Avis sur The Troll Hunter

Les found footages se font légion en ce moment, mais ceux qui débarquent de la Scandinavie sont plutôt rare. Venu tout droit des lointaines contrées nordiques et froides de la Norvège, "Troll Hunter" nous propose un postulat de base qui frise la mauvaise série Z : une bande d’étudiants décide de faire un reportage sur de soi-disants ours qui sèment la pagaille dans la région. Une fois sur place, ils vont faire la connaissance d’un chasseur un peu farfelu qui lui croit que des trolls sont les véritables responsables…et bien, comme le dit le proverbe, l’habit ne fait pas le moine car "Troll Hunter" réussit un vrai tour de force en se la jouant ironique sans jamais basculer dans le ridicule tout en traitant son original sujet avec sérieux…et aussi incroyable que cela puisse paraître, ça fonctionne très bien ! Le film prend alors l’aspect d’un réel documentaire parfaitement exécuté au cœur de la nature (les paysages enneigés norvégiens nous sont magnifiquement présentés) et de l’action avec les explications du chasseur sur le complot du gouvernement sur l’existence des trolls, la description du métier qu’il exerce et la vision cauchemardesque de ces créatures fantastiques au travers de l’objectif. Ce réalisme si présent permet ainsi au téléspectateur de s’attacher facilement au personnage du chasseur (Otto Jespersen, absolument parfait !) qui s’avère être finalement un brave gars usé par un métier inconnu, ingrat et dangereux (risquer sa vie pour la nation sans que celle-ci ne le sache en cumulant un paquet d’heures suppl non rémunérées…et bien sûr pas de syndicat !!) Mais ce qui surprend le plus avec "Troll Hunter", c’est la qualité exceptionnelle des effets spéciaux pour un petit budget norvégien : il arrive à supporter la comparaison avec un blockbuster amerloc comme "Cloverfield" sans rougir de honte ! Cela rajoute encore du réalisme au film lors des séquences de traque et surtout lors du final aussi titanesque qu’épique !! Malgré sa nationalité, son petit budget et le fait qu’il ne soit pas aussi testostéroné qu’un "Cloverfield" ou un " [REC]", "Troll Hunter" est un film extrêmement mature qui parvient intelligemment à allier action, suspense et humour avec un dosage aussi subtil que minutieux. Une œuvre étonnante qui lui permet de s’élever bien au-delà d’autres found footages qui sont de véritables purges ("Paranormal Activity", "Evil Things", "Sx Tape", "The Jungle", "Episode 50", "Grave Encounters 2"…). Découvrez-le : vous ne serez pas déçu !

Un Projet blair Witch à la sauce troll agrémenté d'une grande dose de second degré ! Impressionnant et haletant, Troll Hunter revisite le genre

Un film trollement original !

