre avec un gamin. Ça prête à confusion...
Seconde réalisation pour l’acteur Jean-Paul Rouve (après Sans arme, ni haine, ni violence - 2008) qui dresse ici un magnifique et touchant drame humain sur un père de famille de 40 ans qui rencontre par hasard un jeune garçon de 10 ans dont la ressemblance est flagrante en plus de porter tous deux le même prénom. Mais les similitudes vont aller bien plus loin puisqu’en réalité, le jeune garçon c’est lui lorsqu’il avait le même âge ! Pour une raison qui lui (et nous) échappe, il se rend compte qu’il vient de tomber nez à nez avec l’enfant qu’il a été trente ans plus tôt, il y croise ainsi sa mère et surtout son père (brusquement décédé lorsqu’il avait 10 ans). Une fois que le contexte (si particulier) du film a été compris (et accepté), on se laisse aisément prendre au jeu par cette adorable et émouvante retrouvaille entre un fils et son père (Jean-Paul Rouve aux côtés de Benoît Poelvoorde qui interprète son père). Une œuvre pleine de charme et d’émotion, sincère et troublante, le tout magnifié par une B.O composée par Emilie Simon.