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Artriste
123 abonnés
2 024 critiques
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4,0
Publiée le 28 mars 2016
Deuxième film réalisé par Jean-Paul Rouve, Quand Je Serai Petit est une très bonne surprise. Cette comédie dramatique nous raconte une histoire original même si les premières minutes m'ont laissé dubitatif. Les sujets abordés sont forts et le parallèle entre les avions et le piano qui peut rebuter aux premier abords paraissent naturels. Le film commence vraiment à partir du moment ou Mathias (adulte) rencontre Jean et la on est véritablement happé. Plus les minutes passent et plus cette histoire est belle. C'est tantôt émouvant, tantôt ça nous arrache un sourire notamment grâce à des personnages attachants et des dialogues d'une justesse rare même si il y a aussi beaucoup de moments de silence. L'ambiance est d'ailleurs très spéciale et calme du aux environnements tristes et froid mise en valeur par une bonne réalisation. Mais la grande richesse du film ce sont ses acteurs qui sont touchant dans leurs relations avec un super Jean-Paul Rouve, un Benoît Poelvoorde dans un rôle qui fait plaisir à voir, un Claude Brasseur très, très touchant mais malheureusement sous exploité, le petit Miljan Chatelain sans oublier Miou-Miou ou encore Arly Jover ainsi que Gilles Lellouche au look surprenant. Malgré toutes ces qualités, j'ai eu peur que la fin soit décevante mais bien au contraire elle est très réussi et belle. D'ailleurs arrivé le générique on se dit vraiment que Quand Je Serai Petit est un beaux film, pourtant triste mais au final il laisse une note positive qui fait que l'on sourit et que l'on se dit qu'on a bien fait de le visionner. Je ne peut que vous conseiller de le regarder.
Alors le film possède une idée de base original.Le film n'est pas chargée en lourdeur émotionnel. Le scénario est simple et à la fois beau en terme d'émotion. L'originalité du film est la mise en scène de certaine qui est ponctuée par des silences et des regards.La musique est bonne. Les acteurs sont bons . Jean Paul Rouve montre une nouvelle image de lui.
Une agréable surprise... c'est en fait tout sauf une comédie. C'est un film très touchant, même si on peut trouver la dernière scène un peu trop appuyée... mais hormis cela, c'est un film très pudique sur des sentiments que beaucoup gardent à l'intérieur d'eux-mêmes...
Il sait se renouveler, l'ami Jean Paul !... Ces films étonnent toujours; ils sont toujours plein d'inventivité. Riches aussi d'une sensibilité qu'on sent chez lui à fleur de peau. Bref, c'est un artisan du cinéma, comme on en voudrait plus... Mais, voilà, avec ce nouveau film, il s'attaque à un film intimiste ( il sait faire ! ) avec une dose de fantastique ( il tombe sur un os ! ). Car, ce film qui flirte avec le fantastique sans l'assumer, tombe du coup dans l'invraisemblable. Comment croire à cette histoire d'un homme qui fait une fixation sur un enfant rencontré par hasard, au point de briser son équilibre familial pour s'approcher de lui ? C'est tellement peu probable que c'est un peu grotesque. Cet homme croit se reconnaître dans cet enfant, et tente de revivre sa propre histoire à son contact. Est-ce là le côté fantastique ? Hélas, cela ne prend pas. L'histoire est un peu artificielle. C'est bien dur d'être dans le registre de Capra ou de Coppola... Reste, quand même, de bons moments, une sensibilité qui touche, et un jeu d'acteurs tout en nuances. Benoît Poelvoorde est, une fois n'est pas coutume, plein de retenue. Mais c'est surtout Arly Jover, l'épouse, qui fait une composition lumineuse. Cette actrice est absolument épatante. Alors, bilan au final mitigé. Mais ce film mérite d'être vu, ne serait-ce que pour ses bonnes intentions....
Je ne comprends pas les critiques négatives ce film est très attachant et très émouvant . Le scénario qui tend vers le fantastique donne lieu a des scènes sympathique et pose des questions intéressantes . Les acteurs notamment Jean Paul Rouve ( encore lui ) sont tous très bons . Le final est assez triste mais le plaisir de ce film est que Jean Paul Rouve n'en fait jamais trop dans le larmoyant . Une surprise .
Que dirait l'adulte que vous êtes à l'enfant que vous étiez ? Que changeriez-vous si cette rencontre devenait possible ? 'Une grande partie de la magie de ce long métrage de Jean-Paul Rouve tient à l'équilibre miraculeux entre le conte philosophique et le réalisme avec le lequel il film cette histoire (...) Les dialogues soignés sonnent juste et, malgré l'étrangeté de l'intrigue, c'est la vie avec sa légereté, sa poésie et ses drames, qui se déroulent sous nos yeux' La Croix. 'Quand j'étais petit' offre sans doute à Jean-Paul Rouve son plus beau rôle et sa plus belle réalisation ! J'en suis sorti profondément touché !
L'intrigue de "Quand je serai petit" repose sur une belle idée. Sans d'autre forme d'explication, Mathias croise un enfant dont la vie semble être la sienne au même âge. Sans toucher au fantastique et en laissant sa part de mystère, le concept reste très attachant en misant sur la sensibilité des personnages. La réflexion est superficielle, mais le propos est suffisamment tendre pour prendre plaisir à regarder ce conte hors du temps.
