Très lent, l'action traine en longueur, mais le concept est très original et est très bien traité. Ca devient touchant et prenant, parfois même drôle. On frôle un peu le ridicule sur certains points mais le fait est que ce film reste un très bon film de Jean-Paul Rouve. 3 étoiles car ça manque un peu de rythme. On regrette aussi une musique plus travaillée et présente, pour éviter de nous laisser trop longtemps dans l'ennui.
Aïe aïe aïe ! On touche malheureusement le fond avec ce film. Dénué de toute émotion, on s'ennuie du début à la fin, espérant voir arriver une scène, une réplique, qui nous ferait hérisser les poils. Mais cela n'arrive pas, malgré le jeu plutôt bon des comédiens, ce film s'enfonce petit à petit dans les méandres de l'ennui. A éviter !
Un vrai travail de psychologie sublimé par les images. Au premier abord, cela pourrait être troublant, voire malsain mais ce qui est très beau, c'est l'idée d'avoir voulu filmer ce désir de se reconstruire, de panser ses plaies, de se reconnaître à travers une "vie en mieux". C'est un film vraiment magnifique, sensible et émouvant. Il va dévoiler sa fragilité à sa mère mais il ne dit rien à sa femme qui croit simplement à une tromperie mais la dernière scène assez bouleversante nous montre cet homme fragile tellement humain dans son désir d'aider l'enfant tout comme l'a fait ce dernier, qu'on peut maintenant imaginer que sa femme va le comprendre. C'est superbe.
Quatre ans après sa première réalisation plutôt encourageante (Sans arme, ni haine, ni violence), Jean-Paul Rouve repasse derrière la caméra. Après le grand banditisme, il nous plonge dans une comédie sentimentale familiale intimiste flirtant agréablement avec le fantastique. La mise en scène est applique, le scénario est bien écrit. Entre deuil du père et bilan de la quarantaine, il nous offre une jolie histoire toute en nuance et en tendresse. Le propos est constamment intriguant, mais la bizarrerie de la situation ne nous est jamais expliquée, et d'ailleurs le personnage ne cherche pas trop non plus à comprendre. Nous non plus. On se laisse emporter et au final, paradoxalement, on trouve tout cela parfaitement crédible... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-quand-je-serai-petit-106983019.html
Il y a 4 ans, le comédien Jean-Paul Rouve s'était lancé dans la réalisation de son premier film, un long métrage consacré à la cavale d'Albert Spaggiari. Le voici de retour dans la réalisation, avec, cette fois ci, un film beaucoup plus personnel. La rencontre d'un enfant portant le même nom que lui et dans lequel il est certain de se reconnaitre va chambouler l'existence de Mathias Esnart, 40 ans, paysagiste, marié, père d'une fille de 13 ans. Le film nous raconte comment il en arrive presque à oublier son existence actuelle pour se replonger dans celle qu'il a eue, en s'introduisant dans la famille du petit Mathias et en y retrouvant et son père, et sa mère et son futur beau-père. Miou-Miou, la mère du grand Mathias, a beau prévenir son fils : «Les souvenirs, c'est bien que ça disparaisse, sinon ça prend trop de place», Mathias s'entête et se laisse complètement gagner par la nostalgie et quelques regrets. Va-t-il en profiter pour changer le cours du destin ? Va-t-il apprendre des choses qu'on lui avait cachées dans sa jeunesse ? Manquant de rythme et de souffle pendant la première demi-heure, le film devient petit à petit de plus en plus émouvant. Jean-Paul Rouve réalisateur arrive à rendre crédible ce conte qui flirte avec le fantastique et il sait tirer le maximum de ses comédiens, qu'ils soient adultes ou qu'ils soient "petits". A ce compte, les scènes entre Jean-Paul Rouve et Benoit Poelvoorde, son faux père qui a le même âge que lui, ces scènes émouvantes et pleines de pudeur nous délivrent quelques très beaux moments de cinéma. Au rayon de la musique, nous avons droit à une belle leçon de musicologie concernant le célèbre adagio de Tomaso Albinoni, leçon qui se termine par une conférence de Jean-François Zygel crachant enfin le morceau : l'adagio d'Albinoni n'est pas une oeuvre d'Albinoni. Faut-il y voir une façon détournée de renforcer ce que le grand Mathias dit un peu plus tôt au petit Mathias : "un adulte, ça ment tout le temps" ?