André Øvredal fait partit de ses nombreux réalisateurs étrangers qui tentent leurs chances aux États-Unis afin de percer dans le cinéma. Réalisateur Norvégien, il a dut constater le succès grandissant de la saga Cold Prey, ainsi que le cinéma horrifique Scandinave qui est en total émancipation ces derniers temps. Il décide de réaliser un film avec les trolls comme sujet principal, des créatures fantastiques issues des montagnes et qui sont bel et bien la marque de fabrique des pays Scandinaves.
Les trolls. Des créatures fantastiques souvent dérivées dans de nombreux films et univers d'heroic-fantasy. Issues de cauchemar et autres histoires fantastiques, les trolls sont très méconnus du public. Dans ce film, le gouvernement Norvégien cache ses créatures aux habitants, monte une organisation secrètement chargé d'endigué toutes dérives des trolls, mais chargés également de les surveiller. Des étudiants décident de suivre l'un d'entre eux chargé d'étudier les trolls mais également de les tuer s'ils dépassent leurs réserves. On suit alors cette bande à travers l'objectif de la caméra. Car oui ce film est tourné en caméra subjective, oui cela est une excellente idée, et non la caméra ne vacille pas dans tous les sens. Tourné de cette manière, on se prend directement au jeu sans ce demander s'il s'agit ou non d'un réel documentaire. On voyage au cœur de la Norvège sauvage, passant même par des endroits que j'ai visité, à mon plus grand plaisir. Car si vous voulez voyager, ce film s'occupera sans le moindre problème de vous faire visiter la Norvège sauvage et forestière. On nous offre des plans magnifiques de rochers, d'éboulis, de forêt, de cascades, plaines ... Un régal pour les yeux et les oreilles. De ce fait, on se croit vraiment dans un documentaire, faux bien entendu, car le réalisateur mêle voyage et terreur, nature et destruction mais également les trolls et leurs environnements anodins. Et les trolls dans tout ça ? On en voit pas mal, des grands, des petits, des solitaires et des meutes, des vieux et des jeunes ... Certains explosent au contact de la lumière tandis que d'autres se transforment en pierre. La façon de nous présenter les trolls, leur anatomie, cycle de vie, de mort, leur gestation et reproduction, leurs différents habitats, leur société ... tout cela participe à l'ambiance documentaire de ce film. De plus, certaines scènes sont littéralement glaçantes tant on se sent proche des trolls qui peuvent à tout moment lacérer le caméraman. Une atmosphère quasi unique tant on se demande si ces créatures vont, ou non, les dévorer ! Alterner les plans entre voyage en Norvège et chasse aux trolls permet de bien voir cet aspect documentaire qui, par le biais de quelques plans typiquement journalistiques, nous fait vibrer en plein pays troll. Un régal !
Les acteurs sélectionnés sont tous très bons dans leurs rôles. Je pense notamment au chasseur de troll rondement interprété par Otto Jespersen qui est très à son aise dans la nature norvégienne. Un personnage très ambigüe puisqu'on s'attache à ce personnage alors qu'il tue les trolls, enfants ou adultes, qui empiètent sur le territoire des hommes. Puis il y a les trois apprentis journalistes, Glenn Erland Tosterud, Johanna Mørck et Tomas Alf Larsen, trois acteurs qui tiennent très bien leurs rôles. Parfois apeurés, parfois surpris, leurs réactions sont crédibles et apportent un réel plus au film.
Inutile de vous le cacher, mais ce film est un régal visuel. Les plans filmés sont magnifiques, la nature sauvage de la Norvège regorge de mystère et d'un cadre naturel exceptionnel. Les paysages sont indescriptibles tant ils sont superbe, les bruitages sont très réalistes. Peu, voire pas de musiques, et c'est pas plus mal car cela ajoute un réel plus à la crédibilité de ce film. Enfin, on pourra saluer les efforts faits par le réalisateur pour rendre le tout crédible, notamment par le biais d'effets spéciaux qui, même s'ils sont pratiquement tous filmés dans le noir, restent de très bonne qualité.

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Note : 15 / 20

Troll Hunter est une chasse à la bestiole originale et bourrée de qualité. Faisant passer ces trolls pour des parasites en nous le présentant comme si on présentait un show TV du style animal planet, le film de André Øvredal rend un bel hommage à ses créatures fantastiques, ou non. Offrant des plans superbe de la Norvège sauvage, le film garde le spectateur scotché du début jusqu'à la fin. Un régal je vous dis !

Cette critique ne sera pas longue car le film ne mérite pas que je m'attarde longuement dessus. Je pourrais parlement longuement des incohérences du scénario (par exemple le fait que le Hanz dise que les trolls vivent 1000 à 1200 ans, puis que plus tard dans le film il sorte qu'en général ils n'ont qu'un seul enfant car la période de gestation est assez longue (10 à 12 ans).. Désolé mais 10 à 12 ans sur 1200 ans c'est peu, ils peuvent en faire des dizaines de gosses) mais je ne le ferai pas, j'en aurais trop à dire. Si vous vous attendez à un film d'horreur, passez votre chemin. Il n'y a aucune peur, c'est juste un film fantastique filmé en found-footage (ce qui n'est pas un défaut en soit, regardez "Chronicle" par exemple). Les personnages sont, comme souvent dans ce genre de film, très cliché.. Entre le chasseur grognon et le journaliste têtu, on est servi. L'ensemble du film est assez lent, l'ennui est assez flagrant malgré le sujet intéresant et peu traité. Au début, ça pourrait être crédible, mais plus on arrive vers la fin et moins ça l'est. En revanche, deux qualités qui font que je ne mets pas la note la plus basse : on n'attend pas la fin du film pour voir des trolls, ce qui est rare.. Et les effets sont plutôts réussis pour un film avec un budget pas franchement énorme (et encore, je prends vraiment en compte le budget, sinon c'est loin d'être grandiose). Non franchement, c'est un film prometteur mais qui est clairement mal exploité et qui aurait mérité plus de concentration de la part des scénaristes.