Cependant, la réalisation joue avec le poids des longueurs, un rythme souvent pesant en première partie. La poésie prend son envol un peu trop tardivement. La relation entre l'adulte et l'enfant étant le principal intérêt du film.
Une fable chaleureuse. Dommage que le rythme et les propos sonnent parfois creux. http://cineglobe.canalblog.com/
Suis allée voir ce film sans savoir qu'il avait été tourné à Dunkerque donc étant Dunkerquoise ça m'a plu de voir ces images . Le gamin était attachant par contre j'avais un peu de mal avec le pourquoi du comment , et la fin m'a laissé sur ma faim...
Une drôle d’idée qui produit un drôle de film. Grâce à un riche casting, Jean-Paul Rouve parvient à rehausser cette histoire relationnelle entre un homme et son propre lui à l’âge de 10 ans. Une double vie inédite fondée sur la quête de réponses et sur la tentative de réparer les erreurs du passé. Or, nouveauté ne rime pas avec réussite et le résultat offre un film assez plat, peu rythmé et ne parvenant pas à nous mener vers quelque chose qui en vaille la peine.
Quel merveilleux film que nous offre là , Jean-Paul Rouve !! Le fait de mettre en scène un personnage assez introverti , qui se lie d'amitié avec une famille , qui ressemble en tout point à la sienne avec la même vie qu'il à vécu . Donc , contexte fantastique ou pas ?
D'après un scénario extraordinaire ( c'est le cas de le dire , certains parle même de "l'Inception" français ) , "Quand je serais petit" est un véritable bijoux du cinéma français . Le genre de film qu'ont à besoin de voir et revoir , pour toujours se poser plus de questions . Car , oui ce film est une grande réflexion sur les 3 parties de la vie ( le passé , le présent et le futur ) , une réflexion sur nous même et nos ambitions ( passées ou futures ) . Jean-Paul Rouve réussit à nous faire rêver dans cette fable dramatique , grâce à des acteurs qui livrent une performance remarquable . ( Mention Spéciale à Miljan Chatelain ) . Les scènes mettant à l'écran , Poelvoorde et Rouve , sont incroyablement touchantes et émouvantes pour la plupart ( notamment le moment où ils essaient tout deux de définir s'ils sont heureux ou pas ) . Donc en plus d'être un très bon film , c'est aussi très philosophique avec une belle morale . La musique de Emilie Simon est superbe et accompagne bien l'ambiance du film . Les paysages du Nord et la ville de Dunkerque sont très beau , cela donne envie de connaître cette région pour ceux qui n'y sont pas allé . La dernière scène du film est très émouvante et nous fera , nous poser plein de questions . Le contexte est-il donc fantastique ? Peut-être , peut-être pas . Une seule réponse : courez-vite le voir , afin d'avoir votre avis . Excellent film !!!! Merci Jean-Paul Rouve ...
Un très beau film. Même si le démarrage est long car on ne voit pas trop ce qui le pousse vers le jeune Mathias, puis les éléments se mettent en place doucement, et le grand Mathias découvre des vérités et les non-dits de sa propre vie, jusqu'au dénouement qui lui permettra de dire adieu à son père, mort 30 ans plus tôt.
de superbes moments d'émotions dans ce film . Quand jean paul rouve demande à benoit poelvorde alors que tous deux photographient les avions : " es tu heureux ?"...On est saisi...de même la relation privilégiée entre jean paul rouve et le petit Matthias donne lieu à des dialogues sur les filles plein de saveur et de fraicheur....La rédaction de la lettre à Clara à elle seule est un bijou....ce film dont la qualité est la fraicheur et l'émotion se distille de belle façon.....Tout est crédible, l'affection des enfants, l'amour, l'amitié, la fausse naiveté et des réparties cinglantes " être adulte c'est apprendre à mentir" , le film est un petit rayon de soleil dans le coeur.....les personnages sont touchants avec de petits seconds rôles, Miou Miou, Claude Braseur qui sont une valeur ajoutée indéniable.....si vous aimez les chaleureuses histoires de famille, avec un zeste de philosophie, un film à ne pas rater...
Ojectivement aucun intéret pour ce film sans émotions et la présence de jean paul rouve à l'avant première n'a rien apporté de plus à ma vision d'un film abscon et raté.
C'est vraiment étonnant, Quand je serai petit m'a émue aux larmes mais je ne sais pas quoi en dire. On sent que Rouve y a mis toute sa sensibilité, tout son amour. Le scénario, du coup, est extrêmement émouvant tout en restant pudique. Il y a une sorte de fragilité dans le personnage de Matthias que l'on retrouve chez son père et qui est vraiment troublante. Rouve a dit dans une émission qu'il pensait être "le même genre d'homme que Poelvoorde", c'est une comparaison assez audacieuse à mes yeux étant donné tout le bien que je pense de Poelvoorde, mais je suis finalement d'accord. Ils ont cette fêlure dans le regard et dans le jeu. C'est vraiment un film fin et touchant en fait, parce que l'émotion est vraie et nous renvoie tous à quelque chose, mais pas un film parfait. C'est une très belle métaphore sur la réconciliation, le pardon, mais le film est un peu trop long et manque parfois de rythme. Et la prestation d'Arly Jover enlève un peu de la magnifique subtililité du film, son personnage (ou son interprétation ?) est trop dans l'apparence. Trop de sourires, trop de conciliance... Elle paraît clairement un cran au dessous de Rouve et Poelvoorde : moins sincère.