Il y a dans ce deuxième long-métrage mis en scène par Jean-Paul Rouve un délicieux parfum du "Quartier lointain" de Jirõ Taniguchi. En effet, il s'agit là aussi de l'histoire d'un personnage qui va être confronté à son passé et à de lointaines blessures. L'ancien humoriste la filme avec beaucoup de pudeur et de douceur.
Juste brillant. Emouvant, drole, fin, délicat, incroyablement bien filmé et réalisé, jamais dans la caricature ... toute la clé de l'histoire, pour ceux qui auraient du mal à se laisser transporter par cette "fable", est contenue dans l'oeuvre d'Albinoni, à qui l'on a attribué un adagio qui n'est pas le sien. Quand je serai petit, c'est spoiler: l'histoire d'un mec qui a vécu un passé qui n'était pas le sien, ou plutot ... non il ne faut pas trop en dire . A voir absolument !
Un homme se retrouve dans le passé de sa jeunesse par le biais d'une famille lui ressemblant point par point. Réalisation efficace, mais qui s'essouffle sur la fin. 2 étoiles et demie.
On sait qu'en tout comique il y a un enfant qui ne sommeille pas du tout et que l'humour est la politesse d'un désespoir ontologique. Jean-Paul Rouve aborde donc la question de l'enfance et du passé de façon tout à fait frontale avec cette histoire d'adulte qui croise (et repère en une seconde) un enfant qui a tout de son double. Si on a envie de voir une comédie enjouée voire rigolarde qu'on aille dans une autre salle car ce n'est vraiment pas le ton du film. C'est au contraire un film assez grave qui aborde beaucoup de questions aussi peu futiles que "peut-on raccommoder le passé ?" "pourquoi rencontre t-on des personnes qui nous donnent un fort sentiment de déjà connu ?". Il montre aussi qu'on élève les enfants en projetant nos failles et nos souffrances et en voulant réparer ce qui nous a meurtri. Rouve et Poelvoorde sont impeccables. Gilles Lellouche est stupéfiant dans sa transformation physique. La mise en scène n'a rien d'exceptionnel mais rien de honteux non plus. Globalement il n'y a pas de temps mort même si, à la fin, l'accumulation des expériences enfantines lasse un peu.
Quand je serais petit, je ferais plein de trucs. D'abord je vivrais une histoire improbable dans un contexte impossible, et ensuite je retrouverais une projection de moi, et là, et ben il se passera plein de trucs et personne m'empêchera de quoi que ce soit. D'abord !
Un peu déroutant au début, ce film est une sorte d'OVNI dans lequel Mathias, un type assez ordinaire, se trouve embringué dans une quête de son passé après avoir entraperçu un jeune garçon qu'il trouve lui ressembler au même âge. Là-dessus, il va rencontrer et se lier d'amitié avec le père de ce garçon et le reste de sa famille qui sont en fait la copie conforme de ce que lui-même et sa propre famille étaient 30 ans plus tôt. Et la réalité va bientôt dépasser la fiction. Ca vous semble compliqué ? Allez donc voir ce film (ou, comme moi, visionnez le DVD). C'est beau, c'est tendre et plein d'émotion. Les acteurs sont au top dans une histoire pleine d'émotion et de sensibilité à fleur de peau, où les sentiments sont omniprésents. Moi, j'ai adoré malgré des tas de critiques pisse-froid et sans doute en manque de scénarios bien plus abscons et incompréhensibles. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le fim au début, mais j'ai rapidement pris le tempo et intégré ce que je considère comme une petite merveille, malgré quelques longueurs/lourdeurs heureusement mineures.
bon que dires du film pas mauvais mais pas non plus le top.un petit film très simple avec quelques longueurs mais il y a des émotions et des sentiments et bonne performance de jean-paul rouve qui sauve le film. à voir une fois suffit.