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brisbane78
5 abonnés
182 critiques
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4,5
Publiée le 29 mai 2014
Une histoire magnifique (dont la thématique rappelle beaucoup le livre "Quartier Lointain" de Taniguschi) traitée avec finesse et intelligence, servi par des comédiens formidables. Comment un film aussi bien a-t-il pu passer aussi inaperçu. A voir en DVD absolument
Que de maladresses ! J'ai passé une partie du film à me demander qui était qui, qui Mathias avait-il retrouvé. Lui là, alors c'est son frère ou son père? Donc lui, c'est son neveu à moins qu'il ne soit son petit frère...? Que s'est-il passé avec sa mère, puisqu'il semblerait qu'elle ne veuille reparler du passé. C'est précisément ce dernier détail qui nous perd. Y aurait-il un secret de famille? En fait,il n'y en a pas, on n'a jamais de réponse. Donc, j'ai fini par comprendre que Rouve s'était planté dans la mesure où son film est ancré dans la réalité dans le rationnel sans aucun aspect poétique voire fantastique ce qui aurait permis au spectateur de mieux comprendre.Au lieu de ça, on ne remarque que les invraisemblances du scénario. Une quête oui mais alors il faut s'y prendre différemment. Reste que Rouve joue merveilleusement bien et reste le plaisir de retrouver Poelvvoorde.
Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, je parle de ce temps là ... Je pense que tout le monde dans la salle c'est demandé: mais quand ce film va-t-il finir ? La symphonie de l'histoire reste grave du début à la fin, mais jusqu'à la toute fin. Les acteurs sont attachants, Jean-Paul Rouve reste égale a lui même tout comme Benoît Poelvoorde. On a quand même une impression prenante de déjà vu ou de réelle sensation de connaître la fin qui est sans surprise. Si vous n'avez pas d'affinité pour les comédies mélo-dramatiques, faites abstinence de ce film.
Étant de Dunkerque, le film m'a transporté dans le nord et ses paysages. Le film est émouvant et bien construit grâce à un scénario original. Jean Paul Rouve signe ici son premier film en tant que réalisateur et parvient à nous émouvoir dans cette merveilleuse histoire mais le film manque un peu d'action. Des acteurs merveilleux et connu comme Gilles Lellouche ou Claude Brasseur. Benoît Poelvoorde est génial dans son rôle. Très bien!
Le premier filme de Jean-Paul Rouve laisse perplexe. L'idée de départ est bonne, mais prise sous un mauvais angle, il tourne souvent en rond, prend des chemins douteux, mais l'ensemble est plutôt bon voir bien. Si par moment Rouve se perd un peu, il arrive à nous faire regarder son album de famille, qu'il balance à coup de nostalgie, mélancolie et pathos (beaucoup de pathos!), le film est bouleversant, drôle, symphatique. Le scénario manque de souffle et d'ordre il rempli de chose inaboutie, les acteurs sont géniaux (sauf Arly Jover qui est carrément en dessous), la B.O. prend une place importante dans son film (elle est comme un personnage), le film est bourrés de petit détails. Il reste un essais convaicant, pas complétement aboutie, Jean-Paul Rouve c'est aller chercher l'émotion, placer sa caméra et il arrive à nous faire plaisir, rire, pleurer, admirer, il y un petit côté Sundance chez lui, dans sa façon de réaliser. À voir, en attendant la suite.
Il reste de cette rencontre un film rafraîchissant. Un point sur soi, sur sa vie fait de façon tout à fait judicieuse par un réalisateur qui s'affirme comme tel.
