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Un visiteur
1,5
Publiée le 17 février 2013
Une comédie romantique avec fond sociétal? "Les tribulations d'une caissière" est un film gnian-gnian qui en voulant dénoncer des préjugés en alimente d'autres.
Le brillant générique, sous la forme d’un dessin animé, donne tout de suite le ton adopté par le réalisateur pour nous conter les vicissitudes de la jeune Solweig, caissière de supermarché par défaut. Loin d’un discours socialisant ou d’un misérabilisme affiché, Pierre Rambaldi a en effet opté pour un récit fleur bleue voire aseptisé. Et curieusement, cela fonctionne plutôt bien. Jusqu’à la rencontre de notre héroïne avec le prince charmant et là, on ressent plutôt un sentiment de mièvrerie que ni l’acteur, ni son personnage ne parviennent à rendre crédible. Quant à l’intrigue véhiculée par le personnage interprété par Elsa Zylberstein, elle aurait gagné à avoir plus de mordant et de cynisme pour contrebalancer justement la vision enjolivée qui sert de moteur à la description de cette corporation. Le film n’évite pas non plus les personnages caricaturaux ainsi que le piège récurrent d’une bande-son musicale prépondérante. Avec sa grâce et sa candeur, Déborah François illumine cette œuvre de bout en bout et sauve le film.
C'est clairement très mauvais. Cette comédie sociale adaptée d'un bouquin aurait mérité un meilleur traîtement. Le point positif est la découverte de la charmante Déborah François, à part cela, pas grand chose. A éviter.
Un film mignon, plein de tendresse dans un univers brutal. Cette comédie est réjouissante et les actrices (dont Deborah François) lui apportent une fraîcheur et un charme doucereux. Reste une trame narrative confuse : la dimension sociale se perd dans une romance maladroitement inopportune, plus fantasmé que réaliste ... la dimension militante sur la dure réalité de ces caissières s'en trouve édulcorée et surtout détournée. Reste un film touchant d'humanité, qui fait du bien au coeur. Perso, je ne suis pas ennuyé et j'ai aimé ce que j'ai vu.
Excellentes caricatures des personnels d'un supermarché . Ce ne sont pas des tribulations, mais presque un polar d'entreprise avec une romance. Une histoire croustillante tournée au Carrefour de Waterloo.
Le genre de film qu'on adore ou qu'on aime pas du tout. Moi j'ai adoré. Quelques maladresses mais un parti pris assumé jusqu'au bout pour nous plonger dans un rêve plein de charme et de tendresse. C'est drôle et émouvant à la fois. Deborah François que j'avais adoré dans Le Premier jour du reste de sa vie confirme son talent. Cyniques passez votre chemin. Pour ceux qui aime les belles histoires allez y.
Plus le film progresse, plus c'est soporifique et gnan-gnan. L'idée de base est sympa, s'immerger dans le quotidien délicat des hôtesses de caisse. Mais le film en fait clairement trop. La caissière est montrée comme la femme n'ayant pas le droit de rêver: normal lorsqu'on exerce le pire métier de la Terre. C'est le message véhiculé. Et c'est lourd. Pourtant, on s'y attacherait presque à nos petites caissières sympathiques... on y retrouve en plus des petites choses très réalistes sur ce quotidien (moi même ayant travaillé en grande surface). Puis au milieu de cela, on nous pond une histoire d'amour minable, avec un prince charmant totalement ridicule, et des dialogues vraiment navrants. Tout comme chaque scène avec les enfants. Plusieurs fois j'ai hésité à couper le film, et je me suis demandé comment on pouvait arriver à écrire et jouer aussi mal. Quand à la fin, la scène de joie sur fond de petite trahison pardonné en 2 temps 3 mouvements... J'en parlerais pas. Les incohérences sont également nombreuses, notamment dans les différents rapports que peuvent entretenir les personnages. Les personnages secondaires, qui, d'ailleurs, sont tous assez mal interprétés (hormis Jean Luc Couchard de Dikkenek, dans son rôle de directeur tyrannique). Seul le charme et la partition de Déborah François tentera de tenir un peu le film. Et les stéréotypes de la grande distrib, trop nombreux, et pas assez tourné en drôlerie, en deviennent écoeurants... Bref, c'était bien pensé, mais c'est bien raté.
Même si le genre n'est pas renouvellé, vous trouvez un certain plaisir, voir même une joie non dissimulée.Ces caissières sont truculentes pleines d'humanité et de tolérance.Alors on peut critiquer le côté mièvre et l'histoire d'amour style prince charmant mais c'est tellement bon.Les reproches peuvent se porter sur la trop grande rapidité à vouloir expédier les gags.Mais l'interprétation emporte l'oscar et vous emmène sur le tapis roulant de cette folle course.
Adaptation (très) romancée du livre d'Anna Sam, "Les tribulations d'une caissière" fait le grand écart entre chronique sociale (gentiment) subversive et contes de fées moderne neuneu et improbable. Les meilleures répliques sont, comme souvent, dans la bande-annonce, et il faut toute l'énergie d'une troupe d'actrices de talent (D François, E Zylberstein, A Belaïdi, F Richard) pour sauver le film de la caricature la plus totale et de la mièvrerie la plus lamentable.
Oh et puis mince ! Personnellement, je trouve que ce film déborde bonne humeur et qui se laisse vraiment regarder. La thématique du conte eSt peut-être trop explicite et mal utilisée mais là n'est pas le problème. Le point faible ( ou mauvais choix ) de ce film est d'inclure une histoire d'amour ( alors qu'elle n'y est déjà pas dans le livre ) elle n'a pas grand chose a avoir avec ce dont veut parler le réalisateur. D'un point de vue social et politique, c'est excellent. D'un autre coté, les actrices ne sont pas vraiment fortes mais plutôt adorables et le fait de passer " du rire au larmes " accompagne le film d'une touche d'émotion et d'une morale simple.
Inspiré par le livre de la blogueuse Anna Sam, cette histoire est une fable moderne, qui égratigne au passage le mercantilisme entre autres proses syndicalistes... un bon moment de comédie de style "tranches de vie", savoureuse malgré quelques lenteurs... et une scène finale (la fête) un peu beaucoup trop science-fiction pour être crédible. A voir comme une fable donc, mais c'est surtout un très bon moment de comédie, avec beaucoup de fraîcheur !
le premier 1/4 d'heure est à sauver et c'est tout... le reste est niais, pitoyable et... cerise sur le gâteau, d'un ennui profond. N. Giraud est absolument insupportable et chaque scène avec lui est un supplice digne d'un maître en tortures. Quand on ne sait pas adapter un livre... on s'abstient !
franchement décevant, meme en étant bon public. C'est niais, mal joué, beaucoup de détails sans importance, tout ca pour ne pas savoir où ils veulent en venir.
Quelques longueurs et un manque de rythme tout au long du film font que j'ai pas vraiment accroché, malgré des acteurs et actrices à fond dans leur rôles. Cependant, le film défend très bien, le statuts des caissières.