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Votre avis sur Woody et les robots ?
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Cette vision futuriste du 22ème siècle par Woody Allen est finalement moins un extrapolation fantasmatique qu'une exacerbation des pratiques et mentalités du 20ème siècle. Ainsi, Allen envisage-t-il une société totalement étatisée et déshumanisée tout en faisant allusion, de façon parodique, aux moeurs des années 70, qui préfigurent peut-être celles des décennies à venir. C'est l'un des deux aspects comiques du film, l'autre relevant plus formellement du comique burlesque par lequel le réalisateur rend hommage, en s'en inspirant, aux maitres du cinéma muet.
Il n'en demeure pas moins que le scénario est un peu foutraque et que les aventures du fébrile Miles Monroe, quoique parsemées de bons mots et de cocasses accessoires futuristes, tel l'orgasmatron (sans commentaire), sont par moments un peu ternes. Après 200 ans de congélation, Miles découvre une tout autre société et, devenu bien malgré lui un spoiler: terroriste
, lutte contre le dictateur des Etats-Unis.
Il y a bien quelques instants très drôles, très réussis donc, mais dans l'ensemble, on rit peu et même on se lasse parfois d'un bavardage plutôt stérile.
Il n'en demeure pas moins que le scénario est un peu foutraque et que les aventures du fébrile Miles Monroe, quoique parsemées de bons mots et de cocasses accessoires futuristes, tel l'orgasmatron (sans commentaire), sont par moments un peu ternes. Après 200 ans de congélation, Miles découvre une tout autre société et, devenu bien malgré lui un spoiler: terroriste
, lutte contre le dictateur des Etats-Unis.
Il y a bien quelques instants très drôles, très réussis donc, mais dans l'ensemble, on rit peu et même on se lasse parfois d'un bavardage plutôt stérile.
Yetcha
Gros coup de vieux pour ce Woody Allen. Evidemment on voit bien la portée satyrique envers la société moderne, mais finalement, même cette vision est dépassée de par la date de réalisation, 1973. Donc un gros bof pour ce Allen.
Un Woody Allen brûlé par le froid émerge d'un long sommeil cryogénique pour appliquer son manque d'humour à la fin du 22e siècle. Horriblement daté ce film n'est vraiment pas à son meilleur en tant que comédie physique désinvolte. Même dans ce cas les jeux de mots et les gags sont mis à rude épreuve avec des images manifestement accélérées et une bande-son qui lui donnent l'allure d'un Benny Hill futuriste. Les blagues d'Allen sur l'évolution de la société sont parfois idiote en particulier sur l'avènement de la technologie qui supplante notre besoin de sexe de drogues et de religion organisée. Et l'intrigue du film est si mince et inessentielle que l'ensemble ressemble à une série de sketches vaguement liés. La surabondance de décors et d'effets spéciaux faibles et bricolés fait paraître l'arrivée de Star Wars à peine quatre ans plus tard encore plus impressionnante en comparaison. Au mieux c'est légèrement idiot au pire c'est complètement ennuyeux et ce n'est pas quelque chose que je reverrai de sitôt voire jamais...
Je suis un aficionado de Woody Allen. Disons le tout de suite , ce film réalisé dans sa première période est un de ses moins bons. Pourtant, il comprend des passages plutôt comiques et réussis. La première partie de "sleeper" commercialisé sous le titre de :Woody et les robots" en France est la meilleure. Film sympathique, mais pas indispensable au regard de la filmographie d'Alien. Rappelons qu'elle comprend bon nombre de chefs-d'œuvre . Citons notamment (Annie Hall et Manhattan) entre autres.
