Avis sur Les tribulations d'une caissière

Une jolie petite blonde de banlieue, bien que très douée en lettres (ben oui!), se retrouve caissière dans un hyper. Elle a en plus son petit frère à charge car son père est dans le coma à l'hôpital, et elle va le voir tous les soirs en sortant de l'hyper.... BLING! premier cliché.
Ensuite ils rentrent dans leur HLM et elle fait des pâtes mais le petit frère se met en colère parce qu'il n'y a pas de parmesan. Elle lui dit qu'elle n'a pas eu le temps d'en acheter (mais en fait c'est parce qu'elle pouvait pas!) BLING! Ils pleurent alors tous les deux.
Après, la caissière écrit la moitié de la nuit, car elle a la santé la petite! Et un secret: elle fait un blog où elle dit tout sur ce boulot au point qu'elle défraie la chronique! On parle de la caissière mystère à la télé et tout le monde la cherche! Surtout Marc Lavoine, (qui devait avoir des factures imprévues à régler), un grand patron de presse beau,salaud et méprisant, et forcément obsédé par le scoop, qui demande à ses troupes de "se sortir les doigts du cul" pour la trouver. BLING! C'est comme ça qu'on parle dans la presse. Et ils le font tous, en plus c'est pas si dur ya que 4500 hypermarchés comme le sien en France....
Sinon, au boulot, une fois que la caissière y arrive, sous la pluie, en retard et en bus, c'est la vraie bande de caissières, toutes copines, solidaires, adorables, chacune avec sa caricature sur le col.
Il y a la grosse noire qui a 5 enfants, la petite beur rebelle qui parle verlan, et qui a 4 crédits sur le dos (BLING!) et qui fait du repassage en plus le soir (BLING!), et puis il y a une nouvelle, un peu différente, (Elsa Zylberstein, qui avait aussi des imprévus apparemment), qui supporte plus mal que les autres la fatigue, qui pose beaucoup de questions, qui fouille, et qui a un collier qui brille qui épate les autres copines qui comprennent bien qu'elle n'est pas du même monde qu'elles autres! BLING!
Mais elle dit qu'elle le tient de sa grand-mère! Ah bon! Ouf, on a eu chaud! Mais elle s'est bien rattrappée!
Car nous on sait bien qu'elle est la journaliste en immersion envoyée par Marc Lavoine! Et elle est douée parce qu'elle l'a trouvée, la caissière du blog!
Notre caissière, Solweig, fait des petits boulots en plus quand elle s'ennuie. Et un soir, elle va dans un quartier résidentieldonner un cours de français à un affreux mome dans une immense baraque où une grande bourgeoise en tailleur (CHANEL?) et collier de perles et chignon se désespère de ne pas s'en sortir avec son gamin odieux. Mais la caissière lui parle verlan et tout de suite ça le calme et il se met à travailler.
La mère est contente et paye bien la caissière qui, en rangeant son argent dans son sac fait malencontreusement tomber son pass de caissière dans la neige. Car c'est l'hiver.
Et d'ailleurs un peu plus loin, elle glisse et tombe dans la neige. Mais un adorable jeune homme, descendu soudain d'une silencieuse et immense ROLLS ROYCE arrivée dans la nuit, (BLING! BLING! J'vous jure que je n'invente rien!) la relève et ils tombent amoureux mais elle s'enfuie.
Et lui, qui n'est autre que le fils ainé de la bourgeoise et qui venait voir sa mère, accompagné de son metteur en scène car il est comédien, trouve le pass de caissière devant la porte! Il est troublé car elle lui a menti!
Du coup, il n'en dort plus, et à deux jours de la première de sa pièce (le Cid, rien que ça) il ne sait pas son texte, c'est embêtant, et son metteur en scène est très embêté. Alors il aide son comédien et il l'emmène en Rolls à l'hypermarché pour retrouver Cendrillon la caissière.
Déguisé en Père Noël, parce que c'est Noël évidemment, il arrive juste à temps pour la sauver et casser la gueule à l'abject chef de rayon qui tentait de la tribuler dans le vestiaire!
Mais au lieu de le remercier, elle l'engueule parce qu'à cause de lui elle a perdu son boulot, juste à Noël avec son petit frère et son père qui fait chier parce qu'il sort toujours pas du coma, ou alors c'est parce qu'elle était prête à se faire tribuler par l'ignoble chef de rayon bien que dégoûtée on sait pas, mais bon, faut savoir faire quelques efforts quand on est caissière sinon...
Mais finalement, elle revient vers lui et ils se tribulent toute la nuit dans son superbe appartement parisien à lui, non sans répéter de temps à autre le Cid qu'elle connaît par coeur comme moi bien sûr alors elle l'aide.
Du coup, le lendemain, il le sait, et il fait un triomphe au théâtre où tout le monde est invité (sauf le père qui n'a pas pu venir).
Après ils vont tous à une fête donnée par la jeune beur rebelle. Et la caissière, comme elle est très heureuse, normal, elle n'est plus caissiere, elle va épouser un riche et rouler en Rolls et sa future belle-mère l'aime déja beaucoup, donc elle pardonne à la journaliste de lui avoir menti..
Le lendemain, on suppose que ses copines caissières se lèvent et retournent au boulot, sauf celles qui se sont fait virer, mais elle s'en fout parce que maintenant elle est écrivain.
N'Y ALLEZ PAS!!!