The Troll Hunter : énième found-footage. Mais vaut-il le détour ? Ma foi oui.
Venu tout droit de norvège, le film nous fait suivre les péripéties d'étudiants venus faire un reportage sur le bracconage d'ours. Ils vont très vite tomber sur une personne énigmatique : Hans, un chasseur de trolls.
Le pitch de départ est assez sympa, et le spectateur est très vite plongé avec plaisir dans une chasse au troll des plus immersives, pleine de second degré. La réalisation est vraiment bonne pour un found-footage, l'action étant toujours lisible. La première heure est intéressante, mais par la suite j'ai trouvé que l'intrigue s'essouflait un peu, le sujet n'étant pas traîté de manière à utiliser tout son incroyable potentiel.
Les acteurs sont plutôt bons, mais les stars sont clairement les Trolls, ultra impressionnants et superbements modélisés (la première apparition d'un Troll à 3 têtes est vraiment surprenante et glaçante). De ce point de vue là c'est vraiment bon, mais selon moi l'intrigue tourne un peu en rond au bout de la première heure, ne changeant jamais vraiment de registre, jusqu'à la fin, où les personnages font face à un Troll gigantesque.
Reste que le film possède de bonnes séquences pour un film en found footage.
En résumé : un film pas mal du tout à voir si on est fan du genre.

Un énième faux documentaire à la REC ou Cloverfield, mais en nettement moins bon. Cette histoire de chasse aux trolls avait beau être alléchante, au final c'est du grand n'importe quoi... Bardé d'incohérences, d'éléments de scénario débiles ( les trolls qui "sentent" les chrétiens) et interprété par des acteurs pas toujours crédibles The Troll Hunter est un navet qui ne fait pas honneur au cinéma nordique. Dommage.

Il est désespérant de voir comme le found-footage s'enlise à ce point dans la banalité, pour ne pas dire médiocrité. Car lorsque l'on voit de quoi ce procédé est capable avec les deux premiers "[Rec]" ou "The Blair Witch Project", cette efficacité pour l'un et ce trauma pour l'autre, il est d'une tristesse de constater à quel point les cinéastes se lançant dans le procédé n'y comprennent rien, ou s'imaginent qu'il suffit de suivre les balises des succès du genre pour obtenir un film convenable qui marquera les esprits. Regarder le dernier Shyamalan devrait vous convaincre que ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas mieux en ce qui concerne le found-footage norvégien qu'est "Troll Hunter".

Et dans cette optique, je tiens à préciser que cette critique sera expéditive, pas parce que le film est d'une médiocrité telle que je ne veux pas perdre plus de mon temps en le critiquant. Mais bel et bien car, le tout étant d'une banalité désolante, il m'est impossible de m'y attarder plus que de raison.

Enfin je voudrais revenir sur une point qui m'énerve prodigieusement avec ce genre de production,

On est donc face à un long-métrage qui, que se soit visuellement ou dans la narration, a tout d'un ersatz de "Blair Witch", à la différence qu'ici il n'est pas question de sorcière, mais, comme le titre le laisse subtilement deviné, de trolls. Le film ressemble donc à n'importe quel mauvaise production du type, enfin, mauvaise, plutôt feignante, avec ce que ça implique de personnages insipides, d'homme taciturne, de mise en scène approximative, de jeux d'acteurs aux abonnés absents, et de fortes respirations au milieu de la forêt. Banal donc.

Toutefois, et c'est ce qui sauve le film de la médiocrité complète selon moi, il y a, pendant une bonne partie du film, un aspect "documentaire animalier" pas désagréable, ça a l'air vraiment documenté et ça fonctionne, pendant ces moments là j'y crois. Malheureusement gâché par le dernier point que je vais aborder.