Ce film m’a totalement déconcertée. J’ai trouvé que c’était un incroyable navet, gênant de ridicule. Un homme de 1973 se réveille après une cryogénisation en 2173, dans un monde géré par un dictateur, les robots sont au service d’humains dont le mode de vie a été complètement bouleversé par rapport à ce qu’il connaissait. Il souhaite aider la résistance à se libérer de cette dictature. Je n’ai pas ri une fois (si, j’ai souri intérieurement une fois au cours des 88 minutes, quand Miles / Woody Allen retrouve un journal de l’an 2000 indiquant que la femme du Pape a eu des jumeaux), ça fait un peu léger pour une comédie. Après, c’est peut-être une sorte d’humour qui ne me touche pas, car j’ai vraiment trouvé tout ce film d’une extrême bêtise, complètement affligeant. Le pire moment peut-être est à la fin :
spoiler:
lorsque Woody Allen et Diane Keaton se retrouvent à devoir faire une opération chirurgicale particulière (recréer un humain à partir de sa seule partie du corps dont on est en possession, son nez) devant des médecins
.
.
Un film clairement divisé en deux parties bien distinctes. Le top du top aurait été que ces deux parties, bien que complètement différentes, soient de qualité égale. Ça n'est malheureusement pas le cas. La première partie du film, voyant Woody Allen découvrir l'an 2173 est simplement géniale. Foisonne de gags et avance à un rythme d'enfer. Allen, complètement dépassé par les événements. En revanche, la seconde partie, nous montrons la révolution face au régime en place, est nettement plus décousue et se termine un peu n'importe comment. Du coup, une bonne partie du travail accompli avant s'en retrouve altéré. Dommage. On aurait pu tenir un vrai petit chef d'oeuvre de comédie.
Alain D.
Si vous aimez l'humour et la dérision poussée à son paroxysme, vous adorerez cette excellente réalisation du cinéaste New-Yorkais. Quand Woody Allen se réveille après 200 ans d'hibernation, cela donne une Comédie burlesque digne de Buster Keaton. Son scénario tourne en farce la politique et le progrès vers un monde paradisiaque et artificiel. Sur des dialogues savoureux, avec des idées ingénieuses et des références habiles, l'histoire délirante nous offre une kyrielle de scènes hilarantes. Cerise sur le gâteau, Woody Allen et sa comparse Diane Keaton réalisent de superbes prestations d'acteurs.
Woody allen j'ai toujours eu de la peine, l'humour intellectuelle j'ai vraiment de la peine. Alors que Woody ne l'est pas, il a rater ses études. Bon se sont des scènes à sketchs qui me fatiguent. Woody vient du monde du sketchs. Là c'est du burlesque qui ne fait pas forcènement rire, on mélange tout pour en faire une blague. Dans ce film il essai des blagues les unes après les autres dans un monde moderne imaginaire, ca sent le plastique et la vision de l'avenir vue par des hippies. Ce qui est sur, Woody ne manque pas d'égo.
Woody et les robots est un film correct, sympa.
C'est intéressant de voir la vision que le réalisateur a du futur. La musique jazzy est très marrante. Il y a quelques répliques cultes, dans la lignée de l'humour de Woody (« Mon cerveau, c'est mon 2ème organe préféré »). En revanche, le personnage de Diane Keaton est franchement énervant.
C'est un Woody Allen plutôt pas mal mais c'est loin d'être hilarant pour autant.
C'est intéressant de voir la vision que le réalisateur a du futur. La musique jazzy est très marrante. Il y a quelques répliques cultes, dans la lignée de l'humour de Woody (« Mon cerveau, c'est mon 2ème organe préféré »). En revanche, le personnage de Diane Keaton est franchement énervant.
C'est un Woody Allen plutôt pas mal mais c'est loin d'être hilarant pour autant.
Ah la la voici un film très drôle! Burlesque et loufoque! C’est les débuts du cinéma de Woody Allen qui a l’époque faisait des essayages. Le scénario c’est un homme qui se réveille 200 ans plus tard et qui va découvrir les changements de cette nouvelle époque. Je me suis personnellement bien marré en regardant ce film qui a pas mal d’idées intéressantes comme « l’orgasmatron » et les robots juifs!
Je vous le conseille
Je vous le conseille
sûrement le plus mauvais film de woody allen ( je ne les ai pas tous vus ! ) , le scénario est abracadabrant , woody allen se livre à des mimiques lamentables pour essayer de nous faire rire , les seuls sourires qu ' il m 'a occasionnés sont quand on lui demande de commenter des photos de célébrités datant de 200 ans . pour couronner le tout , woody allen se permet de mêler la délicieuse diane keaton à ce naufrage !