La sympathie que nous èprouvons pour "Les tribulations d'une caissière" fait passer la belle leçon de gènèrositè et de fraternitè que nous offre le rèalisateur! Certains se souviendront qu'en 2008, le blog d'Anna Sam avait tant crèè le buzz que les chroniques drôles et cruelles de son auteure, caissière, allaient devenir un best-seller! En 2011, l'adaptation, du livre à l'ècran a encore des choses à dire et le piquant du rècit est bel et bien prèsent même si l'ensemble paraît mièvre et inoffensif! De la neige, des guirlandes et...Dèborah François, adorable Solweig, rend l'hèroïne attachante! Dans le reste du casting, Elsa Zylberstein, versatile, parvient à se faire dètester habilement et Firmine Richard est une fois de plus drôle dans ce joli conte de fèes optimiste qui nous permet d'admirer quelques numèros d'actrices notamment la sublime Dèborah François qui augmente l'intèrêt de l'œuvre! Une chose est sûre, on ne regardera plus les caissières de la même façon...

Cette bonne réalisation de Pierre Rambaldi sait allier humour et émotion. Dans une ambiance chaleureuse, cette jolie comédie nous procure de beaux moments de rires et de tendresse. Le scénario nous décrit les relations humaines et le climat social tendu du milieu de la grande distribution.
Coté casting nous sommes comblés par un quatuor de comédiennes de grand talent : Déborah François dans le rôle de Solweig, l spoiler: a blogueuse qui tente une réflexion philosophique sur son métier
; Alice Belaïdi est Leïla la caissière musulmane rebelle, Elsa Zylberstein assure le rôle de Marie ( spoiler: la taupe qui est en fait journaliste
) et Firmine Richard toujours aussi efficace dans le rôle de Sandy.
Le scénario ne se limite pas à l’aspect cynique du travail en supermarché, il nous conte également une belle histoire d’amour avec un prince aussi charmant qu’inattendu.

un conte moderne dévoilant le métier ingrat des hôtesses de caisse
c'est l'image du magasin qu'elle véhicule et en même temps ce sont elles qui subissent à longueur de journée les moqueries et méchancetés de certains clients .
Grâce à un blog solveig ,caissière d'une grande surface, va faire prendre conscience aux gens, du quotidien de ces ouvrières.
film comique et moralisateur
firmine richard excellente
un gentil petit film

C'est incroyablement mauvais. J'avais trouvé le livre d'Anna Sam sympa et intéressant d'un point de vue sociologique, mais il a hélas été transformé en guimauve grand public, entre "Amélie Poulain" et "Pretty woman", par des producteurs /réalisateurs qui ne doivent pas souvent mettre les pieds dans un supermarché. Un traitement plus féroce et réaliste aurait été préférable à ce gros machin cucul. Je ne m'attendais bien sûr pas à du Ken Loach mais là tout est du toc, tout sonne faux, les personnages sont stéréotypés et surjoués, les intrigues secondaires n'ont aucun intérêt et sont plaquées artificiellement, et l'on assiste à une avalanche de bons sentiments aussi écoeurante qu'une buche de Noël avariée.

