On est mal patron, on est mal! Mon petit journal intime, la grande distribution est en manque de souffle. C'est pas maintenant que ça va s'arranger. On est vraiment mal.
Film très léger qui hésite entre le documentaire, le pathétique et l’ennui. Le casting est bon, cependant les gesticulations imposées par la réalisation ne font pas mouche. Un sujet qui méritait mieux.
Comme quoi on peut faire un film social sans pour autant nous plomber le moral ! Ce film est une bouffée d'oxygène. Mieux qu'un anti-depresseur. On sort de là avec du rêve pleins les yeux et une envie irrépressible de demander pardon à sa caissière. Mention spéciale à la beurette du film qui déchire l'écran. Quelle belle découverte.
Pierre Rambaldi adapte le livre éponyme d'Anna Sam (qui s’inspirait de sa propre vie, suite au succès rencontré par son blog où elle détaillait les pires moments de sa carrière de caissière). Si Les Tribulations d'une caissière (2011) démarre sans trop de difficulté (malgré une voix off omniprésente qui peut devenir lassante), le film finit rapidement par se vautrer en seconde partie lorsque le film quitte brusquement la chronique sociale pour une histoire d'amour, qui flirte dangereusement vers le conte de Noël d’une mièvrerie à toute épreuve, où Déborah François tente ce qu’elle peut face à un Nicolas Giraud tellement niais qu’il en devient irritant. Malgré toute la bonne volonté des acteurs, le film ne tarde pas à tourner en rond, à ennuyer irrémédiablement, devant supporter les jérémiades de ces caissières, il en faut du courage pour rester jusqu’à la fin. A quand un film sur "les tribulations d'une dame-pipi" ?
Il faut tout de suite cracher le morceau : il est très difficile de porter un jugement serein sur un film dont le son est aussi calamiteux et la musique, médiocre, aussi omniprésente. Essayons quand même ! Avec ce film, Pierre Rambaldi, producteur de plusieurs courts métrages et de 2 longs métrages, se lance dans la réalisation. Un sujet intéressant : la vie particulièrement difficile des caissières de super et hypermarchés. Comme Philippe Lioret sur le surendettement ("Toutes nos envies"), comme Olivier Nakache et Eric Toledano sur les handicapés ("Intouchables"), Pierre Rambaldi fait "passer" cette peinture en brodant autour un scénario de comédie romantique. Mis à part ce son pourri et la musique, le film n'est pas toujours totalement réussi mais on y trouve de très beaux moments de cinéma. J'en citerai 2 : une scène très, très brève dans un autobus, au début du film, où l'on voit pendant une petite seconde une femme voilée et une bonne sœur en grande discussion amicale et joyeuse; une caméra qui quitte une chambre en travelling arrière en passant au dessus d'une voie ferrée et qui nous montre une ville sous la neige. Tourné en Belgique avec, en tête d'affiche, une comédienne belge (Deborah François), "Les tribulations d'une caissière" laisse au spectateur un petit goût amer car il y avait la possibilité de faire de ce film un vrai petit bijou. Toutefois, ce mélange de scènes qui trainent un peu et de scènes très réussies donne un film ni meilleur, ni pire que ... "Intouchables".
Une bonne insertion dans le monde des caissières avec tendresse, drôlerie et romance. Correct sans plus, on oubliera bien vite après l'avoir vu en dépit du plaisir procuré.
A la vision de ce film, je me suis demandé : "Mais enfin, bon dieu, pourquoi tu continues de t'infliger des films français ?". Mais oui, pourquoi ? Pourquoi je m'inflige des personnages sans relief qui vivotent dans un scénario de conte de fées adapté du blog d'une caissière (enfin, une caissière qui a fait une fac de lettres quand même et qui ne l'est plus depuis que son bouquin, adapté de son blog, s'est très bien vendu). Pourquoi je m'inflige le jeu d'acteur catastrophique de N. Giraud ? Pourquoi je m'inflige ces scènes exaspérantes de "je te déteste" suivi 30 secondes plus tard de "oh, viens, faisons l'amour maintenant" ? Pourquoi je m'inflige ces fins larmoyantes pleine de bons sentiments putassiers ? Et pourquoi je m'inflige de cette mise en scène type téléfilm avec un scénario bidon qui nous présente le blog comme l'arme de subversion massive des sans voix (oui, car d'après le scénario, le blog a fait trembler la grande distribution, ému la France et paralysé le pays, non mais sérieux !!!!) ? Au delà du charme de D. François, de quelques bonne petites scènes et d'un vrai travail sur la photo, rien à sauver ce conte mièvre et ridicule, même pas drôle ni subversif ni enivrant. Un film inutile, de l'agent jeté par les fenêtres mais qui défend notre belle exception culturelle ! Arrêtons cette mascarade. D'autres critiques sur
Moins ridicule qu'il n'y paraît, une petite comédie qui vaut le coup pour son quatuor féminin à la fois drôle et plein de fraîcheur. Musicalement intéressant, ce film n'ets ni extraordinaire, ni raté même si je n'accroche pas du tout sur l'histoire d'amour qui est certes romantique mais manque de passion et n'affole pas les sentiments !!
Passée la première demi-heure intéressante sur le monde vilain de la grande distribution et du mal-être d’une population souvent mis à mal, le reste est d’une crétinerie sans nom, un pseudo conte de fée romantique et un final aux oignons cramés. Bref, continuez à bipper les produits et ne nous embêter pas.
Une comédie dramatique assez mitigée. L'histoire est intéressante et Déborah François est convaincante. Tous les autres acteurs sont corrects et l'ambiance est spéciale mais pas non plus déplaisante, la morale est satisfaisante et devrait être pris en compte. Un film donc partagé car il a des qualités mais l'atmosphère est particulière et le rythme peut faire défaut.