Yves G.
Miles Monroe (Woody Allen himself) a été cryogénisé en 1973. Il est ranimé deux cents ans plus tard par un groupe de médecins. Ils espèrent que Miles les aidera à renverser la dictature qui les oppresse. Poursuivi par la police, Miles trouve refuge dans la maison de Luna Schlosser (Diane Keaton herself).
En 1973, Woody Allen n'est encore qu'un gagman hilarant qui après avoir acquis la célébrité dans la stand up comedy est depuis peu passé derrière la caméra. Il n'a pas encore pris le tournant qui le conduira, sur un mode moins loufoque, à réaliser ses chefs d'œuvre de la fin de la décennie : "Annie Hall" et "Manhattan".
"Woody et les robots" reprend les mêmes recettes que ses films précédents. Braqueur de banque ("Prends l'oseille et tire-toi"), guérillero sandiniste ("Bananas") ou New-yorkais projeté malgré lui dans un futur inquiétant ("Woody et les robots"), Woody Allen y joue le seul rôle qu'il ait jamais loué : un clown à lunettes, triste et peureux, d'une pathologique maladresse et d'un pessimisme indécrottable.
Comme toutes les comédies de Woody Allen, celle-ci est ponctuée de répliques désopilantes, d'aphorismes hilarants, parfois un peu trop écrits pour être naturels. Un échantillon :
"My brain? It's my second favorite organ!"
"It's hard to believe that you haven't had sex for 200 years. / 204, if you count my marriage."
"Science is an intellectual dead end, you know? It's a lot of little guys in tweed suits cutting up frogs on foundation grants. "
"I'm always joking, you should know that about me; it's a defense mechanism."
"You don't believe in science, and you also don't believe that political systems work, and you don't believe in God, huh? / Right. / So then, what do you believe in? / Sex and death - two things that come once in a lifetime... but at least after death, you're not nauseous."
"Woody et les robots" a horriblement vieilli. D'ailleurs devait-il déjà être démodé au moment de sa sortie. Mais il a tellement vieilli que ses défauts ont disparu : l'indigence du scénario, la lourdeur des gags, la pauvreté des effets spéciaux...
Restent uniquement la drôlerie des dialogues et le plaisir de voir Diane Keaton. À vingt-sept ans, elle rayonne de beauté et révèle un étonnant potentiel comique que son visage de madone ne laissait pas augurer. Chaque plan d'elle est une déclaration d'amour que lui adresse Woody Allen. Elle y répond avec une désarmante ingénuité. Et surtout avec un fou-rire qu'on sent poindre à chaque fin de scène et dont on s'imagine sans peine avec quelle spontanéité il a éclaté juste après le Cut.
En 1973, Woody Allen n'est encore qu'un gagman hilarant qui après avoir acquis la célébrité dans la stand up comedy est depuis peu passé derrière la caméra. Il n'a pas encore pris le tournant qui le conduira, sur un mode moins loufoque, à réaliser ses chefs d'œuvre de la fin de la décennie : "Annie Hall" et "Manhattan".
"Woody et les robots" reprend les mêmes recettes que ses films précédents. Braqueur de banque ("Prends l'oseille et tire-toi"), guérillero sandiniste ("Bananas") ou New-yorkais projeté malgré lui dans un futur inquiétant ("Woody et les robots"), Woody Allen y joue le seul rôle qu'il ait jamais loué : un clown à lunettes, triste et peureux, d'une pathologique maladresse et d'un pessimisme indécrottable.
Comme toutes les comédies de Woody Allen, celle-ci est ponctuée de répliques désopilantes, d'aphorismes hilarants, parfois un peu trop écrits pour être naturels. Un échantillon :
"My brain? It's my second favorite organ!"
"It's hard to believe that you haven't had sex for 200 years. / 204, if you count my marriage."