Il fallait que je finisse avec ce dernier élément, car il a tendance à prodigieusement m'énerver, et c'est encore plus risible ici. Il s'agit du film débutant par "Ces images ont été retrouvés etc." Autant dans "Blair Witch" ça fonctionne car le film ne déborde jamais de son concept de base, et ne se permet à aucun moment de partir dans le démonstratif. Sauf qu'ici, c'est ridicule, je veux dire, je les vois tes effets spéciaux crades, le long métrage ne cache pas ses trolls, tu veux faire avaler ça à qui ?

Au final "Troll Hunter" n'est en aucun cas désagréable, il possède une vision plus animalière pas inintéressante lorsque le métrage délaisse l'horreur, mais se révèle d'une banalité affligeante dans sa globalité. Il est, du moins je l'espère, toujours possible d'offrir une oeuvre percutante avec ce genre de production, il est toutefois nécessaire que les cinéastes sortent des sentiers battus.

Dans la série faux documentaire sur des phénomènes paranormaux,troll hunter vient grossir les rangs sans rien apporter de neuf au genre.Difficile de croire a ce documentaire,car tout ici est fait a l'inverse de ce que ferai un documentariste,même d'un étudiant documentariste.La première des choses étant de ne pas filmé l'équipe de tournage,et de se consacré a son sujet ici ce n'est pas le sujet qui prime mais l’équipe de tournage.Les trolls ressemble avec leur gros pifs plus a un gars vinassé ou a rastapopoulos dans tintin,qu'a une créature mangeuse d'homme.Si quelque trucs sont bien vu comme l'utilisation d’éléments naturel pour expliquer le comportement des trolls,le tout reste très moue et peu intéressant.

Un scénario assez original, un lieu trop peu exploité, des acteurs inconnus, le tout va très bien ensemble.

Un film nordique à petit budget qui, sans aucune originalité, use du style faux documentaire, caméra à l’épaule. L’histoire est assez ridicule et, acteurs et effets spéciaux sont très mauvais. Les scènes sont redondantes et l’on s’ennuie assez rapidement. Une réalisation qui n’arrive absolument pas à se situer, on ne rit pas plus que l’on ne tremble !

Un très mauvais film sur les trolls, où seul l’ennui est mortel.

Petit film bien rigolo. L'histoire est sympa, ils ne se prennent pas trop au sérieux tout en restant quand même un peu cohérent. Globalement, ça se laisse regarder agréablement (j'ai été amusé plusieurs fois et c'est cool)

Une très grosse déception ce film norvégien. Je m'attendais à un truc assez mystique dans ses paysages froids. Faut dire que le film est mou, lent, pas passionnant, et ne fait pas peur. Pour moi c'est plus du cloverfield que du blair witch. C'est à dire qu'on tombe dans la surenchère de l'action sans que l'on pose une ambiance. Le seul point positif est la fin est vraie est qui montre ministre norvégien spoiler: parler des trolls comme quoi il existerait; cela est fort surprenant
mais à part ça le film est long, heureusement qu'il y a les paysages.

Si je mets 2 étoiles à cette bouse sans nom, c'est pour avoir réussi à me faire apprécier la technique du "documenteur" qui sait installer une tension particulière.

Le found footage a quelques cibles privilégiées parmi lesquelles les passionnés d'ésotérisme, de paranormal, voire les complotistes, Ainsi on peut tenter de vous faire croire aux petits hommes verts, aux sorcières, aux fantômes…. Mais tenter de nous faire croire aux Trolls surtout quand il s'agit de créatures gigantesques que personne ne voit, faut pas pousser quand même. Donc le postulat de départ s'avère mauvais, sauf si le réalisateur avait choisi le second degré ou la parodie, mais ce n'est pas du tout le cas, ça se prend au sérieux de chez sérieux. Alors le résultat : le début est intéressant puisque c'est une mise en place assez bien gérée, mais dès la rencontre avec le premier troll, le film se met à tourner en rond sans rien proposer de vraiment nouveau sinon quelques invraisemblances, on s'ennuie et on n'attend qu'une chose c'est que le supplice se termine.