Ce film se veut humain et veut dénoncer certains abus, voir mettre le doigt sur la détresse morale et sociale de nombreux ouvriers vulnérables de notre société. L'idée est bonne, mais avec plein de scènes autour de ça, ça devient vite ennuyeux et pas drôle. L'histoire d'amour ou d'espionnage ayant pour but utile d'étoffer le scénario ne font que l’alourdir tant ça manque de finesse et d'originalité, sans parler que la fin est prévisible. Dommage.

Honnêtement, je suis peut-être naïf, mais je pensais que ça pouvait être sympa, ben ouais j'aime bien Déborah François moi, magnifique dans l'enfant des frères Dardenne.
Bon ben c'est sacrément de la merde.
Je veux dire, tout le monde s'accordera à dire qu'être caissière, c'est pas top, en plus du patron, il y a la mauvaise humeur des clients.
Alors qu'une fille s'amuse à écrire un blog pour raconter les crasses quotidiennes qu'elle doit subir, oui pourquoi pas. Mais franchement, à un moment on dépasse l'entendement dans la connerie lorsque le film propose un conte de fée, on se croirait dans des productions Disney Channel.
La jolie caissière, très lucide qui donne de l'espoir pour tous les caissiers de France, que c'est mignon. Alors je sais que c'est tiré plus ou moins d'un bouquin inspiré d'une histoire vraie, mais franchement, faut pas déconner. Je n'y crois pas une seule seconde. Déjà je me demande en quoi un blog peut faire peur à la grande distribution ? Tout le monde doit aller faire ses courses, donc à partir de là la grande distribution pratiquant les meilleurs tarifs n'a aucun souci à se faire.
On assiste donc à 1h30 de niaiserie, mais le pire c'est que c'est complètement inoffensif, tant on est dans la caricature, avec le mauvais patron qui est la caricature de tous les patrons, c'est ridicule.
Si tu veux faire un film sur ces prolétaires modernes, tu peux le faire, mais il faut les respecter un minimum, là c'est juste : "oh les clients ne sont pas gentil", "oh je porte beaucoup d'articles", "oh j'ai pas de pause", il n'y a pas de réelle réflexion sur ce système capitaliste, en fait tout ce qu'elles veulent c'est avoir des pauses et avoir un sourire (pour caricaturer autant que le film). Je pense que le problème est bien plus profond.
Et lorsque surgit le prince charmant, pardon mais on est dans la connerie la plus profonde. Avec bien évidement tous les clichés qui vont avec.
J'ai l'impression qu'en voyant le film, en France les prud'homme ça n'existe pas, qu'on ne peut pas porter plainte pour harcèlement sexuel…
En fait on a là un film déconnecté de la réalité, et surtout qui est inutile, il ne changera rien, et même ce blog est inutile, vu que rien n'a changé.
Donc je dirai à ce très mauvais réalisateur de se mouiller un peu, et de ne pas être si mou et gentillet. C'est d'un pénible, avec des situations on ne peut plus caricaturales et convenues.

Le premier quart d'heure accroche bien. Le second est sur la tangente. Le suivant continue à stagner. Et comme celui qui suit prend le même chemin, on décroche.

Les tribulations d'une caissière est une comédie surprenante qui aurait pu s'appeler "ça blogge et ça déblogge à fond la caisse". Ce film sur les "arrières boutiques" des supermarchés montre les failles du système social et l'exploitation voire l'humiliation de son personnel. Cette comédie est aussi une romance, un vrai conte de fée où le prince charmant arrive en Rolls-Royce qui nous invite aux rêvent... C'est drôle, c'est frais, ça fait du bien... Bien joué !!!