"Science is an intellectual dead end, you know? It's a lot of little guys in tweed suits cutting up frogs on foundation grants. "
"I'm always joking, you should know that about me; it's a defense mechanism."
"You don't believe in science, and you also don't believe that political systems work, and you don't believe in God, huh? / Right. / So then, what do you believe in? / Sex and death - two things that come once in a lifetime... but at least after death, you're not nauseous."
"Woody et les robots" a horriblement vieilli. D'ailleurs devait-il déjà être démodé au moment de sa sortie. Mais il a tellement vieilli que ses défauts ont disparu : l'indigence du scénario, la lourdeur des gags, la pauvreté des effets spéciaux...
Restent uniquement la drôlerie des dialogues et le plaisir de voir Diane Keaton. À vingt-sept ans, elle rayonne de beauté et révèle un étonnant potentiel comique que son visage de madone ne laissait pas augurer. Chaque plan d'elle est une déclaration d'amour que lui adresse Woody Allen. Elle y répond avec une désarmante ingénuité. Et surtout avec un fou-rire qu'on sent poindre à chaque fin de scène et dont on s'imagine sans peine avec quelle spontanéité il a éclaté juste après le Cut.
Santu2b
Après "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe...", Woody Allen enchaîne un an plus tard, toutjours implanté au coeur sa veine légèrement expérimentale du début des années 1970. En 1973, il réalise "Woody et les robots" où il compose la bende-originale et fait la rencontre de Diane Keaton. S'il eut un certain succès en son temps et contribua même à fédérer un premier noyau de fans, le résultat s'assimile cependant à un Allen nettement mineur. Le cinéaste ne possède pas encore la totale maîtrise de son appareil comique et ses diverses composantes. Son personnage n'est pas encore totalement abouti et trouve en écho un tempo peu séduisant. Avec ses gags, on sent le cinéaste, proche d'un héritage composé d'Harold Lloyd, Chaplin ou les Marx Brothers. Mais l'ensemble reste lourd, bâclé et souvent mal monté. Ce film reste anecdotique par rapport à la suite. Cette exploration de jeunesse de la science-fiction n'est pas vraiment convaincante.
maxime ...
Woody et les robots ( Sleeper ) n'est pas le genre de film ou l'on rit à gorge déployé, son humour tend vers le burlesque et le caustique. La modernité de ce long métrage rappel les créations de Charlie Chaplin, le lien est saisissant. Diane Keaton et Woody Allen forme un duo à la fois attachant et cosmique, parfait pour une folie pareil ! Le summum de leur complicité se trouve selon moi lors de cette scène ou ils se donnent la réplique dans un " remake " d'Un Tramway nommé Désir, ils sont tout deux étincelants.
Woody Allen faisant de la science-fiction : cette idée a de quoi surprendre ! Pourtant, en abordant un genre a priori extrêmement éloigné de lui, Woody Allen réalise un bijou de pure comédie. En effet, l’acteur-réalisateur se sert du genre pour enchainer les gags de manière non-stop. Il utilise plusieurs registres d’humour alliant des gags burlesques purement visuels à l'humour axé autour du dialogue, aspect qui sera caractéristique de la suite de sa carrière. A travers le genre de la science-fiction, Allen s’amuse à parodier le monde contemporain et à rendre hommage à ses inspirations culturelles (il faut avoir vu Diane Keaton rejouant le rôle de Marlon Brando dans Un tramway nommé Désir ainsi que la parodie du HAL 9000 de 2001, l’Odyssée de l’espace). Le design et les costumes (signés par Joel Schumacher, le futur réalisateur de Chute libre et de Batman et Robin) évoque le cinéma de science-fiction contemporain (on pense à THX 1138 de George Lucas et à Orange mécanique), ce qui en fait un pur produit de son époque, et la mise en scène est assez simple, voire trop. Malgré ces deux aspects pouvant aujourd’hui desservir un peu le film, Woody et les robots est un film hilarant d’un bout à l’autre et reste une des pures comédies burlesques les plus réussies de Woody Allen.
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