Contrairement à ma compagne, j'ai bien aimé ce film. Parce qu'il est sensible et ramène à son enfance : à cet égard, le petit Miljan Chatelain est craquant de naturel. Ou Jean-Paul est-il allé le dénicher ? Ce film mérite don son excellente place au Box Office, malgré une faible distribution qui manque d'ambition (de moyens ?) Il a fallu que j'aille à UGC Lille alors qu'il n'est pas proposé à l'UGC Villeneuve d'Ascq ! J'ai aimé Rouve dans tous ses films, et depuis l'époque où on le voyait en flic à la télé dans Navarro ou Lescaut je ne me souviens plus. Benoit Poelvorde m'a séduit comme à l'accoutumée, dans un rôle aux antipodes de celui du con douanier : convaincant comme copain ! Et vive le retour de Miou-Miou que la maquilleuse n'a pas réussi à vieillir dans un rôle trop effacé. Bien sûr, le scénario aurait pu être simplifié pour favoriser sa compréhension, et il ne faudra pas rechercher sa véracité ! En ai-je appris des choses sur le Dunkerque que j'ai quitté voici une vingtaine d'annéées : il y a toujours les chars à voile (comme dans les Chtis !) mais un aérodrome, quel progrès. Quant aux ferries de Sealink, ils ont failli disparaître il y a quelques semaines et ne desservent plus Dunkerque depuis l'ouverture. du tunnel... Il faut donc voir le film en jouant "on fait comme si..." lorsqu'on était enfant...
Rouve signe avec ce film une sorte d'uchronie poétique. Les comédiens sont d'une justesse à couper le souffle, l'image est belle, le rythme est savamment maîtrisé, les dialogues font mouche. Son personnage souffre de blessures infantiles qui l'empêchent d'être totalement adulte, pour autant, il n'est ni un raté ni un homme-enfant. Ce qu'il découvre sur son enfance, il le découvre à un âge où il peut faire la part des choses, c'est le moment. Les caricatures sont évitées, c'est beau, profond.
Il y a des choses qu'on passe sous silence, qu'on essaye d'oublier. Pour ne pas trop souffrir, et pour essayer de faire le moins de mal possible aux êtres chers. Mathias a perdu son père à l'âge de dix ans mais ne s'en souvient plus. Normal, sa mère lui a menti en disant qu'il était parti pour un voyage d'affaire. Mathias a maintenant quarante ans et a tourné le dos au passé, jusqu'au jour où il rencontre son « mini lui » sur un bateau. Il décide de le suivre chez lui, ses parents sont aussi là, trente ans plus jeunes. Déboussolé au départ, le « vieux » Mathias va jouer le jeu à fond en profitant de cette opportunité : renouer le lien avec un père dont il ne se souvient plus en se faisant passer pour un ami de la famille. Pour son deuxième film, Jean-Paul Rouve crée une fable réaliste. Il faut accepter que l'impossible se produise pour entrer dans cette histoire pleine de charme. Sans en faire trop, l'acteur-réalisateur arrive à nous faire partager ses regrets et ses peines qu'il conserve en lui depuis tant d'années. Par de simples dialogues entre un fils et son père retrouvé, la magie arrive à naître, où la nostalgie se sent dans une image tendrement douloureuse. C'est un bout d'enfance qu'on aimerait tous revivre auquel on assiste, qui procure autant de joie qu'il déchire le coeur. Grâce à des seconds rôles de choix (Poelvoorde livre une de ses plus belles prestations et prouve une fois encore qu'il est un des meilleurs acteurs de sa génération), le récit tient la route en préférant aux longs dialogues rébarbatifs des regards complices, des silences qui veulent tout dire. Pas besoin d'en rajouter, c'est un coup de coeur de l'année.
Histoire plate, pas du tout crédible, dans laquelle on n'arrive pas à se projeter. L'idée de départ était pourtant bonne mais il n'en ressort pas grand chose. Et comme on ne s'identifie pas aux personnages, comme on ne ressent aucune sorte de nostalgie (qui devrait apparaitre dès qu'on évoque notre propre jeunesse), on ne se pose à aucun moment la question qui apparait dans le synopsis "si l'on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ?"
J'avais peur de tomber sur une histoire gnan-gnan et j'ai été agréablement surpris. Le rythme ne tombe pas, les émotions sont là et les acteurs sont tous bien dans leurs rôles. Je ne me suis jamais ennuyé.
Une vrai bonne surprise. Rouve signe ici une réalisation qui tient la route. Pas vraiment de rôle qui se dégage néanmoins. La fin est attendu. Le scénario est une bonne trouvaille même si il persiste encore des longueurs. Une part de mystère trop vite effacer. S'arrêter à 48min suffit, c'est surtout la fin qui laisse dubitatif. Un manque de rigueur. Un format plus cour aurait été préférable. Je reste tout de même sur une note positive.