Plus le temps passe et plus je me demande comment il est possible pour des types de réaliser des trucs pareils!! Franchement, peut on imaginer plus écoeurant que cette démonstration de bobotisme aigüe qui non contente de se donner des airs de productions familiales Américaine s'imagine touchante dans son illustration du très surréaliste quotidien d'une caissière de supermarché!
Croisement improbable entre un Pretty Woman déjà très idéalisé et un film des frères Dardenne, les tribulations d'une caissière se distingue très rapidement de son matériau d'origine (le bouquin d'Anna Sam) pour se vautrer dans la plus vile condescendance à l'égard d'un personnel de grande surface fantasmé en super women de l'ordinaire mésestimées par le client de base (donc le public) et asservi à une direction représentée ici sous sa forme la plus caricaturale (on passera le chef de rayon sorti de la vérité si je mens version Carrefour!)

Ajoutez à cela une histoire d'amour aussi crédible qu'un défilé de lingerie made in Zahia et vous aurez une idée à peu près proche de la bouffonnerie de l'affaire!
Entre une héroïne à des années lumières du modèle d'origine (l'auteur a du apprécier!) des seconds rôle plus pathétiques les uns que les autres (Alice bélaïdi devrait demander une retraite anticipée) et un Happy end aussi improbable que dégoulinant de "bons" sentiments, le film de Pierre Rambaldi ne parlera sans doute qu'aux gens de sa condition, pour qui aller à la supérette était déjà une aventure en soit. Un manque cruel d'originalité prégnant des les premières notes d'un générique largement inspiré de la musique de Beetlejuice par Danny Elfman! On imagine déjà les situations ubuesques engendrées par le truc auprès des Elsa Zilberstein du monde réel qui toute contente de se trouver une sensibilité nouvelle sont allée converser avec la première caissière du coin..."27 euros 75 s'il vous plait" "Oui oui tout de suite! Vous savez je sais parfaitement ce que vous ressentez madame et je suis entièrement d'accord avec vous!" regard médusé de la caissière du type "tu veux quoi connasse, paies tes merdes et fous moi la paix!"

Ah la magie du septième art....

Un sujet intéressant, des acteurs véhiculant une énergie communicative mais une mise en scène qui s'essouffle au bout d'une quarantaine de minutes à peine. Résultat : le temps finira par se figer pour nous entrainer dans un état proche de la léthargie.

Un cendrillon hard discount qui nous rappelle de dire bonjour à la dame, ni plus ni moins...

Léger et avec du caractère. Cette comédie s'inscrit parfaitement dans le divertissement romantique et il se sent concerné par la situation irrévérencieuse des caissières de supermarché.
Les acteurs prennent chacun leur place. L'ensemble donne un BON film sans bavures.

Des bons sentiments dégoulinants à la Disney, un film à l'eau de rose pour pucelle au bord de l'explosion, dommage car les passages de narration du livre sont très bons.

Sorte de croisement entre la chronique sociale et le conte de fées à la Cendrillon,"Les Tribulations d'une caissière"ne s'en sort sur aucun des deux plans.Une caissière de supermarché déjoue les stéréotypes en écrivant un blog corsé et en lisant du Oscar Wilde.Elle rêve du grand amour,mais doit se contenter de son salaire de smicard et d'un petit patron méprisable.Le léger potentiel subversif de ce film à la Capra est torpillé par une mièvrerie de tous les instants.Tout est lissé,des relations ultra-amicales et solidaires entre collègues à la rencontre de notre caissière avec un jeune homme parfait sous tous rapports.Le film est chaleureux,et parvient à faire de l'intérieur d'un supermarché un endroit atypique,noyé ici sous les décorations de Noël.Deborah François tient solidement ce premier rôle sur ses épaules.Elle est à la fois dynamique et idéaliste.Autour d'elle,Nicolas Giraud fait très pâle figure,alors qu'on remarque déjà le potentiel naissant d'une certaine Alice Belaïdi.Un film très positif,voire utopiste,mais qui ne vaut guère mieux qu'un téléfilm de l'après-midi.